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réseaux locaux industriels

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par farhat benighil
université d'ANNABA - licence Automatique 2007
  

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9-CAN COMME UN BUS DE TERRAIN :

1-Présentation du bus CAN

Au début des années 1980, les voitures commençaient à intégrer des systèmes électroniques gérant plusieurs applications électriques.

Dans une première phase, ces systèmes opéraient indépendamment les uns des autres. Les équipementiers de voitures se sont alors rendus compte du problème que pose l'encombrement de ces systèmes et la complexité de leur câblage.

En 1983, le bus CAN (Controller Area Network) a été conçu par la société allemande Robert BOSCH Gmbh pour répondre aux besoins de communication interne dans les automobiles : multiplexage de commandes électriques, fiabilité, diagnostic, compatibilité électromagnétique, commandes d'organes (suspension, frein, contrôle moteur). Son exploitation ne commence qu'à partir de 1985 où une convention entre BOSCH et Intel a permis d'implanter le protocole CAN dans des circuits Intel. En 1986, la première standardisation du bus par l'ISO (International Standard Organization) a vu le jour. En 1987, Intel produit le premier contrôleur CAN, le 82526. La première voiture multiplexée à utiliser le bus CAN comme support de transmission a été réalisée en 1991 (avec un débit de 500 kbit/s). En 1995, il y a eu 10 millions de circuits CAN vendus dont 6 millions pour des applications hors véhicules. Les projections de vente pour 2000 sont de l'ordre de 600 millions.

La première spécification du bus CAN était propre aux applications dans l'automobile. Une classification formelle a été établie au travers des activités de la SAE (Society of Automotive Engineers) :

-- applications classe A : elles concernent les communications sans effet sur la sécurité du conducteur entre noeuds non intelligents assurant les fonctions de confort, de commande ou d'affi-chage (par exemple commande des vitres et de sièges électriques, feu de stop...). Les informations échangées sont courtes (1 octet) et sont véhiculées sur un fil (le châssis jouant le rôle de masse) à une vitesse typique de 1 kbit/s. Le coût de ces noeuds doit être très faible ;

-- applications classe B : mêmes informations qu'en classe A, mais sur plusieurs octets (par exemple pour le contrôle de l'air conditionné). La vitesse de transmission passe à 10 kbit/s ;

-- applications classe C : pour les informations nécessitant un transfert en temps réel avec un temps de cycle inférieur à 10 ms et un temps de latence inférieur à 1 ms (exemple : transfert de données entre l'injection électronique et la boîte de vitesse automatique). Les informations sont sur quelques octets et leur débit peut aller jusqu'à

1 Mbit/s ;

-- applications classe D : concernent des paquets d'informations sur des centaines d'octets nécessitant des temps de transfert de l'ordre de la seconde et donc des débits jusqu'à 10 Mbit/s. Comme exemple, citons la radiotéléphonie et les systèmes de navigation basés sur les GPS.

Cette classification a été simplifiée par l'ISO qui est arrivé à une classification simple et pragmatique en retenant deux classes d'applications :

-- vitesse de transmission lente définie comme étant inférieure à 125 kbit/s ;

---vitesse de transmission élevée considérée comme étant supérieure à 125 kbit/s.

Le CAN est un système de communication, en temps réel, par liaison série conçu pour relier des composants intelligents ainsi que des capteurs et des actionneurs dans une machine ou un procédé. Il possède des propriétés multimaîtres, c'est-à-dire que plusieurs noeuds peuvent simultanément demander l'accès au bus. Le CAN ne possède pas de système d'adressage mais plutôt un système d'allocation de priorités aux messages basé sur l'identificateur attribué à chaque message. Un émetteur transmet un message sans indication de destinataire ; sur la base de l'identificateur associé à ce message, chaque noeud décide de traiter ou d'ignorer ce message. Dans le CAN, le protocole de communication est assuré par des composants électroniques.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams