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crises financières et contagion: cas de subprime

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par zouari zeineb et hammami samir
IHEC Sousse - Maitrise en Actuariat et Finance 2008
  

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Section 2 : la crise de subprime à la lumière des modèles des crises

Au cours de ces derniers mois, les effets de la crise de subprime ont été relativement aggravés, puisque les grandes banques et les fonds spéculatifs ont déclaré que les dégâts relatifs à cette crise seront étendus sur quelques années. Et ceux-ci malgré les grands efforts adoptés par le comité financière international notamment par les banques centraux et le Fed à fin de pouvoir éviter le problème de la dépression mondial tel le cas de la crise de 1929. « La crise de subprime sera la plus grave depuis la fin de la seconde guerre mondiale » Alan Greenspan, l'ancien gouverneur de la Reserve Federal américain (Fed).

Dans cette section, nous allons expliciter les facteurs et les nouveaux éléments qui en expliquent résultant principalement de la déréglementation des marchés financiers, puis nous proposerons les solutions et les procédures pour en dépasser.

2.1. La déréglementation des marchés financiers

La crise actuelle a été initiée dans l'immobilier américain, puis elle s'est diffusée au marché du crédit subprime puis elle a contaminé les marchés financiers à risque, avant d'atteindre le marché monétaire avec la crise de liquidité. C'est donc une crise de la finance globale dérégulée.

2.1.1. L'effet d'innovation financière

Cette crise résulte de la déréglementation du système financier. En effet, depuis que les institutions financières sont autorisées à adopter la titrisation comme nouvelle mécanisme financière en vue de partager le risque et de ne pas l'assumer en totalité par une seule banque, il y aurait une utilisation de ces mécanismes de manière excessive.

Graph. 3 : L'expansion du volume de la titrisation

Source : www.celent.com

En d'autre terme, au lieu d'utiliser la titrisation de manière raisonnable, les banques ont exagéré le refinancement des dettes à long terme par des actifs à court terme. En effet, les investisseurs qui ont acheté les obligations n'ont pas tous acheté en payant comptant, mais en s'endettant à leur tour pour bénéficier de l'effet de levier d'un endettement à bas taux d'intérêt. Ces investisseurs, banques et fonds spéculatifs notamment ont opéré en quelque sorte une titrisation au second degré en créant de nouveaux véhicules (appelés cette fois-ci SIV ou « conduits ») dont l'actif a été constitué par des obligations des véhicules de premier niveau et dont le passif a été constitué par du papier commercial à court terme (appelés « Asset Backed Commercial Paper » ou ABCP). Il en a été émis plus de 1000 milliards de dollar.

On est donc à la présence d'un mécanisme de transformation bancaire dont les ressources à court terme sont utilisées pour effectuer des prêts à long terme. En plus, elles ont `titrisé la titrisation' et ceux en créant des produits dérivés comportant des palettes de risques très diversifiés et financés par l'endettement c'est-à-dire rajouter un endettement qui a pour seul objectif d'améliorer le rendement.

Cette approche n'est plus opposable à la titrisation, mais elle est seulement à l'excès dans son application ce qui nous a amené à avoir, pendant les cinq dernières années, un système incontrôlé. Au contraire, la titrisation fait partie d'un mode de financement global de l'économie mondiale. Elle a joué un rôle positif dans l'extension du crédit ce qui a favorisé les opérations de fusions-acquisitions à l'échelle mondial. Elle résulte des nouvelles formes de régulations bancaires qui sont principalement des normes prudentielles (selon «les accords de Bâle») obligeant les établissements de crédits d'avoir assez de Fonds Propres pour couvrir une certaine proportion des montants qu'ils prêtent. Mais puisque la titrisation leurs permet de faire sortir les crédits de leur bilan, les banques n'ont pas constitué un capital en réserve pour le cas où des difficultés de remboursement se présenteraient (règles prudentielles concernant les fonds propres), et ceux pour pouvoir consentir de nouveaux crédits.

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