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Structure et efficience bancaire: problématique théorique et validation empirique sur les banques tunisiennes

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par Lamia Daly
FSJEG Jendouba - Mastère 2006
  

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Section II- Caractérisation du marché bancaire Tunisien

INTRODUCTION

Le monde bancaire n'est pas un terrain facile pour une autorité de la concurrence. Tout d'abord jusqu'à une époque récente l'intervention de l'État limitait très fortement les possibilités de concurrence entre les banques. Ensuite, le secteur bancaire a une conscience forte de sa spécificité qui l'a conduit à une tradition d'autorégulation.

De nos jours les firmes bancaires sont confrontées à de nouveau défi attribuable aux changements rapides de la technologie, à l'intensification de la concurrence exercée par les intervenants financiers qui ont une ampleur mondiale et à l'évolution des besoins des consommateurs.

A l'aube de ce siècle, le métier bancaire se trouve dans un environnement en pleine mutation. Dans ce cadre fait le bouleversement rapide, l'activité bancaire est entré en état de transformation difficile, issue d'une concurrence de plus en plus rapide.

Certainement, la concurrence bancaire ne date pas d'hier, des modes d'interactions plus au moins conflictuels entre banquiers existait tout au long de l'histoire du métier. Mais dans un système financier dynamique caractérisé par sa globalisation, l'industrie bancaire se voit inéluctablement exposée à une nouvelle forme de compétition extrêmement vigoureuse.

Concernent la Tunisie et après deux décennie environ d'ajustement et de réforme structurelle, le but principal était l'occupation d'un rang déterminé parmi les pays émergents. Dans ce sens, les banques tunisiennes doivent se doter d'un bon pouvoir compétitif en vue d'affronter la concurrence et appuyer la globalisation.

Dans cette section on va exposer dans un premier volet la concurrence bancaire en tant que concepts et indicateurs, dans le deuxième volet, on va utiliser l'approche de Panzar et Rosse (1987) pour caractériser le système bancaire tunisien.

I- De la concurrence bancaire

Zuhayr Mikdshi (1992)14(*) est définie la banque comme étant « une entreprise de circulation de l'argent, du crédit et des capitaux »

Ce monde a subi de profondes mutations au cours ces dernières années ayant entraîné l'instauration de nouvelles règles de concurrence, caractéristiques d'un nouveau fonctionnement du système bancaire et du système financier en général.

I-1- Concurrence bancaire : définition et repérage statistique

En suivant une chronologie historique, on dira que la concurrence est définie dans son acceptation la plus ancienne comme étant une rencontre entre plusieurs individus.

D'après le robert, le terme concurrence a paru en 1392. En 1559; la concurrence désigna « la rivalité entre plusieurs personnes ou forces poursuivant le même but » Puis, au milieu du 18ème siècles, le terme trouve sa définition moderne, a savoir le rapport entre producteurs et commerçants qui se disputent une clientèle. Pour les économistes du 18ème siècle, la libre concurrence bancaire était la meilleure manière d'organiser le système bancaire pour maximiser son efficience et sa stabilité.

Dans l'industrie bancaire, les évolutions qui ont lieu depuis les années 70 ont introduit la notion de la concurrence. En effet, cette notion est née, d'une part, de la diversité des produits bancaire et d'autres part, avec les mutations structurelles de l'environnement financier, en général, et bancaire en particulier. Ainsi l'industrie bancaire ne plus être considérée comme une industrie parfaitement protégée.

En effet, le secteur bancaire est sans doute le seul secteur de l'économie où la faillite d'une entreprise est susceptible de créer de sérieux problèmes et participent même à la naissance des crises bancaires. A la base de ces crises, la concurrence est souvent citée en tant qu'élément explicatif fondamental.

La concurrence bancaire est caractérisée par la variété des indicateurs : on parle d'une concurrence marchande et une autre non marchande.

La concurrence marchande se fait à l'aide des variables quantitatifs tel que les prix. Cette concurrence se manifeste par les taux d'intérêts débiteurs ou créditeurs, par les tarifs (encaissement, virement et d'autres opérations) , par les commissions rémunérant les prestataires de services financiers, par location de coffre forts, par des charges ou frais financiers, par concours accordés aux clients ...etc.

La concurrence non marchande se fait par des variables qualitatifs qui se manifestent par la diversification des produits et services offerts, la rapidité d'exécution des métiers, la qualité de l'information, la publicité ...etc.

Cette concurrence paraît la plus choisie aujourd'hui grâce aux progrès techniques et notamment la modernisation des moyens de paiement.

A l'instar de la plupart des pays du monde, la Tunisie n'a pas été épargnée par la vague de libéralisation des marchés qui matérialisait le slogan des politiques économiques durant les dernières décennies.

Les banques tunisiennes sont conscientes de ce nouveau contexte mondial, ne cessent d'améliorer leur mode de gestion. Durant cette dernière décennie, les nouvelles réformes se sont instaurées visant à moderniser le système bancaire tunisien, à créer une nouvelle compétition bancaire et à améliorer sa pertinence et son efficience afin de répondre aux besoins accrus de sa clientèle.

* 28 Zuhayr Mikdashi (1992). « La mondialisation des marchés bancaire et financiers :défis et promesse ». Economica. Paris . P125.

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