WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Bourse de casablanca: Perspectives de développement du marché des valeurs

( Télécharger le fichier original )
par Yacine El Ghrasli
FSJESS - Master 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3. mesures mises en place

Devant cet état de chose pour le moins inquiétant, plusieurs réformes ont été préconisées dont, entre autres ;

- faciliter et accélérer la procédure d'introduction en bourse en permettant une mise à niveau comptable, en exonération des pénalités fiscales, aux sociétés désirant s'introduire en bourse en vue de lever les capitaux nécessaires au financement d'un programme de développement bien établi, tout en respectant des conditions d'ouverture de capital et de liquidité des titres ;

- réduire le taux de l'IS pendant les cinq premières années suivant l'introduction en bourse.

- exiger l'introduction en bourse pour les sociétés opérant dans une activité fortement capitalistique et bénéficiant d'une situation de «monopole» liée aux concessions ou au agréments administratifs (banques, assurances, intermédiation financière).

A coté de ces démarches, la BVC avait initié des compagnes de communication visant à vulgariser la bourse, et ce, à travers «l'Ecole de la Bourse».la place de Casablanca poursuit son programme de vulgarisation et a organisé, très récemment, dans cette perspective, la deuxième édition du Salon de la bourse (du 10 au 12 Avril2003) : « Cette manifestation est une plate-forme de communication et de dialogue entre les épargnants et les acteurs de marché».15(*)

3. Perspectives 2006 :

La Bourse des valeurs de Casablanca a mis en place, en 2004, un plan stratégique appelé «Future 2006» et qui est construit autour de trois axes majeurs :
Le premier est l'élargissement de la cote, puisque les différents diagnostics montraient que la Bourse n'était pas assez large et qu'il n'y avait pas suffisamment d'offre de papier. Or, l'un des facteurs fondamentaux pour développer une Bourse, c'est d'abord une offre correcte qui répond aux attentes et aux aspirations du marché.
Le deuxième axe est le développement de la liquidité, puisqu'une Bourse se doit d'être au service des investisseurs. Et pour cela, une bonne liquidité lui permet d'être perçue comme étant une place efficiente, majeure et offrant une diversité de produits et d'outils suffisante.
Le troisième axe est la création d'un marché à terme. Et ce, dans la mesure où les Bourses matures ont une ossature qui repose sur deux piliers : les marchés classiques, qu'on appelle les marchés cash ou les marchés au comptant ; et les produits dérivés dans leurs deux composantes, à savoir les futures et les options.

. Quelles sont les réalisations ? Pour le moment. Les introductions ont repris en 2004 et le trend s'est renforcé en 2005. Il y a de bonnes perspectives en 2006 voire en 2007 avec un certain nombre de sociétés qui ont non seulement émis le souhait de s'introduire en Bourse, mais qui, de plus, sont déjà en relation avec des banques d'affaires ou des intermédiaires pour monter leur dossier. ce sont des produits à cycle long puisque, entre le moment où la décision est prise et le moment où l'introduction est prononcée, il peut s'écouler des délais de 6 à 18 mois.
Sur un autre plan, l'image de la Bourse a changé. Elle est désormais perçue comme une source de financement attractive. Et à partir de là, les chefs d'entreprise qui eux-mêmes ont modernisé leurs outils de gestion la considèrent aujourd'hui comme un canal tout à fait envisageable à même de répondre à leurs besoins financiers.

A ce niveau, M.Omar Drissi Kaïtouni16(*) précise que le marché secondaire des Bons de Trésor est très développé en termes de liquidité. Chiffres à l'appui, le volume des transactions sur ce marché a été de l'ordre de 4595 milliards de dhs en 2005.
Quant au développement de la liquidité, beaucoup d'efforts restent à faire même si un certain nombre de mesures ont été mises en place à travers des outils techniques tels que l'élargissement de la plage de cotation, le passage à un multifixing à trois positions au lieu de deux, élargissement des relations avec les intermédiaires et les investisseurs qu'ils soient institutionnels ou individuels. Sans parler de l'avancement honorable dans la conception du futur marché à terme.
L'impact de retour a la taxation :
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Avec la crise boursière des années 1999-2002, tous les intermédiaires se sont retrouvés avec des résultats négatifs et les volumes de transactions ont connu un tarissement extraordinaire. Cela a eu des effets mécaniques sur la TVA appliquée aux transactions boursières d'un côté, et sur l'IS auquel sont assujetties les sociétés de Bourse et la société gestionnaire. Cela représente plus que les 2 MDH de TPCVM que l'Etat a pu collecter au titre de la dernière année de son application, en 2001. Une seule société de Bourse qui fait une bonne année paye un IS largement supérieur à cela. De plus, quand vous rapportez cela au budget global de l'Etat, l'impact est minime.
L'année prochaine coïncidera avec la fin d'une exonération tout aussi importante, qui concerne cette fois-ci les émetteurs :

Effectivement, les émetteurs bénéficient, jusqu'à fin 2006, d'une exonération partielle de l'IS qui va de 25 à 50%, en fonction du mode d'introduction en Bourse. Nous comptons profiter de l'année 2006 pour discuter sereinement avec les autorités concernées pour mettre à niveau l'ensemble de la fiscalité boursière, que ce soit celle de l'investisseur (TPCVM pour les institutionnels et les particuliers) ou de l'émetteur (incitations à l'introduction en Bourse)., là aussi, bon espoir de trouver des solutions qui soient mutuellement acceptables et qui soient, bien entendu, au bénéfice des deux parties. Ainsi que, de la part de la direction générale des Impôts (DGI), il y a un souci d'équité fiscale par rapport à une politique gouvernementale. C'est quelque chose que nous respectons parfaitement. Cela étant, quand on est dans un marché boursier encore fragile, il faut doser les signaux et faire en sorte que cette reprise se consolide d'abord avant de revenir à une fiscalisation, progressive ou totale.

Si, malgré tout cela, la DGI impose la TPCVM, cela sera-t-il techniquement possible?
Un principe de base : la sérénité doit rester de mise. Même à supposer qu'il y ait refiscalisation, le placement en Bourse reste quand même compétitif par rapport à la taxation d'autres placements similaires ou comparables. D'autant que les Impôts auraient agréé notre souhait de passer par le prélèvement libératoire au lieu du système déclaratif, ce qui soulagerait énormément les investisseurs. Le cas des institutionnels est plus problématique, vu l'impact de la taxe sur les comptes de ces principaux apporteurs de flux. Là, je dirais qu'on est plus en phase d'observation.

«100 entreprises cotées dans 10 ans, c'est déjà un objectif satisfaisant !»17(*)
On s'attend à l'introduction en Bourse de 3 à 5 sociétés en 2006... ce qui portera le nombre des sociétés cotées à plus de 60. On est loin des chiffres annoncés lors de la Caravane de la Bourse, qui tablaient sur 200 entreprises cotées en 2010. Pour l'actuel

* 15 «L'économiste», bourse : le Salon de l'épargne,vendredi 14 mars 2005(synthèse l'économiste)

* 16 www.l'opinion.ma mercredi 24 mai 2006-06-25

* 17 la vie économique 23_12_2005 le président directoire de la bourse

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein