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Une étude descriptive de l'exploitation irrationnelle des ressources naturelles et de la dégradation des écosystèmes du transect Pétion-Ville/ Kenscoff

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par Jodany FORTUNE
Université d'Etat d'Haiti -  2003
  

Disponible en mode multipage

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Une étude descriptive de l'exploitation irrationnelle des ressources naturelles et de la négradation des écosystèmes du transect Pétion-Ville/ Kenscoff.

Contact :1

1 : fjodanyg@yahoo.fr , jodanyfortune76@gmail.com

Introduction Générale

La situation précaire de l'environnement haïtien a servi de thèmes au cours de ces dernières années à plusieurs colloques et conférences tant au niveau national qu'international. Des recherches dans ce domaine se révéleront très importantes pourvu qu'elles permettent un retour à la normale . Ce travail de recherche est du type descriptif simple. Il permettra d'attirer l'attention des responsables et des habitants de la zone sur la dégradation de l'environnement. Les écosystèmes du transect Pétion-ville Kenscoff représentent la population de l'étude et nous avons choisi d'étudier trois d' entre eux. Pour la collecte des données on a utilisé une grille d'observation, un guide d'entrevue , un questionnaire d'enquête. On a effectué des tests sur des échantillons de sols. Et pour compléter les données manquantes on a eu recours à celles déjà disponibles dans les documents écrits sur la zone d'étude. Les données sont traitées par des méthodes de statistique partielle accompagnée de tableaux et des commentaires. Le transect Pétion- Ville Kenscoff est le contexte du déroulement de l'étude. Ce travail de recherche est divisé en cinq chapitres dont le premier traite de la nature et de la dimension du problème, le second de la marque théorique, le troisième de la méthodologie de la recherche, le quatrième des résultats de l'étude, le cinquième de la discussion, de la conclusion, des implications et des recommandation. Ce dernier chapitre est suivi d'une bibliographie. En annexe on retrouve un questionnaire d'enquête, une carte géographique , une grille d'observation, de protocoles d'expérience.

CHAPITRE I

Nature et dimension du problème

1-1 Introduction au Problème

Haïti, l'un des plus riches pays de la Caraïbe en terme de biodiversité( Flore : 5000 espèces dont 37% sont endémiques) ;( Faune 2000 espèces dont 75% sont endémiques ) est affectée à maints endroits par un déboisement sévère et une érosion très poussée dues aux facteurs climatiques et anthropiques. La couverture forestière nationale est estimée à moins de 2% alors qu'elle était de 20% en 1956(PAE,1999). Le constat est d'autant plus accablant quand on considère la croissance démographique et la régression constante de la production nationale. La base de nos ressources (eaux, sols, forêts) continue à disparaître à un rythme inquientant .

Pétion-ville et Kenscoff , deux communes du Département de l'Ouest qui fournissent à la capitale les produits de la culture maraîchère et qui sont connues pour leur climat agréable ne sont pas exemptes de ces actions exercées sur l'environnement suite à une explosion démographique qui gagne de plus en plus du terrain. Ces deux villes sont deux cas typiques qui montrent à clair dans quel état se trouve Haïti en matière de gestion de l'environnement.

1-2 Enoncé du Problème

Les ressources naturelles sont mal exploitées et l'espace n'est pas utilisé à bon escient. De ce fait, la végétation diminue, l'érosion persiste, l'eau devient de plus en plus rare. Bref, la production en terme de culture est sévèrement affectée et le paysage défiguré. Face à ces problèmes, la réhabilitation de ces zones s'avère nécessaire d'autant plus que les touristes sont attirés par des pays qui offrent des richesses écologiques ( Ecotourisme). La rareté de l'eau dans la zone est-elle liée à la coupe des arbres ? La baisse de production des cultures maraîchères est-elle due par la perte des sols arables ? Bref, la dégradation des écosystèmes du transect Pétion-Ville

Kenscoff est-elle liée à une exploitation irrationnelle de ses ressources ?

1-3 But de l'étude

Cette étude à pour but de conscientiser les habitants de la zone et les responsables gouvernementaux sur l'importance de la protection et de l'amélioration de l'environnement. Elle met à la portée de tous beaucoup de données qui pourront contribuer à une éventuelle réhabilitation de la zone. Elle aidera à promouvoir le développement d'une certaine éthique de l'environnement en vue de concilier, sous les couverts du développement durable, la nature et la façon dont on en fait l'exploitation de ses ressources

1-4 Objectifs Spécifiques de l'étude

1) Décrire les différentes composantes (biotiques et abiotiques )de la zone d'étude.

2) Classer les écosystèmes du transect suivant la méthode d' Holdridge

3) Indiquer les modes d'exploitation irrationnelle des ressources naturelles

4) Etablir un lien entre la dégradation de la zone et l'exploitation de ses ressources.

5) Offrir une alternative pour résoudre ces problèmes.

1.5 La portée de l'étude

Cette étude entend promouvoir la conservation et l'utilisation adéquate des ressources naturelles de la zone tout en garantissant

L'intégrité des écosystèmes. Elle est appelée à fournir des informations sur le bilan, le statut des ressources et les problèmes affectant l'environnement de la zone d'étude

1.6 Limitation de l'étude

Cette étude ne prétend pas à l'exhaustivité vue les contraintes du temps et le manque d'équipements et les moyens économiques. Sur le terrain par exemple, les personnes rencontrées dans beaucoup de cas ont refusé de donner des informations nécessaires pour certains aspects de l'étude. Donc, tous ces facteurs empêchent la réalisation du travail dans toute son intégralité.

1-7 Délimitation de l'étude

Pétion- Ville et Kenscoff sont deux communes du département de l'ouest de la région métropolitaine de Port-au-Prince par où passe l'aire de l'étude. N'ayant pas la possibilité d'atteindre les deux communes dans leur intégralité, on procède par la méthode de transect qui consiste à parcourir le maximum de diversités possible d'un milieu naturel. Le transect s' étend de la place Saint- Pierre (P.V) à Kenscoff sur près de 9 km dont l'axe retenu est la route principale reliant les deux communes . Les informations sont récoltées à deux kms de part et d'autre du transect. La durée de l'étude s'étend sur une période d'un an.

1-8 Justification de l' étude

La crise environnementale qui sévit dans le pays doit être considérée par tout un chacun comme sérieuse. La bonne gestion de l'environnement dans les zones rurales et urbaines est donc le défi à relever ; surtout quand on considère la façon dont l'utilisation des ressources naturelles se fait dans les communes de Pétion-ville et de Kenscoff :l'exploitation anarchique des carrières ; l'exploitation irrationnelle de l'espace , la coupe des arbres. Face à ce problème cuisant, il convient de dégager des principes directeurs d'une stratégie susceptible d'implanter une politique environnementale durable et d'établir les créneaux pour les plans opérationnels spécifiques du futur. C'est ce qui justifie la mise sur pied de ce travail de recherche dont les données aideront parmi tant d'autres à la course pour la réhabilitation déjà trop affectée.

1. 9 Définition des termes

Abiotique : Sans vie , milieu abiotique

Andésite : Roche volcanique noire ou grise  souvent vacuolaire  composée

essentiellement et de plagioclase et de pyroxène

Altitude : Distance d'un lieu par rapport au niveau de la mer

Basalte : Roche volcanique basique ; de couleur sombre constituée

essentiellement de plagioclase de pyroxène et d'olivine.

Biocénose :Association équilibrée d'animaux et de végétaux dans un même

biotope

Biodiversité : diversité des espèces vivantes et de leurs caractères génétiques

Biotope : Aire géographique de dimensions variables souvent très petites

offrant des conditions constantes ou cycliques aux espèces

constituant la biocénose .

Biome : Chacun des grands milieux de la planète :océan , forêt, prairie,

ensemble des eaux douces etc...

Biotique : Milieu constitué par les êtres vivants

Biosphère : Ensemble des écosystèmes de la planète , comprenant tous les

êtres vivants et leurs milieux

Cataclysme : Grand bouleversement ; destruction causée par un phénomène

naturel (tremblement de terre, cyclones)

Ecologie : Haeckel (1869) C'est la science des relations entre les êtres vivants

et le monde qui le entoure .

Ecosystème : Ellenberg (1973) L' ensemble de structures rationnelles qui

lient les êtres vivants entre eux et leur environnement

inorganique .

Evapotranspiration : Ensemble des phénomènes d'évaporation de l'eau du sol et

des nappes liquides et de transpiration des végétaux

Glissement de terrain : déplacement de matériaux meubles sur un versant sans le

bouleversement du relief

Jachère :Terre non cultivée temporairement pour permettre la

reconstitution de la fertilité du sol .

Latitude :C'est la distance d'un lieu par rapport à l'équateur

Longitude :c'est la distance d'un lieu par rapport au méridien

d'origine..

Mylonitisation  :C'est le fait par des roches d'une région de subir un

broyage tectonique intense et qui sont réduites en de

grains très fins

Ressources naturelles : Ce sont l'ensemble de potentialité qu'offre le milieu

physique notamment dans les domaines énergétique ,

minier, forestier...

Transect  : GET /FAMV (1990) c'est une ligne reliant deux points sur

une carte, des informations (composantes physiques,

biologiques ) sont recueillies de part et d'autres de cette

ligne

CHAPITRE II

Marque Théorique

2-1 Survol des études effectuées-Qa1As sur les écosystèmes du pays

Très peu d'études ont été conduites sur les écosystèmes à travers le pays. celles qui ont été réalisées l'ont été pour la plupart sur des endroits bien déterminés. Les quelques travaux effectués qui concernent tout le pays sont présenté dans les lignes qui suivent.

2-1-1 La classification d'Holdridge en 1940

En 1991, le ministère de la planification et de la coopération externe (MPCE) fait état des neuf zones écologiques identifiées par Holdridge en 1940.

1. Zone subtropicale sèche de forêt épineuse présentant une végétation xérophytique à dominance de cacti, de Prosopis juliflora et de Cercidium praécox

2. Zone subtropicale de forêt sèche dominée par Prosopis juliflora et Guayacum officinalis.

3. Zone subtropicale de forêt humide caractérisée par le Sweitenia mahogani  ,le Catalpa longissima....

4.Zone subtropicale de forêt très humide caractérisée par des plantations de café et de cacao.

5.Zone subtropicale de forêt pluvieuse, le sol peu profond très susceptibles à l'érosion supporte une biomasse abondante et diversifiée.

6. Zone subtropicale de forêt humide de montagne (800 m -2000 m

d' altitude ). On y cultive des légumes et des pommes de terre.

7. Zone subtropicale de forêt très humide de montagne, la précipitation y est très élevée et la végétation est dominée par le Pinus occidentalis .

8. Forêt pluvieuse de montagne en basse altitude

9. Forêt très humide de montagne à altitude élevée. On y trouve la forêt des pins et des feuillus d'espèces sempervirentes.

Plusieurs auteurs critiquent cette classification d'Holdridge .Selon J. P Roca (1985),ce zonage est centré sur trois (3) principaux variables : L'évapotranspiration moyenne, la bio-température moyenne annuelle, la pluviométrie moyenne annuelle. Quand on applique cette méthode de classification à l'ensemble du continent Sud -Américain, on obtient de très bons résultats. Ce même système utilisé pour une surface aussi restreinte et montagneuse que l'île d'Haïti ne correspond pas forcément à la réalité.

2-1-2 Le Zonage Agro - écologique de l`ANDAH/FAO(95)

Normalement un zonage agro -écologique doit être réalisé à partir des critères suivants : l'altitude ,la pluviométrie, les associations de culture et le type de sol. L'altitude et la pente constituent les seuls critères exacts de ce zonage. Le dernier critère choisi, est le principal déterminant de la nature qualitative du zonage. Ce critère est employé par ce qu il est l'expression de la pluviométrie d'une région, entendu que celle-ci ne bénéficie pas d'irrigation.

Dans une étude réalisée conjointement par l' ANDAH et la FAO en 1995 , les auteurs présentent une subdivision du territoire en zones agro-écologiques.

On y distingue : plaine humide, plaine semi-humide, plaine sèche, montagne très humide, montagne semi-humide, montagne sèche, morne semi-aride. Pour chaque département du pays, ils fournissent des informations sur la pluviométrie, l'altitude, la superficie, et des données relatives aux cultures dominantes, aux associations de cultures, aux systèmes d'élevage.

2-1-3 Travaux de recherches effectués dans la zone

IHSI (1998), dans <<Inventaire des ressources et potentialités d'Haïti >>, a contribué grandement à la réussite de l'étude en ce qui concerne les ressources naturelles. Charles(1980) présente les cultures rencontrées à Kenscoff : betterave , carotte, choux, navet, poireau, laitue, pomme de terre, radis. Basquiat en 1986,donne une idée en ce qui concerne le paysage rencontré dans la région. Il faut signaler le travail de Woolley (1997) qui aide à l'identification des écosystèmes rencontrés sur le transect. Enfin, les données publiées par le Bureau des Mines et de l'Energie (1997) nous ont permis d'avoir des informations sur des mines ou carrières de la zone d'étude.

2-2 Présentation générale des zones balayées par le transect.

2-2-1 Position géographique de la zone d'étude

La zone d'étude part de la place St Pierre donc au Sud-Est de la plaine du Cul-de- Sac dans le petit plateau de Pétion-Ville. Elle continue son parcours dans un premier temps d'Est en Ouest puis du Nord-Ouest en Sud-Est dans la partie Nord du Massif de la Selle. Elle est comprise entre 18 26'- 1834' de Latitude Nord et entre 7215'- 7220'de Longitude Ouest. La zone d'étude s'étend sur une longueur à peu près 9 Km .

2-2-2 Géomorphologie et Hydrographie

La zone de l'étude présente un relief particulièrement mouvementé regroupant petits plateaux , vallons et des régions escarpées avec des pentes accusant des fois une déclivité qui varie de 10 à 70 %. C'est l'une des régions les plus abruptes du pays. Elle correspond a un anticlinal (horst se trouvant au sud-Est du Graben ou synclinal constitué par la plaine du Cul-de-Sac) très complexe au pied du massif de la Selle. Ce dernier est constitué de formations crétacées volcaniques (Basaltes et Andésites) associées à des Roches sédimentaires (R. détritiques et calcaires) et des dépôts paléocènes, surtout éocènes sédimentaires à dominance calcaire. D'après Woodring(1924)et Butterlin(1960), la zone d'étude est également traversée par la faille rivière Froide-Momance d `Est en Ouest. Des mouvements verticaux et latéraux au long de ces systèmes de failles ont été les facteurs dominants dans le broyage ( mylonitisation) des calcaires de la région . Ainsi donc ce matériau meuble qui constitue le sable Laboule s'est produit à la faveur de plusieurs phases tectoniques qui ont affecté la région depuis le tertiaire.  

Dans la zone d'étude on distingue deux types de régions : celles ou affleurent les calcaires et celles ou affleurent les roches volcaniques. Dans les premières, les calcaires étant en majorité massifs et cristallins, se développent une topographie karstique, et de nombreuses dolines ou s'accumulent l'argile latéritique rouge. Quand les calcaires sont crayeux, il se développe des plateaux. Dans les régions constituées de roches volcaniques s'est développé un relief très accidenté avec de crêtes étroites aux pentes ravinées découpées par des vallées à profil en V caractéristique.

Le réseau hydrographique de la région d'étude est constitué par :plusieurs ravines ou rivières. La ravine de Laboule , et la ravine de Tête de l'eau qui a pris naissance dans la partie Est du Morne l'Hôpital. Elles se rencontrent à moins de 200 m du captage de la source de Tête de l'eau au terrain de la route du même nom . On distingue la présence de la Rivière Froide -Momance . Elle représente la limite à l'Ouest du bassin hydrographique de la région métropolitaine . Du Nord au Sud , la rivière compte de nombreux affluents ( du coté de Kenscoff on en dénombre plus d'une dizaine : Rivière Redoute , les Ravine Feça, la ravine Dérivière .. ) Elle se jette dans la baie de Port-au-Prince à Carrefour . Il faut aussi signaler la présence de la Rivière grise qui prend naissance sur les hauteurs du Massif de la Selle . Elle reçoit ses eaux de plusieurs sources dont la source Cresson de Kenscoff . Elle peut être considérée comme la limite potentielle, au Nord et à l'Est du bassin hydrographique de la région métropolitaine. Contrairement à la rivière Froide , elle traverse la plaine du Cul-de-Sac pour se jeter dans la baie de Port-au-Prince.

2-2-3 Le climat

Le climat de la zone d'étude est marqué surtout par des contrastes pluviométriques. C'est l'un des plus irréguliers du pays en raison du relief accidenté. Il est caractérisé par une alternance de saisons pluvieuses et de saisons plus ou moins sèches. La pluviométrie et la température varient avec l'altitude. Pour ce qui est de la température, elle diminue de 0,75 C par 100 m d'élévation . Les données climatiques qui ont servi à la réalisation de l'étude ont été tirées des cartes de pluviométrie, de température et d'évaporation établie par M. Frère et A.Gouthier 1966 ; car aucunes données récentes n'existent pas de façon systématique.

2-2-4 La pluviométrie

De Pétion-Ville à Carrefour Laboule la pluviométrie annuelle varie de 1400 à 1600 mm. Elle augmente indiscutablement avec l'altitude pour atteindre 2000 mm et plus.

Tableau 1 : Pluviométrie des différentes régions balayées par le transect

Isohyètes

Pétion-ville -Laboule

1400-1600 mm

Fermathe - Kenscoff

1600-2000 mm

Furcy

2000-2100 mm

Source : Frère et Gouthier (1966)

2-2-5 La température :

Comme on l'a vu dans la partie réservée au climat, la température de la zone d'étude est l'une des plus variée du pays.

Tableau 2 : Température des différentes régions balayées par le transect

Isothermes

Pétion-ville

22- 25 C

Fermathe

20- 22 C

Kenscoff

17,5 - 20 C

Furcy

15 - 17,5 C

Source : Frère et Gouthier(1966)

Ces données permettent de constater une basse graduelle de température de Pétion-ville à Kenscoff.

2-2-6 L'évapotranspiration

L'évapotranspiration est plus basse là où la température est moins élevée et se

rélève plus considérable là ou la température est plus élevée. Donc, les conditions climatiques déterminent de façon automatique l'évapotranspiration.

Tableau 3 ETR des différentes régions balayées par le transect

Isoplèthes

Pétion-ville

1300-1200 mm

Fermathe

1200-1100 mm

Kenscoff

800-1000 mm

Source : Frère et Gouthier(1966)

Les tableaux 1 à 4 montrent les relations qui existent entre l'altitude la pluviométrie, la température et l'évapotranspiration au niveau du transect.

2-2-7 Les sols

Dans la zone d'étude on distingue deux types de sols :

Premièrement : On rencontre les rendzines dès le début du 1er écosystème du transect (Pétion-ville) jusqu'à Laboule où la pluviomètre varie de 1400 à 1600 mm. Il faut noter que les rendzines sont des sols alcalins dont leur pH varie entre 7 et 8.5. Généralement ils sont colorés en noir par la matière organique. Ce sont des sols qui sont développés sur des roches calcaires.

Deuxièmement : des sols fersialliques ou férrallitiques (latéritique) qui sont développés dans la zone soit sur le calcaire ou le basalte à haute altitude et à pluviométrie importante. Ces types de sols se développent de Fermathe à Kenscoff (pluviométrie : 1600- 2000 mm ) . Avec une zone de transition entre Laboule et Fermathe.

2-2-8 La population humaine

Selon IHSI en 1998,  la population de la commune de Pétion-ville était estimée à 133005 habitants, et en 2004 elle pourra atteindre plus de 154000 habitants . Pour une superficie de 137.97 km , sa densité était de 964 ha/km en 1998 ,elle atteindra près de 1120 ha/km2 en 2004.

La population de Kenscoff était estimée à 47328 habitants en 1998 et en 2004 elle pourra atteindre plus de 53000 âmes. Pour une superficie de 234 ,83 km, sa densité était de 202 ha/ km en 1998 et en 2004 , elle atteindra près de 226 ha/km.

2-2-9 La végétation et le système de culture

D'après une carte d'occupation de sol publiée par UTSIG (2002) , les zones balayées par le transect n' ont pas le même type de végétation . Et une étude sur le terrain montre effectivement que la végétation est bien différente d'un endroit à un autre. Elle est luxuriante dans certains endroits ou pratiquement inexistante dans d'autres à cause du déboisement . Elle est plus dense là ou les conditions atmosphériques sont plus favorables et en faible densité quand ces dernières ne sont pas favorables. La végétation peut-être catégorisée par strate en considérant la taille, l'âge des espèces. De ce fait, les strates peuvent être arborées, arbustives, herbacées. La strate arborée est dominée par les essences fruitières (abricotiers, corossoliers, chadequiers avocatiers, arbres véritables...) et les espèces forestières (casuarina, amandier, pins, flamboyants...) La strate arbustive dans certains milieux est dominé par le café, le pêcher, le cacaotier, le chadéquier. La strate herbacée est représentée par les cultures surtout maraîchères. Pour ce qui est du système de culture, il varie d'une zone à une autre tout au long du transect. Les parcelles cultivées par endroits pourraient contenir les espèces suivantes : maïs choux , laitue, betterave, tomate, haricot , cresson, Parfois les cultivateurs pratiquent ce qu'on appelle la rotation culturale ou des associations de cultures sur une même parcelle .

2-2-10 L' élevage

L élevage dans la zone d'étude est lié à la valorisation des résidus de récolte. Il se fait librement ou à la corde. Les espèces retrouvées tout au long du transect sont les volailles (poulet surtout ) les caprins, les bovins et les porcins qui sont des sources de

protéines des habitants de la région, les équins et quelques espèces asines (ânes) qui servent de moyens de transport pour les habitants. Il faut dire que ces animaux sont confinés dans les endroits où l'on ne pratique pas la culture et sont retournés ou descendus après les récoltes sur les terres en jachères. Le tableau suivant résume la situation de l'élevage au niveau du transect.

Tableau 4

Espèces

Type d'élevage

Bovines

Elevage à la corde

Caprines

Libre ou à l corde

Porcines

Elevage au Parc librement

Equines

A la corde

Asines

A la corde

Aviaires

En cage ou librement

Enquête mars 2003

2-3 Classification des écosystèmes sur le transect

Les écosystème recensés sur le transect d'après Woolley (97) sont au nombre de 5, nous choisissons trois d'entre eux dans cette étude :

1- Un écosystème urbain

2- Un écosystème de montagne humide

3- Un écosystème de montagne très humide

Le premier commence de la place St-Pierre (PV) pour se terminer à carrefour Laboule .Le second débute de carrefour Laboule et aboutit à Tomassin

Le 3e et le dernier part de Tomassin pour se terminer Kenscoff. On rappelle que le transect a comme axe principal la route reliant les deux communes.

2-3-1 De la place St-Pierre à carrefour Laboule : un écosystème urbain

Au niveau de la place de St-Pierre à Pétion-Ville on avoisine déjà les 400 mètres d'altitude.Les pentes vont de 4,2% à 11,4 %, ensuite au niveau de la route elles augmentent pour atteindre 20 %. Ceci s'explique par le fait qu'on passe progressivement d'un plateau à la montagne.

2-3-1-1 Trace d'un ancien écosystème :

Pétion-ville, appelée autrefois ville-à- la coupe était le centre d'un vieux canton spécialisé dans la fabrication de charbon de bois, est fortement urbanisée. La présence de divers éléments forestiers témoignent de l ` existence passée d'un écosystème forestier. Il existe également des parcelles cultivées de façon disparate , des arbres fruitiers et des espèces ornementales.

2-3-1-2 Urbanisation anarchique :

Une simple observation permet de comprendre qu'on construit les maisons et après on cherche à tracer des rues ou des ruelles. C'est ce qui fait que les rues sont exiguës et certaines maisons sont difficiles d'accès. On coupe des arbres pour acquérir de l'espace afin d'y mettre des masses de bétons. L'habitat de cette région du transect est hétérogène. La qualité du bâti, le type de matériaux utilisés varient en fonction des groupes de revenus et de l'âge de la construction. Les maisons sont construites n'importe où sans le respect des normes de construction : sur des pentes (risque

d' éboulement , glissement de terrain ) sur les berges ou dans les lits de certaines ravines qui causent certaines inondations en saison de pluies intenses. La quasi-totalité des rues sont en terre battue.

2-3-1-3 Quelques problèmes l' écosystème urbain

La Pollution : Les voitures émettent dans l'atmosphère environnante des gaz comme les Nox , le CO et d'autres éléments nuisibles à l'environnement. Celles qui sont en mauvais état causent plus de tort à l'environnement que les autres. En outre , il faut considérer les bouchons qui rendent la situation plus difficile à cause d' un manque d'infrastructures routières. Dans certains endroits les tas d'immondices qui s'accumulent à côté de la chaussée abritent des microbes ou des germes pathogènes qui représentent une menace pour la population ou les riverains. Par ailleurs la pollution sonore s'amplifie de jour en jour au niveau de cet écosystème urbain ; il faut noter que la pollution sonore a un mauvais effet sur la concentration intellectuelle

2-3-1-4 L' énergie et l `alimentation en eau

La croissance démographique et le progrès technologique s'accompagnent d'une demande de plus en plus croissante de l'énergie. Les maigres ressources dont dispose L'EDH n'ont pas permis de répondre aux exigences des riverains c'est qui fait qu' ils ont recours à des groupes électrogènes personnels .Pour ce qui est des ménages la grande majorité des habitants de la région utilisent le charbon de bois. Les sources fournissant de l'eau à la CAMEP ne sont pas capables de répondre à la demande de la population de plus en plus croissante. Et d'autre en plus, les débits de ces sources diminuent à cause du déboisement à morne l'Hôpital. A cause du nom entretien du réseau, les abonnés reçoivent une eau de mauvaise qualité pouvant être à l'origine de bien de maladies.

2-3-1-5 Autres problèmes : L'exploitation abusive des carrières de Laboule

L'exploitation des carrières de sable dit `'Sable de la boule `' constitue un problème crucial. De la route de Laboule 12 à St-Jude , plus d' une quinzaine de carrières de sable sont en exploitation sans plan de sauvegarde de la zone . L'exploitation des carrières se fait non seulement au mépris des paramètres conditionnant l'environnement (glissements de terrain, éboulement.) mais aussi au détriment du tracé de la route. Cette exploitation à outrance conduit à de graves conséquences sur l'environnement. D'abord le fait de creuser un massif pour en extraire le sable nuit à l'environnement. Il en résulte de grandes cavités qui ne peuvent servir de support à la vie ; ce qui débouche des fois sur la perte de biodiversité pour la région. Et par ailleurs, à l'occasion des chutes de pluies il se produit des éboulements qui tuent à plusieurs reprises des travailleurs- excavateurs. Il faut souligner la pollution de l'air par les poids lourds à cause de l `embouteillage et les éléments terrigènes (silice) qui peuvent être à l'origine des maladies de la voie respiratoire(cancer du poumon) etc .

2-3-2 L'écosystème de montagne semi-humide : de carrefour Laboule à

Thomassin

Ce tableau fait état de quelques facteurs abiotiques de l'écosystème

Tableau 5

Evapotranspiration

1000 -1200 mm

Pluviométrie

1400-1600 mm

Température

17 -22.5 0C

Pente

18 - 44 %

Altitude

De plus de 800 - 1100 m

Source : Frère Gouthier ( 1966)

2-3-2-1 Le sol

Le relief et les conditions climatiques favorisent le développement des sols peu profonds à forte piérrosité très peu fertiles. Les fortes pentes, les mauvaises pratiques, de culture, l'urbanisation anarchique favorisent l'érosion et des sols de type fersiallitiques apparaissent.

Trois échantillons de sol ont été prélevés

Tableau 6 : caractéristiques des échantillons de sol

Echantillon

PH

CE

% S

% A

% L

ClasseTexturale

1

7,3

0.59

65

20

15

Limono-argilo- sableux

2

7,5

0.28

55

15

30

Limono-sableux

3

7,6

0.33

40

45

15

Argilo-sableux

S : sable A : argile L; Limon CE : conductivité électrique en (millimhos )

2-3-2-2.1 La végétation

La végétation est très variée, la strate arborée est dominée par des espèces fruitières ,

(des espèces forestières qui sont d'une grande diversité en raison des facteurs climatiques. En aval ce sont les palmistes, les casuarinas, les flamboyants, le sablier et en amont on commence par remarquer la présence du bois pin(Pinus occidentalis).

La strate herbacée est composée par la végétation spontanée constituée de quelques espèces comme les bambous ,le fleur soleil, le coeur saignant, le chou-black et par des plantes cultivées dominées en aval par le maïs, le pois Congo., la patate douce, le bananier et en amont par les cultures maraîchères de toutes sortes.

2-3-2-3 Système de culture

La culture est dominée par la patate, les pois, le choux, la carotte, le maïs, le mirliton ect...En voici un tableau sur le calendrier culturel.

Tableau 7

 

Jan.

Fev.

Mars

Avr.

Mai

Juin

Juil.

Aout

Sept.

Oct.

Nov.

Dec

Culture :

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Maïs

 

+++

 
 
 
 

...

 
 
 
 
 

Poireau

 
 

+++

 
 
 

...

 
 
 
 
 

Patate

...

 
 
 
 

+++

 
 
 
 
 
 

Pois

 

+++

 
 

...

 
 
 
 
 
 
 

Choux

...

 
 
 
 
 
 

+++

 
 
 

...

Carotte

 
 

+++

 
 

...

 
 
 
 
 
 

Igname

 

+++

...

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Café

 
 
 
 

+++

+++

...

...

 
 
 
 

Malanga

 

+++

...

+++

...

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Oignon

 
 

+++

 

...

 
 
 
 
 
 
 

... :Récolte +++ :Plantation.

N.B : Le calendrier ne prend pas en considération le temps passé en pépinière par certaines espèces (oignon, chou.)

2-3-2-4 Le système d'élevage :

Le système d'élevage est peu développé dans cet écosystème. Les espèces sont gardées soit à la corde ou librement.

Le tableau suivant résume la situation de l'élevage au niveau de cet écosystème.

Tableau 8

Espèces

Type d'élevage

Bovines

Elevage à la corde

Porcines

Elevage au parc

Aviaires

Elevage libre

2-3-3 L'écosystème de montagne très humide :Thomassin-Kenscoff

Au fur et à mesure qu'on monte en amont au niveau de l'axe du transect les conditions climatiques changent brusquement. De Thomassin à Kenscoff nous nous retrouvons dans un écosystème de montagne très humide.Le tableau suivant en décrit les facteurs abiotiques.

Tableau 9 : Quelques facteurs abiotiques de l'écosystème

Evapotranspiration

800 - 1000mm

Pluviométrie

1600 - 2000mm

Température

17 - 22 C

Pente

20% -72%

Altitude

1200 - 1400 mètres

Source : Frère et Gouthier(1966 )

2-3-3-1 Les sols

La topographie et le climat ont favorisé la formation de sols ferrugineuses ou fersiallitiques qui varient du brun au rouge brique empêchant ainsi aux matières organiques de s'exprimer. Ces sols sont formés pour la plupart sur place(sol autochtone) à partir d'une roche mère calcaire. Ils sont très peu profond sur les versants .

Le tableau suivant en présente leurs caractéristiques.

Tableau 10 : Caractéristiques de 3 échantillons de sol de cet écosystème.

Echantillon

pH

CE

S

A

L

Classe Texturale

1

7,5

0,68

65

10

25

Limono sableux.

2

7,4

0,27

45

30

25

Limono argileux.

3

7,6

0,31

65

20

15

limonoargilosableux

CE :conductivité électrique (en millimohs) , S :sable, A :argile, L :limon

2-3-3-2.1 La végétation

La strate arborée de cet écosystème est dominée par des arbres fruitiers et forestiers. Les fruitiers sont représentés en aval par des espèces telles que l'avocatier, l'oranger et en amont par des diverses essences dont le mandarinier, le papayer, et des petits fruitiers comme le cachiman , le goyavier, le corossolier ...Les espèces forestières sont dominées par le pin et en plus il y a l'eucalyptus, le grevillia, le faux pins...

La strate herbacée comprend des essences maraîchères comme la laitue, le poireau, le choux, la carotte, la betterave... Diverses variétés d'autres plantes peuvent être observées comme le bananier, l'oignon, le piment, le sisal et des petits pois...

2-3-3-3 Le système de culture

Dans cet écosystème l'agriculture est caractérisée par la présence des cultures maraîchères que les habitants associent de diverses manières. En voici un tableau de calendrier cultural.

Tableau 11.

 

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

 

Culture

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Pois rouge

+++

 

...

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Choux

 

+++

...

 
 
 
 

+++

 
 
 
 
 

Maïs

+++

 
 
 

...

+++

 

...

 
 
 
 
 

Laitue

 

+++

...

 
 
 
 
 

+++

...

 
 
 

Pomme de terre

+++

 

...

 
 
 
 
 

+++

 

...

 
 

Tomate

 
 
 
 
 
 
 

+++

 
 
 

...

 

Carotte

 
 
 

+++

 

+++...

 
 

...

 
 
 
 

Betterave

+++

 

...

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Oignon

 
 
 

+++

 

...

 
 
 
 
 
 
 

+++ :Plantation ... :Récolte

N.B Le temps passé en pépinière pour certaines espèces comme le chou , la laitue, l'oignon n'est pas pris en considération.

2-3-3-4 L'élevage :

Dans cet écosystème, l'élevage est très peu développé, Les paysans élèvent certains animaux pour la commercialisation ou dans certains cas ils font l'élevage l'élevage des bovins pour en extraire du lait.

Le tableau suivant fait état des espèces trouvées dans cet écosystème.

Tableau 12

Espèces

Type d'élevage

Bovines

Elevage à la corde

Caprines

Elevage à la corde

Porcines

Elevage en parc

Aviaires

Elevage libre ou en cage

2-4 Les ressources naturelles(de la zone d'étude)

Les ressources naturelles comme on l'a vu dans les chapitres précédents sont constituées par un ensemble de potentialité qu'offre le milieu physique, notamment dans les domaines énergétiques, minier, forestier...

En 1991, le Ministre de la Planification et de la Coopération Externe(MPCE) a présenté une vue générale des ressources d'Haïti, notamment les ressources en sols, eaux, produits ligneux. Cette étude ne fait pas l `inventaire des ressources de chaque région, mais une vision globale de la réalité.En mars 1997, le Bureau des Mines et de l'Energie(BME) dans un ouvrage intitulé

<<l'Exploitation des Granulats dans le Département de l'ouest>> a fait état de l'exploitation des mines et des carrières dans la zone d'étude.

2-5 Dynamique d'exploitation des ressources naturelles

a) Le déboisement

On estime que jusqu'au début du 20e siècle, la couverture forestière représentait près de 50% de la superficie totale du pays. Elle va commencer à décliner à l'époque de l'occupation américaine. Cette période se caractérise par de grandes expropriations de paysans sur des terres fertiles. Ces paysans sont obligés dès lors de coloniser de nouveaux espaces généralement situés en piedmonts ou dans les montagnes. Entre temps, jusqu'à maintenant à cause de la croissance démographique, les surfaces boisées de la région d'étude se sont trouvées considérablement réduites. Les personnes âgées qui habitent la zone nous ont confié qu'autrefois la zone était presque couverte d'arbres, mais aujourd'hui le constat est accablant. Toutes les sources s'accordent sur le fait que les ressources forestières diminuent à un rythme accéléré. Le déboisement pratiqué de façon anarchique, s'est augmenté au cours des ans, pour la commercialisation en vue de satisfaire des besoins en bois d'oeuvre, de service et surtout pour obtenir du combustible.

L `analyse du bilan énergétique national révèle que 80% de l'offre en énergie du pays est satisfaite par les ressources locales dont 71% par les ressources ligneuses, 4% par la bagasse et 5% par l'hydroénergie.

Le tableau suivant fait état sur l'exploitation des arbres de la zone d'étude.

Tableau 13

Situation de l'exploitation des ressources ligneuses de Pétion-ville et de Kenscoff.

Pétion-Ville

 

Zones touchées

Intensité

Raisons

Déboisement

6ème section aux Cadets

Moyenne

Consommation, Vente Production de charbon

Déboisement

Nan Coupi (montagne noire)

Faible

Consommation, Vente Production de charbon

Coupe de bois

Jacot , Déléyo, Savan pit, La Voute,

6ème section aux Cadets,3ème section étang de Jonc

Forte

Faible

Consommation, Vente Production de charbon

Kenscoff

 

Zones touchées

Intensité

Raisons

Déboisement

3ème section

Sourceçailles

Moyenne

Consommation Vente

Déboisement

2 ème section Bongars

Moyenne

Consommation Vente

Coupe de bois

Ville

Faible

Consommation Vente

Sources :IHSI(1998), dans l'Inventaire des Ressources et Potentialité d'Haïti.

b) L'exploitation des mines ou carrières

Il a été dénombré dans le département de l'Ouest près d'une cinquantaine de carrières en activité. Elles produisent annuellement environ 1,7 millions de m3 de matériaux dont 12% de roches, 15% de remblais et 73% de sable. Cette production représente 80% de la production nationale estimée à plus de 2 millions de m3/an, soit une consommation de 0,30 m3/hab/an.

Les carrières de la zone (Laboule, Désiré, Fermathe , lit de la rivière Froide et autres) représente plus de 24% de la production du département de l'Ouest. Sur un total moyen de 1356 m3 de matériaux produits quotidiennement à Laboule, Désiré, et Fermathe, 79% sont des sables calcaires broyés, 14% sont des remblais et 7% sont des roches décoratives provenant en grande partie de la région de Fermathe.

La région de Désiré fournit 62% de ces matériaux , Carrefour Laboule 31.6 % et Fermathe 6.4%; Il faut souligner que l' abondance de ces matériaux dans la zone d'étude est due par le fait qu' elle est située en partie dans la faille rivière Froide -Momance .A part des mouvements latéraux probables les déplacements verticaux au long de ces systèmes de faille ont été peut-être les facteurs dominants dans la mylonitisation des calcaires de la région, ainsi donc, ces matériaux meubles qui constituent le<< sable de Laboule >>s' est produit à la faveur de plusieurs phases tectoniques qui ont affecté la région depuis le tertiaire. Le tiers des exploitations des carrières se fait par voie semi mécanisée (chargeur , bulldozer ), les autres deux tiers sont des carrières artisanales à faible production exploitées en sous -cavage de façon anarchique avec des outils rudimentaires (pics ,pelles, pioches ) Le nombre moyen de transporteurs à fréquenter quotidiennement les zones d' exploitation est de 703 pour le département de l' ouest dont 25% sont des véhicules de type << canters >>  de capacité inférieure à 5 m et 75 % sont des camions de 5 m (jusqu' a 16 m ) . Le flux journalier moyen de transport de matériaux de carrières est estimé à 971 aller et retours.Le flux de transport le plus élevé a été enregistré à Laboule . En effet , la route de Pétion-Ville -Kenscoff reçoit 33% des véhicules assurant le transport des matériaux . Les tableaux suivants font état de la situation des secteurs exploités et celle du flux journalier moyen des bennes transporteuses de matériaux dans la zone d'étude.

Tableau 14 : Production journalière moyenne en (m3) de matériaux commercialisés en

provenance de Laboule, Désiré et Fermathe

Secteurs exploités

Sables

%

Roches

%

Remblais

%

Total matériaux

%

Carrefour Laboule

339

31,6

........

........

90

47,9

429

31,6

Désiré

733

68,4

9

9,3

98

52,1

840

62

Fermathe

........

........

87

90,7

........

........

87

6,4

Total matériaux(m)

1072

100

96

100

188

100

1356

100

Source : (BME, Janvier 1997)

Tableau 15 :Flux journalier moyen des bennes transporteuses des matériaux en provenance de Désiré, Laboule et Fermathe

Secteurs exploités Nbre de véhicules Nbre

Par jour chg/j

 

Canters 2.5 à 3m3

%

Camions 5 à 6m3

%

Total véhic.

%

....

Désiré

51

49,5

103

81

154

67,2

177

Carrefour Laboule

Fermathe

53,5

50,5

23

19

75

32,8

142

Total

103

100

126

100

229

100

319

Source : (BME ,Janvier 1997)

2-5-1 Une urbanisation anarchique

L'urbanisation anarchique a entraîné une accélération du processus de déboisement dans la zone qui aujourd'hui atteint des proportions inquiétantes. Ceci est dû par le fait qu'il y a une explosion démographique. Dans ce cas l'espace est considéré comme étant une «  ressource » pour la population (stratégie r). Cette urbanisation anarchique et nom planifiée constitue également une des causes nom négligeable de la dégradation environnementale. En effet des zones sensibles ou réservées à l'agricultures sont envahies par des masses de béton vu l' absence d' un plan effectif d' aménagement du territoire.

2-5-3 Quelques problèmes liés à l'exploitation des ressources naturelles

Les modes d'exploitation des ressources naturelles ne restent pas sans impact sur l'environnement immédiat de la zone. Cette transformation perçue comme

<< dégradation>> se manifeste de différentes façons . Ce sont surtout , la pression démographique sur les ressources et la réponse des paysans aux conjonctures économiques difficiles qui la conditionnent. Les conséquences peuvent-être résumées ainsi :

- Modification de la couverture végétale

- Modification des systèmes de cultures

- Erosion et perte de fertilité des sols (baisse de la production )

- Gestion de l'espace difficile

- Défiguration du paysage

- Faible débit des sources

-Perte de biodiversité- Pollution (air , eau)

Schéma systémique sur la problématique de la zone(1) (sans développement durable)

Pauvreté

Cupidité

Ignorance

Exploitation irrationnelle

Dégradation

Bidonvilisation

Pollution : air -eau

Erosion

Réduction du volume des nappes

Construction

anarchique

Conséquences : Problèmes

Respiratoires

et

maladies infectieuses

Tarissement des rivières

Diminutiondes cultures

Conséquences :

Promiscuité

Propagation des

maladies infectieuses

Schéma systémique sur la problématique de la zone (2)( sans développement durable )

Pauvreté :exode

Bidonvilisation

Consommation

Production de biens et service

Système

économique

Ecosystème urbain

-Charbon

-Bois

-Pétrole

-G.P.L

Electricité

Pollution

-Air

-Eau

et

-Maladies

Déforestation

-Matière 1ère

-Conserves

-Produits

-Manufacturés

-Ressources

Naturelles

Paysage défiguré

-Inondation

-Erosion

-Eaux usées

-Déchets

CHAPITRE III

3-1 Méthodologie de la recherche

Ce troisième chapitre expose la méthodologie permettant la réalisation de l'étude Il comprend le type de recherche en question ; la population et l'échantillon de l'étude  l'identification ; la classification et l'opérationnalisation des variables , les instruments utilisés pour la collecte des données et les méthodes d' analyse.

3-2 Description du type de recherche

Cette recherche vise à décrire l'association pouvant exister entre les variables. De ce fait ; elle est du type descriptif simple.

3-3 Description de la population et échantillon de l'étude

Les écosystèmes du transect Pétion-Ville -Kenscoff représentent la population de l'étude. On a opté pour trois d'entre eux par choix raisonné en procédant par échantillonnage non aléatoire ou non probabiliste. Ces trois écosystèmes choisis parmi les 5 représentent l'échantillon de l'étude.

3-4 Identification, classification et opérationnalisation des variables

Cette recherche comporte deux catégories de variables : une variable dépendante et une variable indépendante. L'exploitation irrationnelle des ressources naturelles est la variable indépendante et la dégradation des écosystèmes, la variable dépendante

3-5 Etude Pilote

Les travaux de recherche effectués par Woolley (1997) ayant pour titre « L' inventaire des agro- écosystèmes sur le transect plaine du Cul-de-sac-Kenscoff nous ont particulièrement aidé dans le cadre de la réalisation de cette recherche.

3-6 Instruments utilisés

Pour permettre la réalisation de cette recherche, on a utilisé plusieurs moyens afin d'atteindre les objectifs visés.. Ce sont une grille d'observation ; un guide d' entrevue non stucturé, un questionnaire d'enquête contenant des questions fermées qui ont été posées à des personnes qui habitent la zone d'étude, des tests réalisés sur des échantillons de sols. Enfin de compte , des documents écrits sur la zone d'étude et beaucoup d'autres qui concernent le domaine de l'étude.

3-7 Déroulement de la collecte des données

a) L'observation : Avant d'aller sur le terrain, on a élaboré une grille

d'observation fermée dont les critères sont préalablement établis. Lors du premier déplacement on était accompagné de l'un de nos patrons de recherche Mme Béatrice Antoine Félix. Ce déplacement était inscrit dans le cadre d'une visite de reconnaissance des lieux ou des sites importants pour étude. Au cours des autres déplacements, on s'est rendu tout seul sur les lieux pour recueillir des informations relatives à l'étude. Les données sont collectées au cours du mois de mars 2002 le long du transect à différents niveaux sur : la topographie, les sols (couleur,  profondeur ,type d' érosion...) les différentes strates de la végétation , le réseau hydrographique, l' utilisation des ressources naturelles , les systèmes de culture et d'élevage.

b) L' entrevue : Pour réaliser l'entrevue on a également élaboré un guide

d' entrevue non structurée qui contient des questions ouvertes . L'entrevue se déroule face à face sans rencontrer d'opposition avec des personnes qui s' intéressent aux

domaines agricole et du développement communautaire.Pour chaque question le temps de réponse ne dépasse pas 15 mn. Il faut noter que bon nombres de nos interlocuteurs sont des agriculteurs et des responsables des associations oeuvrant dans la zone .

c) Le questionnaire d' enquête : On a procédé à l'élaboration d'un questionnaire

d'enquête qui a pour but de recueillir des informations utilitaires à la réalisation de l'étude. Il renferme des questions fermées c'est à dire le questionné a la possibilité de choisir parmi les réponses proposées. Le questionnaire a été distribué tout au long du transect à toute personne pouvant répondre aux questions posées. Celles qui sont incompréhensibles sont expliquées aux personnes qui le désirent. Le temps accordé pour répondre aux questions ne dépasse pas 30mn . D'autres données sont collectées à partir des tests effectués sur des échantillons de sol ( PH ; CE ; texture.)

3-8 Méthode d'analyse des données

Les données qui sont d'ordre quantitatif sont traitées et catégorisées par la méthode de statistique partielle.L'unité de mesure est le choix des réponses l'analyse de ces données nous ont permis d'identifier les ressources naturelles de la zone d'étude et d'expliquer leur dynamique d'exploitation.

Jointes aux différentes observations effectuées et à la documentation déjà existante, elles nous ont aidé à répondre aux objectifs de notre travail.

3-9 Mode de présentation des résultats

Pour la présentation des données, on se sert de tableaux accompagnés de commentaires , tout ceci dans le but de faciliter la compréhension des résultats de l'étude.

CHAPITRE IV

4-1 Les Résultats de l'étude

Les résultats obtenus sont recueillis à partir du questionnaire d'enquête. On en a distribué 75 à raison de 25 par écosystème. Pour chaque question , on envisage deux tableaux et un commentaire suivant les résultats obtenus. Le premier tableau embrasse de façon particulière les résultats d'une même question pour chaque écosystème alors que le second tableau embrasse les résultats d'une même question pour les 3 écosystèmes.

Les commentaires sont effectués sur les résultats du second tableau. Ces derniers constituent les bases des interprétations

Tableaux des résultats

Variable : Identification des ressources

Question 1 : Les plus représentatives des ressources de la Zone sont :

Tableau A1

1er écosystème

Réponses

Fréquence absolue

Fréquence relative

Les ressources forestières

12

48 %

Les ressources minières

9

36 %

Lesressources hydrauliques

4

16 %

Total

25

100 %

2eme écosystème

Réponses

Fréquence absolue

Fréquence relative

Les ressources forestières

6

24 %

Les ressources minières

17

68 %

Lesressources hydrauliques

2

8 %

Total

25

100 %

3eme écosystème

Réponses

Fréquence absolue

Fréquence relative

Les ressources forestières

5

20 %

Les ressources minières

17

68 %

Lesressources hydrauliques

3

12 %

Total

25

100 %

Tableau A2

Réponses

1er éco

2e éco

3e éco

Fréq.Absolue

Fréq.Relative

1ère rép.

12

6

5

23

30,6 %

2ème rép.

9

17

17

43

57,33 %

3ème rép.

4

2

3

9

12 %

Total

25

25

25

75

100 %

Suivant les résultats obtenus à partir du questionnaire d'enquête 53,33 % des sondés pensent que les plus représentatives des ressources de la zone d'étude sont des ressources minières, 30,6 % pensent que ce sont des ressources forestières et 12 % affirment que ce sont des ressources hydrauliques.

Variable : L'exploitation des ressources naturelles

Question 2 :L'exploitation des ressources naturelles se fait de manière :

Tableau B1

1er écosystème

Réponses

Fréquence absolue

Fréquence relative

Rationnelle

2

8 %

Modérée

12

48 %

Anarchique

15

44 %

Total

25

100 %%

2ème écosystème

Réponses

Fréquence absolue

Fréquence relative

Rationnelle

3

12 %

Modérée

10

40 %

Anarchique

12

48 %

Total

25

100 %

3ème écosystème

Réponses

Fréquence absolue

Fréquence relative

Rationnelle

0

0 %

Modérée

8

32 %

Anarchique

17

68 %

Total

25

100 %

Tableau B 2

Réponses

1er éco

2e éco

3e éco

Fréq.Absolue

Fréq. Relative

1ère Rép.

2

3

0

5

6,66%

2eme Rép.

12

10

8

30

40%

3eme Rép.

11

12

17

40

53,33

Total

25

25

25

75

100%

Pour 53,33 % des sondés, l'exploitation des ressources se fait de manière anarchique, 40 % jugent qu'elle se fait de façon modérée et 6,66 % pensent qu'elle se fait de façon rationnelle .

Variable : Perte des ressources

Question 3 : La perte des ressources naturelles est due par :

Tableau C1

Ier écosystème

Réponses

Fréquence absolue

Fréquence relative

Les cataclysmes

2

8 %

L'exploitation non contrôlée

12

48 %

La pauvreté

11

44 %

Total

25

100 %

2ème écosystème

Réponses

Fréquence absolue

Fréquence relative

Les cataclysmes

4

16 %

L'exploitation non contrôlée

11

44 %

La pauvreté

10

40 %

Total

25

100 %

3ème écosystème

Réponses

Fréquence absolue

Fréquence relative

Les cataclysmes

6

24 %

L'exploitation non contrôlée

12

48 %

La pauvreté

7

28 %

Total

25

100 %

Tableau C2

Réponses

1er éco

2ème éco

3ème éco

Fré.absolue

Fréq.relative

1ere Rép.

2

4

6

12

16 %

2eme Rép.

12

11

12

35

46 %

3eme Rép.

11

10

7

28

37 %

Total

25

25

25

75

100 %

46 % des sondés pensent que l'exploitation non contrôlée est la cause première de la perte des ressources, la pauvreté arrive en seconde position à 37 %. Ceux qui pensent que ce sont les cataclysmes représentent 16 %.

Variables : Conséquence de la rareté des ressources

Question 4:La rareté des ressources peut entraîner :

Tableau D 1

1er écosystème

Réponses

Fréquence absolue

Fréquence relative

La baisse de la production

11

44 %

La dégradation de l'écotope

8

32 %

La perte de la biodiversité

6

24 %

Total

25

100 %

2ème écosystème

Réponses

Fréquence absolue

Fréquence relative

La baisse de la production

6

24 %

La dégradation de l'écotope

10

40 %

La perte de la biodiversité

9

36 %

Total

25

100 %

3ème écosystème

Réponses

Fréquence absolue

Fréquence relative

La baisse de la production

7

28 %

La dégradation de l'écotope

9

36 %

La perte de la biodiversité

9

36 %

Total

25

100 %

Tableau D2

Réponses

1er écos.

2e écos.

3e écos.

Fréq. Absolue

Fréq. Relative

1ère Rép.

11

6

7

24

32 %

2ème Rép.

8

10

9

27

36 %

3ème Rép.

6

9

9

24

32 %

Total

25

25

25

75

100 %

Concernant la rareté des ressources naturelles qui se fait de plus en plus sentir dans la zone d'étude, 36 % des sondés affirment que cela peut déboucher sur la dégradation de l'écosystème, la baisse de la production et la perte de la biodiversité arrivent chacune à 32 % du suffrage exprimé.

Variable : espèces menacées

Question 5 : Durant cette dernière décennie, les espèces menacées d'extinction

sont :

Tableau E1

1er écosystème

 
 

Réponses

Fréquence absolue

Fréquence relative

Espèces animales

11

44 %

Espèces végétales

13

52 %

Autres

1

4 %

Total

25

100 %

2ème écosystème

 
 

Réponses

 
 

Espèces animales

5

20 %

Espèces végétales

18

72 %

Autres

2

8 %

Total

25

100 %

3ème écosystème

 
 

Réponses

 
 

Espèces animales

3

12 %

Espèces végétales

17

68 %

Autres

5

20 %

Total

25

100 %

Tableau E2

Réponses

1er écos.

2e écos.

3e écos.

Fréq. Absolue

Fréq. Relative

1ère Rép.

11

5

3

19

25,33

2ème Rép.

13

18

17

48

64%

3ème Rép.

1

2

5

8

10,66%

Total

25

25

25

75

 

Les espèces végétales sont les plus menacées d'extinction d'après 64 % des sondés alors que 25,33 % croient que ce sont les espèces animales et pour 10,66 % des sondés les espèces menacées ne sont ni animales ni végétales.

Variable : faiblesse de la culture maraîchère

Question 6 :La faiblesse de la culture maraîchère est entraînée par :
Tableau F1

1er écosystème

Réponses

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

La coupe des arbres

10

40%

La rareté des pluies

10

40%

La perte de sols arables

5

20%

Total

25

 

2ème écosystème

Réponses

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

La coupe des arbres

14

56 %

La rareté des pluies

4

16%

La perte de sols arables

7

28 %

Total

25

100 %

3ème écosystème

Réponses

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

La coupe des arbres

15

60 %

La rareté de pluies

5

20%

La perte de sols arables

5

20%

Total

25

100 %

Tableau F2

Réponses

1er écos.

2e écos.

3eme écos.

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

1ère Rép.

10

14

15

39

52%

2ème Rép.

10

4

5

19

25,33%

3ème Rép.

5

7

5

17

22,66%

Total

25

25

25

75

100%

52 % des sondés affirment que la faiblesse de la culture maraîchère est due par la coupe des arbres pour 5,33 % c'est la rareté des pluies et 22,66 % s'en prennent à perte de sols arables.

Variable : l'utilisation de l'arbre abattue

Question 7 :On abat l'arbre dans le but d'avoir :

Tableau G1

1er éco système

Réponses

Fréquence absolue

Fréquence relative

Du charbon

21

84%

De l'espace

3

12%

Du bois de coffrage

1

4%

Total

25

100%

2ème éco système

Réponses

Fréquence absolue

Fréquence relative

Du charbon

21

84%

De l'espace

3

12%

Du bois de coffrage

1

4%

Total

25

100%

3 ème écosystème

Du charbon

23

92%

De l'espace

2

8%

Du bois de coffrage

0

0%

Total

25

25%

Tableau G2

Réponses

1er écos.

2e écos

3e écos

Fréquence absolue

Fréquence relative

1 ère Rép

21

16

23

60

80 %

2ème Rép

3

9

2

14

18,66 %

3ème Rép

1

0

0

1

1,33 %

Total

25

25

25

75

100 %

Selon les résultats de l'enquête 80% des sondés pensent qu'on coupe les arbres pour la production du charbon 18,66% pensent que c'est dans le but d'obtenir de l'espace et 1,33% optent pour le bois de coffrage.

Variable : Etat de dégradation de l'environnement

Question 8 : L'environnement actuel en comparaison au précédent est :

Tableau H 1

1er écosystème

Réponses

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

Dégradé davantage

20

80%

Inchangé

3

12%

Amélioré

2

8%

Total

25

100%

2ème écosystème

Réponses

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

Dégradé davantage

15

60%

Inchangé

10

40%

Amélioré

0

0%

Total

25

100%

3ème écosystème

Réponses

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

Dégradé davantage

18

72%

Inchangé

6

24%

Amélioré

1

4%

Total

25

100%

Tableau H 2

Réponses

1er écos.

2e écos.

3eme écos.

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

1ère Rép.

20

15

18

53

70,66

2eme Rép.

3

10

6

19

25,33%

3eme Rép.

2

0

1

3

4%

Total

25

25

25

75

100%

Comparant l'environnement actuel à celui précédent 70,66% des sondés pensent qu'il est dégradé d'avantage, 25,33% affirment qu'il est inchangé et 4 % constatent une amélioration.

Variable : Autres causes de dégradation des ressources

Question 9 : Après la coupe des arbres la dégradation de l'écosystème est

accentuée par :

Tableau I1

1er éco système

Réponses

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

L'exploitation anarchique des carrières

12

48%

Le non récyclage des déchets

7

28%

L'absence d'égouts

6

24%

Total

25

100%

2ème éco système

L'exploitation anarchique des carrières

18

72%

Le non récyclage des déchets

6

24%

L'absence d'égoûts

1

4%

Total

25

100%

3ème écosystème

L'exploitation anarchique des carrières

14

56%

Le non récyclage des déchets

3

12%

L'absence d'égoûts

8

32%

Total

25

100%

Tableau I2

Réponses

1er écos.

2e écos.

3eme écos.

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

1ère Rép.

12

18

14

44

58,66%

2eme Rép.

7

6

3

16

21,33%

3eme Rép.

6

1

8

15

20%

Total

25

25

25

75

100%

L'exploitation anarchique des carrières est l'une des causes responsables de la dégradation de l'environnement après la coupe des arbres affirment 58,66% des sondés , le non recyclage des déchets arrive en deuxième position avec 21 ,33% et l'absence d'égouts atteint 20%.

Variable :Conséquence de l'abattage des arbres.

Question 10 :  L'abattage des arbres peut déboucher sur :

Tableau J1

1er écosystème

Réponses

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

L'érosion

15

60%

Le changement climatique

1

4%

Le faible débit des sources

9

36%

Total

25

100%

2ème écosystème

L'érosion

17

68%

Le changement climatique

1

4%

Le faible débit des sources

7

28%

Total

25

100%

3ème écosystème

L'érosion

21

84%

Le changement climatique

1

4%

Le faible débit des sources

3

12%

Total

25

100%

Tableau J2

Réponses

1er écos.

2e écos.

3eme écos.

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

1ère Rép.

15

17

21

53

70,66

2eme Rép.

1

1

1

3

4%

3eme Rép.

9

7

3

19

25,33%

Total

25

25

25

75

100%

L'érosion pour 70,66% des soudés est la conséquence directe de la coupe des arbres , le faible débit des sources occupe la dernière position avec 25,33 % suivi du changement climatique représentant 4% des résultats obtenus .

Variable: Type d'énergie proposée.

Question 11 :Le type d'énergie qu'on doit utiliser pour lutter contre l'abattage

des arbres est :

Tableau K1

1er écosystème

Réponses

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

L'énergie solaire

7

28%

Le kérosène

11

44%

Le G.P.L

7

28%

Total

25

100%

2ème écosystème

L'énergie solaire

3

12%

Le kérosène

16

64%

Le G.P.L

6

24%

Total

25

100%

3ème écosystème

L'énergie solaire

1

4%

Le kérosène

18

62%

Le G.P.L

6

24%

Total

25

100%

Tableau K2

Réponses

1er écos.

2eme écos.

3eme écos.

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

1ère Rép.

7

3

1

11

14,66%

2eme Rép.

11

16

18

45

60%

3eme Rép.

7

6

6

19

25,33%

Total

25

25

25

75

100%

60 % des sondés optent pour kérosène comme alternative à la coupe des arbres , 25,33% préfèrent le G,P.L et 14 ,.66% choisissent l'énergie solaire .

Variable:conséquence de l'exploitation des carrières.

Question 12  :L'exploitation anarchique des carrières entraîne :

Tableau L1

1er écosystème

Réponses

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

L'éboulement

2

8%

Le glissement de terrain

18

62%

La défiguration du paysage

5

20%

Total

25

100%

2ème écosystème

L'éboulement

4

16%

Le glissement de terrain

7

28%

La défiguration du paysage

14

56%

Total

25

100%

3ème écosystème

L'éboulement

3

12%

Le glissement de terrain

10

40%

La défiguration du paysage

12

48%

Total

25

100%

Tableau L2

Réponses

1er écos.

2e écos.

3eme écos.

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

1ère Rép.

2

4

3

9

12 %

2eme Rép.

18

7

10

35

46,66 %

3eme Rép.

5

14

12

31

41,33%

Total

25

25

25

75

100%

Le glissement de terrain à hauteur de 46 ,66% est la principale conséquence de l'exploitation anarchique des carrières, la défiguration du paysage arrive en deuxième position avec un surprenant 41 ,33% suivi de l'éboulement décrochant du suffrage

12 % .

Variable : Conséquence de la présence des déchets

Question 13 : Le non recyclage des déchets entraîne :

Tableau M1

1er écosystème

Réponses

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

L'odeur nauséabonde

9

36 %

La prolifération des moustiques

8

32 %

La pollution de l'air

8

32 %

Total

25

100 %

2ème écosystème

L'odeur nauséabonde

8

32 %

La prolifération des moustiques

4

16 %

La pollution de l'air

13

52 %

Total

25

100 %

3ème écosystème

L'odeur nauséabonde

5

20 %

La prolifération des moustiques

8

32 %

La pollution de l'air

12

48 %

Total

25

100 %

Tableau M2

Réponses

1er écos.

2e écos.

3eme écos.

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

1ère Rép.

9

8

5

21

28 %

2eme Rép.

8

4

8

20

26,66 %

3eme Rép.

8

13

12

33

44 %

Total

25

25

25

75 %

100%

D'après 44% des sondés, le non-récyclage des déchets est la principale cause de la pollution de l'air , l'odeur nauséabonde occupe la deuxième position avec 28% et la prolifération des moustiques atteint 26 ,66%.

Variable : Problèmes liés au transport des produits miniers

Question 14 : L'un des problèmes suivants résulte indirectement

de l'exploitation anarchique des carrières :

Tableau N1

1er écosystème

Réponses

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

La pollution par le CO

9

36 %

L'embouteillage

6

24 %

La présence de silice dans l'air

10

40 %

Total

25

100 %

2ème écosystème

La pollution par le CO

11

44 %

L'embouteillage

2

8 %

La présence de silice dans l'air

12

48 %

Total

25

100 %

3ème écosystème

La pollution par le CO

7

28 %

L'embouteillage

8

32 %

La présence de silice dans l'air

10

40 %

Total

25

100 %

Tableau N2

Réponses

1er écos.

2e écos.

3eme écos.

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

1ère Rép.

9

11

7

27

36 %

2eme Rép.

6

12

8

16

21,33 %

3eme Rép.

10

13

10

32

42,66 %

Total

25

25

25

75

100%

Pour 42,66 % des sondés la présence dans l'air des éléments terrigènes (silice ) est le premier principal problème lié au transport des produits miniers, la pollution par le CO l'emporte en deuxième position avec 36% succédé de l `embouteillage atteignant la barre de 21,33 % du suffrage exprimé.

Variable :Alternative à dégradation de l'environnement

Question 15:Pour lutter contre la dégradation de l'environnement, il faut :

Tableau O1

1er écosystème

Réponses

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

Une politique énergétique

8

32 %

Combattre la pauvreté

8

32 %

Le respect des lois

9

36 %

Total

25

100 %

2ème écosystème

Une politique énergétique

17

68 %

Combattre la pauvreté

6

24 %

Le respect des lois

2

8 %

Total

25

100 %

3ème écosystème

Une politique énergétique

16

64 %

Combattre la pauvreté

6

24 %

Le respect des lois

3

12 %

Total

25

100 %

Tableau O2

Réponses

1er écos.

2e écos.

3eme écos.

Fréquence Absolue

Fréquence Relative

1ère Rép.

8

17

16

41

54 %

2eme Rép.

8

6

6

20

26,33 %

3eme Rép.

9

2

3

14

18,66 %

Total

25

25

25

75

100%

Il nous faut une autre politique énergétique pour lutter contre la dégradation de l'environnement déclarent la majorité des sondés qui se chiffrent à 54 ,66%,combattre la pauvreté c'est l'opinion de 26 ,66 % des sondés et le respect des lois atteint 18 ,66% du suffrage exprimé.

CHAPITRE V

5-1 Discussion

L'écosystème urbain

Cet écosystème occupe un espace qui représente 33. , % du transect . De 97 à nos jours après l'étude de Wooley des agro-écosystèmes de la zone, on constate une nette dégradation de la situation en matière d'environnement qui se manifeste par :

- L'urbanisation anarchique et non planifiée

- L'entreposage des déchets dans les rues

- Des problèmes de pénuries d'eau .

- La pollution et l'inondation

- L'exploitation anarchique des carrières

L'écosystème de montagne semi-humide

Cet écosystème occupe 2 km de la longueur du transect ce qui représente 22,3% de l'aire de l'étude. Comparativement aux études antérieures les problèmes de cet écosystème liés à l'environnement ne font qu'augmenter . Après les projets de conservation du sol et de l'eau par C.E.C.I (96) la situation s'aggrave presque à tous les niveaux :

- déboisement

- érosion

- perte de sols arables

- régression des espèces forestières

- - expansion de l'urbanisation

- Exploitation irrationnelle des ressources naturelles.

L'écosystème de montagne très humide .

S'étendant sur une longueur de 4 km sur le transect ,cet écosystème occupe 44 ,4 % de l'espace étudié. Quand on compare les données de Jean-François (97) et de Charles (80) sur la production de la culture maraîchère et celles aujourd'hui , on observe une régression en matière de production des légumes à cause de :

- déboisement

- l'érosion persistante

- la perte des sols arabes

- l'urbanisation anarchique

- la pression démographique

- l'exploitation non contrôlée des ressources

5-2 Conclusion

Le tableau suivant représente les différents écosystèmes du transect étudiés et ceux identifiés par Holdridge(1940).Il y a une partie qui est réservée aux ressources naturelles et une autre à la situation environnementale des écosystèmes du transect.

Les écosystèmes du transect

Les écosystèmes de Holdridge

Principales sources de ressources naturelles

Situation environnementale

Ecosystème Urbain

Zone subtropicale de forêt humide

*essences

forestières

*R.minières

* pénurie d'eau

* inondation

* perte de ressources

*construction *anarchique

*pollution(Co ,silice)

*entreposage des déchets dans la rue

Ecosystème de montagne semi-

Humide

Zone subtropicale de forêt humide

*R.minière

*essences forestières

*rareté des ressources

*dégradation de

l'écotope

*glissement de terrain

*déboisement

*érosion

*expansion de l'urbanisation

*défiguration du paysage

Ecosystème de montagne très humide

Zone subtropicale de forêt très humide

*R. minières

*essences

forestières

*perte de bio-diversité

*perte de sols arables

*faiblesse de la production locale

*espèces menacées

*déboisement

Au début de ce travail de recherche on s'est fixé des objectifs bien spécifiques consistant à décrire les différentes composantes de la zone d'étude avec tous ses écosystèmes en indiquant les modes d'exploitation des ressources et leurs impacts sur l'environnement tout en offrant une alternative pour contrer ou aplanir ces contraintes. La description des facteurs biotiques et abiotiques permet de classer les écosystèmes sur le modèle de Holdridge :Le premier est un écosystème urbain , le second un écosystème de montagne semi-humide Enfin un troisième qui est un écosystème de montagne très humide.

Le premier écosystème qui est un écosystème urbain possède encore de vestiges des essences forestières et des carrières (mines) où on exploite du sable et d'autres matériaux de construction. L'exploitation anarchique de ces ressources ajoutée à l'explosion démographique et  l'entreposage des déchets sur les trottoirs constituent un grave problème pour les gens habitant la zone. La pénurie d'eau, la construction anarchique, la pollution , l'inondation  sont autant de manifestation de la mauvaise gestion de cet espace urbain.

Le deuxième écosystème qui est un écosystème de montagne semi-humide présente les deux principales catégories de ressources retrouvées dans la zone :Les ressources minières et des essences forestières qui sont exploitées de façon anarchique , ce qui a de graves conséquences sur l'environnement .Ces conséquences se manifestent par la rareté de certaines ressources , la défiguration du paysage , le glissement de terrain , le déboisement , l'érosion et l'inondation.

Le troisième et le dernier écosystème est un écosystème de montagne très humide vue les conditions climatologiques qui lui sont toujours favorables à cause de son altitude. Il contient également des essences forestières dominées par le Pinus occidentalis (pin) et des carrières où l'on exploite du sable et d'autres matériaux de construction.. Dans cet écosystème très sensible ,l'exploitation des ressources se

Fait une perte  de sols arables , la faiblesse de la production des cultures maraîchères, la menace d'extinction de quelques espèces, le paysage défiguré et le déboisement. La dégradation de l'environnement haïtien n `est pas un phénomène qui date d'hier. Elle a commencé dans les premiers moments de la colonisation et s'est poursuivie par la suite . Cette dégradation a pour cause fondamentale le choix d'un modèle de développement économique qui s'est constitué au dépens de la nature et qui n'a jamais pris en compte la nécessité de protéger l'environnement. La nature est un tout. La dégradation se manifeste par le déboisement pour finalement toucher d'autres aspects du patrimoine naturel tels que les sols, la forêt, l'eau et la faune .Depuis quelques années , les environnements urbain, aquatique et marin sont à leur tour menacés.

5-3 Implications et Recommandations

Ce travail de recherche devra permettre dans la course pour la réhabilitation de l'environnement , à la nation de s'ajuster aux principes environnementaux et d'établir des créneaux pour les plans opérationnels spécifiques du futur. Il contribuera à la préparation ou à l'élaboration d'ouvrages visant à promouvoir la protection de l'environnement. Il fournira des données relatives aux ressources naturelles de l'aire de l'étude. Les conséquences de la dégradation de l'environnement peuvent être lourde pour la région et le pays. Pourtant des alternatives à ce problème existent. Elles nécessitent une fine compréhension des manifestations et des causes de ces problèmes affectant l'environnement. Pour aplanir ces contraintes, il faut la

participation de divers secteurs de la vie nationale. De ce fait, des recommandations sont préconisées aux secteurs suivants :

* Aux habitants de la région

Il convient d'adopter des mesures permettant de :

- Contrôler l'urbanisation qui menace les terres à vocation agricole

- Freiner la régression des espèces forestières

- Contrôler l'érosion

- S'opposer à la mauvaise gestion de l'environnement qui peut polluer l'eau, et l'air.

* Au Ministère de l'Agriculture.

Il faut que le ministère de l'Agriculture encadre les paysans en ce qui concerne les cultures et la lutte anti-érosive qui peut aider à l'augmentation de la production locale.

* Au Ministère de l'Environnement

Ce ministère doit promouvoir une campagne de formation permettant aux habitants de mieux comprendre l'importance de l'environnement dans la logique du développement durable afin de ne pas compromettre l'avenir des générations futures.

* Au Gouvernement

Il revient au gouvernement d'adopter une autre politique énergétique et de faire respecter les lois relatives à l'environnement.

* Aux Associations Locales

Elles doivent participer dans la réhabilitation de la zone en prenant part au reboisement et à la protection des bassins versants.

* Aux Etudiants

Il revient aux étudiants d'effectuer d'autres recherches beaucoup plus approfondies dans ce domaine d'étude afin de mettre à la disposition des responsables un certain nombre de données qui pourraient être utiles aux travaux d'aménagement du territoire.

BIBLIOGRAPHIE

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C.- Section des Articles & Revues

19.-BME( Bureau des Mines et l'Energie) (1998) :Les Carrières de sable :Richesse ou Plaie. Port-au-prince :BME

20.- BME (Bureau des Mines et l'Energie) (2001) : Les dégradation liée à la structure énergétique d ` Haïti : point de vue des Acteurs. Port-au-prince : BME

21.- IHSI ( Institut Haïtien de Statistique et d'Informatique) (1998) : Inventaire des Ressources et Potentialités d'Haïti. Port-au-prince :IHSI

D.- Orientation Inter nautique

www.ffme.fr : Caractéristiques des zones Tropicales Humides (10-03-2003)

www.fao.org : Espèces menacées d'extinction dans La Zone Tropicale(07-04-03)






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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon