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Perception des lycéennes sur les messages de prévention du VIH/SIDA dans la commune de Lubumbashi

( Télécharger le fichier original )
par Gustave NUMBI WA NGOY
Université de Lubumbashi - DEA 2007
  

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INTRODUCTION

1. 1. DESCRIPTION DE L'ETUDE

1. 1. 1. Enoncé du problème

Aujourd'hui, le VIH/SIDA est répandu sur toutes les couches de la population mondiale et plus particulièrement chez les jeunes de 15 à 25ans. Sur les 42 millions de personnes vivant avec le VIH/SIDA, plus du quart ont entre 15 et 24ans et la moitié de tous les nouveaux cas de séropositivité se produisent chez les jeunes. La moitié des adolescents en Afrique subsaharienne ne savent pas qu'une personne apparemment en bonne santé peut être porteuse du virus et ils ne se croient pas menacés par le VIH (1). En plus 29,4millions de ces 42 vivent en Afrique Subsaharienne. Pour l'année 2002, cinq millions de nouveaux cas de contamination dont 3,5millions en Afrique Subsaharienne ont été enregistrés. L'Afrique Subsaharienne demeure la plus touchée du monde (2).

A la fin de l'année 2001, le taux de contamination des adultes actifs de 15 à 49ans, était de 8,9% pour l'Afrique Subsaharienne dans son ensemble. Cela signifie qu'un adulte sur onze vivant dans cette contrée est séropositif alors que les africains de cette région ne représentent que 10%de la population mondiale. Ils enregistrent près de trois fois plus de décès dus au SIDA en 2001(3).

Par ailleurs, plus de trois quarts des enfants rendus orphelins par la maladie dans le monde vivent en Afrique Subsaharienne. Parmi les jeunes, les filles courent plus de risques que les garçons d'être contaminées. Elles sont particulièrement vulnérables à cause des facteurs socioculturels, biologiques et économiques qui les empêchent de s'informer sur les questions de santé de la reproduction et d'acquérir suffisamment de confiance en elles pour négocier les relations sexuelles protégées. 58% de personnes vivant avec le VIH en Afrique Subsaharienne sont des femmes et des jeunes filles contre 55% d'il y a à peine deux ans (3). De toute évidence, cette vulnérabilité due à leur statut entraîne une propagation de l'épidémie parmi elles à un rythme bien plus rapide que chez les hommes et les jeunes garçons. Ainsi la proportion des femmes contaminées peut continuer d'augmenter.

Cependant, la vulnérabilité des jeunes dans l'ensemble au VIH, provient généralement de certains de leurs comportements notamment le partenariat sexuel multiple, les rapports sexuels précoces, la mauvaise utilisation du préservatif, l'immaturité physique, psychique et physiologique, la dépendance économique, le goût du risque associé au sentiment d'invulnérabilité, l'influence des pairs, la croyance aux fausses rumeurs et surtout le manque d'information (4).

Mais les tendances observées du taux de prévalence du VIH selon TEGUEST sont très variées entre les populations urbaines et celles rurales (5). Cependant l'O. M. S signale une prévalence de 3,2% pour République Démocratique du Congo et 6,6% pour la ville de Lubumbashi; 5,4 % pour la province du Katanga. (6)

Ce regard sur les prévalences montre à suffisance l'ampleur de la situation et cela traduit que le VIH/SIDA poursuit sa course mortelle et constitue un problème et un défi pour la santé publique.

Pourtant dans la perspective d'arrêter la contamination à VIH/SIDA, certaines organisations ont pris soin d'associer la communication à cette lutte par la sensibilisation, la mobilisation sociale, l'enseignement et même la publicité en établissant des messages pour influencer la population à éviter les comportements à risque afin de diminuer les nouveaux cas. Ce qui pousserait à penser à l'inefficacité, la non pertinence et l'inadaptation de leurs messages sur les cibles visées.

C'est ainsi qu'au cours de cette étude, nous voulons du point de vue du processus de communication,vérifier la pertinence, l'efficacité des messages de sensibilisation sur le VIH/SIDA chez les lycéennes à travers leurs connaissances, attitudes et pratiques.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery