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TIC et développement local au cameroun

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par Carine Laure Koudjou Talla
Université Paris X Nanterre - Master2 pro sciences de l'information et de la communication option conception et gestion de projets numériques territoriaux 2007
  

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RESUME

Les technologies de l'information et de la communication (TIC) révolutionnent le monde. Ses effets positifs s'étendent à tous les secteurs de la vie et plus aucun pays ne veut s'en passer. Les pays industrialisés ont suffisamment démontré qu'il est possible de se développer grâce à ces nouvelles technologies. Certains pays pourtant - les moins avancés à l'instar des pays Africains - ont du mal à s'approprier ces technologies. Ces pays connaissent depuis toujours un état de pauvreté grandissant et n'arrivent pas à sortir de ce gouffre.

C'est également le cas du Cameroun qui compte un taux important de sous emploi (75,8%) avec un revenu moyen mensuel global de 26 800 francs CFA (environ 41 €). Les stratégies misent en place en 2003 dans le document de stratégies de réduction de la pauvreté (DSRP) sont en cours et donnent une place de choix aux TIC pour la lutte contre la pauvreté. Malheureusement, les décisions ou actions entreprisent par les organisations étatiques ne sont pas toujours ressentis par les populations des quartiers, d'où le rôle des organisations de la société civile (OSC) pour la mise en place d'actions ayant un impact direct sur la population.

Le Cameroun compte un nombre encore faible d'OSC qui oeuvrent pour la vulgarisation des TIC. L'évaluation d'une d'entre elles, ASSOAL, a permis de dégager les points suivants :

Points forts :

· Grande capacité de mobilisation des populations

· Proximité avec les populations

· Actions sociales

Points faibles :

· La mauvaise organisation autour de la gestion du projet

· Des ressources humaines toujours pas suffisantes et compétentes pour gérer le projet

· Des services toujours pas en conformité avec les besoins des populations

Cette évaluation a également permis de rendre compte du besoin des populations en matière d'accès à Internet. Le besoin est fort et les populations sont conscientes des avantages des TIC pour leur développement. Mais elles ne savent pas toujours comment s'en servir et comment s'y prendre pour en profiter au maximum. La société civile camerounaise devra donc se pencher sur ces aspects là

Mots clés : TIC, société civile, développement local, lutte contre la pauvreté

INTRODUCTION GENERALE

Les pays en développement connaissent depuis des lustres un état de pauvreté croissant qui préoccupe de plus en plus certaines instances mondiales. Malgré le boom économique que connaît notre siècle, la globalisation de l'économie, marqué par un bondissement économique des pays industrialisés de même que de nouveaux riches comme la Chine, les pays pauvres n'arrivent pas toujours à émerger et continuent de sombrer dans le trou noir de la pauvreté. Et malgré les différentes mesures prises par les organisations internationales pour sortir ceux-ci de la crise économique qui sévit de plus en plus, rien n'y fait.

Notre ère est surtout marquée par une nouvelle révolution que sont les technologies de l'information et de la communication (TIC). En effet, ces nouvelles technologies modifient considérablement la vie de tous les jours par de nouvelles façons de communiquer, de payer et de vendre, d'étudier, de s'informer, etc. Ces nouvelles technologies bouleversent effectivement nos façons de vivre et de travailler en apportant des améliorations considérables qui permettent d'évoluer dans n'importe quel domaine que ce soit. Ces nombreux changements positifs - et parfois négatifs malheureusement (piraterie, escroquerie, pédophilie, etc..) - qu'apportent les TIC amènent la communauté mondiale à s'y intéresser et à promouvoir son utilisation.

Les TIC peuvent être un catalyseur pour le développement des pays pauvres tel que l'Afrique. Vu les retombées de son utilisation dans les pays riches, il est certain que l'Afrique peut s'en sortir grâce à ces technologies. Le problème actuel est qu'ils sont très peu intégrés dans les habitudes des Africains : les différents usages des TIC et ce qu'ils peuvent apporter comme avantages sont méconnus de ceux-ci. En Afrique, on en est encore à résoudre les problèmes de famine, d'eau potable, d'électricité, etc. Est-ce que les TIC sont vraiment ce dont les Africains ont réellement besoins ? Les TIC qui seraient trop luxueux pour un continent qui a encore des problèmes de bases, essentiels à résoudre, ne l'est vraisemblablement pas car plusieurs travaux montrent les impacts qu'ils peuvent avoir sur tous ces domaines de développement. Ces travaux ne prétendent pas que les TIC peuvent résoudre les problèmes des Africains mais qu'ils peuvent être un canal, un moyen à exploiter pour améliorer les techniques utilisées pour résoudre ces problèmes. Il est donc plus qu'essentiel que l'Afrique puisse tirer profit de ces nouvelles technologies et en imprégner les habitudes des populations comme un pas vers le développement.

Le Cameroun est un cas typique des pays Africains. C'est en 1997 que les premières connexions à Internet apparaissent au Cameroun. Il a connu depuis lors une fulgurante montée, d'abord lentement puis plus rapidement. Une des toutes premières études1 sur l'appropriation sociale de l'Internet au Cameroun menée en 1998 avait permis de recenser trois fournisseurs d'accès à Internet (Camtel, Cenadi et Iccnet) et quatre cybercafés à Yaoundé. Près de 2 000 personnes et institutions utilisaient Internet de façon permanente ou occasionnelle. Le taux de fréquentation des points Internet était d'environ 100 personnes par jour. Les jeunes filles étaient les plus nombreuses à utiliser cet outil de communication. Elles représentaient près de 70% de la clientèle des cybercafés et recherchaient surtout des conjoints européens sur le Web2. En 2005, le paysage cybernétique camerounais a beaucoup évolué. Le Cameroun compte déjà près de 40 000 utilisateurs de l'Internet avec une

1 Etude menée par les étudiants de la division III de l'Esstic, Université de Yaoundé I, 1998

2 Jean Lucien Ewangue, Le phénomène Internet dans la ville de Yaoundé, Séminaire NTIC, ESSTIC, Yaoundé, juillet 1998.

connexion directe et 60 000 utilisateurs reliés à un point d'accès public, notamment le millier de cybercafés du pays. Toutefois, ces chiffres restent en deçà de ceux du Maroc (120 000 internautes pour 2 500 cybercafés) ou du Sénégal (130 000 internautes et 1 800 cybercafés). La ville de Yaoundé à elle seule compte près de 400 cybercafés3. Il s'agit, dans la majorité des cas de petites unités commerciales créées la plupart du temps par des étudiants de retour au pays après un séjour à l'étranger. Le nombre de fournisseurs d'accès à Internet (FAI) a été multiplié par seize en cinq ans, passant de 3 en 1998 à plus d'une cinquantaine en avril 2005. Le taux de fréquentation de ces lieux est de 200 personnes par jour.

La législation en matière de TIC au Cameroun est encore invisible ou inexistante. Les seuls textes en vigueur datent de 1998. Les textes de lois et règlements dans le secteur des TIC au Cameroun font la part belle au sous secteur des télécommunications. Il n'existe pas encore de cadre juridique réglementant les TIC, défini comme informatique et internet. Ces textes, une vingtaine, démontrent la volonté du Gouvernement de faire des TIC un outil de promotion du développement socio-économique du pays, de réduction de la pauvreté et de la bonne gouvernance. Dans son contenu, les textes de loi ne font pas de distinction de genre, mais dans les principes les sous-tendant, l'égalité des sexes constitue le fondement des textes. En fait, la constitution camerounaise prône le respect des droits humains, l'égalité des sexes devant la loi... La loi régissant les télécommunications consacre la séparation des trois principales fonctions de gestion des télécommunications à savoir la politique sectorielle, la réglementation et l'exploitation. La politique sectorielle et l'élaboration des textes de loi et règlements relèvent du Ministère des Postes et Télécommunications. Le Cameroun a opté pour une séparation de la réglementation des contenants et des contenus. L'ANTIC, agence nationale des TIC a été crée depuis 2002 dans le but de vulgariser les TIC auprès des populations et surtout d'élaborer les politiques TIC. Sa gestation n'est pas encore arrivée à terme car à l'heure actuelle, rien n'est encore fait.

Bien que les statistiques montrent une nette évolution de l'utilisation des TIC par les populations, les taux restent encore très faibles par rapport à la plupart des autres pays Africain, à fortiori les pays industrialisés. Les actions gouvernementales pour élever ce taux sont embryonnaires et peu visibles. L'alternative, pour toucher au mieux les populations et créer ainsi une société de l'information digne de ce nom, participant au développement local, reste la société civile. Ces dernières années et ce partout dans le monde, les organisations de la société civile ont pris de l'importance grâce à leur implication dans la lutte contre le déséquilibre de pouvoir entre l'Etat et ses structures d'une part et la société civile d'autre part. La présence de la société civile a également augmenté en réaction à l'impression d'affaiblissement de l'autorité des Etats nations sous l'effet de la mondialisation et du pouvoir de plus en plus grand des entreprises transnationales. Des réseaux d'OSC (Organisations de la société civile) se sont formés dans les pays et entre les pays afin de promouvoir une défense plus large et plus « transnationale » des intérêts publics sur des problèmes politiques mondiaux tels que les droits de l'homme, l'environnement, la dette, le développement, la santé et les TIC. En effet, dans le domaine des TIC au Cameroun, l'on constate également une montée en force des associations et ONG (Organisation non gouvernementale) qui s'engagent de plus en plus dans la vulgarisation des TIC auprès des populations.

C'est le cas d'ASSOAL (Organisation sociale d'appui aux acteurs et aux processus de développement local), ONG de développement local qui oeuvre depuis 1998 à l'amélioration du cadre de vie des populations et la participation des habitants des quartiers pauvres et populaires dans la gestion des affaires de leurs communautés. Ses activités en matière de vulgarisation

3 CEA-PNUD, Plan NICI, mai 2004.

des TIC ont débuté en 2004 par la mise en place du projet BAODL (bureau d'appui aux organisations de développement local) visant à renforcer les capacités des acteurs urbains et ruraux par le biais des formations diverses, d'appui, d'accompagnement variés (séminaires, réunions, ateliers, locations, etc....). Au cours des douze derniers mois, le Bureau d'appui s'est illustré au sein de la société civile camerounaise par l'offre d'un certain nombre de services d'information, de renforcement des capacités, d'accompagnement et de mise en réseau. Les principales activités de vulgarisation des TIC sont centrées sur l'offre de l'accès à Internet, des formations et la mise en réseau des acteurs de développement local.

Le but de cette étude est d'évaluer les activités de cette ONG afin d'identifier l'offre et la demande, la qualité de l'offre et le niveau de réponse à la demande, la concordance entre les services offerts et les besoins des bénéficiaires. Les organisations de la société civile peuvent en effet participer efficacement à la réduction de la fracture numérique dans une optique de développement local. Cette étude permettra également de montrer comment les OSC peuvent effectivement contribuer à cela et dans quelles mesures -- les besoins à satisfaire, les usages à proposer, la méthodologie à suivre, les partenaires à contacter -- aller plus loin.

Dans le premier chapitre, il sera question de présenter le Cameroun dans sa situation géographique, son histoire et sa politique, les principales caractéristiques de l'économie, la situation de la pauvreté et les stratégies misent en place et le rôle de la société civile dans le développement local. Ce chapitre sera une base pour la suite du document dans ce sens qu'il présente de façon clair la situation de la pauvreté au Cameroun qui est la problématique même et la raison de ce travail.

Le deuxième chapitre quant à lui présente l'état des lieux des TIC au Cameroun en commençant par un rappel historique des politiques nationales déjà misent en place, en décrivant le cadre politique et réglementaire actuel et également le diagnostic du secteur (situations des TIC, les acteurs publics, privés et les associations, etc.)

Le troisième chapitre est consacré à l'évaluation des activités d'ASSOAL en matière de TIC. Il présente ASSOAL en général, son fonctionnement, le projet BOADL qui est celui qui consacre une part belle à la vulgarisation des TIC, le déroulement du projet, les moyens mis en oeuvre, les difficultés rencontrées et surtout les besoins des bénéficiaires et publics cibles. Il se termine par l'ébauche de solutions pour aider ASSOAL à améliorer la gestion de son projet et surtout à contribuer plus à la réduction de la fracture numérique.

Le quatrième et dernier chapitre se consacrera à la résolution du problème qui nous préoccupe, celui de lutter contre la pauvreté par les TIC et grâce à la société civile. Il essayera de montrer comment les TIC peuvent contribuer au développement local et également comment la société civile peut s'activer pour impulser ce développement par les TIC. Il présente également quelques exemples de projets exemplaires d'usages des TIC pour le développement. Des scénarios de projets seront ensuite ébauchés, projets qui pourront être développés plus tard.

Objectif global

Montrer comment les TIC peuvent contribuer au développement local et dans quelles mesures la société civile peut s'en servir pour mieux impulser le développement.

Objectifs spécifiques

- Montrer le rôle des TIC dans la réduction de la pauvreté

- Montrer le rôle que de la société civile peut jouer dans cet ensemble

- Evaluer les actions de ASSOAL en ce qui concerne la vulgarisation des TIC

- Mesurer l'impact de ces actions sur les populations cibles et identifier si les besoins des populations sont satisfaites

- Relever les points faibles et points forts de ces actions

- Proposer des pistes de solutions pour une action plus efficace

- Proposer des scénarios de projets utilisant les TIC qui peuvent contribuer au développement

Hypothèses de travail

- Vulgariser les TIC auprès de la population des quartiers défavorisé est un gage de réduction de la fracture numérique

- L'intégration des populations, même les exclus à la société de l'information est la condition sine qua non pour une intégration effective du pays entier dans la société de l'information

- Les OSC sont plus proches de la population que les organismes étatiques. Leur participation à la réalisation de projets destinés à la population est un gage de réussite et de développement local.

- Les projets de vulgarisation des TIC méritent d'être considérés comme projets à part entière et nécessitent le même suivi accordé à la plupart des projets.

Méthodologie

La méthodologie utilisée pour mener à bien cette étude a été conforme à celle adopté habituellement dans des travaux de recherches.

1. Veille - Recherche documentaire

Cette phase préliminaire a été essentielle pour le recueil d'informations et la recherche de document en relation avec mon projet.

o Types de veille mis en place

Plusieurs types de veille ont été effectués. Une veille concurrentielle, technologique et juridique.

La veille concurrentielle : Cette veille a permis d'identifier les différentes associations et ONG qui travaillent dans la vulgarisation des TIC autant au niveau du Cameroun que des autres pays africains. D'identifier leurs offres de services, leurs partenaires, les publics cible. Il a été également question d'identifier les différentes actions gouvernementales et des organisations internationales sur les TIC au Cameroun.

La veille technologique : Le but de ce projet est de mettre en place des outils susceptibles de répondre aux besoins qui seront identifiés. La veille technologique permettra d'avoir des connaissances sur les différents usages des TIC qui peuvent exister et répondre aux besoins des populations.

La veille juridique : Cette veille aura pour but de connaître le cadre juridique des TIC au Cameroun. Les politiques ou stratégies existantes et en vue.

Une veille sur les usages et pratiques des TIC a également été effectuée. o Types d'informations recherchées

- L'état des lieux des TIC au Cameroun

- Les politiques et stratégies existantes et en vue en matière de TIC

- Les ONG et associations du Cameroun qui oeuvrent dans la vulgarisation des TIC - Le rôle des TIC dans le développement local

- Le rôle de la société civile dans la réduction de la fracture numérique et la réduction de la pauvreté

- Les usages et services à offrir aux populations pour répondre à leurs besoins et participer ainsi au développement local

- Les activités d'ASSOAL en matière de vulgarisation des TIC

o Où les informations ont été obtenues

Internet est sans aucun doute une source illimitée d'informations. La veille s'est donc principalement articulée sur Internet. Elle a permis d'avoir une foule d'informations sur les TIC au Cameroun et également sur le Cameroun en générale. Internet est devenu même au Cameroun, un canal incontournable pour se faire connaître, alors la plupart des informations qu'on aurait été obligé d'obtenir en effectuant plusieurs descentes dans les ministères et autres institutions, descentes qui généralement ne sont pas très fructueuses. Alors grâce aux sites Internet des différents ministères et institutions, l'accès aux informations a été facilité.

Ces informations ont été obtenues grâce au moteur de recherche Google qui a permis de rechercher facilement les sites Internet des institutions et également de retrouver rapidement des documents comme le DSRP (Document de stratégie de réduction de la pauvreté.

Hormis Internet, on a pu également se documenter auprès des ONG et associations nationales (rapports d'activités, de recherches, etc....) et également auprès des institutions nationales (Ministère des Postes et Télécommunication)

2. Elaboration des outils de collecte de données

Pour recueillir les besoins des publics cibles et évaluer les activités d'ASSOAL, des questionnaires ont été élaborés et diffusés. Ces questionnaires ont permis d'identifier le cadre de vie des publics, leurs besoins en matière de TIC, leur niveau de connaissances des outils, l'appréciation qu'ils ont des activités d'ASSOAL. Trois (3) questionnaires ont été élaborés en direction des bénéficiaires réels d'ASSOAL (un pour les associations et un autre pour les personnes individuelles) et des non bénéficiaires potentiels publics cibles.

3. Collecte et analyse des données

La collecte des données s'est faite de deux manières :

o L'enquête en direction des non bénéficiaires a été faite par une descente de terrain, au contact des populations. Le déroulement de l'enquête s'est faite à l'aide du questionnaire qui a également servi de guide d'entretien.

o L'enquête en direction des bénéficiaires : grâce à une liste de diffusion des bénéficiaires, le questionnaire a été premièrement diffusé par mail. N'ayant reçu aucune réponse après deux semaines, il a été relancé une deuxième fois et nous avons obtenus le même résultat. Grâce a un séminaire qui s'est tenu a ASSOAL que nous avons réussi a entrer en contact avec eux et rempli les questionnaires.

Ces informations ont ensuite été saisies via un formulaire construit sur ACCESS et les données ont par la suite été transférées sur une table EXCEL afin de procéder à des analyses par tableaux croisés. Deux types d'analyses ont été effectués :

o Une analyse quantitative par analyse des questions fermées du questionnaire

o Et une analyse qualitative par analyse des questions ouvertes du questionnaire

4. Elaboration du rapport de recherche

Les résultats obtenus de la recherche documentaire et des enquêtes ont permis de rédiger le présent rapport. Ces informations ont permis de rédiger l'état des lieux des TIC au Cameroun, le rôle de la société civile dans la vulgarisation des TIC et le développement local, les activités d'ASSOAL, ses forces et ses faiblesses, les activités à développer pour aller plus loin dans la lutte contre la fracture numérique et le développement local.

Difficultés rencontrées :

La principale difficulté rencontrée lors de ce travail a été de collecter les réponses des enquêtes. En effet, une partie des questionnaires, ceux destinés aux bénéficiaires effectifs d'ASSOAL, a été diffusé par mail. Mais après un mois d'attente, seulement une réponse a été envoyée. Ces bénéficiaires étant assez dispersés dans le pays, il a fallu profiter d'un séminaire organisé à ASSOAL pour entrer en contact avec eux et collecter les données.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard