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Risques financiers dans une institution financière non bancaire (cas de la CADECO de 2003 à 2007)

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par Didier KIVAVA MUKENGA
Université catholique du Graben (U.C.G/Butembo RDCongo) - Licence 2007
  

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I.1.2.6 Risque d'insolvabilité

Tout crédit est une anticipation de recettes futures. Tout crédit comporte le risque que ces recettes ne se produisent pas et qu'aucun remboursement ou bien seulement un remboursement partiel n'ait lieu à l'échéance.

Ce risque appelé risque d'insolvabilité est essentiel dans l'activité de l'institution financière dont une des fonctions est la distribution de crédits. L'appréciation du risque d'insolvabilité est donc une première importance et on peut schématiser ainsi le comportement de l'institution conférée à ce risque: un crédit n'est accordé que si le banquier estime que la probabilité de remboursement excède celle de non remboursement.

Il est celui propre à l'institution et concerne la survie de l'institution financière. Il est présenté ici en dernier car il est en général la conséquence de la manifestation d'un ou plusieurs des risques précédents et que l'institution n'a pu prévenir.29(*)

Comment apprécier la capacité d'un emprunteur à rembourser le crédit ? L'étude des documents financiers produits par l'emprunteur qui s'attache aux critères de développement du demandeur, est la méthode la plus utilisée. Cette méthode rencontre vite une limite : comment apprécier le risque d'insolvabilité lorsque l'emprunteur est un simple particulier et qu'il ne peut fournir aucun bilan ou compte de résultat ?

Avec le développement du marché des particuliers, cette question s'est posée de

plus en plus fréquemment et l'insuffisance des renseignements concernant ces

emprunteurs a conduit les banquiers à rechercher d'autres moyens d'appréciation du risque d'insolvabilité reposant sur des méthodes statistiques.

Par la suite, le problème s'est naturellement pris d'étendre ces méthodes aux crédits à destination des entreprises.

L'analyse de ce risque consiste pour l'essentiel à étudier les fonds propre de l'institution financière sur les quels, comme dans toute entreprise, viennent s'imputer les pertes. L'analyse s'intéresse donc :

· au montant des fonds propres; et au-delà des données comptables, il convient de considérer avec attention les prévisions dont il n'est pas aisé d'apprécier la vraie nature, dette plus au moins exigible ou provision occulte constituée en franchise d'impôt;

· au moment du fonds de roulement afin de vérifier la couverture des actifs immobilisés par les capitaux permanents;

· au ratio de solvabilité qui, faute de données précise, peut être évalué par le rapport des capitaux propres au total de bilan.

* 29 JOL BESSIS., idem, p153

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote