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Régulation de la tension électrique dans les installations industrielles

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par el hadji abdoul aziz NIANG
Centre d'Entreprenariat et de Developpement Technique - BTS 2006
  

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Se l'imposer à soi-même, c'est force supe'rieure."

c'est sagesse supe'rieure. Imposer sa volonte' aux autres, c'est force. "Connaître les autres, c'est sagesse. Se connaître soi-même,

Lao-tseu

Remerciements

Yacinthe Faye;

A mes parents qui ont fait de moi ce que je suis;

Mes s1/2urs en particulier Ami;

Ainsi qu'à Mbaye Cissé;

Toute ma famille dans l'ensemble; Tonton Mbacké et famille;

Alioune Dafonou pour sa présence sa faille;

Demba Seck Directeur des ressources humaines à la SENELEC

Mon frére, mon ami, mon binôme Abdoul Aziz Fall;

Ainsi qu'à son collègue Mr Diagne Aïssatou Diallo et famille;

Mon professeur encadreur Mr Samba Gueye

Pape War Gueye Directeur de sérvice à la SENELEC

Pape Demba responsable à la DAU Babacar Diallo et Moustapha Diallo Rahim Niang ingénieur mécanicien aux ICS

Mr Abou Tall professeur au CFPT S/J Mr Kébé professeur au CFPT S/J

Mr Diagne Directeur d'Inter Technique

Ainsi que tout le personnel en particulier Marie Louise

Mes professeurs

Diadji, Badara et Ousseynou

Mes compagnons et amis Thiérno Faye, Ibrahima Kane, Boïlil Sy, Baye Mor Et mon père Cheikh Abba Fall

Ma deuxième Famille Fall en particulier ma mère à moi Maïmouna Beye

Ainsi qu'à toute personne qui a contribué de près ou de loin à ce travail.

Ma promotion en particulier Cheikh Tidiane Diouf

Djibril Sagna

Tout le personnel de la CGE Serigne Abib Gaye

Serigne Abdou Razakh

Table des matières

Avant propos 11

Introduction 12

1.1 Le champ magnétique 15 1.2 Notion de tension16 1.3 Définitions : volts, ampère,watt et ohm 17

I Aspects théoriques de la tension électrique 14

1 Définition de la tension électrique

1.3.2 La tension 17 1.3.1 Le courant 17 1.3.3 La résistance 17

15

1.8 La puissance électrique21 1.4 Les notions de puissanceetd'énergie:Kilowatt ou kilowattheure18 1.5 Le courant alternatif 18 1.6 Les tensions : triphasées et monophasées (phase (s), neutre) 19 1.7 Transfert et transformation d'énergie dans un circuit électrique20

1.8.1 Relation entrepuissancetensionetintensité 22 1.8.2 Généralisation 22 1.8.3 Tension auxbornesd'élémentsplacesenparallèle 22 1.8.6 Cas pratique : exemple de la senelec 35 1.8.5 Aspects techniques et pratiques de latension 24
1.8.4 Classificationdesréseauxélectriqueetlestensionsnor-

malisées 23

2.1 Définition de la régulaton 53

2.1.1 Qualité de l'énergie électrique 53

2 La régulation

53

2.1.2 Contexte 532.1.5 Surtensions temporaires ou transitoires-dé~nition 56

2.2 Pourquoi réguler la tensionélectrique 61

2.1.6 Fluctuation lente de la tension (Flicker)-dé~nition 56

2.1.4 Creux de tension et coupures : dé~nition 55 2.1.8 Harmoniques et interharmoniques:dé~nitions 58 2.1.3 Qualité de l'énergie électrique : critères et dé~nitions 54

2.2.2 Ligne résistive62 2.2.3 Ligne inductive 63 2.2.5 Ligne inductive reliant deux réseaux 65 2.2.6 Récapitulation de la puissancetransportée 69 2.2.7 Choix de la tension de ligne 69 2.2.1 Variation de tensionetpuissancemaximaletransportable 61 2.1.7 Déséquilibre du systèmetriphasédetensions-dé~nition 57 2.2.4 Ligne inductive avec compensation 64

3 Les techniques de régulation

3.2 Autres moyens de réglage delatensionBT 81 3.1 Le réglage de la tension 74

3.1.2 Cas réels : influence desrésistances 77

3.1.1 Cas théorique : sans lesrésistances 76 3.1.3 Comment éviter les surtensionsduesaucondensateurs79

74

3.2.1 Régulateur statique 81 3.2.2 Autotransformateur variable 81

II Applications dans l'industrie 83

4 Machines à courantcontinu

4.4 Couple électromagnétique 85 4.5 Fonctionnement en moteurdelamachineàcourantcontinu 86 4.6 Fonctionnement de la machineàcourantcontinuengénératrice 90 4.3 La force électromotrice (f.e.m.)E 84 4.1 Généralités 84 4.2 Modèle électrique d'une machineàcourantcontinu 84 4.5.1 Le moteur à excitationindépendante 86 4.5.3 Quelques considérationspourlemoteuràcourantcontinu 89 4.5.2 Le moteur à excitationsérie 87

84

4.7 Exercices d'application 91

5 les machines à courantalternatifs:exempledesmoteurs asyncrones

5.1 Classification des moteursacourantalternatif 94

5.3 Construction 96 5.4 Les moteurs à cage 98 5.5 Les moteurs a rotor bobiné 98 5.6 Principe de fonctionnement 99 5.2 Principe de fonctionnementdesmoteursasynchronetriphasé 95

5.3.2 Le Rotor96 5.3.1 Le Stator 96

94

5.8 Caractéristiques des moteurs asynchrones 102

5.7 Représentation schématique 101

5.9 Bilan des puissances103 5.10 Démarrage d'un moteur asynchrone 104

5.8.1 Fonctionnement à vide 102

5.8.4 Résumé des caractéristiques 103

5.8.3 Caractéristique mécaniqueTu

5.8.2 Fonctionnement en charge 102

= f(n) 102

5.11 Puissance d'un moteur asynchrone 107

5.10.1 Organisatgénéraleraledéquipementmentdedémarrage104
5.11.2 pertes par effet joule au stator:Pjs 108 5.11.3 Perte feraustator:Pfr 108 5.11.4 Puissancetransmise:Ptr 108 5.11.5 Momentducoupleélectromagnétique:Tem 108 5.11.6 Puissancemécaniquetotale:PM 108

5.11.1 Puissance électrique absorbée:Pa 107

5.10.2 Démarrage direct 105 5.10.3 Démarrage étoile - triangle 106

5.11.7 Pertes pareffetjouleetpertesdansleferaurotor:Pjr

5.11.16 Complément:caractéristiquesT 5.11.14Utilisationdumoteurasynchrone 111 5.11.15Réversibilité 111 5.11.11 Bilan des puissances à vide 109 5.11.12 Point defonctionnementdumoteurencharge 110 5.11.13 Moteur asynchronemonophasé 110 5.11.9 Pertes collectives : Pc109 5.11.10 Puissance utile : Pu109 5.11.8 pertes mécaniques : Pm 109 charges 111 et Pfr 109 = f(n)dequelques

5.11.17avantages des moteurs asynchrones 112

5.11.18 Inconvénient des moteurs asynchrones 113

6 Les transformateurs

6.1 Intérêt 114 6.2 Constitution 114 6.3 Grandeurs caractéristiquesd'untransformateurtriphasé 117

6.2.1 Equations électriques 115

114

6.5 Marche en parallèle des transformateurstriphasés 121 6.4 Couplage du transformateur 118

6.5.1 Principe121 6.4.1 Principe 118 6.4.2 Couplagesnormalisés 119

6.3.3 Indice horaire 117 6.3.1 Fonctionnementnominal 117 6.3.2 Rapport de transformation 117

6.4.3 Déterminationdel'indicehoraire(méthodedesélectri-

6.6 Transformateurs spéciaux 123

6.6.2 Transformateurs de mesures 124

6.5.2 Conditions de couplageenparallèle 122 6.5.3 Groupes d'indices horaires 122 6.6.1 Autotransformateur 123

ciens) 121

Conclusion 126

Annexes 127

Liste des tableaux

1.1 Nomenclature en fonction de la tension efficace 23

1.2 Tensions normalisées des réseaux électriques en courant alternatif 23

5.2 Couplage des bobines d'un moteur en fonction du réseau 107

5.1 Nombre de pôles en fonction de n8 96

6.1 Nombre de pôles en fonction de n8 123

Table des figures

1.3 Tension triphasée :Haute tension & tension220Vavecterre 20

1.2 Tension triphasée19

1.6 Comparaison d'après les données fabricants entre unebarrièreSchottky

1.5 Comparaison alimentation haut de gamme et basdegamme 32

1.9 Répartition de la puissance installée 37

1.10 Réseau de distribution 37

1.7 Répartition de puissance selon les équipements.36 1.8 Puissance installée par type de centraleenZDD4 36 1.11 Longueur des lignesMT 38 1.12 Puissance des différentessousstations 38 1.13 Les postes MT/BT 39 1.4 Cas de différence de phase possible 28 1.1 La différence de potentiel 16

issue d'une Seasonic S12 et d'une LC Power 550 W 34

1.16 Contribution du réseau interconnecté 42 1.17 Production, disponibilité etrendementduRIen2004 43 1.18 Production, disponibilité etrendementduRNIen2004 43 1.20 Evolution du prix des FO entre 2003 et 2004 45 1.21 Evolution des prix du DO entre2003et2004 46 1.22 Evolution des prix des autres combustibles(Kérozéneetgaz)en2004 46 1.25 Disponibilité et rendement du parcen2004. 48 1.26 Energie distribuée par source 49 1.27 Energie distribuée par source en 2004 50

1.14 Répartition de la production 41
1.15 Courbes de chargesdesjournéescaractéristiquesduréseauinter-

1.19 La disponibilité du RNI 44

connecté en 2004 42

1.23 Coût du combustible/réseau enMilliardsdeFcfa 47

1.24 Poids des dépenses de combustiblesparréseauen2004 47

1.29 Evolution des interruptions de services par nature de la cause. 52

1.28 Répartition des incidents par niveau tension pour Dakar et les régions. 51

1.30 Evolution de l'END par nature de la cause. 52

2.2 Fluctuation 57

2.1 Creux de tension 55

2.3 Déséquilibredetension 58

2.5 Caractéristiquesd'unechargerésistivealimentéeparuneligneré-

2.4 Représentationd'uneondedéformée 59

2.8 Ligne inductive reliant deux grandsréseaux 67

2.6 Caractéristiquesd'unechargerésistivealimentéeparunelignein-
2.7 Caractéristiques d'unechargerésistivealimentéparunelignein-

sistive 62

2.9 Caractéristiques d'une ligne reliantdeuxgrandsréseaux. 68

ductive compensée 66 ductive 64

2.12 Régulation d'une charge résistive 72

2.10 Puissance d'une ligne inductive compensée 69

2.11 Comparaison des courbes de régulationenfonctiondelapuissance

active transportée par la charge. 70

tion d'énergie réactive 75

3.1 Transformateur débitantsurunchargeinductiveaveccompensa-

3.2 Analyseur depuissanceetd'énergieélectrique 76 3.3 VariationsdeU2enfonctiondeQ(résistancesduréseauincluses) 78 3.4 VariationsdeU2enfonctiondeQ(résistancesduréseauincluses) 79 3.5 Variateur etrégleurdetensionenarmoire 80

3.6 Réglage delatensionBTparlesprisesàvidesdutransformateur

HTA/BT 82

4.1 Modèle électrique d'une machine à courant continu 85 4.2 Modèle électrique du moteur à excitation indépendante 86 4.3 Modèle électrique du moteur à excitation série 88 4.4 Caractéristiques d'un moteur à courant continu 904.5 Modèle de la MCC en génératrice 90

5.1 Modèle du rotor en cageenécureuil 97 5.2 Modèle du rotor bobiné 97 5.5 Le champ magnétique résultant en diphasé.101 5.3 Sens de parcours du champ magnétique généréeparlabobine 99 5.4 Représentation du courant en alternatif 100 5.6 le champ magnétique résultant en triphasé.102 5.7 Principe de fonction du moteur asynchrone. 103 5.8 Représentation schématique d'un moteur asynchrone. 104

5.9 Caractéristiques mécaniques d'un moteurasynchrone.105 5.10 Bilan de répartition de la puissance dansunmotasyncronesrone 106 5.12 Caractéristique de fonctionnement du moteur en charge 110 5.13 Moteur asynchrone monophasé.110 5.14 Courbes caractéristiques de différentes charges.112 5.15 Courbes caractéristiques de différentes charges. 112

5.11 couplage des bobines en étoile triangle. 107

6.2 Bobines dtransformateurteurmonophaséélémentaire. 115 6.3 Transformateur colonne. 116 6.4 Transformateur rapport de transformation 118 6.5 Couplage normalisés couplage étoile-étoile.119 6.6 Couplage normalisés couplagetriangle-étoile 120 6.7 Couplage normalisés couplageétoile-zigzag.120 6.8 Transformateurs couplés en parallèle.122 6.9 Couplage de transformateurs.123 6.1 Constitution d'un transformateur. 114

6.10 Représentation d'un autotransformateur. 124 6.11 Transformateur de mesures. 124

Avant propos

électriques et magnétiques et d'autre part , leurs applications pratiques.

L'électrotechnique en tant que science, étudie d'une part les phénomènes trices d'énergie électrique. L'énergie électrique est produite au niveau des centrales équipées d'alternateurs et de génératrices. Elle est transformée aux des lignes de réseau électrique et distribuée aux récepteurs.

sous-stations à l'aide d'appareils électriques pour être ensuite transportée par

L'industrie énergétique moderne est représentée par les usines producimportant secteur industriel. Les machines outils et les mécanismes sont dans la plupart des cas à commande électrique, c'est à dire qu'ils sont entraînés par depuis longtemps des branches distinctes ont une base théorique commune des moteurs électriques. La radiotechnique et l'électronique qui constituent

La fabrication de machines électriques et de transformateurs occupe un

dernière.

avec l'électrotechnique et se sont développées comme des branches de cette

et électromagnétiques.

électroniques, de convertisseurs, de relais et d'autres appareils électriques
souvent des systèmes d'automatismes électriques équipés d'amplificateurs

Les systèmes de commande automatique et de régulation sont le plus tion de phénomènes physiques. Les principaux organes de ces machines sont plexes, résolvent des problèmes logiques compliqués et permettent la simula- fondamentales de champ électromagnétique, et permet de sortir du cercle réalisés à partir des appareils et dispositifs électriques, électromagnétiques et électroniques.

Les calculatrices modernes et les ordinateurs effectuent des calculs comélectrotechniques et radiotechniques implique la considération des notions étroit de notions liées uniquement aux circuits électriques et de mieux comprendre le sens physique des phénomènes électriques et magnétiques.

Cet emploi à l'échelle industrielle des divers dispositifs et équipements

Introduction

commençait par frotter un morceau d'ambre (sorte de résine fossile que les
métalliques) avec un morceau de fourrure. On était alors capable d'attirer
Grecs nommaient elektron). Puis on frottait des plumes d'oiseau (ou des fils

CertainsphénomènesélectriquesintriguèrentdéjàlesanciensGrecs.On

frottait énergiquement (électrostatique).

les plumes d'oiseau grâce à l'ambre (expériences de Thalès, vers 600 av JC). Bien plus tard, au xVI`eme siècle, le chercheur anglais Gilbert suggéra d'appointe en métal, il le fit voler au cours d'un orage. Il apporta alors la preuve peler "électricité" la cause de cette force d'attraction. Il découvrit aussi que d'autres matériaux, comme le verre, devenaient électriques lorsque on les simples pointes en fer attachées en haut du bâtiment et reliées au sol par que les nuages d'orage étaient électrisés, car le cerf-volant leur prenait de l'électricité. En conséquence de quoi, on put construire les paratonnerres (de

En 1752, Franklin réalisa sa célèbre expérience du cerf-volant. Muni d'une

des fils conducteurs). En 1785 Charles Coulomb réussit à mesurer précisé-

- positive ou négative - alors que les masses, elles, ne sont jamais négatives). une énorme différence (les charges électriques pouvaient être de deux natures électrostatique ressemblait à la force gravitationnelle de Newton mais avec

la distance entre les charges électriques responsables. Il constata que la force ment les forces électrostatiques d'attraction et de répulsion, en fonction de

trempé dans de l'eau salée). Après la découverte du courant et de la pile, des solutions chimiques. Il en déduisit que l'origine du courant électrique était plutôt due à la jonction des deux métaux différents. Il perfectionna

telle l'électrodynamique entre autres (Ampère, Ohm, Joule, etc.).

continu grâce à du cuivre, de l'argent et du zinc (séparés par du buvard les scientifiques étudièrent de plus en plus les "mouvements de l'électricité", son système qui devint la pile électrique. Une pile livrait un petit courant

Par la suite, Volta expérimenta en combinant différents métaux reliés par

teurs électriques. Auparavant, les piles ne livraient que du courant continu
chers. Dès 1830, Faraday réussit à produire du courant grâce au mouvement
et le prix de revient était élevé à cause des composants chimiques, rares et
moitié du XIXme siècle, fut rendue possible grâce à l'invention des généra-
L'utilisation à grande échelle du courant électrique, à partir de la deuxième

namo).

mécanique d'un conducteur métallique entre les bras de fer d'un aimant (dytrielle d'électricité, à bas prix et en grande quantité, devint possible. Depuis prendre comment ces phénomènes étaient possibles. La production indus- alimentations a connu un développement fulgurant à partir du XX`eme siècle. l'homme n'a cessé de mener des recherches dans ce domaine aboutissant à l'avènement de l'électrotechnique qui est une application de l'électricité dans

La théorie électromagnétique de Maxwell, en 1860, permit enfin de coml'entreprise. L'électrotechnique ou l'étude des machines électriques et de leurs veau des installations industrielles afin d'avoir une tension constante quelque triel.

grande puissance, ont été d'une importance capitale dans le secteur indusglage de la vitesse des machines à courant alternatif et à courant continu de

fait indispensable de faire son étude, c'est cela qui a suscité d'ailleurs l'intérêt tension électrique au niveau des installations industrielles.

de maintenir à tout prix dans l'industrie une tension invariable il est tout à C'est dans ce cadre, qu'il est obligatoire de réguler la tension électrique au ni-

En effet les évolutions les plus récentes en ce domaine, notamment le ré- de ma réflexion sur ce thème de mémoire portant sur : la régulation de la soit les aléas du réseau électrique ou des dispositifs industriels. Vu la nécessité trie en prenant l'exemple des machines à courant continus, des machines à trique et de régulation, j'examinerai ensuite, dans quelles conditions la né- les techniques de régulation. Je terminerai sur ses applications dans l'induscessité de réguler la tension électrique s'impose à l'industrie, puis j'étudierai

Dans un premier temps je tenterai de définir les notions de tension élec-

courant alternatifs tels que les moteurs asynchrones et les transformateurs.

de la tension électrique au niveau des installations industrielles.

sur le thème et je formulerai mon point de vue personnel sur la régulation

En guise de conclusion, je donnerai une synthèse de l'étude qui a été faite

Première partie

Aspects théoriques de la tension

électrique

Chapitre 1

Définition de la tension électrique

1.1 Le champ magnétique

Le champ électrique (CE) et l'induction magnétique, comme le champ de

Petit Larousse).

un corps électrisé ou un corps pesant est soumis à des forces (dictionnaire gravitation, peuvent être considérés comme un espace dans lequel un aimant, L'induction magnétique

A proximité du feu, chacun peut ressentir la chaleur dégagée mais ne la voit chaleur. Il s'agit ici d'un champ thermique. C'est exactement la même chose Pour comprendre la notion de champ, prenons l'exemple d'un feu de camp. pas. En s'éloignant progressivement du feu, on perçoit de moins en moins la

Qu'est-ce qu'un champ?

pour les champs électriques et magnétiques : l'intensité du champ est grande à proximité de la source et diminue rapidement lorsqu'on s'en écarte.

Comment définir le champ électrique et l'induction magnétique? trique par la prise, il y a uniquement un champ électrique. On peut comparer le champ électrique à la pression présente dans un tuyau d'arrosage lorsqu'il est raccordé au système de distribution et que le robinet est fermé. Le champ Champ électrique

présence de charges électriques et se mesure en Volts par mètre (V/m). Plus la tension d'alimentation d'un appareil est grande, plus le champ électrique électrique est lié à la tension dont l'unité est le Volt. Il est généré par la qui en résulte est intense.

Lorsqu'une lampe de chevet est branchée c'est-à-dire reliée au réseau élec-

magnétique. L'induction magnétique est lié au passage du courant (c'est-àInduction magnétique

câble d'alimentation, il existe à la fois un champ électrique et une induction du tuyau d'arrosage, l'induction magnétique correspondrait au passage de de l'ordre du microtesla (iT) soit un millionième de Tesla. Une autre unité Toutefois les inductions magnétiques que nous mesurons habituellement sont l'eau à travers le tuyau. L'unité de l'induction magnétique est le Tesla (T). dire le mouvement des électrons) à travers le fil électrique. Dans l'exemple

Lorsque la lampe est allumée, c'est-à-dire lorsque le courant passe dans le parfoisutiliséeestleGauss(G).UnGausséquivautà100microteslas.On parle volontiers de champ magnétique en lieu et place d'induction magnétique mesures en Tesla (ou de Gauss, ancienne mesure avec comme conversion en Tesla) et le champ magnétique (H en ampère/mètre) est la perméabilité (i (ou de flux de densité magnétique), c'est pourquoi l'on retrouve souvent des 10-4T =

parle de champ magnétique (H). Le rapport entre l'induction magnétique (B en henry/mètre - une constante universelle qui vaut 1.2566610-6H/m dans la plupart des matériaux tels que air, vide, gaz, cuivre, terre, etc.).

1G), unité de mesure de l'induction magnétique (B), lorsque l'on

1.2 Notion de tension

triqueàcomme étant un état électrique correspondant à la différence entre un excès d'électrons. Ces deux bornes se trouvent dans deux états électriques différents. Pour caractériser cette différence d'état, on définit la tension élecLa borne positive correspond à un défaut d'électrons et la borne négative à

Une pile possède deux bornes : une borne positive et une borne négative. deux potentiels : le potentiel du pôle positif est noté V pet le potentiel du pôle négatif est noté Vnalors on peut dire que la tension électrique est une différence de potentiel.

La différence de potentiel entre P et N est noté :Vpn

FIG. 1.1 La différence de potentiel

16 = Vp - Vn. Il faut

mais la différence de potentiel.

d'électron. Ce n'est pas la valeur du potentiel en un point qui est important nécessairement une différence de potentiel pour qu'il y ait une circulation

1.3 Définitions : volts, ampère, watt et ohm 1.3.1 Le courant

le corps positif, de façon à rétablir un équilibre. La circulation des électrons correspond au nombre d'électrons qui traversent ce point en une seconde. est appelée courant. Mesurée en un point du circuit, l'intensité du courant par un conducteur métallique, des électrons se déplacent du corps négatif vers

Lorsque deux corps de charges électriques égales et opposées sont reliés

référence au physicien français André-Marie Ampère.

On exprime ainsi l'intensité en ampères (de symbole A), unité nommée en

1.3.2 La tension

entre ces deux points. Elle s'exprime en volts (V), en référence au chercheur

La tension décrit la différence de potentiel électrostatique entre deux valeur positive en volts, au dessus du potentiel de la Terre, et inversement. nul. Aussi le potentiel d'un corps chargé positivement est caractérisé par une points et est associée à l'énergie qu'il faut à un électron pour se déplacer Pour illustrer ceci, on peut imaginer une chute d'eau. L'intensité pourrait italien Alessandro Volta. Par convention le potentiel électrique de la Terre est dire tension pas voltage.

être assimilée au débit de l'eau alors que la tension serait représentée par la différence d'altitude entre le haut et la bas de la chute.

Attention : il faut dire intensité surtout pas ampérage , il faut

1.3.3 La résistance

traversé par un courant de 1 A (ampère) et soumis à une tension de 1 V
lemand George Ohm. Elle est définie comme la résistance dans un circuit

L'unité de la résistance est l'ohm (symbole ), du nom du physicien al-

par l'intensité : U R x I (la loi d'ohm ).

La tension aux bornes d'une résistance est égale au produit de sa résistance Ohm (Ù) est traversé par un courant de 1 Ampère et la puissance thermique dégagée par la résistance est de 1 W (Watt).

(volt). Une différence de potentiel de 1 Volt reliée par une résistance de 1

Kilowatt ou kilowattheure

1.4 Les notions de puissance et d'énergie: 18

1.4 Les notions de puissance et d'énergie: Kilowatt ou kilowattheure

tation). La puissance correspond à une énergie produite (ou consommée) vous allez dépenser en faisant un jogging. Plus vous courrez vite, plus vous moyenne multipliée par le temps. Par exemple, vous allez acquérir de l'énerpendant une durée de temps donné. L'énergie correspond à une puissance gie en mangeant un repas (énergie s'exprimant en joules ou en calories) que

Attention ne pas confondre Puissance et Énergie (ni vitesse et précipivous permettra de faire votre footing!), qu'elle exprime en kilowattheure. augmentez la puissance consommée. L'énergie totale de votre footing sera proportionnelle à la puissance moyenne et à la durée du footing. La SENEUn kilowattheure correspond bien à un kilowatt (1000 watts) multiplié par heure), soit 3.600.000 joules. La puissance est égale au produit de la tension LEC vous facture bien une énergie (tout comme vous allez payer le repas qui une heure, (à ne pas confondre aukm/h qui est un kilomètre divisé par une par l'intensité P U x I.

1.5 Le courant alternatif

change de sens aussi souvent que le conducteur lui-même change physiqueticulier, un courant alternatif peut voir sa tension ajustée par un appareil ment de sens. Plusieurs types de générateurs électriques fonctionnent en utilisant ce principe pour fournir un courant oscillant, appelé courant alternatif d'énergie électrique, tant pour les usages domestiques qu'industriels. En par(AC). Le courant alternatif est préféré au courant continu comme source

lorsqu'un conducteur est déplacé dans un champ magnétique, le courant tions du champ magnétique y induisent un courant alternatif secondaire. Or, conductrice est placée dans le champ magnétique de la première, les varia- lorsqu'un courant alternatif passe dans une bobine, l'intensité du champ magnétique généré est amenée à varier continuellement. Si une seconde bobine d'une grande simplicité : le transformateur. Son principe est le suivant: induite y est plus importante, car le champ agit sur un plus grand nombre de boucles conductrices. La propriété du courant alternatif à voir sa tension si cette seconde bobine comporte plus de boucles que la première, la tension l'électricité utilisée dans les maisons et dans l'industrie.

La tension continue a été définie plus haut. Mais que veut dire 230 V alter- ajustée par les transformateurs est la principale raison de son choix pour Au Sénégal , la fréquence est de 50 Hz (Hertz).

Que veut dire 230 V alternatif?

natif sachant que la tension varie constamment?

sur du 230 V alternatif efficace dégagera la même puissance en chaleur que si elle était branchée sur du 230 V continu.

Il s'agit d'une tension dite efficace. Par définition, une résistance branchée miner la valeur de la moyenne du carré de la tension sinusoïdale. On démontre que cette valeur moyenne correspond au carré de 230 V pour une tension variant entre 325 V. (230 multiplié par racine de 2).

Comme la puissance est proportionnelle au carré de la tension , il faut déterUne tension alternative de 230 V 50 Hz varie 50 fois par seconde entre? 325 V et H- 325 V!

1.6 Les tensions : triphasées et monophasées (phase (s), neutre)

est proche de celui de la terre, soit 0 V) et la phase dont le potentiel varie
conducteurs arrivent à votre compteur électrique : le neutre (dont le potentiel

Presque tous les particuliers sont alimentés en 230 V monophasé. Deux voit une flèche tournante et la forme sinusoïdale associée en triphasé, il y a pour le neutre soit bleue. Les fils de phases peuvent avoir n'importe quelle entre -325 et H-325 volts. La norme impose que la couleur des fils utilisés 3 flèches tour décalées de 1/3 de tour : ce qui peut-être représenté comme le courant est produit en triphasé. Si l'on se réfère au figure ci-dessus où l'on couleur (hormis le bleu, et le vert/jaune). En réalité, au niveau des centrales, suit:

FIG. 1.2 Tension triphasée

au point commun entre les 3 bobines du secondaire.

niveau du transformateur qui va abaisser la tension , le neutre est connecté C'estpourquoi,leslignesélectriqueshautetensiononttoujours3fils.Au

FIG. 1.3 Tension triphasée :Haute tension & tension 220V avec terre
teur d'électricité ( SENELEC ) répartit la connexion des habitations entre
sans doute pas branchés sur la même phase. Cela n'a aucune importance sauf
ces phases. Si vous êtes en monophasé tout comme votre voisin, vous n'êtes
si vous vouliez dîner chez lui en laissant dormir votre nouveau-né et que vous

Pour que la consommation soit équilibrée entre les 3 phases, le distribudisposez d'émetteur-récepteur pour Bébés qui se branchent sur le secteur car le signal transite par le secteur.

1.7 Transfert et transformation d'énergie dans un circuit électrique

aux électrons constituant le courant, et en énergie calorifique (échauffement Dans le cas de la dynamo, de l'énergie mécanique est fournie par un opérateur donc un travail.

Le générateur propulse les électrons du pôle H- vers le pôle -. Il effectue des fils de la dynamo pertes faibles). L'énergie mécanique transformée en rement inférieure à l'énergie mécanique fournie par l'opérateur pour tourner énergie électrique est égale au travail effectué par la dynamo. Elle est légè(qui tourne la manivelle) et est transformée en énergie électrique transférée

transformée par seconde.

transforme en énergie mécanique (et en énergie calorifique pertes faibles). La puissance est le travail effectué par seconde, donc l'énergie transférée ou la manivelle (frottements inévitables!).

L'énergie électrique reçue par les électrons est cédée au moteur qui la

W

P =t

La puissance électrique de la dynamo est l'énergie mécanique transformée en

seconde.

énergie électrique par seconde. La puissance électrique du moteur est l'énergie électrique transformée en énergie mécanique et en énergie calorifique par 1.8 La puissance électrique

cas : l'intensité à travers la dynamo est la même!

Le nombre d'électrons propulsés par seconde est le même dans les deux

~Pour qu'un courant traverse la lampe un très grand nombre d'électrons pulsé avec une certaine force ce qui équivaut à une certaine tension de doit être propulsé : la dynamo doit travailler : elle a une certaine puis- la dynamo.

Pour qu'un électron soit propulsé à travers une lampe il doit être pro-

sance!

~Pour que le même courant traverse les deux lampes la dynamo doit travailler deux fois plus (par seconde).

à une tension double.

doit être propulsé avec une force deux fois plus grande ce qui équivaut Pour qu'un électron soit propulsé à travers les deux lampes en série il

namo sont proportionnelles. (1) P

La force de propulsion d'un électron est la même dans les deux cas : la tension de la dynamo est la même!

Conclusion : Pour une même intensité, la puissance et la tension de la dy-

namo sont proportionnelles. (2) P ~ J

Conclusion : Pour une même tension, la puissance et l'intensité de la dy-

~ U.

volt Si P 1 Wet I 1 Aalors U 1V.

Définition : Il existe une tension de 1 V aux bornes d'une dynamo si elle 1.8.1 Relation entre puissance tension et intensité

fournit une énergie électrique de 1 J en 1 seconde à un courant de 1 A ( 6,25 Les physiciens ont choisi la valeur 1 pour cette constante ce qui définit l'unité

(1) et (2) implique que P ~UI et donc que P/UI constante

ù10 18 électrons par seconde). Relation entre puissance , tension et intensité: P=U*I

1.8.2 Généralisation

La formule vaut pour tout appareil électrique.

P=U*I

fermé est nulle bien que l'intensité de courant ne soit pas nulle. D'après la rie est égale à la somme des tensions aux bornes de chacun des La tension aux bornes d'un ensemble de plusieurs éléments en sépas d'énergie électrique en une autre forme d'énergie (les électrons traversent éléments.

La tension aux bornes d'un simple fil de connexion ou d'un interrupteur

le fil sans que leur énergie ne varie).

puissance électrique d'un fil de connexion est donc nulle : le fil ne transforme
P=U*I

aux bornes de chaque appareil.

prise de courant dont la tension est de 220 V?

La tension aux bornes de plusieurs éléments en série est la somme des tensions

* Finalement : UG'en'erateur = ULampe + UAmp`erem`etre

Réponse : elle est égale à 220 V

Question : Quelle est la tension aux bornes d'une lampe connectée à une

une tension de 220 V aux bornes de tous les appareils!

Exemple : Tous les appareils domestiques sont branchés en parallèle : il règne 1.8.3 Tension aux bornes d'éléments places en parallèle La tension aux bornes d'éléments en parallèle est la même!

1.8.4 Classification des réseaux électrique et les tensions normalisées

nomenclature ci-dessous:

En fonction de sa valeur efficace , une tension peut être classée selon la

Nom

Haute Tension B

Abréviation HTB

Valeur en courant continu > 75 kV

Valeur en courant alternatif > 50 kV

Haute Tension A Basse Tension

HTA BT

1500 V < HTA < 75 kV 120 V < BT < 1500 V

1000 V < HTA < 50 kV 50 V < BT < 1000 V

Très Basse Tension

TBT

< 120 V

< 50 V

 
 
 
 
 
 
 
 

TAB. 1.1 Nomenclature en fonction de la tension efficace

Classe

Tension nominale du réseau 3fils

4fils

Basse tension ( BT )

120/240 (monophasé)

 

Moyenne tension ( MT )

480 600 2400

4800

120/203
277/480
347/600

Haute tension (HT )

4100

6900

13800 23000 34500 46000 69000

138000
161000

7200/12470 7620/13200 7970/13800 14400/24940 19920/34500

Très haute tension ( THT )

115000

230000 345000 500000 735000

 
 

765000

 

TAB. 1.2 Tensions normalisées des réseaux électriques en courant alternatif

tricité sont passées d'un peu moins d'un milliard de kilowattheures (kWh) à plus de 11,5 milliards de kWh. La répartition des modes de production Sources d'énergies électriques

1.8.5 Aspects techniques et pratiques de la tension

de l'énergie électrique a également évolué : en 1950, près des deux tiers de

Entre 1950 et 1990, la production et la consommation mondiales d'électrales hydrauliques en produisaient 2% et l'énergie nucléaire environ 15%. l'électricité étaient issus de sources thermiques classiques (pétrole, gaz, char-

bon)

Depuis, la croissance de l'énergie nucléaire a ralenti dans certains pays pour des raisons de problèmes de sécurité et de traitement des déchets, notamment et un tiers, de sources hydroélectriques; en 1990, les sources thermiques étaient toujours à l'origine des deux tiers de l'électricité mondiale, les cenaux États-Unis, où elle fournissait environ 20% de l'énergie électrique. turbo-alternateur à eau ou à vapeur, qui actionne un générateur. La plus

grande partie de l'électricité mondiale est produite dans des usines thermiques alimentées au charbon, au fioul, à l'énergie nucléaire ou au gaz et, Centrales électriques

interne, ou dans des usines hydroélectriques.

en de plus petites proportions, au diesel et autres installations à combustion

L'électricité est produite dans les centrales électriques au moyen d'un Elles sont équipées d'un générateur de vapeur, d'une turbine et d'un condenseur. Les différentes sources d'énergie peuvent être classées selon leur capacité Par exemple, 1àkg de pétrole produit 10000 kilocalories (kcal), alors que la calorifique : c'est pourquoi on les convertit en tonnes équivalent pétrole (tep). produisent de l'électricité par la combustion du charbon, du fioul ou du gaz. de comparer les sources d'énergie au pétrole brut. Par convention, 1 tonne

Les centrales thermiques classiques, appelées aussi centrales à flamme, environ 8000 kcal. La tonne équivalent pétrole (tep) est l'unité permettant de pétrole correspond à 1,5 tonne de charbon ou à 1000 m3 de gaz naturel. même masse de charbon cède 7000 kcal et que 1 kg de gaz naturel fournit

= 4500kW

On estime que 1tep

1. Centrales hydrauliques (pression de l 'eau avec des turbines) En effet il existe trois (3) types de centrale qui sont:

- Les moyennes chute 30m<H<200m;

Elles sont classées en trois (3) catégories:

Les basses chute H<30m.

Les hautes chutes H>200m;

h.

2. Centrales thermiques à flamme

en brûlant du combustible tel que le charbon, le gaz ou le fuel.

Elle produit l'énergie électrique à partir de l'énergie calorifique obtenue

3. Centrales thermiques nucléaires

Son schéma de fonctionnement est constitué par:

Un générateur de vapeur;

teur on à de l'uranium 235 qui est le siège d'une réaction nucléaire qui Un alternateur.

teur. Cette production de chaleur est réalisée par fission nucléaire de Dans une centrale nucléaire on a remplacé les brûleurs de combustibles produit une grande quantité de chaleur, grâce à un fluide dit caloporsoit avec du charbon ou du fuel par un réacteur. A l'intérieur du réac-

Une turbine;

l'uranium 235.

Tensions

trale 1, les lignes à haute tension, les centrales auxiliaires, dans lesquelles on appropriée. Ce réseau électrique comporte six éléments principaux : la cenbasse tension. Ainsi, chaque phase du réseau peut fonctionner à la tension lisé en général dans les réseaux électriques modernes, en haute, moyenne ou

Des transformateurs changent la tension du courant alternatif (CA), utiabaisse la tension pour le transport moyenne tension, les lignes de transport utilisé par le matériel du consommateur.

Dans un réseau type, les générateurs de la centrale fournissent des tensions moyenne tension et les transformateurs, qui diminuent la tension au niveau haitables en raison des difficultés d'isolation et des dangers provoqués par pouvant atteindre 26000 volts (V). Des tensions supérieures ne sont pas sou- 566 MVA.

Au Sénégal, le parc de la production à une puissance totale installée de de transformateurs pour les lignes de haute et de très haute tension (la très d'éventuelles coupures d'électricité. Cette tension est augmentée au moyen la centrale auxiliaire, la tension est abaissée pour un transfert ultérieur sur le réseau de transport moyenne tension (20 kV). La tension est abaissée par haute tension est à 225 et 400 kV; la haute tension est à 45, 63 et 90kV). A sion permet la conversion économique de courant alternatif (CA) haute tendes transformateurs à n'importe quel niveau de distribution.

Le développement moderne des redresseurs semi-conducteurs haute ten-

sur lignes à haute tension

'ensemble de transformateurs qui augmentent la tension électrique pour le transport

sous forme alternative juste avant la distribution aux utilisateurs.

sion, produit au niveau des centrales, en courant continu (CC) haute tension, forme sous laquelle l'électricité est transportée. Cela évite des pertes de transmission capacitatives et inductives. Le courant est ensuite reconverti

tous les calculs et raisonnements sont plus compliqués qu'en continu car il Définition du facteur de puissance

watts) et la puissance apparente S (en voltampères). Il varie entre O et 1 et y a une multitude de facteurs et de nouvelles puissances qui apparaissent. FP est un terme qui décrit les caractéristiques des signaux en entrée d'un appareil électrique utilisant du courant alternatif. Il faut savoir qu'en alternatif,

Pourallégerlesnotations,onnoteraFPpourFacteurdePuissance.Le

n'a pas d'unité:

Globalement, le FP est défini par le rapport entre la puissance active P (en

P uissance active

F P = Puissance apparente

faisant U*I*cos(?) en régime sinusoïdal, U étant la tension, I étant le courant
travail utile suivant la fonction de l'appareil électrique. Elle se calcule en

La puissance active P est la puissance utile : c'est celle qui produit un watts et c'est ce qu'on paye en tant que particulier grâce au compteur de la Voltampères (VA), attention ce ne sont pas des watts! Comme son nom le maison.

(tous les 2 en valeurs efficaces) et ? est le déphasage entre tension et courant. travail si le FP ne vaut pas 1. Dans ce cas, il y a apparition de ce que l'on réseau. Elle se calcule en faisant U*I en valeurs efficaces et s'exprime en C'est celle que l'on consomme réellement, ce qu'un wattmètre mesure en laisse supposer, elle n'est qu'apparente car c'est ce que semble consommer

fois)tème et elle s'exprime en Voltampères réactifs (VAR). Elle se calcule en faisait . D dans le cas de signaux déformés non sinusoïdaux (à cause des encore une

appelle la puissance réactiveQà laquelle s'ajoutera une puissance déformante l'appareil vu de l'extérieur. Or, une partie de celle-ci sera non productrice de

La puissance apparente S est celle qui est appelée par l'appareil sur le

exemple. Elle fait transiter un courant supplémentaire bien réel dont il faut

Cette puissance réactive Q n'est en moyenne pas consommée par le sys-

U * I *

tenir compte dans le dimensionnement des installations électriques. Il en va de même pour la puissance déformante. Toutes ces puissances sont finalement reliées par cette égalité:

sin(?) en régime sinusoïdal. Elle sert à magnétiser des bobinages par

S2 = P 2 + Q2 + D2

utilisera réellement que 8 pour produire un travail utile. Le reste sera renvoyé
au réseau car le courant est réel et c'est ce qui surcharge ce réseau (H- pertes
accrues dans les câbles). C'est pour cela qu'on n'utilise pas la simple formule

Un système peut très bien appeler 10 A sur le réseau, alors qu'il n'en

P = U *

consommera que 250 W si son FP vaut 0.5, et non pas 500 W.

La formule est fausse et surévalue la consommation réelle dans des systèmes
au final. Un appareil qui absorbe une puissance apparente de 500 VA ne
à courant alternatif. Ces systèmes ne sont plus simplement résistifs, mais

I en alternatif car la puissance n'est pas forcément consommée. facteur de puissance minimum car s'il est trop faible, le courant appelé est également capacitifs (condensateur) ou inductifs (bobinage), donc complexes fournir une puissance active (utile). Si elle autorisait les petits facteurs de parente en VA, pas pour une puissance active en watts! Si on génère beau- électriques. En effet, ses transformateurs sont définis pour une puissante apbien plus grand que nécessaire et on diminue la capacité de ses installations

Par exemple, le fournisseur d'électricité impose à ses clients d'avoir un les pertes augmenteraient aussi, ce qui n'est pas envisageable vu leur valeurs puissance,la SENELEC devrait surdimensionner tout son réseau, ce qui est coup de puissance réactive, on diminue la capacité des transformateurs à bien sûr hors de question pour des raisons évidentes de coût. Sans parler que moins, si la SENELEC a besoin de renforcer son réseau, c'est votre argent actuelles.

qui va servir à cela indirectement car le coût de l'électricité aura sûrement
ne changera pas sa facture puisqu'il ne paye pas la puissance réactive. Néan-
grimpé... Avec un grand FP, on utilise mieux le réseau et on fait plaisir en

Pour un particulier, avoir un facteur de puissance proche de 1, ou non,

même temps à la SENELEC en consommant mieux, pas moins.

jeu, contrairement aux particuliers. tenterdeneutraliserledéphasagegénéréparlesmachinesdeproduction.Il y a des pénalités pour ceux qui tirent trop de puissance réactive car les cou-

sont obligés de relever leur facteur de puissance global. Ils peuvent le faire chines avec de gros moteurs développant beaucoup de puissance réactive,

C'est pour ça aussi que les industriels par exemple, qui utilisent des ma- facturés sur les 2 puissances à la fois (active et réactive) vu les puissances en rants deviennent élevés et le réseau s'en trouve surchargé. Ils sont d'ailleurs grâce à des batteries de condensateurs montés sur l'arrivée du courant pour Si vous disposez d'un onduleur, vous aurez remarqué qu'il est aussi défini

Prenons un autre exemple qui fera assez bien comprendre le phénomène.

min avec l'ordinateur allumé (150 W) qui comporte une alimentation avec un FP égal à 1 (FPC actif). Maintenant, vous changez juste l'alimentation pour tenir une certaine puissance apparente en VA. On oublie l'écran pour à 0.6 (sans FPC). Cette configuration vous permettra de tenir seulement 6 l'exemple et l'on suppose, lors d'une coupure de courant, que vous teniez 10 minutes alors que votre ordinateur consomme exactement la même puissance pour en mettre une d'exactement même rendement, mais avec un FP égal de puissance réactive et déformante à cause du petit FP, donc un courant utile qu'avant. A cause des harmoniques et du déphasage, il y a eu apparition réactive Q générée par le déphasage et la puissance déformante D générée plus élevé est tiré de l'onduleur, ce qui décharge plus vite la batterie pour rien.

par les harmoniques afin d'avoir puissance apparente puissance active.

Ce que l'on souhaite avec un FPC, c'est donc d'annihiler la puissance très exceptionnel où FP cos(?), c'est quand la tension et le courant tirés le cos(?) et le facteur de puissance, ça n'est pas la même chose. Le seul cas On limite alors le transport du courant au strict minimum et on maximise du réseau sont purement sinusoïdaux, autrement dit jamais (il y a toujours l'efficacité du transport d'énergie.

déformation, même minime). Voici les différences avec les 4 cas possibles: Il faut faire attention car il y a souvent confusion entre ce que l'on appelle

FIG. 1.4 Cas de différence de phase possible

cas 1 : c'est celui vers lequel on veut tendre avec un FPC. C'est celui qu'on

cas 2 : c'est celui obtenu quand la charge est purement inductive, elle ne tension).

obtient si l'on branche une résistance pure sur le réseau, elle n'engendre
déforme pas le courant, mais elle le retarde de 90?. Dans le cas d'une
aucune déformation ni déphasage (avance ou retard du courant sur la

cas 3 : c'est un cas rare où le courant est très déformé, mais il reste en phase avec la tension. On a donc cos(?)=1 car les 2 fondamentaux charge purement capacitive, le courant sera aussi non déformé, mais en avance sur la tension cette fois de 90?.

sont en phase, mais FP est inférieur à 1 à cause de la déformation du courant.

cas 4 : c'est le mélange des cas 2 et 3 (non représenté). Le courant est à la

Le cos(?), aussi appelé facteur de déplacement, représente le décalage tension. C'est ce qu'on obtient avec une alimentation sans FPC et plus fois déformé et déphasé, dans un sens ou dans l'autre, par rapport à la globalement avec un système réel (non linéaire).

(-90? < ?

facteur de puissance. Ce FP englobe à la fois le déphasage et un facteur de 90?) entre le courant et la tension lorsque les 2 sont purement <

jamais avec des signaux parfaits. Pour être plus global, il faut alors parler de ignore les harmoniques, il est donc peu intéressant vu que l'on ne travaille sinusoïdaux. Le cos(?) ne se base que sur les fréquences fondamentales et distorsion supplémentaire créé par les harmoniques. Il est donc un peu plus rigoureux car il marche pour tous les types de signaux. On peut le définir de la manière suivante:

FP=Kd*Kè

fondamental du courant et la tension et il varie aussi entre 0 et 1. Le but est le taux de distorsion harmonique global (THD) qui définit globalement la déformation d'un signal sinusoïdal. Kè est le facteur de déphasage entre le de maximiser les 2 à la fois pour tendre vers FP 1. Comme les harmoniques

Kd est le facteur de distorsion, il varie entre 0 et 1. Il se calcule avec

limites à respecter sur leurs niveaux.

sont directement rattachées au facteur de puissance, la norme a imposé des

Matériel de transport

1. Installation

général de câbles de cuivre, d'aluminium ou d'acier enrobé de cuivre ou
d'aluminium, suspendus à des pylônes, hautes tours à structure d'acier,
des trois câbles en alliage d'aluminium correspondant chacun à chacune
par des chaînes d'isolateurs en porcelaine. On appelle circuit l'ensemble
Les lignes des réseaux de transport haute tension se composent en
des phases du courant alternatif triphasé. A ceux-ci, on ajoute deux
paratonnerre. L'emploi de câbles d'acier enrobés et de pylônes permet
"câbles de garde", placés au-dessus du circuit, et qui font office de

d'augmenter la distance entre les points d'appui et de réduire ainsi le sont suspendues à de hauts poteaux en bois ou en béton, moins es- cuits droits, les lignes haute tension peuvent comporter moins de quatre pylônes par kilomètre. Dans quelques régions, les lignes haute tension coût de la ligne de transport.

Dans des installations modernes, composées essentiellement de cirtribution s'effectue par câbles souterrains. Certains câbles ont un noyau pylônes. Dans les villes et dans d'autres secteurs où les lignes aériennes présentent un risque, ainsi que pour préserver l'environnement, la dispacés. Pour des lignes de transport moyenne tension et les réseaux de distribution basse tension, on peut utiliser des poteaux à la place des

2. Protection du matériel

tection temporaire contre l'humidité. Les tubes, dans lesquels plusieurs creux dans lequel circule de l'huile à basse pression, qui offre une pro- câbles sont enfermés et entourés d'huile sous haute pression d'environ transformateurs et des lignes de transport elles-mêmes. Le réseau se tité de matériel supplémentaire pour la protection des générateurs, des 15 atm (1,5 MPa), sont souvent utilisés pour le transport de courant à une tension pouvant atteindre 345 kV.

compose souvent d'appareils destinés à réguler la tension fournie aux consommateurs et à corriger le facteur de puissance du réseau.

Tout réseau de distribution électrique englobe une grande quantions susceptibles de provoquer une élévation soudaine de l'intensité clenchant automatiquement en cas de court-circuit ou dans des condicommutation normales. Ces coupe-circuit sont des disjoncteurs se dé- d'éventuels courts-circuits et surcharges et servent à des opérations de

Des coupe-circuit protègent tous les éléments d'un réseau électrique

trique comme l'huile, afin de refroidir cet arc.

du courant. Lorsqu'un arc se forme entre les bornes du disjoncteur au
ligne de transport haute tension) sont immergés dans un liquide diélec-
moment où le courant est coupé, certains disjoncteurs plus importants
dans les disjoncteurs à huile, on utilise des champs magnétiques afin
(comme ceux utilisés pour protéger un générateur ou une section de
Autrefois, on utilisait pour cela des fusibles. Le fusible se compose d'une
d'interrompre l'arc. De petits disjoncteurs à air sont utilisés pour proté-
ger les boutiques, les usines et les installations domestiques modernes.
Dans les disjoncteurs à air de grande taille, de la même façon que
cuit, il fond lorsque l'intensité du courant excède une certaine valeur
pièce d'alliage dont le point de fusion est très bas. Inséré dans le cir-
(correspondant à la température de fusion de l'alliage), ouvrant ainsi

3. Pannes de secteur

le circuit.

trique sont branchées sur des réseaux maillés, qui permettent à l'élec-
tricité produite dans un secteur d'être reliée aux différents utilisateurs.
gions du monde, les alimentations nationales ou locales en courant élec-
importantes. Pour se protéger des pannes de Dans la plupart des ré-
200000km2. On emploie le terme de black-out pour les pannes les plus
La panne de secteur a touché finalement une zone de plus de
crue, d'une utilisation de générateurs plus gros et plus efficaces et d'une
portent des éléments actionnés par différents opérateurs et offrent une
compensation par interconnexion en cas de pannes locales de secteur.
Chaque membre du groupement bénéficie d'une capacité de réserve ac-
le 9ànovembre 1965, dans l'est de l'Amérique du Nord, lorsqu'un dis-
Par exemple, une panne importante s'est produite sur le réseau maillé
économie importante, mais augmentent le risque d'une panne étendue.
Ces réseaux interconnectés sont complexes et importants. Ils com-

ment.Etats-Unis et les disjoncteurs du générateur ont disjoncté automatiquementation subite de courant a été transmise à travers le nord-est des positif directeur automatique qui régulait et gérait le débit du courant s'est arrêté en Ontario, mettant le disjoncteur hors circuit. Une augles hôpitaux, les édifices publics et d'autres installations dépendant de et ont surchargé les installations, qui se sont automatiquement courant, l'électricité possèdent des générateurs de secours.

Les installations situées plus au sud ont immédiatement compensé

Influence de la température

1. Comment doit être définie l'alimentation

ture devient un problème. Dans ce cas, on pourra même ventiler moins des contacts, des radiateurs et de la température de l'air qu'on aspire (air dans la tour vers 25-40?C suivant la machine et l'ambiant). Plus l'alimentation a un rendement global élevé, moins la tempéra-

Leur rendement, de l'importance de la ventilation, de la qualité vie et ses performances diminueront (condensateurs électrolytiques qui vieillissent plus vite par exemple).

vie des composants. Plus l'alimentation sera chaude, plus sa durée de
pour garder une température acceptable sans avoir des nuisances so-
nores élevées. La température a aussi une incidence sur la durée de
définie en fonction de la température de l'air pour son refroidisse-
La capacité d'une alimentation à fournir de la puissance doit être

ment. C'est une donnée quasiment toujours absente des spécifications tations soient capables de tenir leur puissance maximale annoncée (à à fournir une puissance donnée, pas de rendement.

constructeur pour la simple raison qu'elle permet de tricher facilement sur ses capacités réelles. Attention, on parle pour l'instant de capacité d'entre elles ne tiennent pas compte de cela et se mettront en sécurité pleine charge) entre 10 et 50°C ambiant. Bien évidemment, beaucoup avant ou verront simplement leur capacité diminuer fortement.

Les spécifications de la norme ATX 2.2 demandent que les alimenest dangereux d'aller, en général vers 70°C. Cette température permet c'est trop peu par rapport à la réalité. Ce qui n'apparaît quasiment jamais c'est la température maximale où la capacité devient nulle ou qu'il maximale donnée entre 0 et 25°C, ce qui n'a pas trop de sens puisque

Les alimentations sont généralement définies pour une puissance tation haut de gamme PC Power Cooling et d'une alimentation bas de degré Celsius en plus au dessus de 25°C. Voici l'exemple d'une alimendisponible totale avec par exemple une perte de 10 W pour chaque la température. Plus l'air devient chaud, plus on perd en puissance de tracer l'évolution de la capacité d'une alimentation en fonction de gamme:

FIG. 1.5Comparaison alimentation haut de gamme et bas de gamme

et l'on atteint 0 W disponibles à 70-80°C. Dans cet exemple et en supposant que l'air de la tour soit à 40°C, votre alimentation 500 W bas 500 W à 25°C, mais sa capacité diminue très vite avec la température

Dans le bas de gamme, on vous promettra qu'elle tient (peut être)

tra des turbines en guise de ventilation pour forcer le refroidissement rien fait encore! On peut aussi supposer que le fabricant sait très bien qu'elle ne tiendra pas ses spécifications en situation réelle et il met- de gamme ne permettra déjà plus que 350 W maximum alors qu'on a faire tourner un ventilateur en 12V que d'acheter des composants de meilleure qualité.

et tiendra ses spécifications avec, par exemple, 500 W à 50?C avant et améliorer son comportement. En effet, cela revient moins chère de de décliner sous ce qui est annoncé. Normalement, on n'atteint jamais la limite haute... Cette bonne alimentation achetée pour 500 W sera donc réellement une 500 W en situation réelle, et non pas une 500 W

A l'inverse, une alimentation haut de gamme sera surdimensionnée

s'effondrant à 350 W dès qu'il fait un peu chaud.

lui permet de monter moins haut en température, donc de réduire la
sontquasimentidentiques,maisla500Wpossèdeunventilateur.Ça

On peut prendre l'exemple des Antec Phantom 350 et 500 W qui

fiable.

tains rapports sur des tests fabricants pour des alimentations passives qu'en rajoutant un ventilateur sur la 350 W et en relaxant les sécurités perte de puissance par degré et au final d'afficher 150 W de plus alors que les composants n'ont pas vraiment changé. Il est à peu près certain montrent également ce phénomène qui veut qu'en ventilant un peu, de surcharges, elle doit pouvoir tenir plus de puissance aisément. Ceron augmente nettement la capacité disponible en courant de manière c'est encore bien loin de la perfection donc la dissipation élevée fait nir une grosse puissance sans faiblir. Même si le rendement est de 80%,

C'est d'ailleurs toute la difficulté des alimentations passives de four-

2. Raisons de la perte de capacité:

W sur l'alimentation, c'est plus normatif qu'autre chose disons.

ser de ventilation. Néanmoins, ça ne pose pas réellement de problème nettement grimper la température et on perd en capacité. Quand on

car on n'est jamais tout le temps à pleine charge en train de tirer 300 atteindra 95% de rendement en charge typique, là on pourra bien se pas-

Cette perte de capacité est liée au fait qu'à partir d'une certaine tem-

température (la résistance série équivalente augmente) et leur capacité pérature, certains composants voient leurs caractéristiques électriques ment responsables du courant maximum possible sur chaque ligne. Les

décliner. C'est notamment le cas des diodes Schottky qui sont directe-

à laisser passer du courant aussi.

MOSFETs voient aussi leurs pertes par conduction augmenter avec la

entre une barrière Schottky issue d'une Seasonic S12 et d'une LC Power 550 W:

Ci-dessous, on montre ce phénomène d'après les données des fabricants

issue d'une Seasonic S12 et d'une LC Power 550 W

FIG. 1.6 Comparaison d'après les données fabricants entre une barrière Schottky c'est 15 A par diode et il y en a 2 dans une barrière) jusqu'à ce que sa température atteigne 125?C (déjà bien haut), après quoi elle com-

Pour la Seasonic S12, la barrière peut tenir 30 A (sur le schéma ture de jonction de 60?C est déjà une température quasiment atteinte téristiques, son rendement n'est pas terrible et elle va chauffer plus que atteigne seulement 60?C, après quoi elle s'effondre! Vu ses autres caracmence à faiblir pour ne plus fonctionner à 150?C. Pour la barrière sur celle de la Seasonic, donc accélérer sa perte de capacité. Une tempéra- la LC Power, elle ne tient que 16 A (là c'est pour les 2 diodes et il y a 2 barrières en parallèle pour tenir 32 A maximum) jusqu'à ce qu'elle en fonctionnement normal.

de coût évidemment. La Seasonic S12 tiendra ses spécifications, même dans les pires situations qu'on puisse rencontrer, car elle est suffisamde leurs spécifications, mais leur durée de vie en pâtira sérieusement. ment surdimensionnée. Bien sûr, on peut surcharger les diodes au delà

Autrement dit, la LC Power est sous dimensionnée pour des raisons

Et enfin dernière chose, relier le rendement à la température n'est

dire qu'il baisse quand la température augmente et inversement. Néanpas forcément aussi évident qu'il n'y parait. On aurait tendance à moins, certains composants travailleront peut être mieux à 40?C qu'à 25?C. L'ESR des condensateurs diminue quand la température augdes barrières Schottky diminue aussi quand la température augmente mente donc un peu moins de pertes, ou bien encore la chute de tension a tellement de choses qui varient dans un sens ou dans l'autre que le (à courant égal), donc elles engendrent aussi moins de pertes, etc. Il y ture est négligeable ou non. Avec des bons composants, il y a peu de pérature d'aspiration de l'air entre 25? et 50?C par exemple pour voir seul moyen de le savoir est de tester globalement. Il faudrait charger une alimentation avec une puissance constante, puis faire varier la temcomment évolue le rendement et si vraiment l'influence de la tempéra- chances que la perte de rendement soit élevée entre 30 et 40?C typiques (en supposant que ça baisse).

1.8.6 Cas pratique exemple de la senelec

Données extraites du Rapport Annuel 2004 de la SENELEC

Le parc de production

Soit au total : 514,5 MW.

Les besoins nationaux sont couverts par:

La Centrale privée GTI : 52,0 MW

La centrale Manantali au Mali: 66,0 MW

Le parc propre de Senelec : 396,5 MW

sente 91,6% de la puissance installée totale. Il est composé des équipements RI sur la puissance totale installée(non compris GTI et Manantali), repré361,9 MW et le réseau non interconnecté pour 34,6 MW. En 2004, la part du des centrales de:

Le parc propre de Senelec est réparti entre le réseau interconnecté pour

Kahône : 14,0 MW

Dakar: 393,9 MW

Les centres secondaires : 14,4 MW

La centrale de Tambacounda: 6,0 MW

La centrale de Boutoute : 14,2 MW

Quant au réseau non interconnecté, il comprend:

Saint Louis : 6,0 MW

La répartition par type d'équipement selon la puissance est la suivante:

FIG. 1.7 Répartition de puissance selon les équipements.

l'absence de mise en service de nouveaux groupes.

La capacité de production n'a pas connu d'évolution en 2004 du fait de

FIG. 1.8 Puissance installée par type de centrale en ZDD4.

II comprend:

Le réseau de transport

La puissance installée est répartie comme suit:

Puissance totale installée : 566 MVA

~Lignes 90 KV : 340kms
Postes HT / MT : 8

Lignes 225 kV : 760kms (issues de Manantali, au Mali)

FIG. 1.9 Répartition de la puissance installée.

Le reseau de distribution

Le réseau de distribution comprend:

FIG. 1.10 Réseau de distribution.

90% des lignes MT sont constituées de lignes aériennes.

FIG. 1.11 Longueur des lignes MT.

Source Direction des Réseaux Caractéristiques des sous stations

FIG. 1.12 Puissance des différentes sous stations.

Les postes MT/BT

FIG. 1.13 Les postes MT/BT

Postes MT/BT par délégation

Caractéristiques du réseau BT

Les 6390km de canalisations basse tension comprennent

Réseau aérien nu : 650km Réseau préassemblé : 5302km Réseau souterrain : 436km

La production

Elle s'élève à 6552MW enregistrant une hausse de 12%. La pointe minimale male appelée à la pointe a été de 343MW contre 319 en 2003, soit 7,5% de contre 1826GWh en 2003, soit une progression de 6,9%. La puissance maxi- plus qu'en 2003. La pointe a été obtenue le 15 octobre à 19 heures 30 minutes.

L'énergie totale disponible au cours de l'année 2004 s'élève à 1952GWh a été de 129 MW, soit une hausse de 14% par rapport à 2003. Elle a été atteinte le 27 décembre.

La production journalière maximale a été enregistrée le 19 Octobre 2004.

l'énergie totale produite. Le reste a été couvert par les achats d'énergie:

La production propre de Senelec est de 1307,1 GWh, soit 66,95% de

Autres : 0,768 GWh

Manantali : 293 GWh, soit 15%

GTI : 351 GWh, soit 17,98%

Répartition de la production

FIG. 1.14 Répartition de la production

Le parc d'apijpoint composé de C2 Vapeur; de C5 et des turbines à gaz, a Kahone, Boutoute.Tamba et les cenijtrales secondaires, est de I131.84 GWh. produit 171,86 GWh pour une prévision de 84.88 GWh. L'écart s'explique par les difficultés constatées sur le parc de base qui ont contribué à une

La production du parc de base qui comprend les cenijtrales CI, C3, C4,

utilisation plus poussée des moyens d'appoint.

aléas sur d'autres machines du parc.

Par rapport aux prévisions de production d'énergie, le déficit global de 5 GWh, soit au total 3,5 GWh.

sion de 79,25%. Comparé à 2003, il s'est légèrement détérioré de 1, 16%. GWh s'explique essentiellement par l'indisponibilité des turbines à gaz et les

L'unité de secours de Saint Louis a produit 3,397 GWh et Bakel 0,103

Le taux de disponibilité globale du parc a été de 75,67% pour une prévi-

Contribution du réseau interconnecté

augmenté assez rapidement en gagnant 14,7% sur son niveau de 2003.

La production du parc alimentant le réseau interconnecté de Senelec a L'essentiel de cette énergie (81%) a été produite au niveau des centrales

necté en 2004

FIG. 1.15 Courbes de charges des journées caractéristiques du réseau intercon-

41,8%.

à 74,73% dont 75,76% pour le parc de base et 71,54% pour le parc d'appoint.

de 29,08 F/Kwh.

entre 2003 et 2004. Le coefficient de disponibilité des centrales du RI s'établit
C32 et C4 du site de Cap des Biches avec des parts respectives de 39,2% et
d'appoint Le coût spécifique du RI est de 30,98 F/Kwh pour une prévision
Le rendement brut est de 94,97% pour le parc de base et 99,04 pour le parc
La production de ces centrales (93,4% du parc de base RI3) a cru de 17%

FIG. 1.16 Contribution du réseau interconnecté

2Cpour centrale 3, idem pour les suivants. 3réseau interconnecté

FIG. 1.17 Production, disponibilité et rendement du RI en 2004

s'est améliorée de 15,6% en 2004 soit 7,7 GWh dont 5,9 GWh pour Boutoute. Contribution des centrales régionales non interconnectés

La production totale des centrales régionales de Boutoute et de Tamba

FIG. 1.18 Production, disponibilité et rendement du RNI en 2004

par le raccordement du réseau de Sédhiou à la ligne issue de la centrale de à 22,63 GWh en 2004. Cette baisse, de l'ordre de 1,2% s'explique en partie Boutoute.

La disponibilité du RNI est de 85,63% pour un rendement de 96,58% en 2004 La production brute des centres isolés est passée de 22,9 GWh en 2003

FIG. 1.19 La disponibilité du RNI

l'énergie électrique chez les partenaires suivants:

Les achats d'énergie

a)

Centrales de production indépendante

En plus de l'énergie produite par ses propres centrales, Senelec achète de table à la baisse des achats sur Manantali (293,112 GWh en 2004 contre Les achats d'énergie auprès de GTI ont été 350,91 GWh en 2004 contre 346,2 GWh en 2003, soit une progression de 1,4%. Cette hausse est impu-

ICS, Sococim et la Sonacos pour les auto-producteurs.

GTI et Manantali pour la production indépendante;

production de Senelec d'autre part.

de 18,75% contre 19,7% en 2003.

337, 75 GWh en 2003) d'une part, et à la faible disponibilité du parc de
La puissance maximale fournie par Manantali n'a atteint que I 19 MW
La part de GTI sur la production totale annuelle des groupes du RI est

b)

Les auto-producteurs

sance représente le double de la puissance permise en marche normale. En plus de GTI et Manantali, Senelec achète de l'énergie auprès des Industries Chimiques sénégalaises (ICS), de Sococim et de Sonacos de contre 143 MW en 2003, soit une baisse de 20%. Toutefois, cette puis- Ziguinchor Pour 2004, les achats auprès de ces auto producteurs s'élèvent 768 MWh, répartis comme suit:

ICS : 58MWh

Sonacos : 320MWh

Sococim : 290MWh

FIG. 1.20 Evolution du prix des FO entre 2003 et 2004

Les Dépenses de Combustibles

d'énergie a beaucoup contribué à l'accroissement des dépenses. En effet, au second semestre, les prix du FO et du DO ont enregistré des hausses de 13% et 35%, respectivement par rapport au premier semestre précédent.

du chiffre d'affaire, soit une augmentation de où elles étaient de 38,2 milliards.

Z Elles se chiffrent à 42,3 milliards de Fcfa en 2004, et représentent 35,9%

L'évolution du prix des combustibles pendant la période de forte demande type de combustible avec la baisse du FO (-8%) et du Gaz (-49%) comparé celles de 2003 montrent des évolutions différenijciées des prix moyens selon le en gissement annuel. Les moyennes des 12 mois de 'année 2004 comparées à à la hausse du DO et du Kérosène de H-17 et H-33 % respectivement.

Par rapport à l'exercice précédent, le FO observe une forte hausse de 44%

4FO et DO sont des combustibles utilisés au niveau des centrales.

FIG. 1.21 Evolution des prix du DO entre 2003 et 2004

FIG. 1.22 Evolution des prix des autres combustibles (Kérozéne et gaz) en 2004

Production de Réseau interconnecté

milliards de FCFA). Cet écart est lié d'une part à la hausse prix du baril de coût spécifique de production s'élève à 32,36 FCFA/kWh pour une prévision 316g/kWh soit 10,5 g de plus de combustible pour chaque kWh produit Le de 30,25 FCFA/kWh, soit un écart défavorable sur le budget de 6,96% (2,1 I

Dans l'ensemble, la consommation spécifique passe de 312,6g/kWh à Les consommations de combustibles ont considérablement dépassées celles de pétrole et à l'augmentation de consommation de combustibles, d'autre part. ment de l'augmentation de la production.

2003. Cela est une conséquence du vieillissement du parc, des décalages de
'entretien préventif, du fort taux d'utilisation du parc d'appoint mais égale-

FIG. 1.23 Coût du combustible/réseau en Milliards de F cfa

FIG. 1.24 Poids des dépenses de combustibles par réseau en 2004

Réseau non interconnecté

48,51 soit un écart négatif de 5,07F.

Le coût spécifique du RNI est de 53,58F/Kwh, pour une prévision de

Producteurs privés

46,17F/kwh en 2004 du fait de la forte hausse du prix du combustible utilisé hausse des tarifs d'avril 2003. Le coût moyen d'achat du kWh y est à 18,74 FCFA contre 18,7177 FCFA en 2003.

Quant à Manantali, elle demeure la centrale la plus économique malgré la (H-70%).

Le coût variable d'achat d'énergie GTI est passé de 39,07 f/kWh en 2003 à

FIG. 1.25 Disponibilité et rendement du parc en 2004. Mouvements d'énergie

La production nette des unités de production propres à Senelec s'élève à I 95%. Le rendement production est resté constant au cours de ces dernières elle est de 77 GWh soit une hausse de 10%.

GWh soit une proljgression de 6,8% par rapport à l'année 2003. Pour le RNI, années. Il faut noter également que des centraijles comme Bel Air (93%) et Saint Louis (94%) restent en dessous du rendement global.

168 GWh pour une production brute de I 228 GWh soit un rendement de L'énergie nette appelée sur le RI au cours de l'année 2004 a atteint 1812

Transport

que le rendement net est de 97%. A noter que depuis l'année dernière, ce rendement est calculé pour le réseau de transport de Senelec seulement (réseau 90 kV); ce qui suppose qu'au niveau du poste de Tobène il n'a été considéré que les achats nets (160 053 MWh) et les émissions vers le RIMA (6 286

Le rendement brut du système Production -Transport est de 93% alors

postes sources du RIMA dans le calcul du rendement.

MWh). Cette hypothèse exclut les centrales de Kahone et Saint Louis et les

Distribution

32% de l'énergie distribuée en 2004. Toutefois, suite à la reconfiguration du
de Senelec s'élève à 1595 GWh contre 1501 GWh en 2003, soit une hausse
de 6%. Le poste de Hann demeure toujours le plus important du réseau avec
L'énergie ivrée à la distribution au niveau de l'ensemble des postes sources

tableau ci-après:

tandis que celui de Bel air enregistre un accroissement de 27%. L'évolution
réseau pour soulager ce poste, on note une baisse de 9% par rapport à 2003
de l'énergie distribuée selon les différents postes sources est illustrée par le

FIG. 1.26 Energie distribuée par source

de Dagana, Matam et Sakal.

leur utiijlisation plus importante suite à la baisse des achats sur Manantali.
Il faut aussi noter l'augmentation de la charge au niveau des postes sources

La hausse observée au niveau de Saint Louis et Kahone s'explique par à la faible disponibilité du parc de production (75% contre 77% en 2003) sur GTI. Ainsi des délestages par manque production ont été opérés durant combinée à la réduction des achats sur Manantali et la limitation de puissance QUALITÉ DE SERVICE

toute l'année à l'exception du mois de janljvier qui fait partie des périodes La qualité de service s'est dégradée par rapport à l'année dernière suite

de plus faible charge.

ment des clients HT (pour soulager les clients domestiques le soin durant les
bations dues à plusieurs autres causes : incidents, coupures diverses, effaceij-
En plus de ces délestages, la distribution a connu plusieurs autres pertur-

FIG. 1.27 Energie distribuée par source en 2004

contre 6.983 MWh pour l'année précédente soit une hausse de 97%. périodes de déficit).

L'énergie non distribuée du fait de ces perturbaijtions, s'élève à 13.743 MWh clenchement de transformateurs et/ou départs au niveau des postes sources). Les déclenchements de groupes

Néanmoins les déclenchements de groupes suite à des problèmes intrinsèques
par rapport à 2003. A noter que beaucoup de déclenchements de groupes ont
été causés par des incidents réseau (perte interconnexion avec Manantali, dé-

En 2004, 596 déclenchements ont été enregistrés soit une baisse de 21%

à la centrale restent majoritaires.

Les incidents

des incidents réseaux; elle se répartit de la manière suiijvante : 40% pour le premier semestre et 60% pour le second semestre. Le maximum de 1,154 GWh en 2003, soit une hausse de 64%. Cette END5 résulte essentiellement lieu en dehors des heures de pointe.

L'énergie non distribuée suite à des inciijdents est de 6,9 GWh contre 4,2 l'année, ce qui signifie que la plupart des déclencheijments de groupes ont eu GWh a été obtenu au mois de juillet.

L'END suite à des incidents production s'élève à 50 MWh pour toute

5Energie non distribuée.

Dakar et les régions.

Le tableau suivant donne la répartition des incidents par niveau tension pour

FIG. 1.28 Répartition des incidents par niveau tension pour Dakar et les régions.

Délestages par manque de production

fois plus. De même le nombre de jours où il y a eu déficit de production a
achats sur Manantali et la limitation de puissance sur GTI combinées à l'aug-
mentation de la charge, l'énergie non distribuée par manijque de production

Du fait de la faible disponibilité du parc de Senelec, de la réduction des

doublé par rapport à l'anijnée dernière (87 contre 43 en 2003).

en 2003) suite aux raisons évoljquées ci-dessus.

(délestage et effaceijment) est de 5,5 GWh contre 1,8 GWh en 2003, soit trois Le maximum est toujours atteint au mois d'octobre (20 jours contre 12 jours Effacements clients haute tension

tenijsion (Ta'iba et Sococim), entre 19 heures et 24 heures. En 2004, il y'a d'énerijgie effacée de chaque client HT, ce qui constitue un paramètre percit, Sénélec a dû procéder à des effacements concertés avec les clients haute eu une augmentation aussi bien du nombre d'effacement que de la quantité

Pour soulager la clientèle domestique le soin durant les périodes de défi-

de producijtion aux heures de pointe.

mettant de mesurer aussi la profondeur du déficit et les contraintes du parc

FIG. 1.29 Evolution des interruptions de services par nature de la cause.

FIG. 1.30 Evolution de l'END par nature de la cause.

La régulation

Chapitre 2

2.1 Définition de la régulaton

trique. Au préalable nous rappelons brièvement le contexte actuel et nous nable dans l'enseignement de l'électrotechnique d'aujourd'hui. Nous exposons dans ce livret technique la position du problème de la qualité de l'énergie élec2.1.1 Qualité de l'énergie électrique

précisons les critères d'évaluation de la qualité de l'énergie électrique.

La sensibilisation à la qualité de l'énergie électrique est devenue incontour-

2.1.2 Contexte

de garantir la qualité de la fourniture d'électricité. Les premiers efforts se sont portés sur la continuité de service afin de rendre toujours disponible l'accès tension, existent dans toutes les catégories d'utilisateurs:

avec le développement des équipements où l'électronique prend une place

Depuis de nombreuses années, le distributeur d'énergie électrique s'efforce à l'énergie chez l'utilisateur. Aujourd'hui, les critères de qualité ont évolué prépondérante dans les systèmes de commande et de contrôle.

Ces dispositifs sensibles, mais qui dégradent également la qualité de la de garantir les productions pour les entreprises, font de la qualité de l'énergie électrique un enjeu majeur pour les compagnies d'électricité et pour les L'utilisation en grand nombre des téléviseurs, magnétoscopes, lampes à économie d'énergie, l'ouverture du marché de l'énergie électrique, la nécessité

dans le domaine tertiaire avec le développement de l'informatique

dans le domaine domestique.

dans le domaine industriel par l'emploi de constituants d'électronique de puissance

fabricants d'équipements.

variation de 10% de l'amplitude de la tension se traduira par une perte de rectement liées à la qualité de la tension d'alimentation. Par exemple, une satisfaction de l'utilisateur. Les performances de ses équipements sont di- couple de 19% pour une machine asynchrone.

La notion de qualité du produit "électricité" est attachée au niveau de réseau, susceptibles de gêner les autres utilisateurs. Le distributeur (système par la qualité de l'électricité.

d'alimentation) et l'utilisateur (installations) sont l'un et l'autre concernés
Les équipements d'un utilisateur peuvent apporter des perturbations, sur le
2.1.3 Qualité de l'énergie électrique critères et défini-

tions

tion des perturbations électromagnétiques des réseaux électriques.

ment électromagnétique sans produire lui même des perturbations nuisibles aux autres appareils ou dispositifs.

d'un appareil, d'un dispositif, à fonctionner normalement dans un environne-
On parle de Compatibilité Électromagnétique 1 afin de caractériser l'aptitude

Les critères de qualité de l'électricité sont directement issus de l'observa-

mission: on parlera de perturbations conduites et de perturbations rayonnées.

La CEM classe ces perturbations selon deux groupes:

D'autre part, ces phénomènes sont caractérisés selon leur de mode transhautes fréquences ( >9 kHz).

basses fréquences ( < 9 kHz)

tensions continues dans les réseaux alternatifs.

servés sont nombreux : creux de tension et coupures, surtentions temporaires
aux basses fréquences dont la transmission est conduite. Les phénomènes ob-
ou transitoires, fluctuations lentes de la tension (flicker), variations de la fré-

De manière générale, les perturbations en électrotechnique appartiennent

quence, déséquilibres du système triphasé, harmoniques et interharmoniques,

~la symétrie du système triphasé.

Ils peuvent être regroupés en quatre catégories selon qu'ils affectent:

la fréquence,

la forme d'onde,

l'amplitude,

'C. E. M

est caractérisé parà:

2.1.4 Creux de tension et coupures définition Uncreuxdetensionestunechutebrutaledel'amplitudedelatension.Il

Hz soit 10 ms jusqu'à une minute.

entre 1 et 90% de la tension nominale pendant une durée de

La norme EN50160 fixe la diminution de la tension à une valeur située sa durée( t).

sa profondeur( U)2période à 50

valeur efficace de la tension toutes les

2période).

La mesure d'un creux de tension s'effectue par la détermination de la

2périodes (avec recouvrement d'une

FIG. 2.1Creux de tension

deur est supérieure à 90% et elle est caractérisée uniquement par sa durée

Une coupure brève est un cas particulier du creux de tension. Sa profon-

tismes des réseaux de distribution (réenclencheurs, isolations de défaut). Les coupures brèves sont généralement la cause de manoeuvres des automaou sur le réseau de distribution.

(inférieure à 3 minutes). Les coupures longues sont supérieures à 3 minutes. Les creux de tension sont dus à l'apparition de défauts sur l'installation

2.1.5 Surtensions temporaires ou transitoires - définition

liaison à la terre de l'installation:

La norme EN50160 fixe les niveaux de surtensions selon le schéma de réseaux à neutre à la terre (raccordé directement ou avec une impé-

trielle (50 Hz) ; surtensions de manoeuvre surtensions atmosphériques. Elles dance) : la surtension ne devra pas dépasser 1,7Un

apparaissent selon deux modes mode commun (entre conducteurs actifs et la

~réseaux à neutre isolé ou résonant : la surtension ne devra pas dépasser

masse ou la terre) ; mode différentiel (entre conducteurs actifs, phase-phase

Les surtensions sont de trois natures surtensions à la fréquence indus-

2Un.

ou phase-neutre).

réseaux aériens que sur les réseaux souterrains du fait des bien entendu des

faut d'isolement entre phase et terre, lors d'une surcompensation de l'énergie intempéries (excepté, s'ils sont raccordés départ sur le même réseau).

tion de la structure du réseau : mise en service de gradins de condensateur, et un condensateur. Les surtensions de manoeuvre découlent d'une modificaLes surtensions à la fréquence industrielle prennent naissance suite à un dé-

On observe un plus grand nombre de creux de tension et de coupures sur les

réactive ou encore lors d'une ferrorésonance provoquée par un circuit inductif

Les surtensions atmosphériques sont provoquées par la foudre soit directe- d'une ligne à vide.

ment, soit indirectement par augmentation du potentiel de la terre.

courants importants à la mise en service ou hors service d'appareil dont la enveloppe dont la fréquence est comprise entre 0,5 et 25 Hz.

Le phénomène est dû à la propagation sur les lignes du réseau d'appels de
de la tension de moins de 10%. La tension est modulée en amplitude par une
2.1.6 Fluctuation lente de la tension (Flicker)-définition

La fluctuation lente de la tension est une diminution de la valeur efficace flux lumineux (Flicker). Cette gêne visuelle est perceptible pour une variation ment sur des lampes à incandescence où elle provoque un papillotement du Les conséquences de la fluctuation lente de la tension s'observent essentielle- souder, les moteurs à démarrages fréquents...).

puissance absorbée varie de manière rapide (les fours à arcs, les machines à

de 1% de la tension.

FIG. 2.2 Fluctuation

aux autres. La quantification du phénomène fait appel à la décomposition de la composante fondamentale selon les composantes symétriques de Fortescue. sont pas égales en amplitude et/ou déphasées de 120? les unes par rapport

2.1.7 Déséquilibre du système triphasé de tensions-définition

mopolaire, le degré de déséquilibre inverse est le rapport entre la composante inverse du fondamental de la tension et sa composante directe:

On définit un degré de déséquilibre inverse et un degré de déséquilibre ho- Le déséquilibre du système triphasé s'observe lorsque les trois tensions ne

?Ui = | Uli |

| Uld |

homopolaire du fondamental de la tension et sa composante directe:

le degré de déséquilibre homopolaire est le rapport entre la composante ?U? = | Ul? |

| Uld |

dû aux charges monophasés ou aux déséquilibres du réseau. L'augmentation semaine. Le déséquilibre du système triphasé de tension est essentiellement des machines asynchrones, l'existence de couple inverse conduisent à la dé- sur les valeurs efficaces calculées sur 10 minutes pour 95% du temps d'une

La norme EN50160 fixe le taux de déséquilibre inverse admissible à 2%

gradation prématurée des machines.

FIG. 2.3 Déséquilibre de tension

2.1.8 Harmoniques et interharmoniques définitions

ternance de la sinusoïde de tension à 50 Hz. Ils absorbent alors un courant pareils ne présentent pas une impédance constante durant la durée de l'alHarmoniques:

Les harmoniques sont des signaux de fréquence multiple de la fréquence

tension.

industrielle. Ils sont générés par des charges dites non-linéaires. Certains apmultiples à celle du fondamental (50 Hz pour le réseau de distribution). non sinusoïdal qui se propage dans le réseau et déforme ainsi l'allure de la peut être décomposé en une somme de signaux sinusoïdaux de fréquence une composante à la fréquence de 250 Hz, soit 5 x 50 Hz) et par son amplitude exprimée en pourcentage par rapport à celle du fondamental.

Chaque composante est caractérisée par son rang (par exemple rang 5 pour
Une tension ou un courant déformé par rapport à la sinusoïde de référence
On caractérise la pollution d'un réseau de manière globale par le taux de

distorsion harmonique2 en tension ou en courant:

X+ 8

n=2

Ut

tu u u u v

Un 2

THDu = 100 *

fréquence industrielle.

posantes harmoniques et l'amplitude du fondamental. La borne supérieure
est fixée par la norme EN50160 au 40e rang, c'est-à- dire à 3 kHz pour la
C'est le rapport, exprimé en pourcent, entre la valeur efficace des com-

FIG. 2.4 Représentation d'une onde déformée

tingue les effets instantanés et les effets à terme.

fréquence industrielle. Les variateurs de vitesses pour machines asynchrones, les fours à arcs sont les principaux générateurs d'interharmoniques. On disInterharmoniques

Les interharmoniques sont des signaux de fréquences non multiples de la

2THD

joncteur). D'autres troubles fonctionnels sont liés à la déformation de l'onde pédance du réseau et les condensateurs de compensation. Le plus spectacude tension tels que : couples pulsatoires sur les moteurs d'entraînement, vilaire de ce type d'effet est la destruction d'équipement (condensateurs, dis-

Les effets instantanés font suite à un phénomène de résonance entre l'imde la détection du passage au zéro de tension pour les dispositifs de régulation. brations, erreurs des systèmes de mesure (selon leur bande passante), perte des lignes et amènent un déclassement des équipements.

La norme EN50160 fixe les niveaux de tensions harmoniques jusqu'au 25`eme rang et indique que le taux global de distorsion harmonique ne doit pas dépasser 8%.

Les effets à termes se traduisent par une fatigue prématurée du matériel,

Des solutions de dépollution harmoniques existent:

le filtrage passif qui consiste à installer un circuit L, C série accordé sur

limitant les perturbations harmoniques.

Les nouveaux équipements de petite puissance sont soumis à des normes ~le filtrage hybride combine les solutions passive et active,

la fréquence de la composante à éliminer,

le filtrage actif génère des composantes harmoniques aux mêmes fréquences et en opposition de phase aux perturbations mesurées, l'utilisation d'appareils à absorption sinusoïdale3

3Appareils dits !!propres!!

2.2 Pourquoi réguler la tension électrique Introduction

tie, ils sont sensibles aux perturbations de la tension tout en étant eux-mêmes générateurs de perturbations.

souplesse d'utilisation dans les secteurs industriels et tertiaires. En contrepar-

Les matériels électriques et électroniques accroissent la productivité et la connuessontlescoupuresbrèves,lescreuxdetensionetlesdéséquilibres.Le nombreux spécialistes y consacrent des efforts importants.

tion souvent urgente, car ces surtensions peuvent mettre en péril l'efficacité et domaine étendu des surtensions reste parmi les moins connus, bien que de Lorsque les industriels ou les exploitants de réseaux d'énergie électrique sont Ces perturbations peuvent prendre une grande variété d'aspects. Les plus ciles à aborder de manière simple et leur résolution nécessite des compétences confrontés à des problèmes de surtensions, ils doivent faire face à une situa- substituer aux spécialistes, de préciser de manière synthétique l'essentiel des affirmées dans plusieurs spécialités. Il est donc apparu utile, sans vouloir se l'intégrité de leur outil de travail. Dans tous les cas, ces problèmes sont difficonnaissances en la matière.

transporter sont de ses plus importantes caractéristique. En effet, la tension zéro à pleine charge ne doit dépasser 5% de la tension nominale, bien qu'on d'une ligne doit demeurer assez constante à mesure que la puissance active 2.2.1 Variation de tension et puissance maximale transconsommée par la charge varie. Ordinairement, la variation de la tension de

La régulation de la tension et la puissance maximale qu'une ligne peut

portable

transportable par la ligneà, nous étudierons successivement le comportement puisse tolérer parfois une régulation allant jusqu'à 10%.

porter afin de connaître ses possibilités lors de surcharges temporaires. Afin de connaître la variation de la tension et d'établir la puissance maximale de quatre types de lignes:

On s'intéresse également à la puissance maximale qu'une ligne peut trans-

4. ligne inductive reliant deux grands réseaux.

3. ligne inductive avec compensation,

2. ligne inductive,

1. Ligne résistive,

active transportée par la ligne. Au fur et à mesure que la charge augmente, une puissance variable Pc(Fig. 1-a) la tension Es de la source est constante. 2.2.2 Ligne résistive

permettent d'obtenir la courbe Er en fonction de P c(Fig. 1-b). Cette courbe révèle l'information suivante:

la tension Er à ses bornes diminue progressivement; des calculs très simples
On suppose une charge résistive, car on s'intéresse seulement à la puissance
Une ligne possédant une résistance R alimente une charge résistive ayant

FIG. 2.5 Caractéristiques d'une charge résistive alimentée par une ligne résistive transporter. On atteint ce maximum lorsque la résistance de la charge est égale à celle de la ligne. Il s'en suit que Er 0,

que:

Il existe une limite supérieure Pmax à la puissance active que la ligne peut

= 5 * Es. On peut alors prouver Es 2

(1) Pmax = 4R

Si on permet une régulation maximale de 5% ( Er = 0, 95 ). La ligne

pertes RI2 dans la ligne.

grande que Pc, mais correspondante serait alors trop basse.

puissance maximale. La ligne pourrait transporter une puissance plus La source doit fournir la puissance Pc absorbée par la charge plus les peut transporter une puissancePc qui représente seulement 19% de la

la puissance d'une source dont la tension est 10kV. Calculer:

a)

la puissance maximale que de la ligne peut transporter à la charge, Exemple 1 : Une ligne monophasée ayant une résistance de 10Ùtransmet

b) la puissance transmise à la charge lorsque la tension à ses bornes est de

a)

la puissance maximale de la charge est:

Solution:

9,5Kv

Es 2

P = 4*R

= 100002/410 = 2, 5MW

b) lorsque Er 9,5Kv, la chute dans la ligne:

Es - Er = 10 - 9,5 = 0,5Kv = 500V

Le courant dans la ligne est donc:

500 =50A

10

Es - Er

I = R

La puissance à la charge est alors:

P = Er * I = 9,5 * 50 = 475Kw = 0,475MW

prédite par la courbe.

Remarquer que cette puissance représente 19% de la puissance maximale la charge résistive, on obtient la courbe Er en fonction du Pcde la Fig. 2b qui possède une réactance inductive XL (Fig. 2a). Comme dans le cas d'une ligne résistive, la tension Er diminue au fur et à mesure que la charge augmente, mais la courbe de régulation a une allure différente. Si l'on fait varier 2.2.3 Ligne inductive

Considérons maintenant une ligne dont la résistance est négligeable, mais

On remarque les points suivants:

1.) Il existe encore une limite supérieure à la puissance que la ligne peut la charge est égale à la réactance de la ligne ( Rch XL ).

transporter à la charge. On atteint ce maximum lorsque la résistance de Dans ces circonstance, on à:

Er = 0, 707Es

On peut alors prouver que:

Es2

(2) Pmax =2*XL

deux fois plus de puissance active qu'une ligne résistive ( comparer
Pour une même impédance, une ligne réactive peut donc transporter

P max = E82

2*XL etP max = E82

4R).

2.) Si on permet une régulation de 5%à, la ligne peut transporter une puis-

résistive.

charge, une ligne inductive donne une meilleure régulation qu'une ligne
sance P valant 60% de la puissance maximale Pmax.Pour une même

FIG. 2.6 Caractéristiques d'une charge résistive alimentée par une ligne inductive

b)

3.)résistive à une source de 10Kv. Calculer: Exemple: Une ligne monophasée ayant une réactance inductive de 10Ùrelie une charge la source Es doit fournir non seulement la puissance active P consommée par la charge, mais aussi la puissance réactive XLI2 absorbée par la ligne. la puissance à la charge lorsque la puissance a ses bornes est de 9,5Kv.

a) la puissance maximale que l'on peut transmettre à la charge;

b) En référant à la figure 2a , on peut écrire:

a) La puissance maximale de la charge est:

Solution:

P = Es2

2*XL = 100002/(2 * 10) = 5MW

Es2 = (I*XL)2+Er

100002 = (1 * 10)2 + 95002

Donc I 312A

Xc appropriée au borne de la charge (figure 3a ci dessous). Si on fait varier Xc augmenter la puissance maximale transportable en ajoutant une capacitance 2.2.4 Ligne inductive avec compensation

Lorsque une ligne est inductive, on peut à la fois améliorer la régulation et

de Xc afin que la puissance réactive E8

Er constante (et égale à E8) aux bornes de la charge il suffit d'ajuster la valeur
à mesure que la puissance active Pcaugmente, on peut maintenir une tension

*

soit égale à la moitié de la puissance réactive XL

que la ligne peut transporter à la charge. Une analyse détaillée montre (figure 3b) que l'on peut garder une tension constante (trait horizontal 1et2) jusqu'à incliné (2-0).

une limite où P = E8

Cependant, on constate qu'il y a encore une limite à la puissance active

2/Xc fournie par les condensateurs

I absorbée par la ligne.

a) La régulation est parfaite (Er =

On remarque les points suivants:

2/XL, après quoi la tension décroît en suivant le trait

jusqu'à la limite où: E8) et la tension demeure constante

E8 2

(3) Pmax = XL

b)

En comparant cette courbe avec celle de la ligne inductive sans compencapacité maximale Pmax de la ligne.

sation, on constate que la ligne compensée peut transporter le double de
On peut donc transporter à la charge une puissance Pc qui est égale à la

c)

La capacitance Xc fournit la moitié de la puissance réactive absorbée par la puissance, tout en maintenant la tension constante. Les condensateurs ligne (figure 3a).

ajouter une deuxième capacitance Xc,de même valeur, au début de la la ligne, l'autre moitié provenant de la source E8. Au besoin, on peut sont donc très utiles sur une ligne inductive.

Dans ces circonstances,la source débite seulement une puissance active Pc; la puissance réactive absorbée par la ligne est fournie par les condensateurs aux deux extrémités.

La puissance à la charge est:

Pc = Er * I = 9,5kV * 312A = 2964Kw = 3MW

Elle représente bien 60 % de la puissance maximale prédite par la courbe. turbations causées par les court-circuits et les autres pannes. De plus, les liorent la stabilité du réseau et lui permettent de mieux supporter les pernectés par une ou plusieurs lignes de transport. Ces interconnexions amé2.2.5 Ligne inductive reliant deux réseaux

interconnexions permettent des échanges de puissance entre les compagnies Les gros centres d'utilisation d'énergie électrique sont toujours intercon-

d'électricité de pays voisins par exemple comme entre le Sénégal et le Mali.

compensée

FIG. 2.7 Caractéristiques d'une charge résistive alimenté par une ligne inductive
Elles sont déterminées par les besoins des régions desservies qui agissent

Pour ces lignes, les tensions aux deux extrémités demeurent constantes.

trois possibilités:

E8 et Er aux deux extrémités sont constantes, et possèdent chacune la même valeur E. En ce qui concerne l'échange de puissance active, on peut distinguer équivalent d'une ligne inductive reliant deux régions S et R dont les tensions chacune comme des réseaux infinis indépendants. La figure 4 donne le circuit La valeur de Xc est constante et égale à XL dans la partie inclinée de la courbe.

En b E8 en retard sur Er.

En a E8 en avance sur Er;

Cas 1 La tension E8 et Er sont en phase. Dans ce cas, le courant dans la Cas 2 La tension E8 est déphasée d'un angle? en avance sur Er (fig : 4- ligne est nul et aucune puissance n'est transportée.

est donnée par l'équation:

d'après les relations vectorielle, que la puissance active transportées
a). La région S fournit alors de l'énergie à la région R et on trouve,

E8 2

(4) P = XL * sin(è)

P puissance active transportée par phase (W);

FIG. 2.8 Ligne inductive reliant deux grands réseaux.

ment utile lorsqu'on traite les grandes puissance triphasées:

De cette équation on déduit l'équation suivante qui est particulière- E tension de ligne neutreà(V);

XL réactance inductive par phase (e);

ligne (?).

è angle de déphasage entre les tensions aux extrémités de la

(5) Pt = ELL2

XL * sin(è)

Où:

XL réactance inductive par phase (e);

ELL tension ligne à ligne, en kilovolts (kV);

Pt puissance active totale transportée par une ligne triphasée,

en mégawatts (W);

è angle de déphasage entre les tensions aux extrémités de la

ligne (?).

de l'angle de déphasage. On constate que la puissance transportée La figure 2.9 montre la courbe de la puissance active en fonction une ligne reliant deux réseaux impose aussi une limite à la puissance augmente progressivement pour atteindre une valeur maximale ELL2

XL

lorsque le déphasage? entre les deux réseaux est de 90?.

En effet, tout comme pour les autres lignes que nous venons d'étudier,

FIG. 2.9 Caractéristiques d'une ligne reliant deux grands réseaux.

stable. Lorsque l'angle est voisin de 90? ou plus, les deux régions maximale que l'on peut transporter. Cette limite est la même que celle

évite cette condition, car elle correspond à un point d'opération in- d'une ligne inductive compensée. Bien que l'on puisse théoriquement

ouvrir le circuit.

transporter une puissance lorsque l'angle est supérieur à 90?, on dérable, même si la tension E8 et Er aux deux extrémités sont égales. sont sur le point de décrocher et les disjoncteurs de ligne s'apprête à grand.

En se référant à la figure 2.2.5 (a), il est évident que la chute de ten-
Remarquer que la chute de tension Ex dans la ligne peut être consi-

Cas 3 La tension E8 est déphasée d'un angle en arrière de Er (figure 2.2.5 sion est d'autant plus grande que le déphasage entre E8 et Er est plus cette fois, elle circule de la région R vers la région S. La courbe de la

de la puissance ne dépend pas des valeurs relatives des tensions E8 et Er - puissance en fonction de l'angle de déphasage est indiqué à celle de (b)). La puissance active est encore donnée par l'équation (4), mais,

elles sont égales -, mais seulement du déphasage entre elle.

Si l'on compare la figure (a et b), on constate que le sens de la circulation s'appliquent.

la figure 2.9 et, en ce qui concerne la stabilité, les mêmes remarques

FIG. 2.10 Puissance d'une ligne inductive compensée

transporter. Cette puissance est proportionnelle au carré de la tension et quatre types de lignes que l'on vient d'étudier. Chaque ligne possède une La figure 2.11 permet de comparer les puissances est les tensions pour les inversement proportionnelle à l'impédance de la ligne.

2.2.6 Récapitulation de la puissance transportée

En résumé, il existe toujours une limite à la puissance qu'une ligne peut une régulation maximale de 5%, les puissances que l'on peut transporter sont impédance de 10Ùet la source fournit une tension Es de 10 kV. Si l'on tolère limités aux valeurs indiquées dans la figure.

vement à 10MW pour une ligne ne possédant aucune résistance.

ayant une réactance de 9,8Ù et une résistance de 2Ù. La courbe (5), tracée avons tracé, à titre d'intérêt, la courbe correspondant à une ligne compensée en pointillé, indique alors la puissance maximale tombe à 8MW, comparati-

De plus, comme les lignes possèdent toujours une certaine résistance, nous

tension donnée est proportionnelle au rapport E2

2.2.7 Choix de la tension de ligne

On a vu que la puissance P qu'une ligne peut transporter pour réguler une

L/Z ou EL est la tension de

active transportée par la charge.

FIG. 2.11 Comparaison des courbes de régulation en fonction de la puissance

ligne à ligne et Z son impédance. Puisque cette impédance est proportionnelle à la distance à franchir, on en déduit que la tension d'utilisation E est donnée par une expression de la forme :

(6)EL = k *.VP * L

Où :

EL = tension de ligne à ligne (V) ;

P = puissance à transporter sur les 3 phases (W) ;

L = distance de transport (m) ;

k = facteur approximatif qui dépend de la régulation permise et du type de ligne.

k = 0,1 pour une ligne sans compensation ;

k = 0,06 pour une ligne avec compensation

la formule (6) fournit seulement un ordre de grandeur de la tension E car la valeur finalement choisie dépend de facteurs économiques et d'autres considérations. En général,la tension adoptée est comprise entre 0,5 EL et1,5 EL.

Exemple :

On doit transporter une puissance de 10MW sur une distance de 20 km :

a) La ligne n'étant pas compensée, déterminer la tension de la ligne et choisir une grosseur de fil appropriée, sachant que l'on permet une régulation de 5%.

b) Calculer la régulation de la ligne lorsque le facteur de puissance de la charge est de 1.

c) Calculer les pertes dans la ligne. Solution :

a) D'après la formule (6) :

EL = 0.1 * .VP * L

EL = 0.1* .V10 *1000000 * 20 * 1000

EL = 44721V = 44.7KV

Toute tension comprise entre

| 0.5 * 44.7kV = 25KV | et | 1, 5 * 44.7 = 67KV | serait acceptable. Utilisons une tension normalisée de 34,5 kV ligne à ligne, soit 19,9 kV ligne à neutre. Le courant dans la ligne est alors :

P

I=

.V3* EL

10 * 1000000

1.73 * 34500

I = 167A

Choisissons un conducteur ACSR N 1(ampacité 200 A, r 0,9e/km).

Résistance de chaque ligne = 20 * 0, 9 = 18e

La chute R*I dans une ligne = 18 * 167 = 3006KV

% de chute = 3006/19900 = 0, 15 = 15%.

active) est trois fois plus grande que celle permise, on doit augmenter la grosseur du conducteur d'au moins trois fois. On utilisera une grosseur de Bien que du point de vue de l'échauffement, ce conducteur soit plusieurs Comme la chute résistive toute seule (sans tenir compte de la chute ré-

b)

Calculons maintenant la régulation pour une charge résistive en tenant fois plus gros que nécessaire, il donne à la fois l'avantage d'une meilleure 300kcmil.

régulation et d'un meilleur rendement.

compte de la réactance (0,5e/km) de cette ligne:

Tension aux bornes de la charge 19900V

FIG. 2.12 Régulation d'une charge résistive

Résistance de chaque ligne = 20 * 0.22 = 4.4e Chute RI dans une ligne = 4.4 * 167 = 735V

Réactance de chaque ligne = 20 * 0.5 = 10Ù

Chute XL dans une ligne = 10 * 167 = 1670V

que la tension E5 de la source est de 20700 V, d'où la régulation:

En traçant le diagramme vectoriel pour une phase (figure 2.12), on trouve

(20700 - 19900)

= 800/19900= 0,040 ou 4%

19900

c)

Les pertes joule dans la ligne triphasée sont:

On rencontre donc la régulation maximale de 5%.

P3 = R * I2 = 3 * 4.4 * 1672 = 368135W = 368KW

joule est:

Par rapport à la puissance active transportée, le pourcentage des pertes
(Pertesjoule)/P = (368KW/10MW) * 100 = 3, 7%

Chapitre 3

Les techniques de régulation

3.1 Le réglage de la tension

Compensation de la puissance réactive et niveau de la tension

totale est obtenue lorsque la puissance réactive des condensateurs est égale à sible, de cette façon, de remonter une tension trop faible. La compensation gie réactive en installant des batteries de condensateurs (figure 3.1).Il est posla puissance réactive absorbée par la charge. Dans la réalité, des considéra-

On peut compenser la chute de tension provoquée par le transit de l'éner-

tions technico-économiques conduisent à la compensation, basée sur l ?énergie non pas la puissance correspondant a tangente ? = 0, 4(cos(?) = 0, 928).

l ?expression:

nominale E du réseau amont est donnée dans le cas du réseau ci ?dessus par La relation entre la tension U2 aux bornes de la charge et la tension

U2 Z2

=

E Z1+Z2

transformateur et des câbles BT de liaison et Z2 représente l ?impédance de la charge en parallèle avec la batterie de condensateurs:

Dans cette expression, Z1 représente l'impédance du réseau amont, du

(ZmZc)

Z1 = Zcc+ Zr + Zca et Z2 =(Zm+Zc)

thèses suivantes:

Pour le réseau représenté par le schéma de la figure 3.1, prenons les hypo-

d'énergie réactive.

FIG. 3.1 Transformateur débitant sur un charge inductive avec compensation

~SnT : 400KVA puissance du transformateur HTA/BT et Ucc

et un rendement égal à 0.956,

Scc:40MVA au point commun de raccordement,

= 4%

Données relatives à la charge du moteur

Pm: 200Kw puissance mécanique d ?un moteur asynchrone, avec uncos(?) = 0.89 Qc:puissance en kvar des condensateurs.

D : 150m longueur des câbles BT de liaison,

PM

PuissanceactivePm =

ç

=

200

 

= 209Kw

0.958

PuissanceapparenteSm =cos(?)

= 209 = 235KVA 0.89

Pm

pP uissanceractiveQm = Sm 2 - Pm 2 = 107Kvar

Impédance du réseau amont

3.1.1 Cas théorique sans les résistances

Les impédances Z R H- jX deviennent de ce fait des réactances jX.

Un 2

Xcc = Scc

Impédance du transformateur

=

4002

=4me

40.1O6

4

Un 2

*

*

=

100

SnT

= 16me

Ucc

XT = 100

4002

400. 103

Impédance des 2 câbles de liaison en parallèle, la section de chacun étant

de 240 mm2 (on considère l'inductance égale à 1 micro H/m)

Xca =Lca*ù=0,5*150*1.10-6*100t=23,6me

Impédance du moteur

Impédance Z1 : (réseau amont H- transformateur H- câbles)

X1 = 4.10-3 + 16.10-3 + 23, 6.10-3 = 43, 6me

U2

Xm = Qm

= 4002~107.103 = 1,5e

FIG. 3.2 Analyseur de puissance et d'énergie électrique

Impédance de la batterie des condensateurs : Pour une batterie Qc=100Kva

Qm

Un 2

xc = Qc

= 4002 ÷ 110.103 = 1.45Ç

Impédance Z2 : sans le moteur xm tend vers l'infini.

x2=xc =-j1

= -j * 1,45

excluses)

La valeur de la tension "U2 sans moteur" est de : (résistances du réseaux

x2

U2=E*x1 +x2

= 400 *

-j * 1,45

= 412V

-j * 1, 45+j43, 6.10-3

pareils sont alimentés sous la tension de 412V au lieu de 400V.

En l'absence de charge du moteur, la batterie de condensateurs enmentation de la tension d'utilisation. Dans ce cas les autres petits apgendre une surcompensation de puissance réactive qui provoque l'aug-

3.1.2 Cas réels influence des résistances

Résistance interne du transformateur (rT prise égale à 1% en valeur moteur constituant la charge sont les suivantes (la résistance du réseau amont est volontairement négligée).

Les valeurs des résistances internes du transformateur, des cables et du

réduite)

1 * 4002

=

Un 2

*

=4Ç

Sn

102 * 400.103

rT

RT = 100

=9mÇ

Résistance des cables : deux cables de 240mm2 en parallèle dont la résistance linéique est de 0,12Ç/Km

0, 15 * 0, 12

Rca = 2

Résistance interne du moteur

Un 2

Rm = Pm

=

4002

= 766mÇ

209. 103

Impédance Z1 et Z2 - elles comprennent les résistances ci-dessus, elles ont alors une partie réelle et une partie imaginaire et s'écrivent:

Z1=RT+Rca +j(Xcc +XT+Xca)

1

=

Z2

1+ jXc

1 +

1
jXm

Rm

U2 Z2

Comme précédemment : E =Z1+Z2

la figure 3.3.

Tous calculs effectués, la variation de U2 en fonction de Q est donnée par

FIG. 3.3 Variations de U2 en fonction de Q (résistances du réseau incluses) compensations, est inférieure à 385V. Il est possible de ramener la tension à 400V avec le moteur à pleine charge uniquement grâce à des condensateurs, que dans le calcul précédent. La tension du jeu de barres basses tension, sans mais la puissance installée devrait être portée à plus de 200Kvar alors qu'elle

En tenant compte des résistances, la chute de la tension est plus forte en service, la tension BT est portée à près de 420V, avec une compensation n'était que de 110Kvar dans le cas où on négligeait les résistances.

En cas d'arrêt du moteur et de maintien de la batterie de condensateurs

de 170Kvar. Si la batterie est de 300Kvar, la tension, dans les mes conditions, monterait à près de 435V.

tension n'est pas linéaire.

près de 1400V, mais qui se produira pour une puissance de condensateur
surcompenser la puissance réactive. On note la présence d'une résonance à
proche de 3Mvar. Cette courbe a le mérite de montrer que l'évolution de la

La figure 3.4 montre comment évoluerait la tension si l'on continuait à

3.3.

FIG. 3.4 Variations de 1J2 en fonction de Q (résistances du réseau incluses)

avec 3000Kvar de compensation en parallèle avec un moteur de 400KVA. Elle n'est, bien sûr, pas réaliste dans la mesure où on ne se trouvera jamais

3.1.3 Comment éviter les surtensions dues au conden-

sateurs

Dans le cas d'une compensation au niveau du moteur on peut: différentes solutions:

Pour adapter la puissance réactive à la valeur nécessaire, on peut envisager coupler la commande du contacteur des condensateurs à celui du moteur;

Dans le cas d'une compensation par atelier on peut envisager: commander le moteur et la batterie de condensateur avec le même

une coupure manuelle en fin de journée;

une mise hors service par horloge;

contacteur si la puissance du moteur est suffisamment faible;

Dans le cas d'une compensation centralisée , il est important de divi-

ser la puissance réactive en gradins et d'adapter le nombre de radins en

une mise hors service par relais ampèremétrique temporisé;

services à la puissance appelée par l'usine; cette adaptation se fait par éventuellement, en fonction du courant appelé par l'atelier: une misse

relais varmétrique qui adapte la quantité de condensateurs en service hors service par relais wattmétrique;

à la puissance réactive consommée par les charges de l'usine.

FIG. 3.5 Variateur et régleur de tension en armoire

3.2 Autres moyens de réglage de la tension BT

limites acceptables.

un transformateur ou un autotransformateur classique pour adapter la ten-
sion. Si la tension est fluctuante, il faut utiliser des dispositifs permettant de
la maintenir constante, ou tout au moins de maintenir la variation dans des

Si la chute de tension, ou la surtension, est permanente, il suffit d'utiliser tème à thyristors. L'ensemble a un temps de réponse très court et une bonne précision de réglage.

3.2.1 Régulateur statique

tension de 25%, et de réaliser ainsi des économies d'énergie.

des réseaux d'éclairage. Il permettent de mettre les lampes progressivement

Un régulateur statique est constitué d'un autotransformateur et d'un sysraccordé aux appareils, il est impératif que le calibre à la fois du disjoncteur sous tension et de supprimer les surtensions à 50Hz. Il permettent aussi de réduire légèrement l'éclairage au cours des heures de nuit en baissant la et du conducteur du neutre soit le même que celui des phases.

Il existe aussi des appareils spécifiques (par exemple chez Technirel) pour

Lorsque le régime neutre TT ou TN du réseau d'éclairage est à neutre

3.2.2 Autotransformateur variable

port est progressivement variable.

tant. Ces matériels peuvent être employés conjointement avec des condensa- La gamme de réglages possibles va jusqu'à #177;25% dans les gammes standard. teurs destinés à compenser la puissance réactive.

de charge de 0 à 100%. Son taux de distorsion harmonique est nul.

Il peut couvrir des gammes de puissance jusqu'au MVA avec une variation

Ce dispositif de réglage est un autotransformateur à colonne dont le rap-

Les matériels de forte puissances sont d'un encombrement assez impor-

HTA/BT

FIG. 3.6 Réglage de la tension BT par les prises à vides du transformateur

Deuxième partie

Applications dans l'industrie

Chapitre 4

Machines à courant continu

4.1 Généralités

Une partie fixe, le stator, qui crée le champ magnétique; c'est l'inducteur. Un partie mobile, le rotor, qui est l'induit de la machine. Le rotor de la alimentée par un courant continu.

La machine à courant continu est constitué de deux parties.

machine est constitué de conducteur et lorsque le rotor tourne, il se crée aux bornes de l'ensemble des conducteurs une tenson induite E.

Cet inducteur peut-être constitué d' aimants permanents ou d'une bobine Pour faire fonctionner une machine à courant continu, on peut brancher l'in- fonctionner soit en génératrice, soit en moteur.

est alimenté de façon séparée par rapport à l'induit, on parle de machine à ducteur en série avec l'induit : on parle alors de machine série. Si l'inducteur excitation indépendante.

La machine à courant continu est une machine réversible. Elle peut

4.2 Modèle électrique d'une machine à courant continu

montre que l'expression de la f.e.m. E est:

4.3 La force électromotrice (f.e.m.) E

posé de N conducteurs et tourne à la vitesse angulaire en [rad/s? . On

L'inducteur crée le flux magnétique ö en Weber [Wb?. Le rotor est com-

FIG. 4.1 Modèle électrique d'une machine à courant continu

N * Ö * Ù

E=

N

Si on pose K = (constante sans dimension) alors Ùen[rad/s?,

E : f.e.m induite en [V?.

Öen [Wb?,

 
 

E=KÖÙ

avec:

 
 

rotation n soit:

E=k*n.

Si le flux est constant, la f.e.m. induite E est proportionnelle à la vitesse de

4.4 Couple électromagnétique

= E

tique est PE *

Le rotor tournant à la vitesse, il existe un couple électromagnétique TEM tel que :PE = Ù.

TEM *

On montre alors que l'expression du couple électromagnétique est: Lorsqu'il circule une intensité I dans l'induit, la puissance électromagnéI.

TEM = K.Ö.I

qui circule dans l'induit.

c'est-à-dire que le couple électromagnétique est proportionnel à l'intensité

4.5 Fonctionnement en moteur de la machine à courant continu

4.5.1 Le moteur à excitation indépendante

est alimenté par une tension continue U et est traversé par une intensité I. courant continu i (si l'inducteur n'est pas à aimants permanents). L'induit Modèle électrique

L'inducteur est alimenté par une tension continu u et est traversé par le

FIG. 4.2 Modèle électrique du moteur à excitation indépendante

citation i.

U=E+R.I

Pour ce moteur, le flux Ö est Ii directement proportionnel au courant d'exEquation de fonctionnement pour l'induit:

Bilan énergétique et rendement

Le moteur absorbe la puissance électrique

= u.i + U.I .(Si le moteur

PA

est à aimant permanent, u.i = 0).

Au niveau de l'excitation (l'inducteur), il se crée des perte par effet Joule

PJE = u.i = r.i2

Pour l'induit, les pertes par effet Joule sont

PJI = R.I2

La puissance électromagnétique

PEM = PA - PJE - PJI = E.I

Lors d'un essai à vide, PV = R.IV +

que les pertes mécaniques PM soit: PC, on peut déterminer les pertes

= PF + PM.

collectives PCqui représentent les pertes magnétiques ou pertes fer PF ainsi

On définit le couple de pertes par

PC

TP = TEM - TU = Ù

La puissance utile disponible sur l'arbre du moteur est

PU=PA-PJE-PJI-PC.

Le rendement du moteur à courant continu est:

PU

PU

PU + u.i + R.I2 + PC

ç= PA

4.5.2 Le moteur à excitation série

gnétique est proportionnel au courant I au carré : TEM

Modèle électrique

donc traversé par la même intensité I. On montre que le couple électromaL'inducteur est placé en série avec l'induit. L'inducteur et l'induit sont

= K.I2.

Équation de fonctionnement : U = E + (r + R).I

Bilan des puissance et rendement

Le moteur absorbe la puissance électrique

U.I. Au niveau de l'ex-

PA =

citation (l'inducteur), il se crée des perte par effet Joule

PJE = r.I2

Pour

l'induit, les pertes par effet Joule sont

PJI = R.I2

La puissance électroma-

gnétique

PEM=PA - PJE-PJI=E.I

FIG. 4.3 Modèle électrique du moteur à excitation série

représentent les pertes magnétiques ou pertes fer PF ainsi que les pertes méLors d'un essai à vide, on peut déterminer les pertes collectives PC qui caniques PM soit : PC = PF + PM.

On définit le couple de pertes par

TP = TEM - TU

La puissance utile disponible sur l'arbre du moteur est

PU=PA-PJE-PJI-PC.

PU PA ç= PA U.I.

Le rendement du moteur à courant continu est

4.5.3 Quelques considérations pour le moteur à courant continu

Utilisation des moteurs à courant continu

varier la vitesse de rotation par modification de la tension d'alimentation U en utilisant des ponts redresseurs commandés ou des hacheurs.

Le principal avantage de ces moteurs, c'est qu'il est très facile de faire

Démarrage des moteurs à courant continu

=

E = 0.

Pour un moteur à excitation séparée,

U

U = R.ID= ID = R.Le courant de

Nous avons vu que la f.e.m. E k.n. Or, au démarrage, n = 0 d'où

démarrage et très R important.

jusqu'à sa valeur nominale I.

progressivement soit par augmentation progressive de la tension d'induit. courant soit par adjonction d'une résistance de démarrage qu'on diminue

U - E

Dès que le moteur commence à tourner, ID

Ce courant est source de détérioration du moteur, on essaie de limiter ce

=

Si le moteur doit démarrer en charge avec une charge qui présente un

R et décroît rapidement

couple résistant TR, l'intensité de démarrage doit être

TR

ID>K.Ö.

voir l'emballement du moteur. Pour un moteur à excitation série, le moteur dante, on doit commencer par mettre l'induit sous tension et ensuite seule- Remarque importante : Pour démarrer un moteur à excitation indépencouper la tension de l'inducteur avant celle de la tension d'induit au risque de doit démarrer en charge.

ment mettre l'inducteur sous tension. Si le moteur est à vide, il ne faut jamais

Caractéristiques des moteurs à courant continu

= E.I =

constante U et pour un couple de perte TPconstant.

Pour un moteur à excitation indépendante, PEM TEM.Ù, E =

k.Ö.Ùet TU = TEM -TP. Pour un flux constantÖ, pour une tension d'induit

FIG. 4.4 Caractéristiques d'un moteur à courant continu

4.6 Fonctionnement de la machine à courant continu en génératrice

Modèle et équation de fonctionnement

Génératrice à excitation indépendante

FIG. 4.5 Modèle de la MCC en génératrice

Équation de fonctionnement : U = E - R.I

4.7 Exercices d'application

Résistance de l'induit R 0, 5; tension alimentation U 220 V.

Résistance de l'inducteur r 150; tension d'alimentation u 120 V; -
Un moteur à excitation indépendante porte les indications suivantes : - Exercice n?1:

Pour essai en charge à la vitesse n 1450 tr/min, l'intensité I 18A. Pour

PV 320W, IV =

Lors d'un essai à vide, on mesure la puissance absorbée par l'induit

1

2A. , l'essai en charge, calculer: 6. Le rendement du moteur.

4. La puissance utile PU.

3. Les pertes collectives.

2. Les pertes par effet Joule au stator et au rotor.

1. La puissance électromagnétique.

8. Le fréquence de rotation nV.

5. Le moment du couple utile TU.

Réponses:

7.Laf.e.m.EV

Pour l'essai à vide, calculer:

1. Équation de fonctionnement : U = ER.I

La puissance électromagnétique est PEM = E.I soit PEM = 3, 8kW

E = U -- R.I soit E = 211V

et PJI = R.I2 soit : PJE = 96W et PJI = 162W

u2

2. PJE=u.i= r

3. Lors de l'essai à vide, PV = R.IV 2 + PC PC = PV -- R.IV
4.PU = PA -- PJI -- PJE -- PC = PEM -- PCsoitPU = 3, 5kW 2 soit PC =

319W

PU

5.TU=

Ù

PU

= 2ð.n/60soit TU = 23Nm

6.ç=

PU
PA

PU

u.i + U.Isoit ç = 85, 8%

7. A vide: U = E + R.IV E = U -- R.IVsoit E = 219,4V

8. A vide : EV = k.nV k = EV et en charge E = k.n k =
nV

(k

est identique dans les deux cas car le moteur est à excitation constante). E

n soit nV = E . n = 1508tr/min.

EV

Un essai à vide permet de mesurer le courant IV

d'induit R 0,9Ù et est alimenté par une tension d'alimentation U variable. 150V et nV =

Exercice n?2 Un moteur à excitation indépendante à pour résistance 1250tr/min.= 1, 3A, la tension UV =

3. Établir la relation entre E et n lorsque U varie.

En charge, pour une tension d'alimentation U 170V, l'induit appelle un 2. Calculer la f.e.m. E.

1. Calculer les pertes collective P pet le moment du couple de pertes T . courant constant de I =

6. Montrez que le moment du couple électromagnétique TEM est constant

4. Calculer la tension de décollage UD.

22A, la vitesse de rotation n 1250 tr/min.

5. Établir l'expression de n en fonction de U.

8. Ecrire l'expression de TU(n).

7. Le moment du couple de perte T est proportionnel à la vitesse n, soit et calculer sa valeur.

9. Le moteur doit entraîner une charge qui à pour couple résistant T = a.n. Calculer a.

TR = 2, 10-06.n21, 1.10-3.n + 23

1.PV = R.I2

Réponses:

.Calculer les coordonnées du point de fonctionnement.

V + PC PC = UV .IV - RV .I2 V soit PC = 193, 4Wet PC

= 1,48Nm

T = 2ð.n/60

3. On sait que E= k.n k =n

2. U = E + R.I E = U - R.I soit E =150,2V

E

soit k = 120, 2, 10-3.D'où la relation

E = 120, 2.10-3.n

4. Lorsque le moteur démarre, E = 0 et UD = R.I soit UD = 19, 8V

5.

R.I soit n =120, 2.10-3

On trouve: n=8,32.U-164,8

On sait que E = 120, 2, 10-3.n et U = E + RI U = 120, 2.10-3.n + U-R.I

E.I 2ð.n

6.TEM=

Ùavec I = Cste, E = 120, 2.10-3.n etÙ = 60 alors

TEM =

= 25,2Nm

120, 2.10-3.n * 22

2ð.n/60

TP = 1, 18.10-3Nm/tr/min

9. Pour calculer le point de fonctionnement, on fait TU = TR.

7. Pour n = 1250tr/min, TP = 1, 48Nm, et a = n

8.TU = TEM - TPsoit TU = 25, 2 - 1, 18.10-3.n

25, 2 - 1, 18.10-3.n = 2.10-6.n2 - 1, 1.10-3.n + 23 soit 2.10-6n2 - 80.10-6.n - 2, 2 = 0

6)2 - 4 × (2.10-6) × (2, 2) = 17, 6.10-6

Ä = (-80.10-

n1 =

/

-(-80.10-6 - 17, 6.10-6

= -1029 et n2 =

/

-(-80.10-6 + 17, 6.10-6

= 1070

2 × 2.10-6

2 × 2.10-6

On choisit la vitesse positive : n = 1070tr/min et T = 23, 9Nm.

Chapitre 5

asyncrones

les machines à courant alternatifs : exemple des moteurs

5.1 Classification des moteurs a courant alter-

natif

1. Selon le principe de fonctionnement:

Il peuvent être classer selon plusieurs aspects:

b. les moteurs asynchrone;

a. les moteurs synchrones;

ii) les moteurs à collecteur

i) les moteur asynchrone ou à induction

moteur à cage d'écureuil ou à rotor court-circuité(simple ou double cage )

moteur à bague; rotor bobiné ou rotor en phase.

2. Selon le type de courant:

b. triphasé.

a. monophasé;

3. Selon la vitesse de rotation:

b. une vitesse variable;

a. une vitesse constante;

c. vitesse ajustable.

4. Selon les caractéristiques structurelles:

d. ventilé.

b. semi ouvert;

a. ouvert;

c. fermé;

5.2 Principe de fonctionnement des moteurs asynchrone triphasé

mécanique prend place au niveau de la place rotative d'un moteur électrique.

Selon la règle générale, la conversion de l'énergie électrique en énergie

tor ne reçoit pas l'énergie électrique par conduction mais plutôt par injection mise à l'induit (partie rotative) à travers les balais et le collecteur. Ainsi les Pour les moteurs à courant continu l'énergie électrique est directement trans-

moteurs à courant continu peuvent être appeler moteur à conduction.

mateur recevant son énergie du primaire; c'est pour cette raison que de tels exactement de la même manière que l'enroulement secondaire d'un transfor-

rotation

dans lequel le primaire est statique tandis que le secondaire est libre à la Ainsi le moteur à induction peut être assimiler à un transformateur rotatif moteurs sont connus sous le nom de moteur à induction.

Cependant pour ceux qui concerne les moteurs à courant alternatif le ro-

a) Avantages des moteurs à injections:

ils coûtent moins cher;

rendement élevé avec un bon facteur de puissance;

leur construction est simple robuste et particulièrement pour les moteurs

durant leur fonctionnement du fait de l'absence des balais on note une à cage;

l'équipement de démarrage est simple et plus particulièrement pour les nécessite un minimum de maintenance;

b) Inconvénients des moteurs à inductions:

peuvent démarrer sans l'implication de moteur auxiliaire pour la syndiminution des pertes par frottement;

on ne peut contrôler la vitesse sans pour autant affecter le rendement; chronisation;

moteurs à cage.

la vitesse diminue avec la charge comme pour le cas d'un moteur shunt; le couple de démarrage est quelque peu inférieur à celui d'un moteur shunt.

5.3 Construction

Un moteur asynchrone triphasé est constitué de deux parties essentielles.

5.3.1 Le Stator

vant les conducteurs. Le stator porte un enroulement triphasé alimenté à partir d'une source triphasée. Il est enroulé pour un nombre de pôle défini qui produit dans le champ magnétique tournant P

chrone ou d'un alternateur. Il est constitué d'un ensemble d'encoches rece-

Le stator d'un moteur asynchrone est identique à celui d'un moteur synversa. On va déterminer ultérieurement que lorsque les enroulements du stator sont alimentés par une source triphasée il se produit un champ tournant d'encoches par pôle par phase ) le nombre de pôle détermine la vitesse de rotation.

n8 = 120(f/p) p : le nombre de pôle

constant en amplitude et tournant à la vitesse de synchronisme'

Plus le nombre de pôle sera élevé moins sera la vitesse de rotation et vis

= 2n ( n étant le nombre

60(f/p) p : le nombre de paire de pôle

n8 =

du rotor par induction mutuelle.

Ce flux magnétique tournant induit une force électromagnétique au niveau

P1 ns

3000

2

1500

3

1000

4

750

5

600

6

500

7

428,6

8

375

9

333,3

1011 300

272,7

12

250

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

TAB. 5.1 Nombre de pôles en fonction de n8

En cage d'écureuil

5.3.2 Le Rotor

'Vitesse de synchronisme notée n8

FIG. 5.1 Modèle du rotor en cage en écureuil

à conduction à cage ou rotor court-circuité; le rotor n'est relié à aucune mités de ses barres sont réunies par deux couronnes également conductrices. alimentation. Il tourne à la vitesse de rotation Ù.

Les moteurs avec ce type de rotor sont connus sous le nom de moteur

Sa résistance électrique est très faible.

Il est constitué de barre conductrice très souvent en aluminium. Les extré-

Bobiné

FIG. 5.2 Modèle du rotor bobiné

formant des bobinages. On peut accéder à ces bobinages par l'intermédiaire Les tôles de ce rotor sont munies d'encoches où sont placés des conducteurs bobiné, à rotor en phase ou à bague.

de trois bagues et trois balais. Ce dispositif permet de modifier les propriétés Ces types de moteur sont connus sous le nom de moteur asynchrone à rotor électromécaniques du moteur.

5.4 Les moteurs à cage

conducteurs qui de nature ne sont pas ne sont pas des fils émaillés mais
rotor est d'une construction simple et robuste. Le rotor est constitué d'un
noyau cylindrique laminé avec des encoches parallèles destiné à porter les

En industrie 90% des moteurs utilisés sont de ce type du fait que leur toute possibilité d'insertion de résistances additionnelles dans le circuit roto- constitué d'épaisses barres en cuivre ou en aluminium ou encore en alliage. rique. Les encoches du rotor formes une légère inclinaison par rapport à l'axe du rotor et ceci pour deux raisons:

sont court-circuitées de manière permanente sur elle même; écartant ainsi
minale d'où le nom de rotor court-circuité. Il faudrait noter que ces barres
Ces barres sont soudées électriquement sur une bague de court-circuitage ter-

Permettre le démarrage facile du moteur en réduisant le bourdonne-

port à celles du stator à cause de l'attraction directe entre elle.

ment magnétique;

Permettre de réduire la tendance stationnaire dents du rotor par rap-

5.5 Les moteurs a rotor bobiné

couche triphasé, comme pour le cas d'un alternateur le rotor est bobiné avec
enroulement triphasé quelque soit le nombre de phase de l'enroulement stato-
un nombre de pôle égale à celui du stator. Le rotor comporte toujours un
rique. Les trois phases sont connectées en étoile, à l'intérieure, les trois autres
Ce type de rotor est réalisé avec une distribution d'enroulement à double
extrémités des enroulements sont portés à l'extérieure et connecté à trois
sont ensuite connectés à un rhéostat externe couplé en étoile. Ceci permet
du moteur et aussi pour faire varier la vitesse pendant le fonctionnement. Les
de connecter une résistance additionnelle en série avec le circuit rotorique
pendant la période du démarrage afin d'augmenter le couple de démarrage
bagues isolées et fixées sur l'arbre; et sur elle frotte trois balais. Ces balais,
bagues sont automatiquement court-circuité et le moteur à bague se comporte

comme un moteur asynchrone à cage.

5.6 Principe de fonctionnement

champ magnétique tournant produit par des tensions alternatives.

Le principe des moteurs à courants alternatif réside dans l'utilisation d'un fonction du courant. C'est une grandeur vectorielle. La figureà5.3 représente le sens de parcours du champ magnétique.

B. ce champ est dans l'axe de la bobine, sa direction et son intensité sont La circulation d'un courant dans une bobine crée un champ magnétique

FIG. 5.3 Sens de parcours du champ magnétique générée par la bobine

à la même fréquence que le courant. Voir figure 5.4

Si le courant est alternatif, le champ magnétique varie en sens et en direction

tique résultant est la somme vectorielle. Voir figure 5.5

Si deux bobines sont placées à proximités l'une de l'autre le champ magné-

fréquence que le courant soit 50 tr/s.

tour passe par un maximum). Le champ magnétique résultant tourne à la
stator à 120 les unes des autres, trois champs sont déphasés (chacun à son
Dans le cas du moteur triphasé, les trois bobines sont disposées dans le

FIG. 5.4 Représentation du courant en alternatif

tique. Ces barres sont reliées à leur extrémité par deux anneaux conductions sa fréquence de rotation nommée fréquence de synchronisme.

et constituent une fià cage d'écureuilà». Cette cage est en fait un bobinage à
Le rotor est constitué de barres d'aluminium noyées dans un circuit magné-

Les trois enroulements statoriques crées un champ magnétique tournant, magnétique tournant. Les conducteurs sont alors traversés par des courants de Foucault induit. Des courants circulent dans les anneaux formés par la grosse section et très faible résistance. Cette cage est balayée par le champ la cause qui leur a donné naissance. Le rotor tourne alors dans le même cage, les forces de Laplace qui en résultent exercent un couple sur le rotor. tion des courants induits et donc des forces de Laplace et du couple moteur. sens que le champ mais avec une vitesse légèrement inférieur à la vitesse de synchronisme de ce dernier.

D'après la loi de Lenz les courants induits s'opposent par leurs effets à Les deux fréquences de rotation ne peuvent donc pas être synchrone dont les noms de moteur asynchrone.

sinon la cage ne serait plus balayée par le champ tournant il y'aurait dispari-
Le rotor ne peut pas tourner à la même vitesse que le champ magnétique,
champ magnétique tournant. S'il en était ainsi il n'y aurait aucune vitesse
pour cette raison que le rotor tourne à une vitesse inférieure à celle du syn-
aucun courant rotorique et aucun couple afin de maintenir la rotation. C'est
relative entre les deux aussi aucune force électromotrice ne serait induite,
Glissement Dans la pratique, le rotor n'arrive jamais à rattraper le
chronisme.Onditquelerotor«glisse»parrapportauchamptournant.La

FIG. 5.5 Le champ magnétique résultant en diphasé.

par seconde. Ce glissement g va dépendre de la charge.

moteur. La différence de la vitesse de synchronisme ns et la vitesse actuelle
du rotor n est connue sous le nom de glissement qui est exprimé en évolution
différence entre les deux vitesses de rotation dépend de la charge appliquée au

n - ns

g=

ns

ns : vitesse de rotation de synchronisme du champ tournant (tr.s-1). n : vitesse de rotation du rotor (trs.s-1).

Le moteur à trois régimes de fonctionnement:

figure 5.7

~g > 1 c'est le régime de freinage électromagnétique.

Le principe de fonctionnement du moteur asynchrone est illustré par la g < 1 le moteur fonction en régime générateur.

0 <g <1 le moteur fonctionne en régime normale.

5.7 Représentation schématique

fiquement un moteur à cage ou un moteur à bagues. La figure 5.8 estreprésentationtion schématique d'un moteur asynchrone.

boles normalisés. Les figures ci-dessous sont valables pour un moteur asyn-
chrone en général. Les deux schémas de la figure 5.8 représentent plus spéci-
Dans les schémas les moteurs asynchrones sont représentés par des sym-

FIG. 5.6 le champ magnétique résultant en triphasé.

5.8 Caractéristiques des moteurs asynchrones 5.8.1 Fonctionnement à vide

A vide : g = 0 et donc n0

est nul et le moteur tourne à la vitesse de synchronisme.

=

parle alors de courant réactif ou magnétisant (ils servent à créer le champ magnétique).

Nous observons également que le facteur de puissance à vide est très faible
(<0,2)etlecourantabsorbéerestefort(PestpetitetQestgrand).On

A vide le moteur n'entraîne pas de charge. Par conséquent le glissement

ns.

en charge.

courant actif. Il faut noter que le moteur asynchrone est capable de démarrer 5.8.2 Fonctionnement en charge

Le moteur fournit maintenant de la puissance active, le stator appelle un

5.8.3 Caractéristique mécanique T = f(n)

La caractéristique mécanique peut être expliquée par la figure ??

FIG. 5.7 Principe de fonction du moteur asynchrone.

5.8.4 Résumé des caractéristiques Avide,lecourantestnonnégligeable,maislapuissanceabsorbéeestsurtout réactive(Q) ;

La machine asynchrone peut démarrer en charge.

Le couple et le courant de démarrage sont importants;

L'intensité du courant absorbée augmente avec le glissement;

le glissement est le rapport entre la vitesse du champ et celle du rotor: La vitesse du champ tournant est :ns

On retiendra que:

= f/p

À vide g =

(f est la fréquence du courant et p le nombre de paires de pôles);

g = n-n8

n8

Quelle que soit la charge la vitesse de rotation varie très peu (n = ns);

En fonctionnement nominal le moment du couple utile est proportionnel au glissement Tu

0 et n = ns;

= k.g

5.9 Bilan des puissances

0FIG. 5.8 Représentation schématique d'un moteur asynchrone. 5.10 Démarrage d'un moteur asynchrone

très important (4 à 8 fois In). Pour ne pas détériorer le moteur, il convient

Il existe deux procédés:

procédures de démarrages ont pour objectif la réduction de l'intensité de démarrage.

de réduire cet appel de courant.

D'une façon générale et quel que soit le type de moteur les différents
Dans le démarrage des moteurs asynchrones, le courant de démarrage est

Nous allons voir deux solutions pour démarrer sous tension réduite.

démarrage sous tension réduite.

utilisation de résistances de démarrage;

5.10.1 Organisatgénéralerale déquipementment de dé-

-le schéma du circuit de commande.

-le schéma du circuit de puissance,

Qui ont des fonctions spécifiques définies.

Dans un équipement de démarrage il convient de distinguer: marrage

L'étude de ces deux circuits se traduit par deux schémas explicatifs distincts: le circuit de COMMANDE.

le circuit de PUISSANCE,

FIG. 5.9 Caractéristiques mécaniques d'un moteur asynchrone.

celle du réseau, ne nécessitant pas une mise en vitesse progressive. Le couple est énergique, l'appel de courant est important (5 à 8 fois le courant nominal). Principe

5.10.2 Démarrage direct

Ce type de démarrage est réservé aux moteurs de faible puissance devant

avantage et inconvénients

1.) Avantages

2.) Inconvénients

Le couple de démarrage est important

3.) Comment démarré en direct

Intensité de démarrage important implique:

Simplicité de l'appareillage

chute de tension sur la ligne qui peut portée des préjudice aux autres usagés de la même ligne

Rapide

Prix peut élevé

Aussi si le couple de décollage du moteur est élevé.

Appelle en puissance apparente élevée

Puissance du moteur.

On peut démarré en direct si la puissance du réseau est supérieur à la

FIG. 5.10 Bilan de répartition de la puissance dans un motasyncronesrone.

tation des enroulements). Cette méthode diminue le temps de démarrage et la tension d'alimentation.

le couple de démarrage aussi (proportionnel au carré de la tension d'alimenle couple résistant est faible. L'intensité de démarrage est divisée par 3, mais 5.10.3 Démarrage étoile - triangle

Ce type de démarrage est réservé aux machines démarrant à vide ou dont

triphasé. Le montage en étoile et le montage en triangle.

Pour un branchement en étoile on a:

Branchemétoileoile ou triangle

IL y a deux possibilités de branchement du moteur au réseau électrique

ligne(I)

La valeur du courant par phase (J) est égale à la valeur du courant en

I=J

La tension composée (U) est égale à racine de trois fois la tension simple (V)

v

U = 3.V

Pour un branchement en triangle on a:

du courant par phase (J).

La valeur du courant en ligne (I) est égale à racine de trois fois la valeur

v

I = 3.J

simple (V).

La valeur de la tension composée (U) est égale à la valeur de la tension

U=V

Réseau / Moteur 127 /220V

127 / 220 V Couplage étoile

220 / 380 V

Sur tension cou-

380 /660V

Sur tension cou-

220 /380V
380 /660V

Couplage triangle Sous tension cou-

plage impossible Couplage étoile

Couplage triangle

plage impossible sur tension cou-
plage impossible Couplage triangle

 

plage impossible

 
 
 
 
 
 

TAB. 5.2Couplage des bobines d'un moteur en fonction du réseau

FIG. 5.11 couplage des bobines en étoile triangle.

5.11 Puissance d'un moteur asynchrone 5.11.1 Puissance électrique absorbée:Pa

v

Pa = 3UI cos(?)

avec:

-U : tension entre deux bornes du moteur -I : l'intensité en ligne.

5.11.2 pertes par effet joule au stator Pjs

3 2.R.I2

R : résistance entre deux bornes du stator

constantes si le moteur est couplé au réseau. 5.11.3 Perte fer au stator Pfr

Elles ne dépendent que de la tension U et de la fréquence f et sont donc

5.11.4 Puissance transmise Ptr

Ptr = Pa - Pjs - Pfs

C'est la puissance que reçoit le rotor.

tique résultant de moment Tem.

l'ensemble des forces électromagnétiques se réduit à un couple électromagnéÙs:elles glissent sur le rotor qui, lui, ne tourne qu'à la vitesse . L'action de 5.11.5 Moment du couple électromagnétique Tem

Les forces qui s'exercent sur les conducteurs du rotor tournent à la vitesse

Tem = Ptr/Ùs

-Tem en (N.m)

-Ptr en (Watt)

- nsen (rad.s-1)

Ù.IlluicommuniquedonclapuissancemécaniquetotalePM.PM = TEM ×Ù soit PM = T EM * Ù = Ptr * Ù/Ùs = Ptr.(1 - g)

5.11.6 Puissance mécanique totale PM

Le couple électromagnétique de moment Tem entraîne le rotor à la vitesse

PM = Ptr.(1 - g)

Elles ne sont pas mesurables car le rotor est court-circuité. On les calcule. courants induits.

5.11.7 Pertes par effet joule et pertes dans le fer au

Donc : Pjr + Pfr = Ptr - PM.(1 - g)

Ces pertes représentent la différence entre Ptr et PM. Elles sont dues aux rotor Pjr et Pf r

= g.Ptr

tr Les pertes fer du rotor sont négligeables.

Pjr = g.P

5.11.8 pertes mécaniques:Pm

PMla vitesse de rotation varie peut en marche normale, ces

Pm = Pu -

pertes sont pratiquement constantes.

généralement constantes, les pertes fer au stator et les pertes mécaniques le sont aussi.

5.11.9 Pertes collectives:Pc

Ces pertes ne dépendent que de U, f et n. Comme ces grandeurs sont

Pc = Pfs+Pm

Le couple de perte est une grandeur constante quelle que soit la vitesse et la charge de la machine.

On définit le couple de perte :Tp = Pc/Ùs

Rendement : ç = Pu/Pa

5.11.10 Puissance utile:Pu

Couple utile: Tu = Pu

Puissance utile : P u = PM?P m

= Pu +

vide Tu = 0 implique que P u

5.11.11 Bilan des puissances à vide

Le bilan total, quelque soit la situation, est Pa Pjs

= 0 × g = 0 implique que Pjr + Pjr + Pc A

= 0

v

Pa0 = 3UI0. cos ?0

2

Pjs0 = 3 2.RI0

P cà vide sont sensiblement égales aux P cen charge En simplifiant :Pa0 = Pc

déterminer les pertes collectives.

(les pertes joules à vide sont négligeables). Un essai à vide permettra de

5.11.12 Point de fonctionnement du moteur en charge

FIG. 5.12 Caractéristique de fonctionnement du moteur en charge.

5.11.13 Moteur asynchrone monophasé

FIG. 5.13 Moteur asynchrone monophasé.

taines de watts à plusieurs mégawatts est le plus utilisé de tous les moteurs électriques. Son rapport coût/puissance est le plus faible.

5.11.14 Utilisation du moteur asynchrone

puissance peuvent fonctionner à vitesse variable dans un large domaine.

Associés à des onduleurs de tension, les moteurs asynchrones de forte

Le moteur asynchrone triphasé, dont la puissance varie de quelques cen-

dicap.

asynchrones n'est pas réglée par un onduleur, mais ces moteurs possèdent plu- Remarques : en électroménager (exemple : lave-linge) la vitesse des moteurs Toutefois l'emploi de ce type de moteur est évité en très forte puissance sieurs bobinages. Il est alors possible de changer le nombre de paires de pôles (P">"10"MW) car la consommation de puissance réactive est alors un han- et donc la vitesse.

5.11.15 Réversibilité

puissance au réseau en fonctionnant en charge.

asynchrone, étant donné que son rotor n'est pas excité, elle ne peut être
autonome. Mais elle est réversible dans le sens où elle peut fournir de la

Toutes les machines tournantes sont réversibles. Dans le cas de la machine si à chaque instant le couple moteur est supérieur au couple résistant plus 5.11.16 Complément caractéristiques T

l'inertie du système.

Courbes Tr f(N) et P f(N), voire Figure 5.14 et 5.15

Le démarrage d'un système (charge) par un moteur ne peut avoir lieu que

= f(n) de quelques

charges

FIG. 5.14 Courbes caractéristiques de différentes charges.

FIG. 5.15 Courbes caractéristiques de différentes charges.

menté directement par le réseau triphasé. Son prix d'achat est moins élevé; 5.11.17 avantages des moteurs asynchrones

Comparé au moteur shunt, le moteur asynchrone a l'avantage d'être ali-

entretien : changement de balais.

il est beaucoup plus robuste car il ne nécessite pratiquement pas d'entretien. En effet le collecteur est un organe coûteux et fragile qui ne nécessite un Ses deux qualités fondamentales résultent du fait qu'il n'a pas de collecteur. ces dernières

mances très médiocres par rapport à celles du moteur shunt. En effet jusqu'à peut résoudre de façon satisfaisant, les moteurs asynchrones ont des perfor5.11.18 Inconvénient des moteurs asynchrones

A l'exception du démarrage et de l'inversion du sens de marche que l'on

Les transformateurs

Chapitre 6

6.1 Intérêt

trois transformateurs monophasés identiques. Mais ces trois transformateurs et seraient aussi encombrant.

Il est donc plus avantageux d'utiliser un transformateur triphasé : on gagne
placés dans un volume restreint présentent des couplages inductifs parasites

Pour changer la tension d'un système triphasé, on peut fort bien utiliser

en encombrement et en poids.

6.2 Constitution

enroulement primaire et un enroulement secondaire.

surent la fermeture du circuit magnétique. Sur chaque noyau se trouvent un Les axes des trois noyaux sont dans un même plan, deux culasses as-

FIG. 6.1 Constitution d'un transformateur.

tion, puisqu'un même flux magnétique (aux fuites près) est enlacé par tous colonne, c'est à dire les bobines d'un transformateur monophasé élémentaire. 6.2.1 Equations électriques

les enroulements qu'elle porte.

Chaque colonne se comporte comme un transformateur monophasé, par construc-
On représente sur un même axe les enroulements situés sur une même

FIG. 6.2 Bobines dtransformateurteur monophasé élémentaire.

semble des équations des trois transformateurs-colonnes qui le composent.

Le fonctionnement d'un dispositif triphasé doit donc satisfaire à l'en- établir des conventions de signes pour l'expression des grandeurs primaires règles adoptées lors de l'étude des transformateurs monophasés, nous pouvons résultats obtenus pour un montage à deux enroulements:

(V 1et I1) et secondaires (V '

Alors si les trois enroulements ont des nombres de spires n1, n2 et n3 et En considérant le transformateur-colonne ci-dessous et en utilisant les

des impédances de pertes z1 2et I' 2, V ? 2et I''

= r1 +

équations liant ces grandeurs s'écrivent en généralisant de façon évidente les

jl1ù, z2 = r2 + jl2ù et z3 = r3 + jl3ù, les 2).

V 2 ' = -n2

n1

(V1 - z1.I1) - z2.I' 2

FIG. 6.3 Transformateur colonne.

V'' 2 = -n3 n1

(V 1 - z1.I1) - z3.I'' 2

n1.I1 + n2.I ' 2 + n3.I'' 2 = n1.I10

primaire VA (Va1 est la d.d.p entre les bornes a1 et x1, homologue de A et X. comme tensions secondaires les grandeurs Va1 et Va2, homologues de la tension Ia1 et Ia2 sont choisies pour que les secondaires soient affectés de la convention des générateurs. Ce qui donne:

En pratique, compte tenu du mode de représentation adopté, on prendra

Va1 = -V ' 2 , Ia2 = -I2'' D'où les nouvelles équations
2, Ia1 = -I' 2, Va2 = -V ''

suivantes:

n2

V ' a1 = - (VA - z1.IA) - z2.I' a1 n1

n3

V ' a2 = -n1

(VA - z1.IA) - z3.I' a2

n1 (IA1 - IA0 = n2.Ia1n3.Ia2

s'en déduiront au moyen de rotations de #177;2ð/3.

colonneà; dans le cas d'un fonctionnement triphasé équilibré il suffira de reNB : Le fonctionnement du transformateur triphasé sera donc décrit par l'en- présenter les diagrammes vectoriels d'une colonneà; ceux des autres colonnes semble des diagrammes vectoriels associés aux équations des trois transformateurs-

6.3 Grandeurs caractéristiques d'un transformateur triphasé

6.3.1 Fonctionnement nominal

valeurs nominales:

Sur la plaque signalétique d'un transformateur triphasé, on peut lireâles la puissance apparente utile S2n;

couplage possible

Exemple:

les tensions primaires et secondaires composées, c'est à dire entre fils indiquera les valeurs nominales des tensions correspondantes à chaque de ligneà; si le mode de connexion des enroulements n'est pas fixé on sions normales suivantes:

Cela signifie que les enroulements prévus pour travailler sous les ten*secondaire : étoile U2Y = 220V; triangle U2nÄ = 127V

*primaire : étoile U1nY = 380V; triangle U1nÄ = 220V

*au primaire: V ' 1n = U1nY/v3 = U'

2n = U2nY /v3 = U'

1n = 220V

*au secondaire: V ' 2n = 127V

valeurs précédentes par:

des intensités des courants secondaires en ligne, qui se déduisent des *I2nY = S2n/v3.U2nY

*I' 2n = S2n/v3.U' 2n

du facteur de puissance secondaire, valeur du facteur de puissance de la charge nominale.

définition (toutes deux étoilées ou toutes deux composées) à vide: 6.3.2 Rapport de transformation

C'est le rapport des valeurs des tensions secondaire et primaire de même

m=

Va0

Uab0

VA0

UAB0

6.3.3 Indice horaire

aussi pour effet d'introduire un déphasageèentre les tensions primaires et Les conditions de couplage des enroulements primaires et secondaires ont

0FIG. 6.4 Transformateur rapport de transformation. secondairesàiàhomologuesà».

Le transformateur triphasé est caractérisé par la valeur de ce déphasage qu'il introduit entre les tensions homologues. En pratique, les valeurs de obtesur son homologue HT) à ð/6. Ce nombre entier qui peut prendre toute va- nues sont toujours des multiples de #177;ð/6.

sions homologues HT et BT (par exemple VA et Va), le vecteur HT pointant l'heure qu'indiquerait une montre à aiguille dont le cadran porterait deux tensur le nombre 12 tandis que le vecteur BT joue le rôle de l'aiguille des heures.

La désignation de cette caractéristique provient du fait qu'elle a pour valeur leur comprise entre 0 et 11 est dit fiàindice horaireà du transformateur. On se contentera donc d'indiquer le rapport de (retard d'une tension BT

6.4 Couplage du transformateur

Pour le cas du couplage zigzag chaque noyau porte ainsi deux demi-enroulements et triangle, le couplage zigzag qu'on peut rencontrer au niveau du secondaire. appartenant à deux phases différentes.

6.4.1 Principe

L'éventuel déséquilibre d'une phase secondaire se trouve ainsi mieux réparti

Comme tout récepteur triphasé, on rencontre outre les couplages étoile

au primaire. Chaque mode de couplage est symbolisé par une lettre:

triangle : D

zigzag: Z

étoile : Y

6.4.2 Couplages normalisés

Couplage étoile-étoile: (Yy pour un transformateur abaisseur)

FIG. 6.5 Couplage normalisés couplage étoile-étoile.

homologues A et a donne:

n2 .VA. Va =n1

L'équation aux tensions du transformateur-colonne associé aux bornes

I = 0 (puisque =

étoile, 0 indice horaire nul).

0)

=

Remarque : Par permutation des lettres désignant les extrémités des bo-
bines, le montage Yy permet d'avoir tout les indices horaires pairs : I 4

lorsque a prend la place de b; I 8 quand a vient en c; I 6,10,2 si a Ce couplage, normalisé, sera désigné par Yy0 (Y HT en étoile, y BT en remplace respectivement x,y,z.

abaisseur)

Couplage triangle-étoile : (Dy dans le cas d'un transformateur

= n2

Le diagramme vectoriel indique que l'indice horaire vaut: L'équation de la première colonne s'écrit : Va n1 UAB

Uab v3n2

=

UAB n1

m=

I = 11( = -ð/6 = 11).ð/6) De plus on a:

Ce couplage

normalisé sera désigné par : Dy11 Remarque : De la même manière que

FIG. 6.6 Couplage normalisés couplage triangle-étoile.

les lettres affectées aux extrémités des bobines.

pour le montage Yy, on pourrait montrer que tous les indices horaires impairs (1,3,5,7,9,et 11) peuvent être obtenus grâce au couplage Dy, en permutant Couplage étoile-zigzag (Yz)

FIG. 6.7 Couplage normalisés couplage étoile-zigzag.

Les équations des transformateurs -colonne sont:

n2

Va1 = Va2n1

VA

et

Vb1 = Vb2 = n1 VB

n2

et On en déduit la tension étoilée secondaire Va d.d.p entre iàaà et iànài:

n2

Va=Va1 - Vb2=n1

n2

Va - n1

n2

Vb=n1

UAB

L'indice horaire est : 11

Va n2 UAB v 3n2

=

Le rapport de transformation est:m = VA n1 VA n1

Remarque:

horaires impairs

Comme le couplage Dy, le couplage Yz permet d'obtenir tous les indices Ce couplage est symbolisé par : Yz11

relie entre elles une borne BT et la borne HT homologue (par exemple A et 6.4.3 Détermination de l'indice horaire (méthode des a. On mesure alors les tensions composées BT (Uab,

mixtes entre borne BT et HT (UaB,

On alimente un coté du transformateur, par exemple le côté BT et on électriciens)

UaC, UbA, UbB, UbC, UcA,

iàhomologuesài et l'indice horaire.

sions primaire et secondaires et d'en déduire le déphasage entre deux tensions

UcB et UcC).

Ces mesures permettent de construire les diagrammes vectoriels des ten-

Ubc et Uca) et les tensions

6.5 Marche en parallèle des transformateurs tri-

phasés

un rendement mauvais. On préfère disposer de plusieurs transformateurs de un abonné industriel évolue au cours du temps. Un transformateur unique serait en général utilisé très en-dessous de son fonctionnement nominal, avec 6.5.1 Principe

moindre puissance en parallèle de telle sorte qu'ils soient toujours au voisinage

La puissance transmise par une centrale au réseau ou par un réseau à de leurs conditions nominales de marche. L'évolution de la consommation entraîne donc une variation du nombre de puissance mise en service.

tés par un même réseau et leurs secondaires connectés à une même charge. 6.5.2 Conditions de couplage en parallèle

Des transformateurs sont en parallèle lorsque leurs primaires sont alimen-

FIG. 6.8 Transformateurs couplés en parallèle.
phasés sont connectées deux à deux et alimentées par une ligne triphasée

a, V '

il apparaît aux secondaire deux systèmes triphasés de tensions V

Pour que l'on puisse relier deux à deux les bornes homologues secondaires (a'

Lorsque les bornes homologues primaires de deux transformateurs tri-

' b , V ' cet

V ''

et a?,b' et b?, c' et c?) sans que circulent des courants importants, il faut que a , V b?, V c?.

a = V ?' a , V b ' = V ? ces bornes soient deux à deux au même potentiel, soit :V

et T bet
V c ' = V c'

?:

On en déduit immédiatement les conditions nécessaires au couplage de T ' même rapport de transformation;

même indice horaire ou indices horaires compatibles.

formateur en effectuant une permutation des lettres affectées aux bornes: 6.5.3 Groupes d'indices horaires

En pratique, on a vu qu'il est aisé de modifier l'indice horaire d'un trans-

formateurs dont les indices horaires diffèrent de #177;4.

valeur de l'indice horaire. On pourra donc sans difficulté coupler des trans-
toute permutation entraîne une augmentation ou une diminution de 4 de la

FIG. 6.9 Couplage de transformateurs.

raient aisément marcher en parallèle.

dice 1(T1 et T2), 5(T3) et 9(T4).

indices : deux transformateurs d'un même groupe et de même rapport pour-
On définit alors quatre groupes de transformateurs suivant les valeurs des
La figure 6.9 montre le branchement en parallèle de transformateurs d'in-

Groupe

I

Indice

0;4;8

Couplages

II

III

2;6;10

1;5;9

Yy; Dy; Dz

IV

3;7;11

Yy; Dy; Dz

 
 

Dy; Yy; Yd

 
 

Dy; Yy; Yd

TAB. 6.1 Nombre de pôles en fonction de ns

6.6 Transformateurs spéciaux

6.6.1 Autotransformateur

constitué par une partie de l'enroulement HT.

Un autotransformateur est un transformateur dont l'enroulement BT est

FIG. 6.10 Représentation d'un autotransformateur.

lation galvanique entre le primaire et le secondaire.

NB : L'inconvénient majeur de l'autotransformateur estâle manque d'iso-

6.6.2 Transformateurs de mesures

comptage de l'énergie en basse tension.

la ligne étudiée et les appareils de mesure des transformateurs d'intensité

(T.I)ou des transformateurs de tension (T.V). C'est le cas par exemple du Pour mesurer les fortes intensités et les fortes tensions, on intercale entre

FIG. 6.11 Transformateur de mesures.

Transformateur d'intensité

tionnelle : I2 = Ki.I1

par les conditions de fonctionnement de la ligne sur laquelle ce primaire est
connecté et qui fournit au secondaire, dans un appareil de mesure (ampère-
mètre ou circuit intensité d'un wattmètre...), un courant d'intensité propor-

Il s'agit d'un transformateur dont l'intensité du courant primaire est fixée

Transformateur de tension

wattmètre ou d'un compteur d'énergie') sous une tension : V2

secondaire alimente un appareil de mesure (voltmètre, circuit tension d'un Son enroulement primaire est alimenté par la tension à mesurerà; son

= Kv.V1

Conclusion

vie de l'être humain en particulier dans le domaine industriel, il est impératif de la connaître dans ses moindres détails; afin d'avoir une énergie électrique ayant une bonne qualité.

Par conséquent, ce facteur qu'est la qualité est subordonnée à des conditions Vu l'importance qu'a l'énergie électrique et sa nécessité dans la vie dans la

trique.

une tension quelle que soit les aléas des récepteurs ou (et) du réseau élecproduction, son transport, sa distribution aux types de récepteurs utilisés. qui dépendent de plusieurs points variant des techniques utilisées pour sa tolérance où il est possible de rester dans le respect des normes techniques La première remarque faite est qu'une régulation parfaite est irréalisable En effet, la parfaite maîtrise de ce phénomène nécessite des connaissances industrielles et sécuritaires qui sont établies.

interviennent dans son utilisation; on ne peut qu'être dans une marge de
dans la mesure où il est impossible de maîtriser tous les paramètres qui

Je rappelle que la régulation de la tension est le fait de maintenir constante

technologiques qui entrent dans la formation d'un électrotechnicien.

gie générale et professionnelle, les circuits électriques, bref toutes les matières matique en passant par l'électrodynamisme, au magnétisme etc; mais aussi des matières telles que : l'automatisme, les machines électriques, la technolo-

dans presque tous les domaines de la science de l'électrostatique, de la ciné-

afin d'avoir une régulation parfaite en valorisant les recherches à travers les pouvons envisager de créer ou de développer des techniques ou méthodes suivant une démarche chronologique écartant ainsi toutes possibilités d'exu-

bérance. En somme, ce sujet impose son plan à suivre.

des stages de perfectionnement, mettre à leur disposition la documentation installations, employer un personnel qualifié tout en permettant d'effectuer Dans le secteur industriel assurer une maintenance périodique des différentes laboratoires, les centres de formation, les universités.

Avec un développement exponentiel de l'électronique de puissance nous
Son étude exige aussi une jonction étroite des différentes parties, tout en

dégagées ne tiendront compte que sur l'étude des documents disponibles. nécessaire à l'exécution de leur travail.

l'étude théorique faite sur la régulation dans la mesure ou cet étude n'a
porter que sur des documents par conséquent toutes perspectives et solutions
Le contexte, les perspectives et solutions dégager ne se basent que sur

Bibliographie

[3? http/ www. edf.fr.

[4? http/ www. AFNOR.fr.

[1? http/ www.fisik.free.fr/index. php.

[2? http/ www. cficcip.fr.

[5? http/ www.google.fr.

[6? CFPT Sénégal/Japon département d'électrotechnique.

[10? SENELEC. Rapport 2OO de la SENELEC.

[7? Direction de l ?aménage urbain.

[11?

Cours suivis au CEDT. Cours de machines électriques. [9? Microsoft Coorporation. Encarta 2006, 2006.

[8? Cahier de l ?ingénieur.






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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery