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Assurance et économie : cas du Sénégal

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par Amadou Seydou CISSE
Université Dakar Bourguiba - Maîtrise 2007
  

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CHAPITRE I : HISTORIQUE DE L'ASSURANCE

L'assurance est une discipline qui remonte à l'Antiquité, sous une forme différente de celle que nous vivons de nos jours. Cependant, elle n'existe que pour satisfaire des besoins. Revenir sur les étapes de son histoire nous permettra de bien comprendre son mécanisme d'autrefois et ses règles d'aujourd'hui (Section I). Ensuite nous nous consacrerons à son système d'organisation (Section II).

SECTION I : DE L'ENTRAIDE A L'ASSURANCE

Suivant la chronologie des faits, nous évoquerons d'abord les principes du mutualisme (I) avant d'aborder la naissance de l'assurance (II).

I/ PRINCIPES DU MUTUALISME

La solidarité et la fraternité des communautés humaines ont toujours constitué une force de l'entraide sociale et économique. En effet, les hommes se sont regroupés pour aider ceux qui sont frappés par le sort. Ainsi, on trouve en Basse-Egypte (vers 1400 av. J.-C.), les tailleurs de pierres qui contribuaient à un fonds destiné à soutenir les victimes en cas d'accidents. Les hétairies de la Grèce antique possédaient des caisses communes alimentées par des cotisations mensuelles, afin de pouvoir distribuer des secours dans certains cas. Théophraste (371-286 av. J.C.) fait état d'une caisse collective alimentée par des cotisations, et dont le contenu servait à prodiguer des secours.

De même, à l'époque romaine, le Collège funéraire de Lanuvium assure à ses membres, moyennant droits d'entrée et cotisations, un bûcher et un tombeau, tandis que les légionnaires cotisent pour permettre à leurs membres de faire face à des frais de mutation, de retraite, ou de décès (1). Au Moyen Age, le développement de l'esprit d'association et l'influence de l'église ont contribué à l'existence de communautés d'artisans ou de marchands appelées guildes. Les anglo-saxons disposaient de fonds d'assistance qui allouaient des secours en cas de sinistres.

1 Cf. en annexes, une photographie d'une stèle funéraire datant du premier siècle après J. -C.

Ces exemples prouvent que l'idée d'assurance était bien présente dans les activités de l'homme antique. Toutefois, les mécanismes utilisés ne peuvent pas être considérés comme des assurances au sens strict : la prévoyance (1) n'y jouait aucun rôle et les dédommagements étaient versés, après la réalisation du sinistre, dans un esprit plus proche de la charité que d'une logique indemnitaire. Par ailleurs, les groupes étaient restreints car limités aux seuls membres d'une corporation ou d'un secteur professionnel.

Aujourd'hui, la nouvelle assurance, née dans le domaine terrestre et maritime, apparaît sous une forme variée et dominée par une sauvegarde de l'intérêt des parties sur la base d'un contrat.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault