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Etude de défection des clients entreprises AWB

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par Loubna Naamane
ENCG Tanger - Diplome National de Commerce et de Gestion option Marketing à l'ENCGT 2008
  

Disponible en mode multipage

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STAGE D'APPLICATION

Raison sociale : AttijariWafa Bank

Adresse : 2 boulevard Moulay Youssef

20000 Casablanca

MAROC

Fax : 0 22 22 69 86

Signataire de la convention : Mme. Naziha BELKEZIZ, Responsable PME, Marketing et Communication

Maître de stage : M. Issam Maghnouj, Responsable Marketing Entreprises et Communication

Contact direct : Mlle. Hasnae Benzerrouk, Responsable Marketing Etudes

II./ PLAN :

REMERCIEMENTS

Tout d'abord, j'aimerai remercier toutes les personnes grâce auxquelles mon stage d'application a pu se dérouler dans de bonnes conditions.

Je voudrai donc remercier mon encadrant pédagogique M. Brahim BENBBA, enseignant chercheur à l'Ecole Nationale de Commerce et de Gestion à Tanger, qui ne s'est pas attardé à m'orienter et à m'encourager afin de donner le meilleur de moi-même. Aussi, j'aimerai remercier Mme. Naziha BELKEZIZ, Responsable PME, Marketing et Communication à la Banque d'Entreprises et signataire de la convention de mon stage, ainsi que mon encadrant professionnel M. Issam MAGHNOUJ, Responsable Marketing Entreprises et Communication à la Banque d'Entreprises qui fut d'une très grande aide et apport à mon stage au sein de l'entité Marketing. Enfin, un remerciement particulier à Mlle Hasna Benzerrouk, Responsable Marketing Etudes à la Banque d'Entreprises, qui était non seulement mon contact direct tout au long de la période de stage mais aussi une amie qui a fortement contribué à mon adaptation et mon intégration au sein de l'équipe.

Finalement je souhaite remercier toute l'équipe pédagogique de l'Ecole Nationale de Commerce et de Gestion, notamment M. Taher Alqor, Secrétaire Général de l'ENCGT ainsi que toute l'équipe s'occupant des stages à l'ENCGT.

Sommaire

Fiche signalétique

Remerciements

Sommaire

INTRODUCTION

· Contexte général

· Objectifs de l'étude

· Méthodologie de recherche

· Problématique du sujet de recherche

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA BANQUE ET DE SON ENVIRONNEMENT

Section 1 : Présentation de la banque Attijari wafa bank

Section 2 : Caractéristiques de l'environnement bancaire et financier marocain

Section 3 : Forces et faiblesses

Conclusion

CHAPITRE II : PROBLEMATIQUE DE LA DEFECTION ET DE LA FIDELISATION DES CLIENTS : APPROCHE THEORIQUE

I- FONDEMENTS THEORIQUES

II- HYPOTHESES

III- IMPORTANCE DE LA FIDELISATION

CHAPITRE III : ENQUETE SUR LES VARIABLES DE DEFECTION DES CLIENTS DE LA BANQUE AWB

Section 1 : méthodologie de l'étude

1. Problématique et Objectifs

2. Hypothèses de recherche et Questionnaire

Section 2 : Analyse des résultats (enquêtes 1 et 2)

Section 3 : Recommandations et programme de fidélisation

CONCLUSION GENERALE

· Rappel du problème de recherche

· Rappel des objectifs

· Rappel de la méthodologie de recherche

· Rappel des résultats et des recommandations

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES

DESCRIPTION DU DEROULEMENT DU STAGE

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION

· Contexte général

Les deux enquêtes de défection et de fidélisation se sont déroulées dans le cadre de mon stage d'application au sein du siège d'Attijari wafa bank, plus exactement dans la banque de financement et de l'entreprise BFE à l'entité Développement PME et Marketing.

Ces études se sont étalées sur une période de deux mois en collaboration avec les services Marketing produits et Marketing Etudes, sous la haute responsabilité de M. Issam Maghnouj - responsable marketing - et la coopération de Mlle. Hasnae Benzerrouk - responsable marketing études- à la BFE.

· Objectifs

§ Récupérer le plus grand nombre de clients possibles (comptes clôturés)

§ Retenir et fidéliser les clients (mouvements en baisse ; comptes gelés)

§ Mettre en place un programme de fidélisation

§ Mesurer le taux de défection

§ Déterminer les causes de cette défection

§ Établir des recommandations et solutions

§ Proposer un programme de fidélisation

· Méthodologie de recherche

Après avoir délimité la problématique, les objectifs et les hypothèses de recherche, une bonne méthodologie de recherche s'est imposée. Cette dernière s'étale sur plusieurs phases :

· Définition des objectifs, des hypothèses et

· des critères de sélection

· Identification des cibles

· Elaboration du plan d'échantillonnage détaillé

· Collecte d'informations

· Elaboration des questionnaires

· Conduite des opérations de terrain et collecte des données

· Contrôle, codification et saisie

· Dépouillement et traitement statistiques

· Analyses et interprétations

· Recommandations et solutions envisageables

L'exploitation des résultats de ces deux enquêtes nous a permis de communiquer à la hiérarchie un ensemble de recommandations et surtout un programme de fidélisation approprié à cette situation critique.

· Problématique

Notre problématique initiale est de déceler les variables de défection des clients « Entreprises », nous avons donc mené deux différentes enquêtes : une enquête sur les raisons de défection des clients (trois catégories) et une enquête de fidélisation.

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA BANQUE ET DE SON ENVIRONNEMENT

SECTION 1 : Présentation de la banque Attijari wafa bank

2003 fut une année essentielle pour le groupe car elle a vu le jour d'Attijariwafa Bank, issue d'un programme de fusion entre la BCM et Wafabank, finalisé en décembre 2005 (rachat par la banque commerciale Marocaine, seconde du secteur, de Wafa Bank - 4ème place à l'époque). En deux ans, le groupe a franchi avec succès toutes les étapes de la fusion en respectant les conditions et les délais impartis ; même si quelques points restent encore à régler d'ici à 2010 (un meilleur développement du CRM...)

Attijariwafa Bank est aujourd'hui devenu leader sur le marché bancaire Marocain ; mais pas uniquement : avec plus d'un million de clients, le développement des relations internationales, de nouveaux modes de gestion et de systèmes d'informations (récemment restructurés), l'accroissement de ses réseaux (au total 490 agences pour particuliers et professionnels, accompagnées de 315 guichets automatiques bancaires (chiffres de 2005) et également 25 centres d'affaires), Attijariwafa Bank se situe maintenant au 1er rang des banques marocaines et Maghrébines, au niveau bancaire et financier (au Maroc Attijariwafa Bank est le 1er investisseur sur les marchés primaires et secondaires de la dette publique, le leader sur les marchés de change et boursier) et à la 8ème place sur le plan africain.

Le titre d'Attijariwafa Bank :

Graphique 3

Des performances qui dénotent de la confiance des investisseurs dans le programme de développement d'Attijariwafa Bank.

La forte croissance aperçue en 2006, surtout au 1er semestre est signe de dynamisme et de continuité. Le groupe peut et doit alors agir comme l'un des acteurs clés du développement économique, voir social du Maroc.

Tout cela est consolidé par :

- Un très grand nombre de filiales au Maroc tels que Wafasalaf ou encore Wafa immobilier...

- La création en 2005 de la « business units » banque des Marocains sans frontière qui cherche à répondre aux besoins spécifiques d'une clientèle expatriée. Une volonté de devenir sous peu la référence pour les MRE, est exprimée grâce au développement d'un réseau en Europe (France, Allemagne, Espagne, Italie...) et au Moyen-Orient (33 points de ventes prévues).

Le marché des MRE offre de bonnes opportunités et devient de plus en plus important, il représente 25% du total des dépôts bancaires.

- Des partenariats qui se multiplient au Maghreb avec l'acquisition en 2005 de 53.6% de la banque du sud en Tunisie dans le cadre d'un consortium avec Grupo Santander (groupe bancaire Espagnol qui détient 14.6% du capital d'Attijariwafa Bank). Une volonté d'expansion vers l'Algérie est aussi en cour de réalisation.

- En Afrique subsaharienne Attijariwafa Bank cherche également à s'implanter avec d'ailleurs le lancement d'une filiale au Sénégal : ouverture de trois agences Attijariwafa Bank Sénégal en 2006.

- Des partenaires en Europe et en Chine, principalement des « desk trade » à Madrid, Paris et Shanghai permettent d'encadrer les transactions internationales (accompagnement des entreprises marocaines, traitement des crédits documentaires, etc.).

En plus de vouloir réaliser des accroissements en termes de taille et de résultats (bénéfices), Attijariwafa Bank se positionne comme un acteur de progrès social en favorisant l'accès aux services bancaires à une plus large population (« Notre ambition est de bâtir : la banque pour tous », Youssef Rouissi, directeur BPP). Mise à part pour la business unit « banque des particuliers et professionnels », Attijariwafa Bank s'est fixée d'autres objectifs de manière à rester concurrentiel : continuer à soutenir les grandes sociétés leaders économiques afin de maintenir une influence sur des entreprises multinationales tout en gérant le large tissu PME/PMI (elles représentent plus ou moins, 90 à 95% des entreprises du royaume selon les critères).

Pour cela Attijariwafa Bank s'est restructurée, lors de sa fusion, en six « business units » de manière à mieux gérer chaque activités du groupe et à placer le client au centre de ses préoccupations : proximité et efficacité sont devenues les mots d'ordre du groupe.

Pour terminer Attijariwafa Bank est soutenue dans d'autres secteurs grâce à ces filiales financières, de gestion d'actifs et d'assurances.

Ses principales filiales étant :

- Wafasalaf est devenu numéro 1 du crédit à la consommation grâce à sa fusion avec Crédor. L'entreprise dispose d'une gamme complète de produits, d'un large réseau de distribution et de nombreux partenariats (Marjane, Renault...) ainsi que 32% des parts de marché.

- Wafa immobilier est aussi en forte augmentation au niveau de la production (+25% entre 2004 et 2005) ; L'entreprise évalue les risques de tous les dossiers de crédit immobilier d'Attijariwafa Bank.

- Wafacash est le pionnier du transfert d'argent avec 1 742 000 transactions effectuées en 2005.

- Wafa LLD qui s'occupe de la location longue durée en action, suit l'évolution de son secteur, en forte augmentation.

- Wafabail : leader sur le secteur du leasing (en croissance de 30%), connaît des performances exceptionnelles, grâce notamment au réseau d'Attijariwafa Bank.

- Attijari factoring connaît une progression largement supérieure à celle du secteur (44% contre 11% pour le secteur) grâce au factoring domestique (+66%). Il s'occupe aussi de factoring export, import, d'assurance crédit et de la gestion des comptes clients.

- Wafa assurance est un acteur majeur du secteur de l'assurance.

- Wafa gestion qui s'occupe de la gestion d'actifs et des placements en bourses détient 42% des parts de ce marché.

SECTION 2 : Caractéristiques de l'environnement bancaire et financier marocain

L'économie marocaine se comporte de mieux en mieux au fil des ans, à la vue de l'évolution du PIB, des réformes engagées par l'état depuis quelques années (libéralisation de l'économie, soutient aux entreprises...) et ce malgré les diverses difficultés rencontrées. Le développement de certains secteurs, favorise alors le système bancaire Marocain (pour les investissements, les crédits...) qui, comparé aux standards internationaux, montre un visage radieux. Ceci est dû à de nouvelles réglementations :

- Des réformes menant vers une plus grande libéralisation et modernisation du secteur (libéralisation des taux d'intérêts, déréglementation de l'activité bancaire...), tout en s'appuyant sur des règles de prudence.

- Une nouvelle loi qui a donné plus d'indépendance à la BAM (Bank Al Maghrib, ayant dorénavant un rôle de superviseur et de contrôleur) et à permis le contrôle direct de certains organismes par l'état (caisse d'épargne nationale...)

Ainsi la consolidation du secteur, avec six grandes banques (Attijariwafa Bank, BMCE bank, BMCI, SGMB, Crédit du Maroc et Crédit Populaire du Maroc) qui contrôlent 80% des crédits et 88.3% des dépôts de marché à permis de faire face à l'internationalisation de l'économie. Elles sont aussi confortées dans leurs actions par des banques étrangères qui contrôlent de grandes parties de capitaux (exemple : société générale France possède 51.6% de la SGMB ; BNP Paribas détient 65.1% de la BMCI...).

En résumé nous constatons que :

- Les banques publiques sont dans un processus de restructuration et de mise à niveau.

- Les banques privées connaissent de fortes croissances tant internes qu'externes (extension des réseaux d'agences, ouverture de plus en plus importante vers l'international...).

Enfin les perspectives pour l'année 2007 ont été revues à la baisse, due une nouvelle fois aux difficultés que connaît le secteur agricole, une campagne qui dépend encore des aléas climatiques. Et l'environnement international n'est pas là pour simplifier la tâche : baisse de la demande extérieure, mise à part au niveau du prix du pétrole, qui semblerait connaître une légère diminution. Pour terminer, de même qu'en 2005, certains facteurs, agiraient comme un moteur à la consommation des ménages grâce notamment à une baisse prévue des impôts sur les revenus.

L'économie marocaine est donc largement soutenue par le système bancaire, principalement par le biais des concours bancaires qui s'élèvent à près de 270 milliards de dirhams dont 247 milliards délivrés par les banques. Pourtant dans certains cas les PME rencontrent des difficultés pour s'octroyer un financement, à cause du manque de garanties qu'elles proposent aux établissements bancaires ; mais les mises à niveau actuelles de ces entreprises vont de plus en plus leur permettre d'accrocher des crédits pour ainsi financer leurs investissements (sans utiliser l'autofinancement).

Dans l'ensemble le secteur bancaire Marocain est donc plutôt florissant pourtant deux problèmes restent à déplorer. Tout d'abord, des difficultés ont été constaté au sein des anciens organismes financiers spécialisés - qui devenus des banques depuis la loi bancaire de 1993 - connaissent de grandes difficultés de gestion et de résultats, car soumis à des règles prudentielles strictes. Malgré la mise en place de plans de redressements le CIH (crédit immobilier et hôtelier) et la CNCA (caisse nationale de crédit agricole) étaient dans une situation assez critique (voir tableau 1).

Le second souci - mais qui peut devenir une opportunité - est le faible taux de bancarisation de la population marocaine qui est de l'ordre de 25%, début 2007, notamment au niveau rural (50% de bancarisation pour la population urbaine). Ainsi nous dénombrons seulement 1 guichet pour 15000 habitants, alors que par exemple en France il y a 1 guichet pour 2400 habitants (chiffres de 2005), ce qui reste très faible. La mise en place de produits bancaires islamiques conforment à la chariâa devraient voir le jour sous peu et pourrait avoir un impact sur le taux de bancarisation. Enfin le réseau bancaire est assez mal réparti géographiquement, atteignant principalement les zones urbaines notamment la région casablancaise (un tiers du réseau).

Nous pouvons donc voir que le secteur bancaire Marocain est un marché propice et que de grandes banques commerciales (privées ou publiques) comme Attijariwafa Bank peuvent réaliser d'excellentes opérations financières et commerciales.

Les marchés financiers à proprement parlé, marchés monétaires et boursiers ont aussi connu de clémentes évolutions en 2005. C'est le marché boursier qui a tiré son épingle du jeu avec une hausse des indices MASI et MADEX, principalement grâce un volume de transaction en augmentation de 178% entre 2004 et 2005 (de 35.7 à 99.2 milliards de Dirhams).

Tous ces facteurs ont été propices à la croissance des activités et des résultats d'Attijariwafa Bank ainsi qu'à la finalisation de la récente fusion.

SECTION 3 : Forces et faiblesses

La restructuration, en cours, du secteur bancaire, a permis, et se traduit aujourd'hui par de nombreux mouvements de concentrations, d'alliances, d'ouvertures de capital et de croissance internes et externes des établissements bancaires, même s'il faut le préciser la marge d'intermédiation (ou marge bénéficiaire) connaît un resserrement du fait de cette concurrence, mais cela commence petit à petit à se débloquer.

D'après la banque centrale Marocaine, Bank Al Maghrib, 17 banques agréées sont présentes sur le marché (et 40 sociétés de financement) mais nous pouvons remarquer que la concurrence reste à ce niveau relative. En effet ces banques se divisent en 4 catégories d'établissements distincts qui n'ont pas toutes le même poids les unes face aux autres :

- Les banques de dépôts classiques : recensent les 5 grandes banques privées que sont Attijariwafa Bank, la banque marocaine du commerce extérieur [banque de proximité des particuliers et entreprises, acteur important de la bancassurance, de la bourse (Casablanca et Londres), et du marché des capitaux (titres, émissions...), incontournable au niveau international et au niveau du commerce extérieur ; 14 centres d'affaires] et les trois filiales françaises, la Société générale Marocaine de banques [banque de référence pour le développement de l'économie nationale, ancienneté, premier groupe international du pays, banque de Financement et des Grandes Entreprises, forte rentabilité et meilleur ratio de profitabilité du secteur], la Banque marocaine pour le commerce et l'industrie [banque universelle s'adressant à tout type de clientèle avec une gamme de produits spécifiques, tournée vers l'international, acteur majeur de services financiers, client au centre des débats, favorise le cross-selling]et le crédit du Maroc[Etablissement financier Marocain de 1er ordre, banque de réseau, banque de financement et d'investissement et gestion d'actifs, proximité envers les clients]. Ces 5 banques comptabilisent à elles seules deux tiers des dépôts bancaires et représentent la concurrence directe d'Attijariwafa Bank, notamment la SGMB, la BMCE et la BMCI.

- Le crédit populaire du Maroc (CPM), leader historique, organisme public [1er réseau bancaire Marocain, 2.5 millions de clients, lien privilégié pour les MRE (60% de leurs actifs financiers), position dominante sur le marché des PME/PMI] rentre petit à petit dans un processus de privatisation. Elle est constituée de la banque centrale populaire (devenu une société anonyme, cotée à la bourse de Casablanca depuis 2004) et des banques populaires régionales (11 au total). Ses principales préoccupations sont la collecte de la petite épargne ainsi que la distribution de crédits aux PME. En étant privatisé elle risque de porter une plus forte concurrence à Attijariwafa Bank au niveau des PME (et des particuliers).

- Les anciens organismes financiers spécialisés : ils assurent le financement de secteurs d'activités particuliers mais sont aujourd'hui sous le coup d'un processus de restructuration et d'assainissement :

· Le crédit immobilier et hôtelier est passé sous le contrôle de la CDG et intéresse la caisse d'épargne (France).

· Le crédit agricole du Maroc gère les petites et moyennes exploitations agricoles.

· La banque nationale pour le développement économique a elle aussi été reprise (en 2003) par la caisse de dépôts et de gestions (CDG, établissement public).

Les difficultés de gestion et de résultats que connaissent ces banques, les empêchent pour le moment d'être des concurrents potentiels.

- Banques créées selon des besoins spécifiques :

· La Bank Al-Amal finance les projets d'investissement des MRE et peut poser des problèmes à la « business units » : banque des Marocains sans frontière.

· Média finance et Casablanca finance markets interviennent sur le marché des titres négociables de la dette.

· Le fond d'équipement communal est dédié au financement des collectivités locales.

Ces trois dernières banques n'empiètent en rien sur les plates bandes d'Attijariwafa Bank, car elles ne répondent pas aux mêmes besoins ni demandes.

On peut donc voir que la principale concurrence d'Attijariwafa Bank sur le domaine bancaire provient des banques commerciales privées, sans oublier d'incorporer à cette concurrence le crédit populaire du Maroc qui risque d'ici peu de venir gêner les 5 grandes banques privées, surtout si des produits conformes à la chariaa viennent allonger sa gamme de produits.

Au niveau des banques privées, la concurrence est des plus rude : non seulement elles suivent une bonne croissance et gênèrent des résultats largement positifs mais sont en plus très épaulées par les banques françaises qui leur apportent beaucoup d'avantages. Ces dernières, au nombre de trois (la société générale Française, le crédit agricole SA et la BNP Paribas), sont majoritaires au niveau du capital, respectivement de la SGMB, du crédit du Maroc et de la BMCI. Elles peuvent ainsi transmettre leurs propres connaissances, anciennes et complètes du monde de la banque via de nouveaux produits, des services efficaces ou des savoir-faire différenciateurs qui pourrait faire perdre des parts de marché à Attijariwafa Bank.

CONCLUSION DU CHAPITRE I

Attijari wafa bank jouit d'une excellente réputation sur les marchés bancaire et financier, de part ses différentes filiales assez rentables et de part son introduction réussie en bourse qui ne cesse de faire ses preuves.

Néanmoins, ce marché est fortement concurrentiel, la banque mise donc sur des éléments différenciateurs qui pourraient lui procurer des avantages concurrentiels en terme de parts de marché, de nouveaux clients et en terme d'image de marque et de notoriété.

CHAPITRE II : PROBLEMATIQUE DE LA DEFECTION ET DE LA FIDELISATION DES CLIENTS : APPROCHE THEORIQUE

FONDEMENTS THEORIQUES

1. La qualité

Aujourd'hui être compétent ne suffit plus pour se détacher de la concurrence, il faut être excellent (zéro réclamation, zéro défaut accueil, zéro bouche à oreille négatif...). Le client est de plus en plus exigeant car il a le choix et est plongé de plus en plus tôt dans l'univers de l'argent (P. Detrie).

La qualité de service constitue un élément clé de la différenciation pour séduire et fidéliser le client dans un secteur fortement concurrentiel. C'est un moyen d'améliorer la compétitivité et la profitabilité.

La qualité de service peut constituer un avantage durable étant donné que l'innovation est faible en matière de produits bancaires et que ces derniers sont facilement imitables.

1.1 Définition

Pour Nha Nguyen (1991) cinq composantes permettent d'expliquer la qualité de service :

· l'image de l'entreprise (positionnement dans l'esprit du client),

· la performance du personnel de contact (l'évaluation porte sur son expertise, ses attitudes, ses caractéristiques physiques),

· la nature de l'environnement physique (localisation, décoration, équipement),

· le mode d'organisation interne (les objectifs que poursuit l'entreprise et leur matérialisation par la mise en place d'une politique),

· la satisfaction du client (l'écart entre les attentes et les performances).

· D'autre part, la qualité a été définie par certains comme une conformité aux spécifications, une absence d'écart entre le service attendu et le service reçu, ou encore comme une adaptation parfaite à l'usage (Kotler et Dubois, 1994).

L'Association Américaine du Contrôle et de la Qualité donne la définition suivante : " La Qualité englobe l'ensemble des caractéristiques d'un produit ou du service qui affecte sa capacité à satisfaire des besoins, exprimés ou implicites".

Puisque les clients expriment des besoins et des attentes, la qualité apparaît quand

a satisfait les attentes (Kotler et Dubois, 1994).

Pour Zeithaml, la qualité perçue représente le jugement du consommateur concernant le degré d'excellence ou de supériorité attribué à une entité . Il s'agit d'une forme d'attitude, liée mais non équivalente à la satisfaction, qui résulte d'une comparaison entre des attentes et des perceptions relatives à la performance (Zeithaml, 1987 cité par Parasuraman et al.,

1990, 19-42).

La qualité de service perçue est donc le résultat de la comparaison entre les attentes du client (ce qui devrait être fourni) et sa perception quant à la performance de l'entreprise (Boss, 1993). Toute inadéquation représente un écart entre ce qui est souhaité et ce qui est délivré, le but étant pour l'entreprise de réduire au maximum cet écart en vue d'acquérir de nouveaux clients mais surtout pour conserver les anciens (Ballantyne et al., 1994).

· écart 1 : l'entreprise ne perçoit pas toujours ce que les consommateurs attendent ni la manière dont ils jugent la qualité des services proposés.

· écart 2 : l'entreprise fixe parfois des normes floues ou inadéquates.

· écart 3 : les prestations de service dépendent de nombreux facteurs (les normes de productivité qui poussent à la rapidité peuvent être en contradiction avec un contact courtois et amical).

· écart 4 : les attentes des clients sont influencées par les promesses faites dans la publicité.

· écart 5 : l'écart entre le service perçu et le service attendu : il résulte de l'ensemble des écarts précédents et traduit la différence entre les attentes et la réalité.

Les écarts de perception peuvent être nombreux. L'entreprise n'a pas toujours les moyens pour contrôler la perception du client car des facteurs propres à chaque personne peuvent intervenir.

"Un service de bonne qualité est le jugement que porte sur ce service un client satisfait dans une situation donnée" (Eiglier et Langeard, 1983, cités par G. Paviot, 1992). Si deux clients ont des attentes et des perceptions différentes, la qualité perçue pour chacun sera également différente.

La qualité perçue est donc subjective. Cette qualité qualifiée de humaniste par Parasuraman, Zeithaml et Berry est un phénomène relatif qui diffère en fonction des personnes émettant le jugement en question (Parasuraman et al, 1990, 19-42).

1.2 La qualité totale

La qualité totale concerne donc toutes les fonctions de l'entreprise. "Elle est un ensemble de principes et de méthodes visant à mobiliser toute l'entreprise pour la satisfaction des besoins du client, au meilleur coût." (P. Detrie), de même, "la mission essentielle de toute entreprise est de fournir des produits (marchandises, services) qui répondent aux besoins des utilisateurs". (Joseph Juran, gestion de la qualité AFNOR, 1983, cité par P. Detrie)

Le système de qualité totale dans un réseau ne peut fonctionner que s'il y a solidarité et motivation de la part de l'ensemble des membres de l'entreprise. Pour qu'il y ait qualité, l'ensemble des employés doit être impliqué.

En matière de qualité totale, Kotler et Dubois (1994) ont défini des règles :

· la qualité est celle qui est perçue par le client,

· la qualité reflète toute l'activité de l'entreprise, pas uniquement des produits,

· la qualité exige une implication du personnel,

· la qualité exige des partenaires de haut niveau,

· la qualité peut être toujours améliorée,

· la qualité ne revient pas plus cher,

· la qualité est une condition nécessaire mais pas suffisante (les clients sont de plus en plus exigeants mais la qualité n'est pas un avantage concurrentiel déterminant),

· un programme d'amélioration de la qualité ne peut repêcher un mauvais produit.

1.3 La difficulté de mesure

La qualité de service est difficile à apprécier pour différentes raisons qui sont : (Parasuraman et al, 1990, 19-42).

· la simultanéité de la production et de la consommation,

· l'intangibilité : le service est immatériel,

· l'hétérogénéité : une entreprise de services ne propose pas un mais des services à sa clientèle. Dans le service global nous pouvons distinguer : (G. Paviot, 1992)

· le service de base : c'est la raison principale de la venue d'un client (ex. : posséder un compte-chèques),

· le service périphérique : il facilite l'accès au service de base et améliore la qualité (ex. : fréquence des relevés),

L'écoute du client ne doit plus s'orienter exclusivement vers le produit mais vers l'usage qui en est fait. L'usage permet de tester le service de base (le produit) mais également les services complémentaires.

1.4 La qualité et la réclamation

La non-qualité perçue par les clients peut se traduire par des réclamations ou le départ des clients d'où l'intérêt de surveiller systématiquement toutes les informations qui proviennent des clients (P. Detrie, Crié, 1997).

En effet :

- Sur 100 clients mécontents seulement 4 se plaignent,

- un client mécontent le dit à 10 personnes,

- une lettre de compliments reçue pour 10 plaintes.

Dans le souci de qualité de service, le traitement des réclamations s'inscrit dans une démarche de qualité.

La réclamation est une source précieuse d'informations gratuites qui permet d'identifier les dysfonctionnements. C'est pourquoi, les entreprises doivent traiter les réclamations comme une source d'enrichissement plutôt que comme une contrainte.

Un client mécontent doit être écouté pour éviter sa défection et le phénomène de bouche à oreille négatif.

La réclamation est une tentative de départ du client, celui-ci manifeste son mécontentement mais laisse une chance à l'entreprise de le reconquérir.

Selon Fornell et Wernerfelt, l'entreprise a intérêt à encourager les réclamations tant que la perte de revenus liée à la défection est supérieure au coût de la réclamation et que la probabilité des clients insatisfaits à rester fidèles est grande (Crié, 1997).

=> La qualité est l'un des déterminant de la satisfaction de la clientèle et son évaluation peut se faire sans que le client ait vécu l'expérience d'achat (Parasuraman et al., 1990).

2. Le marketing relationnel

La qualité ne peut plus se contenter d'une excellence impersonnelle : la qualité de la relation devient essentielle.

Ainsi, la qualité de service et la qualité de la relation jouent un rôle primordial pour gérer la relation entre la banque et son client.

Le marketing relationnel peut fournir un avantage concurrentiel déterminant et particulièrement dans le domaine de la banque où la similitude entre les offres rend la différenciation difficile (P. Detrie).

Le marketing relationnel a émergé grâce à l'introduction de nouvelles technologies (base de données) qui permettent d'engager une relation personnalisée avec les clients et non plus de traiter l'individu comme un simple numéro de compte.

La technologie associée au personnel de contact permet d'avoir une démarche pro active pour développer des relations suivies (encore appelées moment de vérité, Evrard 1993) qui accompagnent chaque individu dans ses projets.

2.1 Définition

Il s'agit d'une marketing orienté clients basé sur la relation vendeur-acheteur (S. Flambard,1997).

Pour P. Eiglier et E. Langeard (cités par G. Paviot, 1992), "Tout service est la résultante de l'interaction entre 3 éléments de base qui constituent le système de servuction : le support physique, le personnel en contact et le client".

Le marketing relationnel peut être dual et non plus seulement défensif (attraction de nouveaux clients grâce aux clients actuels satisfaits, bouche à oreille positif) (M. Calciu et F. Salerno, 1997).

Comme le souligne K. Farissi (13ème Congrès AFM), le marketing relationnel est complexe et n'a pas définition communément acceptée.

Pour Dwyer, Schurr et Oh (1987), "l'échange relationnel remonte au premier accord a une longue durée et reflète un processus continu" et, "les participants à l'échange relationnel peuvent en retirer des avantages personnels, des satisfactions complexes, de nature non économiques et s'engager dans des échanges sociaux". Ainsi, le relationnel prend l'échange pour fondement. (S. Flambard, 1997).

2.2 Le marketing one to one

Le marketing relationnel également appelé marketing "one to one" vient du constat que les clients ont des besoins et des attentes qui sont différents.

Le dialogue client-banque est primordial car, par exemple, un prêt immobilier n'est pas vécu de la même façon pour une primo-installation, pour un achat d'un logement plus grand ou encore dans une optique d'investissement.

Pour découvrir les besoins et attentes immédiats ou inconscients de chaque client, il est nécessaire de démarrer le dialogue sur un plan d'égalité c'est à dire de baser la relation sur un vrai échange en faisant intervenir le client, en le considérant comme un individu et en mémorisant ses souhaits dans une base de données.

L'échange interactif permettra d'apprécier la valeur du client et de déterminer le pourcentage d'avoirs que représente la banque.

Une entreprise doit "penser client" et, avant tout doit savoir se mettre à la place du client.

Chaque client est unique.

Le client attend de sa banque qu'elle l'écoute, comprenne ses préoccupations et lui propose la solution (l'offre) qui les résout.

"Penser client" et agir dans ce sens montre aux clients que la banque veut tenir ses engagements. Le client perçoit alors les efforts qu'elle fait, il y a échange et le client est plus disposé à être fidèle.

Toutefois, le marketing relationnel est à considérer avec précaution : il est puissant en théorie mais peut comporter des biais en pratique. Les consommateurs ont une centaine de relations "one to one" au cours de leur vie mais seulement quelques unes de ces relations sont réellement engagées avec les entreprises. L'effet pervers du marketing personnalisé pour les entreprises vient du fait que les consommateurs arrivent à saturation. Les entreprises doivent donc trouver un équilibre dans les relations qu'elles entretiennent avec leurs clients pour qu'elles reçoivent autant et même plus qu'elles ne donnent (Fournier S. et al., 1998).

2.3 Engager une double relation : vers le client et les employés

La fidélisation passe donc par la relation personnalisée. Mais avant de fidéliser les clients, il faut d'abord fidéliser les conseillers et les personnes qui sont chaque jour au contact des clients puisque la confiance et la communication sont basées sur la coopération et l'échange d'informations entre clients durables et salariés stables (rapport de conférence en

1992, Reichheld, 1993, 1996). Pour Reichheld (1993, 1996), la qualité de la relation ne doit pas exister seulement avec les clients mais également avec les employés. Il parle "d'effet loyauté" qui s'étend non seulement au personnel de contact mais également à l'ensemble des publics de l'entreprise : clients, salariés et actionnaires.

Par ailleurs, si l'on veut entretenir des relations personnalisées avec la clientèle, il faut s'en occuper convenablement, donc avoir un personnel bien formé (produits, techniques de vente : découverte, empathie...), (Reichheld, 1996).

2.4 La relation et les réclamations

La communication permet lorsqu'il y a différend ou réclamation de trouver une solution et de faire progresser la relation (S. Flambard, 1997).

D'autant plus que le client souhaite un traitement rapide de sa réclamation par son interlocuteur habituel. La réclamation est l'occasion de créer un climat de confiance et de renforcer l'image de la banque (Abidri, 1997).

Le relationnel banquier/client est un facteur qui entre en compte pour comprendre les raisons du choix d'une banque et les causes de désaffection de la clientèle (Joël Boillot, SOFRES 1992).

2.5 La relation et la fidélité

La fidélité ou l'infidélité d'un client dépend donc de la réussite du partenariat.

Le marketing relationnel apparaît comme un véritable capital sur le long terme à travers un traitement personnalisé. La relation se transforme au fil du temps en un rempart contre la concurrence.

Comme fidéliser est beaucoup plus rentable que de conquérir, dans une optique relationnelle, l'amélioration permanente de la qualité de contact de l'entreprise avec sa clientèle et la personnalisation du service n'est pas un coût mais plutôt un investissement (F. Jallat, E. Le Nagard et A. Steyer, 1997).

La fidélité paie et le fait de fidéliser par les services ou des avantages offerts revient à l'entreprise moins cher que de recruter de nouveaux clients (Reichheld, 1996).

Ainsi, l'intérêt de fidéliser les jeunes vient du fait que plus on tisse tôt les liens avec ce segment de clientèle, moins ils fuient et plus la relation est pérenne.

3. La satisfaction

Nous sommes passés du stade de l'intermédiation simple à une relation client/fournisseur qui peut être fructueuse pour chacune des parties.

La satisfaction et la fidélité sont liées : c'est une tendance lourde. La qualité de service et de la relation doit engendrer une satisfaction à long terme : la démarche marketing n'est seulement séquentielle et unidirectionnelle.

La satisfaction sociale (qui provient de la relation) peut dépasser celle procurée par la consommation du produit (Moulins, 1997).

3.1 Définition

Le concept de satisfaction se définit en 3 points :

· la satisfaction est un état psychologique comportant des éléments cognitifs et affectifs,

· la satisfaction concerne l'ensemble de l'expérience de consommation et se situe donc toujours en phase post-achat,

· la satisfaction a un caractère relatif (d'où la difficulté à la mesurer) provoqué par la comparaison entre une base de référence initiale et une expérience d'achat personnelle donc subjective (Y. Evrard, 1993).

Dufer (1986, cité par J. Dufer et J.L. Moulins, 1989) parle d'ambiguïté de la notion de la satisfaction : "C'est un état psychologique résultant de l'utilité d'un bien et une évaluation caractérisant un certain niveau de réalisation".

Pour G. Paviot, la satisfaction provient de l'accomplissement (1992) :

· des attentes de performances fondées sur l'expérience passée,

· des attentes liées aux coûts et aux efforts dépensés pour obtenir les bénéfices du produit/service.

· des attentes d'approbation sociale (signification sociale).

La satisfaction peut s'exprimer comme un sentiment généré ex-post par la possession ou l'usage d'une produit acheté ou offert ou par un produit dont les bénéfices procurés sont conformes aux avantages recherchés (Trinquecoste, 1996).

La détermination du niveau de satisfaction s'effectue par une comparaison entre la performance perçue (ou la qualité perçue) et les attentes (ou la base de référence initiale).

Ce processus est appelé paradigme de confirmation / d'infirmation ou de disconfirmation (Oliver, 1980) :

o Performance perçue

o Attentes

o disconfirmation satisfaction

La qualité perçue apparaît dans ce schéma comme un facteur de la satisfaction.

Cependant, le consommateur peut fonder sa satisfaction sur des aspects de la consommation du produit dont il n'avait aucune connaissance au préalable. Les standards (normes) de comparaison peuvent donc être établis avec l'expérience de consommation et non avant celle-ci, ce qui remet en cause ce paradigme (Moulins, 1997).

Pour J.L. Moulins (1997), "le consommateur est unique et il continue d'exister entre deux achats, il ne veut plus être manipulé mais directement engagé dans ses actes de consommation. Il faut donc maintenir avec lui des contacts individuels permanents dans un esprit de coopération et d'écoute réciproque qui seules pourront lui procurer une satisfaction à long terme".

Pour Lehu (1997), "un consommateur impliqué est un consommateur qui sait qu'il est écouté par l'entreprise. Cette écoute est naturellement propice à la satisfaction du consommateur et cette satisfaction elle-même propice à sa fidélité à la marque et/ou à l'enseigne".

La satisfaction de la clientèle peut être considérée comme l'un des éléments de développement de l'entreprise. Selon Cardozo " La satisfaction du consommateur vis-à-vis d'un produit conduira probablement à des achats répétés, l'acceptation des autres produits de la même ligne et une publicité de bouche à oreille favorable".

Les résultats de la satisfaction sont le bouche à oreille positif, l'intention de réachat

(Cardozo, 1965, cité par Parasuraman et al., 1990).

3.2 La difficile mesure de la satisfaction

La satisfaction est difficile à mesurer car elle est qualitative et descriptive.

Elle est souvent mesurée :

- par une échelle simple évaluant la satisfaction de façon globale sur le modèle en 5 points de Likert,

- par la combinaison d'appréciation portant sur les attributs du produit,

- par une combinaison d'items émotionnels (satisfaction, bonheur, regret, tension...).

L'objectif étant de comparer les attentes et la performance perçue.

Un client n'achète pas un produit, mais la satisfaction d'un besoin. L'enquête de satisfaction est un outil de communication avec le client qui apprécie de voir son opinion prise en compte et de pouvoir faire part de ses attentes.

De plus, il est quatre fois moins coûteux de promouvoir un nouveau produit auprès d'un acquis que d'attirer un nouveau client (P. Detrie).

La mesure de la satisfaction consiste à déterminer ce que ressent une personne à propos des résultats de son achat ou de sa consommation (J. Dufer et J.L. Moulins, 1989).

La satisfaction se fonde sur les expériences passées, les contacts avec les amis, les promesses de la force de vente et sur la publicité (Kotler, 1994).

La formation de la satisfaction prendrait la forme d'une recherche permanente de congruence entre aspiration et vécu de la relation sociale, plutôt qu'une évaluation comparative, cognitive entre les attentes et les performances perçues (Moulins, 1997).

3.3 L'attitude et la satisfaction

La satisfaction a parfois été comparée à une forme d'attitude.

Or, la satisfaction en est contingente ou situationnelle et a un caractère transitoire (liée à l'expérience et postérieure à celle-ci).

L'attitude est quant à elle générale ou intemporelle : elle peut exister sans qu'il y ait achat.

L'attitude est à la fois un antécédent (attente préalable à l'achat) et une conséquence (processus d'adaptation de l'attitude en fonction des expériences) (Y. Evrard, 1993).

Pour Oliver (cité par J. Dufer et J.L. Moulins, 1989) :

Intention t+1 = f (intention t, satisfaction, attitude t+1)

L'inconscient intervient dans la formation de la satisfaction.

3.4 L'importance de la valeur dans la satisfaction

Le client recherche le maximum de valeur (Kotler et Dubois, 1994) :

§ La valeur perçue par le client est la valeur globale perçue à laquelle on ôte le coût total.

§ Valeur du produit

§ Valeur du personnel

§ Valeur d'image

§ Coût en argent

§ Coût en temps

§ Coût en énergie

§ Coût psychologique

§ Valeur globale

§ Coût total

§ Valeur du service

§ Valeur délivrée au client

Une grande satisfaction engendre une relation affective à la marque qui va au-delà d'une simple préférence rationnelle.

Toutefois, l'objectif n'est pas de maximiser la satisfaction qui lui coûterait trop cher. Le but reste la rentabilité et il ne faut pas oublier les autres partenaires de l'entreprise qui doivent également être satisfaits (personnel, fournisseurs, actionnaires).

Les attentes du client ne concernent pas exclusivement les utilités procurées par le service.

Elles embrassent la totalité du champ de la valeur qu'elles s'expriment en termes d'usage, d'échange ou d'image. Le seuil psychologique en deçà duquel le consommateur supporte le coût, mais encore les valeurs sociales auxquelles il souscrit, ou bien le concept de soi qui est le sien, représentent à leur manière des standards de référence individuels (Frisou,

1995).

3.5 La satisfaction et la réclamation

Afin d'apprécier au mieux la notion de satisfaction, il faut intégrer les réclamations des clients.

Elles expriment également, d'une façon plus ou moins explicite, les besoins de la clientèle.

L'objectif de la satisfaction s'articule donc autour d'une qualité de service irréprochable sur les services de base et, d'une offre adaptée aux besoins de chaque client (Abidri, 1997).

Une organisation découvre son échec en satisfaction de clients par le départ et la réclamation (D. Crié, 1997).

Pour TARP (cité par Boss, 1993), les clients qui se sont plaints réachètent à la même société dans 54 à 70% si leur réclamation a été prise en compte et dans 95% s'ils ont le sentiment d'avoir eu une réponse rapide.

L'entreprise doit avoir pour objectif la satisfaction de la clientèle mais avant tout celle du personnel et particulièrement celui de contact (Reichheld 1993, 1996).

Par ailleurs, les barrières au changement (switching barriers) rendent plus coûteux et difficiles pour un client de changer de prestataire (Fornell, 1992).

La satisfaction est une variable clé en ce qui concerne la répétition des conduites.

La satisfaction de la clientèle est considérée comme le vecteur de développement de l'entreprise.

3.6 La satisfaction et la fidélité

Cependant, la relation satisfaction-fidélité n'est pas automatique comme le souligne Bass (1974) à travers deux conceptions (J. Dufer et J.L. Moulins, 1989) : conception déterministe et conception stochastique.

Pour A. Giletta (1977, cité par G. Paviot, 1992), un client satisfait n'est pas forcément fidèle mais un client déçu est le plus souvent perdu.

Un consommateur peut être fidèle au produit, à l'entreprise, à ses valeurs, aux hommes (fidélité relationnelle : engagement, confiance, renforcement mutuel...) (J.L. Moulins, 1989, 1997, J. Dufer, 1989).

La satisfaction des clients est indissociable d'une stratégie de fidélisation. Des enquêtes auprès des clients récents ou plus anciens en sont la pierre angulaire : elles permettent de diagnostiquer et de mesurer les progrès enregistrés (Reichheld, 1993).

La satisfaction constitue une barrière à la concurrence qui ne doit donc pas être négligée.

4. La fidélité

A partir des années 80, le comportement des consommateurs s'est transformé (Flambard) : montée du consumérisme, multiplication de l'offre, concurrence plus vive, multibancarisation systématisée (1,8 banques par client : INSEE) d'où l'enjeu central de la fidélisation et de la captation de nouveaux clients.

La fidélisation exige une attention permanente, une très grande proximité et du temps

(Moulins, 1997).

Il est vital de conserver une base de clientèle stable, fiable et rentable.

Avant on pensait qu'un client une fois gagné était définitivement fidèle. Mais depuis longtemps, ils ne sont plus fidèles à une marque mais à plusieurs, il faut consolider les liens avec la clientèle: un client acquis ne l'est pas forcément pour toujours (Kotler et Dubois, 1994).

Les entreprises doivent s'assurer que leurs efforts portent sur le maintien et la consolidation des relations d'affaires avec les clients actuels (S. Flambard, 1997). Reiccheld parle de la notion de cycle de vie en affirmant que le client est un véritable investissement à long terme.

4.1 Définition

Qu'est-ce que la fidélité?

Pour Day (1969, cité par Paviot, 1992) " la fidélité se fonde sur une décision rationnelle qui se produit après l'évaluation des bénéfices procurés par les marques en compétition."

Jacoby et Kyner définissent la fidélité comme "la réponse comportementale biaisée (non aléatoire) exprimée à travers le temps par une unité de décision, portant sur une ou plusieurs marques prises dans un ensemble, en fonction d'un processus psychologique de décision." (1973, cité par Kotler, Dufer et Moulins, 1989).

L'ensemble des mesures de fidélité peut être découpé en trois familles :

· les mesures fondées sur des variables de comportement d'achat passé (modèle behavioriste),

· les mesures fondées sur des variables d'attitude, qui expriment les prédispositions de l'individu envers une marque donnée,

· les mesures composites qui utilisent les variables comportementales et attitudinales simultanément.

Il semble, en effet, que la fidélité soit la résultante d'un processus psychologique entraînant une préférence (réponse comportementale biaisée) et l'expression d'un comportement particulier envers une marque, signifiant une adhésion spécifique.

J.F. Trinquecoste (1996) rejoint ces deux auteurs en affirmant que "la fidélité s'exprime par les comportements de consommation et s'explique par les attitudes favorables des consommateurs à l'égard des produits ou de la marque".

La dimension comportementale est la plus souvent retenue, un client fidèle est un client qui de façon répétée voire systématique (c'est à dire exclusive), fait le choix d'un même produit ou d'une même marque de préférence à celui d'une ou plusieurs des offres considérées comme substituables et provenant d'entreprises concurrentes. En ce qui concerne la banque, le meilleur moyen de savoir si un client est monobancarisé ou non est de recourir à un sondage pour déterminer le "portefeuille total" disponible d'un client et les pourcentages de ce montant engagés chez elle et ses concurrents.

Si la dimension comportementale est la plus fréquemment abordée dans le domaine de la fidélité, la dimension attitudinale permet de la compléter pour éviter de confondre l'inertie avec la fidélité. L'inertie est considérée comme un achat régulier d'une même marque sans attitude favorable à l'égard de celle-ci (J.F. Trinquecoste, 1996) et peut être qualifiée de fidélité passive.

Ainsi, le client doit révéler une sorte d'attachement à l'égard du produit pour être considéré comme fidèle.

Des clients fidèles ne sont pas nécessairement des clients satisfaits, mais des clients satisfaits tendent à être clients fidèles.

La fidélité est fonction de la satisfaction, des barrières à la sortie et des réclamations (voice) (Fornell, 1992).

Qu'est-ce qu'un client fidèle?

En ce qui concerne les banques, il est parfois très difficile de cerner cette notion. Un client devient-il inactif s'il clôture son compte ou tout simplement s'il cesse d'avoir des mouvements sur son compte?

D'autant plus qu'avant la fermeture il peut y avoir des transferts, un client peut donc amener la rupture progressivement et utiliser deux comptes dans deux banques différentes.

Il est en conséquence très difficile de mesurer le départ d'un client.

4.2 Comment mesurer la fidélité?

· La fidélité peut être mesurée par l'intention d'achat (Fornell, 1992).

· Le taux global (Felenbok, 1992) : c'est le pourcentage de clients en portefeuille au début d'une certaine période, toujours en portefeuille à la fin de cette période et qui sont actifs.

· Ainsi ce taux tient compte :

· de l'ancienneté,

· du taux de défection (nombre de clients partis à la concurrence) et,

· du taux d'équipement (le taux de fidélisation est alors plus élevé pour un client ayant un compte courant et un compte épargne que pour un client n'ayant que l'un ou l'autre de ces produits).

Evidemment comme la notion de client actif est difficile à définir, cet indicateur de mesure peut varier d'une banque à une autre.

4.3 La fidélité et la rentabilité

Il faut penser investissement et non coût. Le coût d'acquisition est supérieur à celui de la conservation d'un client identifié : les clients fidèles sont les plus rentables (Lehu, 1997,

Moulins, 1997).

Reichheld et Sasser (1990) montrent à travers des études qu'une augmentation de 5% de la fidélité d'un client peut contribuer à une augmentation de 25 à 85% des profits : la qualité de parts de marché en termes de fidélité du consommateur requiert autant d'attention que son volume (Lehu, 1997).

L'objectif est la rentabilité : il faut attirer et fidéliser les clients rentables. Un client rentable est un individu qui rapporte au fil des années davantage qu'il ne coûte à attirer, convaincre et satisfaire.

La rentabilité se juge sur la durée. Elle peut être évaluée grâce à la life time value qui est la valeur nette actualisée des futurs flux économiques espérés avec un client (revenus liés au client - coûts d'acquisition et de service). Ce concept précise l'importance de garder les clients qui dans le cas d'un départ, se révèlent être d'une rentabilité négative (Danon J., Claudon J., 1997).

Le calcul de la LTV est incontournable et permet d'apprécier les efforts à consentir quand un client montre des signes de changement de banque.

4.4 La fidélité et la rétention

Pour G. Saurais et T. Lignoz (1986, cité par Paviot, 1992), la multibancarisation favorise la fragilité des clients à leur organisation bancaire.

Les clients "fidèles inconditionnels" sont uniquement sensibles aux stimuli du mix de rétention de leur marque, tandis que les versatiles à l'attraction exercée par toutes les marques (M. Calciu, F. Salerno, 1997).

Le client qui exprime son insatisfaction est souvent fidèle et attend de sa banque une solution rapide et adaptée (Abidri, 1997).

La gestion des litiges (liés aux comptes, à l'information et au crédit) permet de fidéliser les clients en développant une relation valorisante.

La gestion des réclamations s'intègre dans une politique de rétention.

La rétention et la fidélité sont deux notions liées mais bien distinctes (D. Crié, 1997) :

La rétention est une stratégie défensive (M. Calciu et F. Salerno, 1997), elle est liée au portefeuille client tandis que la fidélité est liée à l'individu.

La différence entre la rétention et la fidélité se trouve dans la mesure :

· la fidélité : base de réachat, attitude favorable, elle indique la propension des individus à répéter leur choix de marque ou d'enseigne.

· la rétention : il s'agit de maintenir en activité une clientèle existante. Elle se mesure par le taux d'attrition (proportion des clients perdus). Elle peut être considérée comme la conséquence d'une mauvaise fidélisation.

C'est par l'intermédiaire d'une meilleure fidélité que l'on maximise la rétention.

Les taux d'attrition n'ont pas toujours la même valeur, ils décroissent au fil de l'ancienneté du client : les clients versatiles ont quitté leur établissement dans les premiers et le taux de déperdition diminue donc au cours du temps.

Pourtant, les clients les plus anciens ne sont pas toujours fidèles au sens strict car ils peuvent être des clients passifs (rétention, barrière à la sortie due au crédit...).

Une entreprise perd entre 15 et 20% de clients chaque année. Si elle arrive à diminuer le taux d'attrition de 10 à 20% alors la durée moyenne du portefeuille clients augmentera de 5 à 10 ans et les profits augmenteront en conséquence (D. Crié, 1997).

Les motifs d'infidélité sont complexes et il faut prévoir la défection, donc :

· connaître le client et ses besoins,

· détecter les signes de défection,

· connaître le niveau de service souhaité,

· connaître le coût perçu de recherche d'alternatives de changement du client....

La défection s'exprime par un mouvement, un déplacement, une mobilité des attitudes et des comportements ou par une fuite, une désaffection une désertion.

Une politique de rétention s'applique selon le rapport coût/bénéfice estimé pour chaque client.

La rétention peut se faire grâce à l'augmentation de l'importance perçue des coûts de changement (psychologiques et financiers) mais aussi du taux de cross-selling.

Pour diminuer le taux d'attrition, soit l'entreprise a recours aux techniques de fidélisation, du marketing relationnel ou augmente ses coûts de transition, soit elle se met à l'écoute des plaintes des clients.

Il existe un certain taux de défection dans chaque entreprise qui doit être comblé par le recrutement de nouveaux clients.

Par ailleurs, les anciens clients apportent des informations sur le temps de la relation et les raisons des défections ce qui permet d'estimer la fidélisation (Dougall et al., 1996).

HYPOTHESES

Qualité + Relationnel => Satisfaction => Fidélité

=> Plus on améliore la qualité du service, plus le client est satisfait.

=> Plus on améliore la qualité de la relation banquier-client plus le client est satisfait.

=> Plus un client est satisfait, plus il est fidèle.

H1 : L'amélioration de la qualité conduit à l'augmentation de la satisfaction du client.

Variable 1 : la qualité

Mesure :

§ l'accès

§ l'information

§ la compétence

§ la crédibilité (confiance)

§ la fiabilité (correspondre et répondre aux attentes)

§ la capacité de réaction

§ la sécurité

§ la matérialisation

§ la compréhension du client (Kotler et Dubois)

§ l'aménagement des locaux

§ l'équipement de la banque

§ l'apparence des employés (SERVQUAL)

§ la proximité

Variable 2 : la satisfaction

Mesure :

§ adéquation avec l'idée faite au départ

§ la réputation

§ facilité de découvert

§ horaires d'ouverture qui conviennent

§ délai d'envoi des relevés de compte qui convient

§ gestion souple des comptes

§ placements bien rémunérés

§ satisfaction globale

H2 : Plus la qualité de la relation est importante, plus le client est satisfait.

Variable 1 : la relation

Mesure :

§ conseil

§ disponibilité

§ convivialité

§ accueil

§ confiance

§ valeur

§ engagement

§ coopération / échange

§ contact personnalisé

§ l'écoute

§ la courtoisie

Variable 2 : la satisfaction

H3 : Plus un client est satisfait, plus il est fidèle.

Variable 1 : la satisfaction

Variable 2 : la fidélité

Mesure :

§ multidétention de produits

§ ancienneté

§ attachement au produit / attitude favorable

§ la possession de compte dans une autre banque

IMPORTANCE DE LA FIDELISATION

Ce que nous venons de discerner, correspond en amont, aux principaux facteurs de défection, facteurs qui, très souvent, entraînent l'insatisfaction, principale cause de défection.

Mon but dans cette dernière mission était- en m'inspirant des résultats obtenus dans l'analyse de la défection - de proposer un programme de fidélisation pour les clients entreprises de la banque.

La fidélité rejoint la satisfaction, nous pouvons voir qu'un client insatisfait aura de forte probabilité d'être infidèle et de se retourner vers la concurrence : un taux de satisfaction réduit est très souvent synonyme de faible fidélité.

Dans un autre sens, un client peut être totalement satisfait mais pourtant il peut décider d'acheter un autre produit du fait d'une offre promotionnelle alléchante, de soldes, de réductions sur des produits...

Donc la satisfaction n'implique pas nécessairement la fidélité !

Il est essentiel que l'entreprise connaisse ses clients avant de lancer un programme de fidélisation. La probabilité est forte sinon de retenir les mauvais clients au détriment des meilleurs qui, si on les néglige, risquent de partir : car si l'on en croit le principe de Pareto, 80% des revenus de l'entreprise proviennent de 20% de ses clients : force est de constater que chaque client ne contribue pas de façon positive aux profits (rentabilité individuelle du client pour les entreprises).

Exemple : Des études qui portent sur le coût, ont montré qu'il en va différemment pour les bénéfices : 20% des clients les plus rentables contribuent à hauteur de 150% à 300% des bénéfices totaux, 20% des moins rentables accusent une réduction de 50% à 200% des bénéfices, tandis que 60% des clients n'ont aucun impact sur les profits, ni dans un sens ni dans l'autre.

Mieux connaître les clients c'est mieux connaître leurs attitudes et leurs comportements !

Certaines des plus grandes multinationales ne disposent pas d'une base de données où seraient regroupées les informations personnelles et des donnés-clés sur leur principaux clients. Ces informations restent aux mains de la force de ventes, dans leur tête, leurs PDA ou leurs tiroirs. Ces données pourtant cruciales sont rarement stockées comme le voudrait la logique ou comme le dicte l'intérêt de la fidélisation. Les bases de données clients représentent un véritable défi ; elles sont bien plus qu'un simple élément constitutif d'un programme de fidélisation.

Grâce aux bases de données nous pouvons regrouper les clients en fonction de leur valeur (chiffre d'affaires moins coûts de service) et de leur lien avec l'entreprise (indice de fidélité). La proportion de clients dans chaque groupe est très révélatrice : elle nouq indique la force de la relation client. Une stratégie relationnelle se basant dans un premier temps sur la satisfaction clientèle puis ensuite via un programme de fidélisation qui doit être mis en place (suivi de la satisfaction) car il vaut mieux la rétention que l'attraction.

Les études montrent qu'un accroissement de 5% dans le taux de rétention des clients fait augmenter la profitabilité de la banque de 50% en moyenne et qu'il coûte 5 à 10 fois plus cher d'acquérir un nouveau client que de retenir un client actuel.

La rétention entraîne plus de revenus et plus de part de marché et donc plus de profit, il est plus avantageux de vendre des services supplémentaires à un client que de dépenser dans la recherche de nouveaux clients.

v La première et la plus importante des conséquences de la satisfaction est le rachat, la fidélité de la clientèle

v Inélasticité au prix : le consommateur est prêt à consentir un supplément de prix raisonnable pour conserver les bénéfices de la marque

v Bouche à oreille : le consommateur satisfait en informera son entourage

v Baisse des réclamations : elle produit un double effet : elle diminue les coûts de l'entreprise et augmente donc les profits ; elle augmente la fidélité et le nombre de rachat

Cinq facteurs sont synonymes de motivation pour le client : la valeur, la marque, l'offre, la relation client et la satisfaction (la qualité de service...)

La connaissance des clients passe par plusieurs points :

v L'age : le vieillissement est caractérisé par une fidélité plus forte, un plus grand conservatisme, une plus grande aversion au risque

v La génération : repose sur l'hypothèse que les génération successives ont des systèmes de valeurs et d'opinion propres et relativement distincts des autres

En résumé, créer plus de valeur pour des clients établit la fidélité, et la fidélité établit alternativement la croissance et le bénéfice.

A produit équivalent, et au sein d'une même catégorie, les programmes de fidélisation tendent a se ressembler, s'inspirant les uns des autres plutôt que de chercher à offrir une réelle récompense ou appréciation. De tels programmes, s'ils ne parviennent pas à offrir une réelle valeur ajoutée au client, deviennent un fardeau financier, non un avantage compétitif.

J'ai donc essayé de mettre au point, en tout cas d'imaginer, ce que pourrait être un plan de fidélisation pour la banque ceci grâce à de nombreuses recherches effectuées à ce sujet, sur ce qui a déjà été fait en Europe ou en Amérique et sur ma propre imagination. Ce travail n'a nécessité aucun apport externe si ce n'est comme je viens de la dire l'aspect recherche - créativité. Dans la partie résultat je montre les résultats que j'ai obtenu pour ce programme de fidélisation.

CHAPITRE III : ENQUETE SUR LES VARIABLES DE DEFECTION DES CLIENTS DE LA BANQUE AWB

Section 1 : méthodologie de l'étude

ENQUETE 1 : Enquête sur les clients défectueux :

1. Problématique et Objectifs

a. Problématique

Nous définissons les clients défectueux comme suit :

v Les clients ayant clôturé tous leurs comptes et ainsi changé de banque.

v Les clients ayant gelé leurs comptes.

v Les clients ayant réduit d'au moins 40% leurs mouvements bancaires ou financiers

Nous voulons réaliser une étude sur les variables de la défection de ces trois catégories de clients, exploiter les résultats de cette enquête pour pouvoir par la suite les traduire en recommandations et surtout pour développer un programme de fidélisation approprié.

b- Objectifs

Objectifs d'AWB :

v Récupérer le plus grand nombre de clients possibles (comptes clôturés)

v Retenir et fidéliser les clients (mouvements en baisse ; comptes gelés)

v Mettre en place un programme de fidélisation

Objectifs de l'étude :

v Mesurer le taux de défection

v Déterminer les causes de cette défection

v Établir des recommandations et solutions

v Proposer un programme de fidélisation

2. Hypothèses de recherche et Questionnaire

a. Hypothèses de recherche

v Peu de clients clôturent ou gèlent tous leurs comptes.

v La situation économique générale favorise l'épargne à l'investissement.

v La baisse du niveau économique de certains secteurs peuvent pousser les clients à diminuer leurs mouvements.

v Des problèmes internes à l'entreprise peuvent justifier ces baisses.

v Un mauvais suivi de la clientèle, un manque de communication, d'informations ou des agences « débordées »... sont de multiples raisons qui peuvent entraîner des problèmes relationnels entre le client et Attijariwafa Bank.

v Des prix trop élevés (exemple : taux d'intérêts en hausse...), des produits qui ne sont pas ou plus adaptés à la demande ou encore de la lenteur dans les transactions peuvent être des facteurs de défection.

v Des avantages attrayants chez la concurrence nationale peuvent expliquer le départ vers une autre banque.

v Certains clients sont en voie de défection, anticiper leurs attentes et répondre à leurs besoins rapidement, est primordial.

b. Echantillonnage

v Univers idéal : l'ensemble de la clientèle « entreprise » (PME et GE) d'Attijariwafa

Bank

v Univers opérationnel ou cible : clients « entreprises » répondants aux critères de

sélections

v Méthode d'échantillonnage : par convenance

v Taille : Nous convenons que la taille de l'échantillon étudié soit de 110 clients répartis comme suit :

§ 50 entreprises ayant réduits leurs interactions avec la banque.

§ 35 entreprises ayant gelés leurs comptes.

§ 25 entreprises ayant clôturés leurs comptes

c. Analyse SWOT

ï STRENGTHS

FORCES

OPPORTUNITES

MENACES

FAIBLESSES

§ Forte croissance : taille et résultat (fusion)

§ 1ère banque du Maroc et du Maghreb

§ Réseau important : 25 centres d'affaires

§ Développement à l'international (Tunisie, Sénégal, Europe, Asie)

§ Économie favorable au secteur bancaire

§ Croissance et accélération des investissements au Maroc

§ Secteur consolidé, en forte croissance

§ Nouvelles réformes entraînant la libéralisation et la déréglementation

§ Aide au développement social du Maroc

§ Faible taux de bancarisation

§ Peu de garanties des PME

§ Nombreuses banques concurrentes (SGMB, BCP, BMCE...)

§ Apport des banques Française dans le capital de certaines banques et transferts de savoir-faire (SGMB, BMCI)

§ Fusion récente en 2003

§ Offres de services limitées pour la PME et les MRE

d. Questionnaire

v Nombres de questionnaires : trois ; un questionnaire par type de client défectueux.

v Méthode d'élaboration : réalisation via le logiciel sphinx puis validation et rectification.

v Méthode d'administration : par téléphone.

ENQUETE 2 : Etude de fidélisation

1. Problématique et Objectifs

· La fidélisation en deux mots

· Avantages

· Inconvénients - erreurs à éviter

· Financement : ROI

· Critères d'éligibilité

· Propositions de programmes

· Systèmes de récompenses

a. La problématique de fidélisation

OBJECTIFS

INTERNES

EXTERNES

Levier de performance économique

Mise en avant des valeurs d'AWB

Différenciation concurrence

Attirer de nouveaux clients

Se focaliser sur les clients les plus rentables

Rétention des clients insatisfaits, infidèles...

Combattre l'attrition et la défection

La fidélité est la relation de confiance entre un consommateur et une entreprise.

La fidélisation est l'ensemble des stratégies qui permettent cette relation.

b. Avantages

Clients

v Avantages financiers, économies, offres promotionnelles.

v Facilité la gestion du budget (via pack PME par exemple).

v Réactivation des comptes inutilisés.

v Récompenser la fidélité, l'ancienneté et les mouvements importants.

v Sentiments de valorisation, de préoccupation et de confiance.

AttijariWafa Bank

v Prévenir le risque de la perte de clientèle.

v Diminuer l'attrition.

v Contribuer au développement des ventes.

v Permettre de constituer des partenariats.

v Améliorer et personnaliser la connaissance des clients.

v Augmenter les occasions de contacts et de consommation.

v Attachement des clients dans la durée.

v Réactivation de comptes inutilisés.

c. Inconvénients

Difficultés

v Segmentation : définir les clients fidèles et/ou rentables

v Niveau de qualité du programme

v Difficultés d'analyse du ROI

v Importance de la marge (ROI) pour être « généreux »

v Partenariats : relations multiniveaux : modèle fragile car il renforce le coté promotionnel au détriment du coté fidélisation

v Difficultés d'établir le catalogue « avantages »

Erreurs à éviter

v Mauvaise segmentation de la cible.

v Ne pas laisser de liberté de choix aux clients.

v Cartes peu pratiques (encombrantes, oublis...)

v Espérance de gains trop éloignée

v Lenteur du processus

v Difficulté de compréhension pour le client = simplicité du programme.

v Ne pas aviser de la gratuité si tel est le cas

d. Financement

R O I

Return On Investment

Évaluer et contrôler les coûts en amont (moyen terme)

Programme de fidélisation

50% du CA peut-être généré par les adhérents

Être rentable

Mettre en relation les coûts et les recettes

Calculer le niveau de dépenses des adhérents avant et après le programme

Principaux coûts :

ï Les récompenses ( 50%)

ï La communication

ï Les systèmes d'informations (liés à l'informatique)

ï La gestion opérationnelle (salaires)

La gratuité fait augmenter le nombre d'adhérents

e. Critères d'éligibilité

v Toute fidélisation suppose au préalable une segmentation très fine de la clientèle : bâtir une segmentation appropriée pour créer des plans de fidélisation spécifiques à chaque segment.

v Cette segmentation sera réalisée sur la base de la valeur et du potentiel client : identifier les clients rentables et ceux à fort potentiel (clients importants, réalisant beaucoup de volumes, utilisant de nombreux services...).

SECTION 2 : Analyse des résultats (enquêtes 1 et 2)

a. Analyse de l'enquête 1

La plupart des 50 clients interrogés sont des PME/PMI issues du secteur du textile, du transport ou d'industries diverses et ayant souvent un chiffre d'affaire supérieur à 30000 kdhs par an.

94 %

Des entreprises sont d'anciennes relations, clientes depuis plus de 5 ans.

70 %

20 %

14 %

66 %

Affirment que la baisse des mouvements est due à des causes internes (baisse des résultats, problèmes sur le secteur, liées à l'entreprise elle-même).

Accusent des délais de traitements trop long et des retards considérables (courriers, virements) : cela représente le plus gros problème lié à AWB.

Sont respectivement insatisfaits à cause de la qualité de service ou du personnel et des soucis liés à la concurrence.

Ont répondu autres : fusion, transferts, bilans, prix ou refus de crédits.

Des clients se définissent comme plutôt satisfaits (44%) voir très satisfaits (26%). 2 % sont totalement insatisfaits (une entreprise).

16 %

Disent n'avoir eu aucun gros problème relationnel avec AWB et ses employés.

90 %

54 %

76 %

44 %

Se disent assez informés sur les nouveaux produits (28 % pas du tout).

Des clients trouvent les prix un peu ou trop élevés (frais bancaires, taux d'intérêts, crédits, escomptes et facilité de caisse notamment). 14% seulement trouvent les prix corrects.

Des clients souhaitent rester clients d'AWB (2 % ont dit non ou ne sais pas).

85.7 %

Veulent voir des améliorations pour les retards (40%), les indisponibilités (34.3%) et les prix (11.4%).

50 %

10

100 %

72 %

Des clients mécontents trouvent les prix trop élevés.

Des clients très satisfaits veulent rester clients. 86% pour les clients plutôt satisfaits et seulement 36% chez les clients mécontents.

Des 16 clients insatisfaits expliquent la baisse de leurs mouvements par des causes « contrôlables » par AWB (services, personnels, retards...).

Seulement des clients ressentant peu ou pas de communication de la part de la banque souhaitent rester clients. 100% pour celles sentant de bons contacts.

68 %

Des sociétés indiquent que la gamme de produit est au moins assez développé.

b. Interprétation des résultats de l'enquête 1

v Une majorité d'entreprises sont satisfaites, il s'agit maintenant de les fidéliser pour assurer une relation durable et ainsi instaurer un plus grand climat de confiance entre banque et clients.

v 2/3 des baisses de mouvements sont dues à des problèmes économiques globales ou sectoriels sur lesquels AWB ne peut pas agir directement. Le secteur agricole est particulièrement touché (dépendant des conditions climatiques). Une relance de l'économie est une solution, des investissements et crédits supplémentaires accordés aux PME en est une autre.

v De nombreuses causes des baisses de mouvement sont contrôlables par AWB : *

§ Combattre les retards de courriers, de virements, de transferts et tous les délais de traitement en général.

§ Diminuer les instabilités des commerciaux et leurs manques de disponibilités, ainsi que pour toutes personnes en relation avec la clientèle.

§ Appliquer une baisse des tarifs surtout pour les frais bancaires divers, les taux d'intérêts, les crédits, les escomptes et les facilités de caisse.

§ Améliorer la qualité de services de certaines entités, développer une base de donnée clientèle fiable, complète et personnalisée.

§ Augmenter la quantité d'informations relatives aux nouveautés ainsi que la communication et les contacts envers la clientèle.

c. Analyse de l'enquête 2

La plupart des 35 clients interrogés sont des PME/PMI issues principalement de secteurs d'activités de services et du secteur industriel (textile et agroalimentaire) et dont le chiffre d'affaire est supérieur à 30000 dhs pour plus de la moitié d'entre elles.

91.4 %

Des entreprises sont d'anciennes relations, clientes depuis plus de 5 ans.

68.6 %

26.8 %

33.1 %

21.9 %

Des entreprises ont gelé leurs comptes pour causes de transferts.

Expliquent le gel de certains comptes à cause de problèmes liés à AWB : relation avec le personnel, délais, fusion, insatisfaction du service. Notamment délais de traitement : 9.4%

Des clients gèlent leurs comptes à cause de problèmes internes (baisse des résultat, secteur en difficulté, retards de virements...).

Utilisent ces comptes de manières irrégulières : comptes convertibles, de réserves ou de transits.

Des clients se définissent comme plutôt satisfaits (22.9%) voir très satisfaits (45.7%). 2.9 % sont totalement insatisfaits (une entreprise).

17.4 %

Disent n'avoir eu aucun gros problème relationnel avec AWB et ses employés.

91.4 %

45.7 %

68.6 %

40 %

Ont assez d'informations sur les nouveaux produits (25.7 % du tout, 22.9% peu).

Des sociétés trouvent les prix un peu ou trop élevés (crédits, escomptes, facilités de caisse, frais bancaires divers et taux d'intérêts notamment). 20% trouvent les prix corrects et 34.3% dans la norme du marché.

Des sociétés souhaitent rester clientes d'AWB - 8.6 % ne veulent pas et 22.9% sont encore indécises.

56.7 %

Veulent voir des améliorations pour les retards (23.3%), les indisponibilités (16.7%) et l'instabilité des chargé d'affaires (16.7%).

100 %

86 %

75 %

Des clients très satisfaits trouvent les prix corrects ou dans la norme alors que chez les clients ayant une faible satisfaction uniquement 33% d'entre eux.

71.4 %

Des clients indiquent que la gamme de produit est correctement bien développée.

Des clients dont le CA est inférieur à 20000kdhs/an trouvent les prix trop lourds.

Des entreprises très ou plutôt satisfaites resterons clientes, d'après leurs dires.

79 %

Des entreprises qui veulent rester clientes, disent avoir de bons contacts avec la banque et 60% trouvent les prix corrects (bons ou dans la norme).

d. Interprétation des résultats de l'enquête 2

v Une grande partie des clients sont contents de leurs relations, pour encore améliorer leur satisfaction le programme de fidélisation est important : une manière d'agir sur la durée.

v Les transferts tiennent une trop grande place dans les causes du gel de comptes : la mise à jour de la base de donnée clientèle, le suivit des clôtures ainsi que les délais correspondants doivent absolument être améliorer.

v Une partie des comptes gelés sont à usages irréguliers (notre étude est basée sur les 3 derniers mois) : proposer d'autres types de comptes à ces clients.

v 1/3 des causes sont difficilement abordables pour AWB car liées au secteur ou à l'entreprise.

v Les possibilités d'actions de la part d'AWB pourraient venir :

§ D'une baisse des prix de certains produits et/ou services notamment les frais bancaires divers, les taux d'intérêts, les facilité de caisse, les escomptes ou encore les crédits.

§ La remise à niveau de la qualité de service qui semble s'être dégradé depuis la fusion.

§ La réduction des délais, des retards, des indisponibilités et instabilités des commerciaux.

§ L'amélioration de la communication et de l'information produit.

SECTION 3 : Recommandations et programme de fidélisation

a. Solutions de l'enquête défection des clients d'AWB

v Entreprises satisfaites + bons clients => FIDELISATION

v Retards courriers => Recueil des correspondances

v Mise à jour et développement de la base de donnée (CRM)

v Donner plus d'informations concernant les nouveaux produits

v Newsletters

v Créer des primes pour les commerciaux (système de points par exemple qui se pourraient se transformer en primes)

=> Dégels de comptes, stabilité, nouveaux clients, augmentation des mouvements

Comment accéder au programme de fidélisation ?

o Posséder le pack PME

o Faire au moins x kdh de volume de transaction avec AWB

o Avoir un rating supérieur ou égal à x

o Être client d'AWB (de la BCM ou de WafaBank) depuis 19--.

o Être nouveau client

b. Programme de fidélisation possible

v Programme de fidélité à points, ces derniers sont attribués d'après certains critères.

v L'accès au programme est défini par les critères d'éligibilité.

v Des points directs, lors de la souscription au programme, sont attribués du fait de l'ancienneté des clients, du nombres de comptes en mouvements déjà ouverts ou de leur volume de transaction effectué.

v Les points seraient ensuite offerts comme suit, lors de certaines opérations courantes : souscription à une carte de crédit, paiement par carte, retrait à des guichets AWB, versements, transactions, souscriptions à des assurances, ouvertures de comptes, utilisations de lignes de crédit ou différents investissements, services ou produits acquis chez une filiale...

v Des points supplémentaires pourraient aussi s'ajouter lors d'événements particuliers comme la date d'anniversaire de l'ouverture du programme de fidélité, la commande de « cadeaux » à certaines dates fixées, le dégel d'un compte, un nouveau client

v Cette fidélisation permet l'accès à un catalogue « avantages » qui propose des services, des produits ou tout autre bonus disponibles selon le nombre de points du client.

v Deux possibilités pour les nouveaux clients : soit directement adhérer au programme, soit avoir un certain nombre de points supplémentaires si le nouveau client répond aux critères d'éligibilité.

v Un programme doit aussi être mis en place pour les entreprises en difficulté.

c. Schéma du programme

POINTS

Adhésion

· Ancienneté (x pts par an)

· Nombre de comptes en mouvement (x pts par comptes)

· Volume flux (x pts pour y kdhs)

Continuité

· Souscription à une carte (x pts pour y dhs)

· Paiement par carte (x pts pour y dhs)

· Retrait aux guichets AWB (x pts pour y dhs)

· Versement (x pts pour y kdhs)

· Transaction (pts pour x kdhs)

· Placement (x pts selon montant)

· Souscription assurance (x pts par contrat)

· Ouverture d'un compte (x pts par comptes)

· Utilisation de lignes de crédit (x pts par montant prêté)

· Autres investissements (x pts selon montant)

· Service rendu via filiales

Évènements

· Anniversaire (x pts suivant l'année)

· Commande cadeaux dates spéciales (fêtes, anniversaire... :x pts)

· Dégel d'un compte

· Nouveaux clients

d. Mode de rétribution

v L'accès à un catalogue « cadeaux - avantages » se fera au minimum deux mois après l'ouverture du programme de fidélité et à la réception du relevé de points ainsi que du catalogue.

v Ensuite le nombre de points sera indiqué sur le relevé bancaire mensuel du client et une fois par an sera envoyé à ce dernier un « relevé de points détaillé », ainsi que le catalogue mis à jour.

v Les cadeaux seront des offres avantageuses pour le client : réduction des agios, chéquiers, abonnements Attijarinet, infocompte, infofax, infoplus, baisse des frais bancaires ou d'autres frais sur une période donnée, réduction des différents taux pour une période donnée, diminution du prix pack PME, abonnements à des magazines économiques ou financiers, voir des cadeaux d'ordre plus général (calendriers, ordinateurs, imprimantes...).

v Si des conventions sont signées avec des partenaires, les clients pourraient bénéficier lors des voyages d'affaires des dirigeants ou des commerciaux de réductions ou de gains sur des billets d'avions, de trains, des chambres d'hôtels, des séminaires, des adhésions à des clubs...

CONCLUSION GENERALe

· Rappel du problème de recherche

· Rappel des objectifs

· Rappel de la méthodologie de recherche

· Rappel des résultats et des recommandations

Notre problématique initiale était de déceler les variables de défection des clients « Entreprises », nous avons donc mené deux différentes enquêtes : une enquête sur les raisons de défection des clients (trois catégories) et une enquête de fidélisation.

Après avoir délimité la problématique, les objectifs et les hypothèses de recherche, une bonne méthodologie de recherche s'est imposée. Cette dernière s'étale sur plusieurs phases :

· Définition des objectifs, des hypothèses et

· des critères de sélection

· Identification des cibles

· Elaboration du plan d'échantillonnage détaillé

· Collecte d'informations

· Elaboration des questionnaires

· Conduite des opérations de terrain et collecte des données

· Contrôle, codification et saisie

· Dépouillement et traitement statistiques

· Analyses et interprétations

· Recommandations et solutions envisageables

L'exploitation des résultats de ces deux enquêtes nous a permis de communiquer à la hiérarchie un ensemble de recommandations et surtout un programme de fidélisation approprié à cette situation critique.

BIBILOGRAPHIE

Internet :

v http://www.bkam.ma/Francais/Menu/Anex.asp

v http://www.hcp.ma/index.php?option=com_content&task=view&id=407&Itemid=90&lang

v http://www.finances.gov.ma/depf/publications/en_catalogue/doctravail/doc_texte_integral/dt71.pdf

v http://www.missioneco.org/maroc/Sectdetail.asp?Sect=54

Organismes :

v Bank Al Maghrib

v Haut commissariat au plan

v Ambassade de France au Maroc

v Attijariwafa Bank

v BMCE

v BMCI

v Crédit populaire du Maroc

v SGMB

PLAN DES ANNEXES

v Structure du recueil des correspondances

v Plan de l'étude sur la défection

v Exemple de questionnaire des clients défectueux

Annexe 1 

STRUCTURE DU RECUEIL DE CORRESPONDANCES DE LA BFE

Le Centre d'Affaires au quotidien

Nominations

Lettre de présentation d'un nouveau Directeur du Centre d'Affaires

Lettre de présentation d'un nouveau Chargé d'Affaires

Lettre de présentation d'un nouvel Analyste

Coordonnées du Centre d'Affaires

Lettre d'information de changement du n° tel ou n° fax

Déménagements

Lettre de changement d'adresse

Lettre d'ouverture après rénovation

Lettre d'ouverture d'un nouveau Centre d'Affaires

Lettre de fermeture d'un CA

Lettre de proposition de transferts de comptes vers un autre Centre d'Affaires

Horaires

Lettre d'information de modification des horaires

Autres

Attestation d'opération de fusion

Prospection et Fidélisation

Premier contact

Lettre de présentation de la Banque

Lettre Prospects

Lettre de prise de RDV

Fidélisation

Lettre d'activation de comptes sans mouvements

Lettre de demande d'augmentation de mouvements

Lettre de demande de fiabilisation de la signalétique

Lettre de remerciements

Vente et proposition de produits

Cartes Corporate

Infoplus

Attijarinet

Online Trade

Carte Ratib

Marocomex

Confirming

Factoring

Virements de masse

Prélèvements de masse

Pack nouveau départ

Télérèglement des cotisations CNSS

Infofax

OPCVM

DAT

L'Entreprise au quotidien

Signataires

Lettre de confirmation des signataires

Félicitations

Lettre de félicitation de nomination

Lettre de félicitation : Nouvel an

Coordonnées

Lettre de confirmation d'adresse du siège social

Crédits

Constitution de dossiers

Lettre de demande de constitution de dossier

Lettre de demande de compléments de dossier

Lettre de mise à jour de dossiers de crédits : CA>50 MMAD

Lettre de mise à jour de dossiers de crédits : 2 MMAD <CA> 50 MMAD

Lettre de mise à jour de dossiers de crédits : 2 MMAD <CA

Lettre Accusé de réception des documents requis

Notification de crédits

Lettre de proposition de financement

Lettre de notification de lignes

Lettre de réponse à une demande de crédit : rejet

Lettre de réponse à une demande de crédit : accord

Lettre de réponse à une demande de crédit : en cours

Lettre de confirmation des lignes de crédit

Crédits d'acquisition de sociétés

Lettre de cotation d'opération de financement de l'acquisition de la société X

Garanties

Lettre de rappel des engagements

Lettre de demande de renouvellement des garanties

Attestation de détention de garanties

Dépassements autorisés

Lettre de notification de dépassement d'autorisations : demande retour limite

Lettre de relance de dépassement d'autorisations

Echéances

Lettre de tombée des échéances de crédit

Lettre de main levée crédit

Lettre de main levée caution

Recouvrement

Lettre de saisie arrêt

Lettre de mise en demeure

Gestion des comptes

Gestion de compte

Lettre de notification des conditions bancaires

Lettre d'information de déséquilibre financier

Lettre de situation de comptes à problèmes

Lettre de confirmation de comptes et mouvements

Lettre de demande de renouvellement des pouvoirs

Comptes sans mouvements / gelés

Comptes avec baisse des mouvements

Avis d'impayés ou d'incidents

Lettre de demande de bilans

Lettre demande explications des postes bilan

Attestations diverses

Attestation de capacité financière

Attestation de RIB

Attestation de confirmation de solde (créditeur/débiteur)

Découvert non autorisé

Comptes débiteurs

Echéances impayées

Echéance impayée sur crédit

Incidents sur comptes

Demande de régularisation

Demande de régularisation suite à un incident de chèque

Restitution des moyens de paiement

Demande de restitution cartes

Demande restitution de chéquiers

Demande de mise à disposition de chéquiers

International

Réclamations

Lettre de réponse d'attente suite à une réclamation

Lettre de réponse aux réclamations :

Demande d'éléments

Copie / Information

Erreur de saisie

Demande informations

Contestation des intérêts

Conditions particulières

Retard de traitement

Annexe 2

PLAN DE L'ENQUETE

Définition des objectifs, des hypothèses et

des critères de sélection

Identification des cibles

Elaboration du plan d'échantillonnage détaillé

Collecte d'informations

Elaboration des questionnaires

Conduite des opérations de terrain et collecte des données

Contrôle, codification et saisie

Dépouillement et traitement statistiques

Analyses et interprétations

Recommandations et solutions envisageables

Annexe 3 

Ø Enquête clients défectueux 1

Clients ayant diminué leurs mouvements

1.Nom de l'entreprise :

2.Activité de l'entreprise?

|___| 1. Agriculture/forêt

|___| 2. Elevage

|___| 3. Pêche/pisciculture

|___| 4. Service de santé et hygiène

|___| 5. Mines et carrières

|___| 6. Métallurgique

|___| 7. Construction mécanique

|___| 8. Production électrique/électronique

|___| 9. Production de matériel de construction

|___| 10. Energie et hydrocarbures

|___| 11. Production de matériel de bureau

|___| 12. Production agroalimentaire

|___| 13. Production de matériel de transport

|___| 14. Production de textile ou cuir

|___| 15. Transformation du bois

|___| 16. Production de papier/carton

|___| 17. Bâtiment/travaux publics

|___| 18. Industrie pharmaceutique

|___| 19. Autres ind. Chimie/parachimie

|___| 20. Immobilier

|___| 21. Prod. caoutchouc/plastique

|___| 22. Pétrochimie

|___| 23. Autres industries

|___| 24. Banque/Assurance/finances

|___| 25. Commerce/import/export

|___| 26. Tourisme/hôtellerie

|___| 27. Transports

|___| 28. Télécommunication/NTI

|___| 29. Informatique

|___| 30. Distribution

|___| 31. Autres services

3.Quel est le CA de l'entreprise?

|__| 1. 0-1000

|__| 2. 1000-5000

|__| 3. 5000-10000

|__| 4. 10000-20000

|__| 5. 20000-30000

|__| 6. plus de 30000

4.Depuis combien de temps êtes-vous client chez AWB?

|__| 1. 0 à 6 mois

|__| 2. 6 mois à 1 an

|__| 3. 1 à 2 ans

|__| 4. 2 à 5 ans

|__| 5. plus de 5 ans

5.Quelles sont les raisons qui vous ont conduit à devenir clients d'AWB ?

|__| 1. image de marque et position d'AWB

|__| 2. qualité des services

|__| 3. ancien client de la BCM ou de Wafa Bank

|__| 4. tarifs et conditions appliquées

|__| 5. délais de traitement

|__| 6. autres

Vous pouvez cocher plusieurs cases.

6.Si 'autres', précisez :

7.Quel est aujourd'hui, votre niveau général de satisfaction ?

|__| 1. très satisfait

|__| 2. plutôt satisfait

|__| 3. indécis

|__| 4. plutôt insatisfait

|__| 5. pas satisfait du tout

8.Nous avons remarqué une forte baisse de vos mouvements, à combien estimez-vous cette diminution ?

|__| 1. 0 à 10%

|__| 2. 10 à 20%

|__| 3. 20 à 30%

|__| 4. 30 à 50%

|__| 5. 50 à 60%

|__| 6. + de 60%

9.Quels sont, selon vous les principales raisons de cette baisse ?

|__| 1. difficultés liées au secteur d'activité ou à l'entreprise

|__| 2. baisse de vos résultats

|__| 3. relation avec le personnel d'AWB

|__| 4. insatisfaction quant à la qualité du service

|__| 5. délais de traitement

|__| 6. meilleures conditions chez la concurrence

|__| 7. forte concurrence à l'international

|__| 8. autres

Vous pouvez cocher plusieurs cases.

10.Si 'autres', précisez :

11.Trouvez-vous nos tarifs trop élevés ?

|__| 1. Non

|__| 2. dans la norme du marché

|__| 3. un peu élevés

|__| 4. trop élevés

12.Si 'réponse 3 ou 4' pour quels types de produits ?

13.Notre gamme de produits répond-elle à toutes vos attentes ?

|__| 1. oui

|__| 2. peu

|__| 3. non

14.Si 'peu ou non', quels sont les produits ou services qu'AWB devrait développés pour répondre à vos besoins ?

15.Etes-vous suffisamment informés sur nos produits ?

|__| 1. oui

|__| 2. peu

|__| 3. non

16.Trouvez-vous qu'AWB valorise suffisamment ses clients ?

|__| 1. Oui

|__| 2. suffisamment

|__| 3. peu

|__| 4. insuffisamment

|__| 5. non

17.Avez-vous eu ou avez-vous des problèmes relationels avec AWB ?

|__| 1. oui

|__| 2. non

18.Si 'oui', précisez de quelles natures étaient ces problèmes :

19.Envisagez-vous de rester clients d'AWB ?

|__| 1. oui

|__| 2. peut-etre

|__| 3. non

|__| 4. ne sais pas

20.Qu'est-il possible de faire, selon vous, pour améliorer nos relations ?

DESCRIPTION DU DéROULEMENT DU STAGE (objectifs, taches et missions primaires et complémentaires, avantages et difficultés rencontrées)

Mon stage à AttijariWafa Bank à débuté le 20 Juin 2007 [et se terminera le 20 Août 2007].

Précédemment à cette date j'ai eu un entretien avec le responsable des ressources humaines, M. Mahmoud Fakhir. Cet entretien s'est très bien déroulé et j'ai pu intégrer l'équipe marketing quelques jours après lorsque j'ai reçu la convention de stage.

J'ai donc été accueillie par Mme Belkeziz ainsi que par le Responsable marketing BFEM. Issam Maghnouj qui m'ont expliqué ma mission au sein de l'entreprise et m'ont donné quelques informations et explications sur l'entreprise, son fonctionnement, ses produits et son équipe marketing avec laquelle j'allais travailler pendant deux mois. Je travaille donc au service marketing études et marketing produits au sein de l'entité marketing et communication pour les entreprises (grandes entreprises et PME/PMI).

J'ai ensuite été présentée à ma responsable de stage, la personne avec qui j'ai travaillé et qui m'a encadré pendant les deux mois : Mlle Hasnae Benzerrouk, Responsable Marketing Etudes.

Les premiers jours ont donc servi à approfondir mes connaissances sur l'entreprise et ses produits (lecture du rapport annuel, du book produit...) ainsi que sur les missions que j'allais réaliser.

Ces missions étaient aux nombres de trois au début de mon stage :

v Réaliser un recueil de correspondance : lister et harmoniser tous les courriers qui sortent de la banque de manière à établir un recueil pour faciliter et gagner du temps lors de l'envoi du courrier notamment pour les commerciaux.

v Une étude sur la défection des clients entreprises de la banque : réaliser une étude de marché puis des enquêtes satisfaction clientèle et enfin présenter les résultats et les solutions de ces enquêtes.

v La plus importante mission était la création d'un programme de fidélisation pour certains types de clients et cela grâce aux résultats obtenus précédemment.

J'ai également réalisé quelques taches annexes notamment pour aider et appuyer Mlle Hasnae Benzerrouk ; ces taches se sont rajoutées à celles définies ci-dessus notamment car une responsable marketing avait quitté son poste et il y avait donc beaucoup plus de projets à réaliser pour une équipe réduite mais cela a rapidement été rectifié et je suis très contente d'avoir pu diversifier mes taches dans ce service :

v Mission sur le terrain pour réaliser un benchmark, une veille concurrentielle sur certains produits.

v Recherches approfondies également pour la réalisation d'une veille concurrentielle.

Tout cela représente les principales taches que j'avais à réaliser durant mon stage ; en générale d'une façon assez autonome mais toujours sous le contrôle et le soutien de mes responsables qui m'ont guidé et aidé lorsque j'avais des difficultés.

Mes projets, les moyens et les méthodes utilisés

1. Particularités du stage

Le plus important lors d'un stage à notre niveau, en troisième année, est l'apprentissage, la connaissance de nouvelles choses donc l'aspect pratique et la mise en application des connaissances théoriques acquises durant la formation.

Ceci sera donc une bonne expérience pour mes qualités professionnelles et pour mon avenir.

2. Rôle de l'entité BFE et du service marketing

AttijariWafa Bank, hormis ses filiales, est divisée aujourd'hui en six entités distinctes s'occupant chacune de points précis et différents (pourtant complémentaires). Le service dans lequel je travaille est l'entité Banque de Financement et de l'Entreprise (BFE). Le service s'occupe des clients Entreprises de la banque (Grandes entreprises, PME/PMI et donc des centres d'affaires où sont présents les commerciaux (chargés d'affaires) qui s'occupent de ce type de clientèle au niveau financement des investissements (crédits...), remise à niveau des PME/PMI, marketing, communication, qualité... dont le service dans lequel j'ai travaillé : le marketing produit puis le marketing études. Ce service est chargé de plusieurs projets :

v Proposition, création et mise en place de nouveaux produits.

v Refonte et amélioration des produits déjà existant.

v Réalisations de veilles concurrentielles.

v Facilité la vie de l'entreprise et surtout des commerciaux

v Mieux approché, accroché, retenir et fidéliser les clients

v Publicité, communication

Tous ces points vont servir à mieux cerner ou cibler les clients, mieux les retenir et les fidéliser, améliorer la gestion interne de l'entreprise et sa perception de la clientèle, rendre plus facile, plus agréable le travail des commerciaux ou de toute personne en rapport avec les clients, mieux connaître la concurrence et leurs produits pour mieux les « combattre » et offrir plus de transparence et d'information (générale ou sur les produits proposés par AWB) aux clients.

3. Pour l'amélioration des échanges

Lors de mon stage en marketing avec Mlle Hasnae Benzerrouk, je me suis vue confier trois projets majeurs dont deux très importants pour moi (au niveau du travail à accomplir dessus et pour AttijariWafa Bank, avec beaucoup d'autonomie à ma disposition et un troisième un peu moins important sur lequel j'ai eu une moins grande participation. Ensuite quelques autres projets plus souples et moins complexes sont venus s'ajouter durant la période de stage au gré des besoins du service.

Je vais d'abord parler des projets majeurs et ensuite de ceux complémentaires :

Un des projets qui m'a été confiée est la réalisation d'un recueil de correspondances dans le cadre d'une stratégie d'amélioration de l'efficacité commerciale de l'entité BFE (banque de financement et de l'entreprise). Ceci est une collecte des principales correspondances échangées entre la banque et ses clients qui sera suivie de l'harmonisation et la normalisation de l'ensemble du courrier.

Le but principal de ce recueil est le gain de productivité au niveau des centres d'affaires (réduction des tâches administratives, gains de temps). Par la suite, la création de deux supports qui serviront à recueillir les courriers est envisagée : un support numérique (qui sera disponible sur le réseau intranet d'AWB - consultation pratique et rapide) et un support physique (certainement un classeur recensant les courriers sera distribué aux commerciaux) sont prévus.

Tout d'abord les principaux objectifs sont l'amélioration de la productivité des centres d'affaires comme nous l'avons précédemment cité mais également l'uniformisation et la normalisation du courrier ainsi que l'harmonisation et la consolidation des correspondances et pour parachever sur les points généraux l'amélioration de l'image de marque de la Banque grâce à un unique visuel. Pour les commerciaux des avantages sont aussi à noter : gain de temps, réduction des taches administratives, rapidité de recherche.

Dans le meilleur des cas, la réalisation de ce projet était prévue pour une durée de deux mois entre mi-février et mi-avril mais le nombre important des projets en cours, au service marketing, a décalé la finalité de ce projet, qui n'est pas encore terminé au moment ou je quitte le service. Durant mon stage Mlle Hasnae Benzerrouk et moi-même avions fait avancer ce projet jusqu'à recueillir tous les courriers, les répertorier mais l'harmonisation ainsi que la création des supports sont toujours en attente. En effet d'autres projets plus importants ont été privilégiés.

La mise en place du recueil de correspondances a été organisée d'une manière simple et rapide avec une méthodologie de travail concrète. Le travail de recensement a certainement été le plus difficile à effectuer : il fallait recenser tous les courriers sortant de la banque notamment des centres d'affaires. Nous avons utilisé trois outils : d'abord un travail personnel avec l'aide d'Internet pour trouver les différents types de courriers possibles, puis une réunion basée sur un atelier de travail avec le personnel des centres d'affaires pour connaître tous les courriers utilisés par les personnes suivantes : chargé de communication, responsable marketing, junior banker, chargés d'affaires, juriste et comptable (réunion efficace pour obtenir rapidement les informations et orienter la discussion). Enfin nous avons demandé aux centres d'affaires de nous envoyer tous les types de courriers qu'ils émettent. Ceci nous a permis la collecte des courriers ainsi que leurs classements par métiers ou par fonctions (Voir annexe 1). Nous avons ensuite commencé à rédiger un modèle unique et uniforme pour chaque type de lettres (qui n'est pas encore achevé). Pour mettre en oeuvre ce projet il faut terminer l'harmonisation ainsi que tout type de rectifications possibles afin que les courriers soient les plus lisibles et présentables possible puis réaliser la création des supports ainsi que leur distribution (via Saga un centre publicitaire partenaire d'AttijariWafa Bank pour toute sorte de communication qu'elle soit interne ou externe).

Pour le classement, nous avons en premier lieu défini des axes (domaines) pour établir le classement : domaine commercial, financier, juridique, de la communication et international puis d'autres facteurs plus pertinents ou plus utiles (Voir annexe 1).

Comme tout type de projet, mon encadrant professionnel supérieur M. Maghnouj m'a suivi, épaulé et guidé durant toute la procédure notamment pour la validation des différentes étapes comme cela est coutume dans ce service

4. De l'analyse des clients défectueux...

Le second projet est un des deux plus importants que j'ai eu à accomplir. Il s`agit d'une étude complète portant sur les raisons de la défection de certains clients entreprises d'AWB. Analyser et comprendre ces raisons, pour proposer des solutions adaptées aux problèmes de manière à retenir, conquérir puis dans un second temps fidéliser certains types de clients (deuxième projets importants). Ce sujet est un point très important, je pense, pour la banque car il va permettre de mieux cibler et de mieux agir sur la clientèle, mais également pour moi, dans le sens où j'ai beaucoup appris durant l'élaboration de ce projet notamment concernant les études de marchés.

La réalisation de ce projet dans son ensemble m'a pris un mois et demi.

La première phase dont je me suis préoccupée est : comment réaliser une étude de marché ? Vu que c'était la première fois pour moi que je concevais ce type d'étude. J'ai donc beaucoup lu sur ce sujet et reçu d'importantes explications de la part de Mlle Benzerrouk pour mener à bien cette étude et maintenant je peux plus aisément accomplir une étude de marché.

En effet la connaissance de la clientèle, de leurs besoins, de leurs revendications, de leurs satisfactions aide énormément quant à la bonne cohésion de l'entreprise dans le sens où elle permet de non seulement mieux développer les produits (innovation) ou d'améliorer ces derniers en fonction des besoins, mais permet en conséquence de réellement coordonner entre les principaux services de la société. En un mot le développement [récent] du marketing est une excellente chose pour les entreprises.

Pour cela je me suis chargée de trois types de clients, définis selon des critères de défection :

- Les clients ayant clôturés tous leurs comptes et qui ont donc changé de banque.

- Les clients qui ont gelé au moins 50% de leurs comptes.

- Les clients qui ont réduit de manière significative leurs opérations : diminution des placements financiers, baisse des investissements, faible utilisation de leurs comptes (faibles volumes de transactions), très faibles demandes de nouveaux produits ou enfin moins de souscription aux diverses assurances.

Pour réaliser cela dans les meilleures conditions possibles, nous avons d'abord mis en place une méthodologie de travail (voir annexe 2) et j'ai donc défini préalablement des objectifs et émis des hypothèses de recherches (voir partie résultats B) afin de cerner cette clientèle « à problème ».

En fait les points importants que nous avons traités sont les suivants :

v En premier lieu j'ai procédé à une étude de l'environnement traitant du secteur économique Marocain en générale pour déboucher sur l'analyse du secteur bancaire et financier puis enfin l'analyse d'AWB et de ses concurrents afin d'avoir une base de travail nécessaire à l'étude de marché et ainsi collecter des données utiles pour la compréhension des problèmes de la clientèle.

v Pour l'analyse de la défection en elle-même, la plus longue [et personnelle] partie, nous avons décidé de mener une enquête de satisfaction afin de cerner les problèmes et les causes de la défection tout en soulignant les points positifs dégagés par les clients de la banque.

v Comme je l'ai dit juste avant, nous avons défini les critères pour cibler les clients défectueux (ciblage) afin d'établir un échantillon sur lequel travailler (définition de l'univers idéal, de l'univers opérationnel et par la méthode des quotas de l'échantillon cible).

(voir partie résultat B).

v Pour obtenir les résultats souhaités, nous avons mis nous même au point des questionnaires de satisfaction, un différent pour chaque type de clients cibles (trois au total, voir un exemplaire annexe 3). J'ai conçu ces questionnaires dans le sens de nos hypothèses de recherche ceci afin de tirer le meilleur profit de ces derniers (une manière d'orienter la discussion selon nos attentes et nos connaissance préalables du sujet) - avec l'aide de Melle Benzerrouk et les différentes validations de nos supérieurs (à chaque étape de la procédure). La suite fut l'administration téléphonique des dits questionnaires aux entreprises ciblées, cette phase fut la plus longue et la plus délicate (voir partie avantages et difficultés B).

v Ensuite j'ai saisi les réponses dans le logiciel de gestions de données et de statistiques « Sphinx » pour l'analyse et la compréhension des résultats, grâce à trois types d'analyses de données :

- tri à plat : exemple :

Q11-12 : tarifs

Au niveau des prix appliqués par AWB une importante partie des clients les jugent soit un peu élevé soit concurrentiels ; mais les réponses sont tout de même assez homogène ainsi quelques clients trouvent les prix beaucoup trop élevés alors que d'autre ne les trouvent pas chers.

Lorsque que nous demandons aux clients quels produits ils trouvent trop élevés, ils répondent pour une large majorité les frais divers, les taux d'intérêts, les crédits et les escomptes.

- tri croisé : exemple

5- Satisfaction x Avenir

Ce tableau nous montre un lien très important entre la satisfaction et l'avenir.

v Les clients « très satisfait » disent vouloir rester clients à 100%.

v Les clients « plutôt satisfait » désirent rester à hauteur de 86%.

v Au contraire les clients « indécis, plutôt insatisfait ou pas satisfait du tout » relativisent plus leur relation avec AWB et ne désirent rester qu'à hauteur de 36%.

v Nous pouvons tout de même noter que 76% des entreprises interrogées souhaitent rester clients.

- tri multivarié : exemple

1- Temps x Satisfaction x avenir

La carte montre les positions des 11 modalités et les coordonnées des 49 observations.

39.9% de la variance est expliquée par les deux axes représentés.

Les non-réponses ont été ignorées. 3 modalités n'ont pas été prises en compte (effectif nul). 1 observations ne sont pas représentées (non-réponse à l'une au moins des questions). Chaque observation est représentée par un point.

v Les entreprises étant très ou plutôt satisfaits resterons en général clients de la banque et sont souvent des entreprises ayant d'ancienne relations avec AWB.

v Les entreprises jeunes sont moins satisfaites que les anciennes (au niveau relationnel) souvent indécises.

v Les clients plutôt insatisfaites ou pas satisfaites du tout, risque de partir du moins ils ne sont pas sur de rester clients.

v Les clients ayant une satisfaction moyenne se partage entre ceux qui sont sur de rester clients et ceux qui ne sont pas certains.

Enfin, en coordination avec le service marketing, nous avons proposé une analyse et une interprétation des résultats puis des solutions qui nous paraissaient judicieuses (voir partie résultats B).

Nous connaissons différentes causes pour la défection des entreprises, d'abord l'environnement bancaire, en effet il est parfois difficile sur ce secteur de faire une réelle différenciation au niveau des services offerts vu que les produits sont assez similaires et la tarification homogène donc non seulement peu de différence entre chaque banque mais également beaucoup de concurrence.

Ensuite les banques connaissent des difficultés à établir et à maintenir des relations avec leurs clients, dans cet environnement concurrentiel de plus en plus rude surtout depuis la déréglementation et la libéralisation du secteur. De plus les offres concurrentes peuvent renforcer ces difficultés : meilleure solution, meilleur rapport qualité/prix, garanties ou marques plus attractives.

Le client lui-même peut avoir des failles internes, pas uniquement sur son secteur qui peut être en chute par exemple ; mais aussi une réduction ou suppression de budget, une baisse du chiffre d'affaires ou du résultat qui entraîne une diminution des placements ou des investissements...Des besoins modifiés : manque de besoin ; auto production... 

Tous cela représente les causes externes dites incontrôlable, non négociable par l'entreprise.

On peut par contre noter quelques problèmes dits « contrôlables »  par l'entreprise sur lesquels elle peut agir comme nous l'avons dans nos propositions de résultats. Entre autre par rapport à l'inadéquation entre la solution proposée et le besoin de la clientèle, au prix/qualité du produit, du service ou de la relation, des problèmes de lenteurs, d'organisation, de suivi de la clientèle (on peut voir assez souvent un sentiment de manque d'importance ressenti par les clients).

L'analyse des clients défectueux et des raisons de leurs choix est très importante pour la banque car cela va permettre de retenir certains clients, d'agir sur d'autres pour qu'ils puissent ré-augmenter leurs mouvements et ainsi déboucher sur le développement d'un programme de fidélisation.

5. Mes tâches complémentaires

Je me suis vue confier un certain nombre de taches supplémentaires afin d'aider les personnes avec qui je travaillais. Il y a eu beaucoup de travail et un nombre important de dossier à traiter entre les mois de mars et de juin 2007 au sein du service marketing (par exemple la création de deux books, un interne - pour les commerciaux - et un externe - pour le public - recensant tous les produits distribués par AWB demande beaucoup de temps). De plus, vu que j'avais déjà bien avancé au niveau de mon travail, j'ai ainsi pu donner « un coup de main » pour d'autres taches.

J'ai ainsi participé un peu à la relecture du book interne de manière à corriger la syntaxe des textes et les fautes d'orthographe. J'ai également, à la fin de mon stage, au mois d'août, saisi les données d'un questionnaire pour le lancement d'un nouveau produit via le logiciel Sphinx et également passer des coups de fils lors d'un questionnaire destiné à l'amélioration du crédit moyen terme d'AWB le « crédit galaxie ». Questionnaires administrés aux clients disposant de ce type de crédit et aux clients non utilisateurs pour connaître leurs avis et se servir de leurs besoins et de leurs attentes pour renforcer la qualité du crédit galaxie - tout en se servant des produits proposés par la concurrence.

Ceci rejoint une autre mission qui m'a été confié, une mission très intéressante et unique puisque c'était ma première et seule mission sur le terrain. En effet l'opération consistait à mettre au point un tableau recensant tous les crédits moyen termes des principales banques concurrentes. Je me suis donc déplacé une longue matinée afin d'aller directement interroger les responsables des crédits de la BMCI, BMCE, banque populaire, crédit du Maroc et SGMB (au siège social ou dans une agence du groupe selon les disponibilités). En me faisant passer pour un simple étudiant, travaillant dans un cadre purement scolaire, j'ai recueilli les informations utiles et manquantes à la mise en place de ce benchmark (produits, montant du prêt, plafonds, taux d'intérêts, modalités de remboursement...). Au préalable j'avais déjà effectué un premier travail de recherche sur les sites Internet de ces banques. J'ai donc réalisé un peu d'espionnage afin que le produit AWB soit concurrentiel et rentre dans les normes du marché. Ceci a débouché sur un tableau Excel comparant tous les paramètres.

La dernière mission et la plus longue de mes taches supplémentaires a été la confection, avec le soutient d'Hasnae Benzerrouk, d'une revue de presse contenant tous les articles relatifs à l'économie ou au secteur bancaires issus de divers journaux Marocains et Français (Aujourd'hui le Maroc, l'économiste, le matin, la vie éco, les échos et le monde). Nous avions d'abord mis au point une liste des journaux nous paraissant les plus représentatifs des informations désirées ; cette liste a été présenté à nos supérieurs qui ont choisit certains journaux. La création de cette revue de presse était assez basique :

- recherche des articles ayant des informations utiles.

- découpages des dits articles.

- photocopie des dits articles.

- Collage dans une sorte de livret et regroupage selon certains critères (date, par semaine puis classement selon : articles divers, communications ou dossiers.

- Reliure du livret.

- Mise à disponibilité pour tous les services de la banque semaine après semaine.

Ces missions supplémentaires m'ont été confiées au fur et à mesure de mon stage selon les besoins du service Marketing.

6. Entre avantages...

Ce stage en entreprise m'a beaucoup appris et cela sur des domaines divers et variés, j'ai ainsi vécu une expérience distincte et originale avec laquelle j'ai réussi à diversifier ma vision du monde.

J'ai déjà pu améliorer et emmagasiner de nouvelles connaissances et mieux maîtriser le fonctionnement du monde bancaire et financier. J'ai écouté et essayé de comprendre les avis de mes encadrants, dans toutes les discussions que nous avons échangé afin de disposer de tous les éléments me permettant d'avoir mes propres idées sur la banque, le monde bancaire et la situation actuelle du pays.

J'ai aussi assez appris sur les activités d'AttijariWafa Bank, ses produits, son fonctionnement interne et le rôle des différentes entités, la vie en entreprise m'ouvre donc pour la deuxième fois ses portes et le fait d'être stagiaire et d'avoir du recul par rapport aux autres salariés était un excellent point avec lequel j'ai pu mieux analyser et comprendre les comportements tant positifs que négatifs.

Le cadre et les staff agréable avec lequel j'ai oeuvré est certainement l'aspect le plus avantageux et évident de ce stage ; mais celui qui m'apportera davantage de compétences et de facultés [que j'ai pu étendre tout au long de cette période] repose sur l'acquisition de nouvelles techniques de travail, de gains d'informations et de connaissances et tout ce qui ressort de mes diverses observations, sont les premières pierres qui me permettront de bâtir mon avenir professionnel, autrement dit son socle.

J'ai principalement appris à réaliser des études de marché, des veilles concurrentielles, des travaux de recherches et d'analyses, des présentations, des revues de presse et à travailler avec un groupe d'inconnus et surtout avec des supérieurs - donc à suivre des ordres ou des consignes, assez distinctes. Enfin ayant travaillé avec une équipe jeune et dynamique, voulant avancer et réussir tout en faisant bien leurs taches était un vecteur de motivation pour moi.

Mais dans toutes les situations, dans tous les métiers, autant la vie professionnelle que personnelle les avantages et les facilités sont constamment en rivalité avec les ennuis et les difficultés [qui pour cette expérience ont été assez rares à ma grande satisfaction] qu'il s'agit de surmonter en laissant le moins de dégâts derrière soi, voir pas du tout, ce que je me suis démené à accomplir.

7. et Difficultés

Peu de soucis mais tout de même quelques uns, sinon la vie et le travail seraient trop simples et certainement moins intéressants !

Durant le travail que j'ai effectué, et il est à noter qu'il s'est déroulé sans souci majeur, quelques petits imprévus ou inconvénients sont venus égayer ces journées de « labeur ».

Nous avons connu au début du stage quelques soucis de logistiques, plus précisément de disponibilité de bureau et d'ordinateur. En effet vu la fusion récente (à peine deux ans) les infrastructures de la banque ne sont pas encore totalement parfaites et le siège social manque parfois de place, de bureaux ou d'outils de travail et cela surtout pour les stagiaires. Mais ce léger problème n'a duré que trois semaines environ. J'ai donc partagé pendant ces trois semaines un bureau avec ma responsable Mme Benzerrouk et un unique ordinateur pour deux ce qui ne nous a pas empêché d'accomplir correctement notre travail ; après ce laps de temps le problème fut assez vite résolu et un ordinateur avec un bureau fut mis à ma disposition avec les outils nécessaires (Internet, Microsoft office et quelques autres logiciel marketing, d'étude de données...).

Mise à part les querelles de bureaux bien connues de tous les travailleurs, qui ont lieu je présume, dans toutes les entreprises et qui n'ont été que très brèves parmi mes collaborateurs, un autre souci un peu plus conséquent est tout de même à relever.

En effet cela concerne la base de donnée clientèle d'AttijariWafa Bank qui n'est pas du tout au point. Non seulement les demandes de requêtes afin d'obtenir des informations utiles aux enquêtes, aux analyses et au développement des nouveaux produits, primordiale dans les benchmarks (ou veilles concurrentielles) sont très longues et n'aboutissent souvent pas aux résultats escomptés ou du moins sont déformés de nos sollicitations ; mais en plus comme je le disais précédemment la base de donnée en elle-même manque cruellement de fiabilité. Le CRM (customer relationship management) met à disposition des employés une base de donnée clientèle dans laquelle sont regroupés normalement tous les clients de la banque avec des informations sur la société, son secteur d'activité, son adresse, ses numéros de téléphone, ses comptes ou ses diverses opérations bancaires et financières.

Mais ce CRM n'est pas fiable : parfois des entreprises manquent alors qu'elles sont encore clientes, mais c'est surtout par rapport aux coordonnées que j'ai le plus eu de difficultés. Lors des enquêtes téléphoniques, en plus d'avoir à re-analyser la requête, il a fallu revoir beaucoup de numéros de téléphone des clients : certains étant erronés, d'autres inexistants... Il a alors fallu trouver ces informations par nous même, sur des bases de données Internet (Kompass Maroc, pages jaunes Maroc) ce qui nous a fait perdre tout de même pas mal de temps et parfois les numéros étant introuvables il a fallu faire sans ou légèrement dévier notre stratégie. Enfin dernier point sur le CRM, lors de la mise en place du programme de fidélisation que j'ai développé, une correction et une amélioration du CRM est hautement recommandée afin de cibler correctement les entreprises pouvant participer à ce programme et ainsi mettre en place un programme de qualité, ne risquant pas de se retourner contre la banque elle-même.

Voilà les principaux ennuis auxquels j'ai été confrontée mais qui n'ont pas eu de graves conséquences sur mon travail si ce n'est un léger retard.

TABLE DES MATIERES

Fiche signalétique

Remerciements

Sommaire

INTRODUCTION............................................................5

· Contexte général

· Objectifs de l'étude

· Méthodologie de recherche

· Problématique du sujet de recherche

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA BANQUE ET DE SON ENVIRONNEMENT........................................................7

Section 1 : Présentation de la banque Attijari wafa bank................7

Section 2 : Caractéristiques de l'environnement bancaire et financier marocain........................................................................9

Section 3 : Forces et faiblesses.............................................11

Conclusion....................................................................12

CHAPITRE II : PROBLEMATIQUE DE LA DEFECTION ET DE LA FIDELISATION DES CLIENTS : APPROCHE THEORIQUE...............................................................13

I- FONDEMENTS THEORIQUES.......................................13

II- HYPOTHESES...........................................................25

III- IMPORTANCE DE LA FIDELISATION...........................26

CHAPITRE III : ENQUETE SUR LES VARIABLES DE DEFECTION DES CLIENTS DE LA BANQUE AWB.............28

Section 1 : méthodologie de l'étude.......................................28

1. Problématique et Objectifs

2. Hypothèses de recherche et Questionnaire

Section 2 : Analyse des résultats (enquêtes 1 et 2)......................35

Section 3 : Recommandations et programme de fidélisation..........38

CONCLUSION GENERALE............................................41

· Rappel du problème de recherche

· Rappel des objectifs

· Rappel de la méthodologie de recherche

· Rappel des résultats et des recommandations

BIBLIOGRAPHIE.........................................................42

ANNEXES...................................................................43

DESCRIPTION DU DEROULEMENT DU STAGE...............53

TABLE DES MATIERES................................................63






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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein