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Extensions du simulateur Omnet++ pour la validation de mécanismes de transmission multimédia dans les réseaux IEEE 802.11

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par Ahmed Ayadi
Ecole Nationale des Sciences de l'Informatique - Ingénieur informatique 2007
  

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1.3.1. Les modes opératoires de IEEE 802.11

Le standard 802.11 concerne deux types d'équipements, une station sans fil, en général un PC équipé d'une carte réseau sans fil, et un point d'accès (AP), qui joue le rôle de pont entre le réseau filaire et le réseau sans fil. Ce point d'accès se compose habituellement d'un émetteur/récepteur radio, d'une carte réseau filaire comme par exemple IEEE 802.3 et d'un logiciel de pontage conforme au standard 802.1d. Le point d'accès se comporte comme la station de base du réseau sans fil, agrégeant l'accès de multiples stations sans fil sur le réseau filaire.

Le standard 802.11 définit deux modes : un mode infrastructure et un mode ad hoc. 1.3.1.1. Le mode infrastructure

Le réseau sans fil consiste au minimum en un point d'accès connecté à l'infrastructure du réseau filaire et un ensemble de postes réseaux sans fil. Cette configuration est baptisée Basic Service Set (BSS). Un Extended Service Set (ESS) est un ensemble d'au moins deux BSS formant un seul sous-réseau. En entreprise, la plupart des WLAN devront pouvoir accéder aux services pris en charge par le LAN filaire (serveurs de fichiers, imprimantes, accès Internet).

1.3.1.2. Le mode ad hoc

Le mode ad hoc Independent Basic Service Set (IBSS) représente simplement un ensemble de stations sans fil 802.11 qui communiquent directement entre elles sans point d'accès. Ce mode permet de créer rapidement et simplement un réseau sans fil là où il n'existe pas d'infrastructure filaire.

1.3.2. Les algorithmes d'adaptation du débit physique

La transmission des ondes est susceptible à beaucoup de phénomènes physiques que nous avons listé dans la section 1.2. Cependant, les variations de ses conditions de transmission peuvent être classé en deux catégories selon leur durée : l'une qui soit rapide comme la fermeture d'un porte, ou le déplacement d'un grand objet, et l'autre qui dure dans le temps comme se déplacer d'une chambre vers une autre. Ces perturbations auront toujours un effet sur l'énergie du signal radio, et dans la majorité des cas elles augmentent le BER

Dans cette partie, nous présentons quelques algorithmes d'adaptation du débit de transmission physique en fonction des conditions du canal.

1.3.2.1. Le protocole Auto Rate Feedback (ARF)

ARF [Kamerman et al., 97] Auto Rate Feedback, est l'un des premiers algorithmes publiés. Chaque station essaie d'augmenter son débit de transmission physique après un certain nombre de transmissions avec succès et de diminuer ce débit en cas d'un ou deux échecs successifs. Plus spécifiquement, ARF augmente le débit de transmission après dix transmissions successives avec succès et il le diminue lors de deux échecs successifs ou bien lors du premier échec juste après une augmentation du débit physique.

1.3.2.2. Le protocole Receiver Based Auto Rate (RBAR)

RBAR [Holland et al., 01] Receiver Based Auto Rate a pour but d'optimiser le débit au niveau application. Cet algorithme exige l'échange des trames RTS/CTS entre la station émettrice et la station réceptrice. Cette dernière calcule le débit de transmission des données à l'aide du débit avec lequel a été envoyée la trame RTS et aussi à l'aide des valeurs de SNR des trames de données déjà reçus. Le débit de transmission PHY de la prochaine trame de donnée est envoyé avec la trame CTS. La figure 1.2 montre la performance de RBAR en le comparant avec ARF.

L'inconvénient de RBAR est qu'il exige que les toutes les stations écoutent les trames RTS et CTS afin de mettre à jour leur Network Allocation Vector (NAV) et aussi des modifications dans l'entête MAC IEEE 802.11.

Figure 1.2 Le débit de transmission physique RBAR et ARF [Holland et al., 01] 1.3.2.3. Le protocole Adaptative Auto Rate Feedback (AARF)

AARF [Lacage et al., 04] Adaptative Auto Rate Feedback est une amélioration de l'algorithme ARF. Ce dernier est la bonne solution pour un environnement où il y'a beaucoup de mouvement. Mais, pour un environnement stable, le protocole ARF essaye périodiquement d'augmenter le débit alors que le débit de transmission actuel est le meilleur. AARF introduit de nouvelles variables pour minimiser le nombre de d'échecs suite à une augmentation du débit physique. AARF propose de doubler le nombre de transmissions avec succès nécessaire pour augmenter le débit de transmission physique lors d'un échec suite à une augmentation du débit. La figure 1.3 compare l'évolution du débit de transmission physique de deux stations utilisant les deux algorithmes ARF et AARF. Nous constatons que AARF minimise le nombre de pertes liées à une augmentation du débit.

Figure 1.3 Comparaison entre les deux approches ARF et AARF [Manshaei, 05]

La figure 1.4 représente la courbe débit en fonction de la distance, résultat des simulations réalisées au sein de l'équipe PLANETE à l'aide du simulateur NS-2. Elle montre l'apport de l'algorithme AARF par rapport aux autres algorithmes déjà cités.

Figure 1.4 Le débit moyen avec les trois différents algorithmes [Manshaei, 05]

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