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Perception des lycéennes sur les messages de prévention du VIH/SIDA dans la commune de Lubumbashi

( Télécharger le fichier original )
par Gustave NUMBI WA NGOY
Université de Lubumbashi - DEA 2007
  

Disponible en mode multipage

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DEDICACE

A mon épouse Aimée Kasongo et à mes enfants ;

A tous ceux qui ne cessent d'apporter une contribution pour l'amour du prochain

et de l'évolution de la science ;

Je dédie ce travail

AVANT-PROPOS

Qu'il nous soit permis de dire merci à tous ceux qui de près ou de loin nous ont aidé à élaborer ce travail qui couronne la fin de notre troisième cycle. De prime abord nos remerciements s'adressent au Professeur Benjamin Kabyla Ilunga notre Directeur pour avoir accepté de diriger ce mémoire malgré ses multiples occupations. Vos initiatives, conseils, esprit critique du type scientifique ont été pour nous ce qu'est l'oeuvre du savant qui a inventé un matériel roulant pouvant faciliter à un infirme son déplacement sans peine.

Il serait ingrat de ne pas citer sur cet inventaire d'adresses de remerciement, le Docteur Michel Kabamba. Vos directives scientifiques, assistances matérielles et morales ont beaucoup contribué à notre élévation au rang de Master en Santé publique.

Nous remercions pour leur disponibilité tous les Professeurs, Docteurs et leurs collaborateurs, de nous avoir transmis le meilleur d'eux-mêmes ; symbole de forcer notre face et orienter notre vue vers le monde des savants.

Certaines familles ont marqué positivement notre cursus ; il s'agit de celle de Kalombo Mukulu dans son ensemble, celle de Corneille Ngoy, celle de Daily Kalombo, Fanny Ilunga, celle Maman Nadine et Michée Mufwa que ces mots de remerciement témoignent notre reconnaissance.

A tous nos collègues de promotion, amis et amies, notre devoir est de vous adresser nos remerciements justifiés par un caractère plus que solidaire dont vous avez fait preuve.

Aux Professeurs Muleka Kimpanga, Luboya Numbi et Banza Lubaba pour vos conseils et encouragements particulièrement très édifiants

Nous avons l'obligation d'être reconnaissant envers notre épouse Aimée Kasongo et tous nos enfants. Vos sacrifices et résignations constituent un signe d'amour.

RESUME

Le but de cette étude est de ressortir et analyser la perception des élèves qui étudient dans des écoles créées spécialement pour les filles communément appelées lycées dans la commune de Lubumbashi. Nous avons cette perception à partir de leur connaissance, attitude et pratique sur les stratégies, supports et messages transmis dans le cadre de la prévention du VIH /SIDA.

Des organismes de tous genres mènent aujourd'hui des actions de prévention et leurs messages de sensibilisation constituent un procédé préventif de la lutte contre cette pandémie qui ravage le monde. Cette sensibilisation s'élargit jusque chez les élèves à travers différentes stratégies de communication utilisées comme méthodes supposées adéquates pour freiner l'expansion du VIH/SIDA. A Lubumbashi, depuis que cette maladie a été reconnue, des sommes d argent aussi importantes ont été utilisées pour des campagnes de sensibilisation sous différentes formes (spot à la radio et à la télévision, affiches, panneau, enseignement etc. ).  Face aux comportements à risque chez les lycéennes comme celui d'avoir un ou plusieurs partenaires sexuels, leurs cultures et modes de vie, leur façon d'appréhender et parfois d'appliquer ce qu'elles en ont retenu, tout ceci nécessite être compris à travers la perception des messages qui leur sont proposés dans la lutte contre le VIH/SIDA.

De manière générale, nous avons fait une étude descriptive transversale sur une période allant de décembre 2007 au mois de juin 2008. C'est ainsi que les lycéennes de 4e, 5e et 6e du secondaire de Twendelee, Tshondo et Wema ont constitué notre cible. Ces lycéennes sont supposées être mûres, vulnérables mais aussi sexuellement actives et plus ou moins capables de livrer leur impression sur ce sujet. Toutes ces filles des ces classes ciblées par notre étude font une population de N qui vaut 387 individus.

Pour parvenir à ressortir la perception et les entraves de communication entre les sensibilisateurs et ces lycéennes nous avons administré un questionnaire. C'est ainsi qu'après analyse nous avons abouti au résultat tel que les lycéennes en leur majorité ne connaissent pas toutes les voies par lesquelles le VIH se transmet, elles reçoivent les informations par des films parlant de la généralité du problème. Parmi les empêchements il y a également les mots difficiles, le mode de communication non adapté. Et 35% de lycéennes ne connaissent pas la provenance du VIH et accusent Dieu et sorciers d'en être les auteurs ainsi que le manque de dialogue entre filles et parents.

A travers notre discussion, ces entraves constituent un défaut du sensibilisateur qui ignore de découvrir et associer son interlocuteur à ce type de travail. Cependant, le sensibilisateur ne lui adapte pas le message et oublie que la lycéenne est après tout un être humain avec ses conditions sociales, culturelles, économiques, mentales, psychologiques à mettre en compte pour influencer son comportement.

Ceci se justifie par le fait que 124 lycéennes savent que le VIH /SIDA provient de comportements malsains, 7disent que Dieu en est la provenance dans l'objectif de punir les impudiques, 7 pensent que cette maladie est un mauvais sort jeté par les sorciers et 51estiment que cette pandémie est la résultante de toutes ces origines évoquées.

INTRODUCTION

1. 1. DESCRIPTION DE L'ETUDE

1. 1. 1. Enoncé du problème

Aujourd'hui, le VIH/SIDA est répandu sur toutes les couches de la population mondiale et plus particulièrement chez les jeunes de 15 à 25ans. Sur les 42 millions de personnes vivant avec le VIH/SIDA, plus du quart ont entre 15 et 24ans et la moitié de tous les nouveaux cas de séropositivité se produisent chez les jeunes. La moitié des adolescents en Afrique subsaharienne ne savent pas qu'une personne apparemment en bonne santé peut être porteuse du virus et ils ne se croient pas menacés par le VIH (1). En plus 29,4millions de ces 42 vivent en Afrique Subsaharienne. Pour l'année 2002, cinq millions de nouveaux cas de contamination dont 3,5millions en Afrique Subsaharienne ont été enregistrés. L'Afrique Subsaharienne demeure la plus touchée du monde (2).

A la fin de l'année 2001, le taux de contamination des adultes actifs de 15 à 49ans, était de 8,9% pour l'Afrique Subsaharienne dans son ensemble. Cela signifie qu'un adulte sur onze vivant dans cette contrée est séropositif alors que les africains de cette région ne représentent que 10%de la population mondiale. Ils enregistrent près de trois fois plus de décès dus au SIDA en 2001(3).

Par ailleurs, plus de trois quarts des enfants rendus orphelins par la maladie dans le monde vivent en Afrique Subsaharienne. Parmi les jeunes, les filles courent plus de risques que les garçons d'être contaminées. Elles sont particulièrement vulnérables à cause des facteurs socioculturels, biologiques et économiques qui les empêchent de s'informer sur les questions de santé de la reproduction et d'acquérir suffisamment de confiance en elles pour négocier les relations sexuelles protégées. 58% de personnes vivant avec le VIH en Afrique Subsaharienne sont des femmes et des jeunes filles contre 55% d'il y a à peine deux ans (3). De toute évidence, cette vulnérabilité due à leur statut entraîne une propagation de l'épidémie parmi elles à un rythme bien plus rapide que chez les hommes et les jeunes garçons. Ainsi la proportion des femmes contaminées peut continuer d'augmenter.

Cependant, la vulnérabilité des jeunes dans l'ensemble au VIH, provient généralement de certains de leurs comportements notamment le partenariat sexuel multiple, les rapports sexuels précoces, la mauvaise utilisation du préservatif, l'immaturité physique, psychique et physiologique, la dépendance économique, le goût du risque associé au sentiment d'invulnérabilité, l'influence des pairs, la croyance aux fausses rumeurs et surtout le manque d'information (4).

Mais les tendances observées du taux de prévalence du VIH selon TEGUEST sont très variées entre les populations urbaines et celles rurales (5). Cependant l'O. M. S signale une prévalence de 3,2% pour République Démocratique du Congo et 6,6% pour la ville de Lubumbashi; 5,4 % pour la province du Katanga. (6)

Ce regard sur les prévalences montre à suffisance l'ampleur de la situation et cela traduit que le VIH/SIDA poursuit sa course mortelle et constitue un problème et un défi pour la santé publique.

Pourtant dans la perspective d'arrêter la contamination à VIH/SIDA, certaines organisations ont pris soin d'associer la communication à cette lutte par la sensibilisation, la mobilisation sociale, l'enseignement et même la publicité en établissant des messages pour influencer la population à éviter les comportements à risque afin de diminuer les nouveaux cas. Ce qui pousserait à penser à l'inefficacité, la non pertinence et l'inadaptation de leurs messages sur les cibles visées.

C'est ainsi qu'au cours de cette étude, nous voulons du point de vue du processus de communication,vérifier la pertinence, l'efficacité des messages de sensibilisation sur le VIH/SIDA chez les lycéennes à travers leurs connaissances, attitudes et pratiques.

1.1.2. Etat de la question

Néanmoins, Prata Ndola et al disent que le rapport entre la perception individuelle du risque de contraction du VIH et l'usage du préservatif est mal compris. Ces auteurs concluent que les messages de sensibilisation doivent aider l'individu à évaluer correctement son propre risque de contraction du VIH et encourager le changement des comportements sur la base de l'autoévaluation du risque (7-5).

Quant à l'étude menée au Togo, les campagnes de sensibilisation n'ont pas réussi leur mission à cause de la sous- information qui pourrait provenir du déni de la maladie chez les jeunes dans l'ensemble et les étudiants en particulier se représentant la maladie et la mort comme lointaines ; la prise de position des religieux par la non acceptation du préservatif en ayant une confiance totale en Dieu (8).

Cacioppo et Petty de leur part ont exprimé leurs connaissances sur le VIH/SIDA, les attitudes envers l'utilisation du préservatif et la perception du soutien pour avoir été exposés à un dessin animé ou message écrit sur la sécurité de sexe.

Les deux messages ont un impact positif sur les connaissances et l'attitude. Théoriquement intéressant, le constat est que le dessin animé comme message, est davantage en mesure de susciter des changements dans les attitudes et les points de vue de plus que les messages écrits à faible marquage sur la cible. Ces résultats sont fondés sur la prédiction qu'une communication persuasive sera plus efficace lorsque le format du message est adapté à des personnes lors du traitement de l'information (9-2).

Abraham D, P. sheeran et al ont mené une enquête pour examiner la santé des croyances et des intentions entre 690 personnes de 16 à 18 ans à Dundée. Les répondants de la jeune cohorte (N =363) ont été classés en fonction de leur situation éducative à l'école et de l'autodétermination des rapports chez ceux qui avaient reçu une formation pertinente d'éducation sur le VIH/SIDA dans le cadre de la santé Indépendante. Mais les effets manifestés lors de leur sortie de l'école ont collaboré également avec le sexe de la personne interrogée et le montant engagé de l'éducation reçue avant de partir. Les mâles et les femelles divergent une fois qu'ils quittent l'école sur le point de vue médias et d'autres sources d'information suivis. Ce qui indique que les hommes qui quittent prématurément l'école sont les plus susceptibles, de ne pas tenir utiles des informations importantes concernant le VIH/SIDA. Conformément à cette conclusion la sortie de l'école réduit la différence entre les hommes et les femmes l'intention d'utiliser un préservatif avec un nouveau partenaire, en réduisant par ailleurs une plus grande intention de la part de femmes d'utiliser le préservatif. Ceux ayant quitté l'école et reçu moins d'éducation étaient beaucoup plus pessimistes et in quiets de contact quotidien avec les personnes séropositives et à leur capacité de lutte contre l'infection à VIH. Les résultats de cette étude suggèrent les mérites de fournir un éducation précoce dans le cadre de l'enseignement secondaire afin de mieux atteindre ceux qui finiront par quitter tôt. En outre, il est fait remarquer que des facteurs contextuels peuvent avoir autant d'impacts sur la formation des croyances, des attitudes et des comportements que des interventions spécifiques.

L'organisation non gouvernementale Santé Canada dit qu'en conservant un message de prévention qu'il ne faut pas tenir pour acquis qu'en s'inspirant des enseignements traditionnels, l'objectif sera atteint et que le message sera efficace. On doit plutôt considérer le contexte général de la population visée. Des initiatives de prévention doivent cibler les jeunes de moins de 15 ans ; les messages de prévention adressés aux jeunes doivent accorder une importance particulière à l'usage des drogues injectables. Il ne s'agit là que de quelques facteurs contribuant à l'augmentation du risque pour les jeunes autochtones d'être infectés à VIH. Mais ces exemples indiquent clairement que la prévention et l'éducation ciblées sont nécessaires. Ces facteurs s'associent pour renforcer la nécessité de viser les jeunes comme audience cible des messages de prévention du VIH (11).

Sawadogo dans son mémoire sur la perception des chauffeurs routiers sur les messages de prévention du VIH/SIDA au Burkina-Faso, explique pourquoi ces messages n'ont pas modifié leurs comportements de manière substantielle. Cette étude a permis de mieux cibler les campagnes de sensibilisation contre le VIH en les affinant grâce à la prise en compte des préoccupations des premiers concernés, les chauffeurs routiers (11)

1.1.3. Objectif du travail

1.1.3.1. Objectif général

Ce travail vise à renforcer les capacités de sensibilisation en tant qu'activité préventive dans la lutte cotre le VIH/SIDA, une maladie qui déstabilise le monde et plus particulièrement l'Afrique à des niveaux différents.

1.1.3.2. Objectifs spécifiques

Au terme de cette étude nous devons être capable de :

· donner la perception exacte à travers la connaissance, l'attitude et la pratique des messages de sensibilisation sur le VIH/SIDA tels qu'adressés aux lycéennes de la commune de Lubumbashi par différents sensibilisateurs ;

· ressortir les entraves de compréhension, de transmission et d'assimilation par rapport aux émetteurs, aux messages, aux canaux, aux codes et signes jusque chez les récepteurs ;

· donner la pertinence et l'efficacité de la sensibilisation sur le VIH/SIDA chez les lycéennes par rapport aux sensibilisateurs.

II. METHODOLOGIE

2.1. TYPE D'ETUDE

Au cours de nos recherches, nous avons fait recours à une étude descriptive transversale. Celle-ci se réalise à un moment donné et inclut des sujets pour lesquels sont relevés à ce moment déterminé les renseignements relatifs à la maladie ou au problème étudié et aux différentes caractéristiques qu'il a été décidé de recueillir au cours de l'étude (12). Ce travail reflète une observation de la perception des messages de sensibilisation sur le VIH/SIDA de décembre 2007 au mois de juin 2008.

2.2. TERRAIN D'ETUDE

L'étude se réalise en Afrique, en République Démocratique du Congo, dans la province du Katanga et précisément à Lubumbashi, chef lieu de cette province. La population de cette ville est de plus ou moins 1. 405. 801 pour une superficie de 316 Km2 ; elle est la deuxième ville du pays et compte sept communes parmi lesquelles la commune de Lubumbashi hébergeant en son sein les lycées Tshondo, Wema, et Twendelee lieux privilégiés de notre étude.

La commune de Lubumbashi est le chef lieu de la ville qui porte le même nom. Elle fut anciennement appelée Elisabeth et elle vit le jour le premier janvier 1958 par le décret du 26 mars 1957 exécuté par l'arrêté ministériel numéro 11/160 du premier octobre 1957.

1. Situation géographique de la commune de Lubumbashi

a. Les limites territoriales

Située au centre de la ville, la commune de Lubumbashi s'étend sur une superficie de 38 km2. Elle est limitée :

- Au nord par la commune Annexe qui la sépare par les ruisseaux Kamisepe et Kabulameshi ;

- Au sud par les communes Kamalondo et Kenya séparées par le boulevard Katuba jusqu'au pont de la rivière Lubumbashi ;

- A l'est par celle de Kampemba séparée par l'avenue Lumumba, le boulevard M'siri jusqu'au tunnel de la route Likasi ;

- A l'ouest par la commune Katuba du pont de la rivière Lubumbashi aux passerelles de

Mumbunda avenue des Poteaux de la SNEL à son croisement avec l'avenue Upemba

Jusqu'à la Chaussée M'zee Kabila (11)

b. Les données géographiques, démographiques et Sanitaires

La commune de Lubumbashi connaît deux saisons : la saison sèche et la saison pluvieuse. La saison pluvieuse va du mois de novembre au mois d'avril et la saison sèche débute au mois de mai pour se terminer en octobre. La température y varie selon les saisons soit de 8 à 27° pendant la saison sèche et de 25à 35°pendant la saison de pluie (14).

Cette commune est traversée par les rivières Lubumbashi, Karavia, Kalubwe, la petite rivière Kisanga à coté du cercle hippique ainsi que par la rivière canal à coté des cascades.

Elle compte huit quartiers : Gambela, kalubwe, Kiwele, Lido

Golf, Lumumba, Makutano et Mampala. Selon les statistiques de l'année2007, la population de la commune de Lubumbashi est estimée à plus ou moins 233. 667habitants dont 53. 504hommes, 51. 170femmes, 62. 468garçons et 66. 525filles (11). La densité de la population de cette commune est estimée à 6. 213 hab. /Km2.

En matière d'infrastructures et structures sanitaires, la commune de Lubumbashi a en son sein deux hôpitaux de l'Etat dont l'hôpital Général Sendwe et Cliniques Universitaires et plusieurs hôpitaux et centres privés. Cette commune héberge deux zones de santé appelées Lubumbashi et Mumbunda.

Plusieurs ONG trouvent leur siège dans cette commune. C'est le cas de :

- ASF : Association Santé Familiale,

- HDW : Human Dignity Huwold qui s'occupe de l'aide humanitaire, nutrition, droit des enfants et agriculture,

- CRISEM : Cris de Secours aux Enfants Marginalisés

- UNICEF : Fonds des Nations Unies pour les Enfants

- PAM : Programme Alimentaire Mondial, etc.

Tableau Récapitulatif de Statistiques des Ecoles de la Commune de Lubumbashi

Secteurs d'activité

Nombre d'écoles

Nombre de casses

Nombre d'enseignants

Nombre d'élèves garçons

Nombre d'élèves filles

Total

1

Officiel

21

277

287

10. 025

5. 233

15. 258

2

Conventionnés

14

309

463

8. 274

9. 752

18. 026

3

Privés

112

1. 326

1. 527

18. 891

21. 333

40. 224

 

Total

147

1. 912

2. 377

37. 190

36. 318

73. 508

2.3. POPULATION D'ETUDE

Notre population d'étude est composée des élèves de trois lycées ; notre sélection est justifiée par les critères d'inclusion suivants : être de 4è, 5è ou de 6è du secondaire ; être élève d'un de ces Lycées : Tshondo, Wema ou de Twendelee ; être supposée mûre et capable de s'intéresser aux messages de sensibilisation sur le VIH/SIDA ;être âgée d'au moins 14 ans. Cette population compte au total 378 filles réparties comme suit :

- Twendelee : 178

- Tshondo : 90

- Wema : 110

2.4. TECHNIQUE D'ECHANTILLONNAGE

Pour trouver la taille de l'échantillon, nous nous sommes servi de la technique d'échantillonnage aléatoire stratifié.  Nous avons calculé la taille de l'échantillon par la formule N=Z². p. q/d². Avec Z qui est une valeur de précision de 1, 96 ; p qui représente la prévalence du VIH. / SIDA au Katanga équivalent à 5, 4 selon une étude menée par le programme national de lutte contre le VIH/ SIDA / Katanga en 2006 en collaboration avec l'OMS (3). q est calculé par la formule 1-p. Dans cette formule d est le degré ou la probabilité qu'une erreur puisse survenir dans la sélection de cet échantillon. C'est ainsi que nous avons trouvé n qui vaut 78. 48 que nous avons arrondi à 79. Etant donné qu'il s'agit d'une enquête CAP c'est-à-dire qui vise la connaissance, l'attitude ; et pratique sur les messages de prévention du VIH/SIDA, nous avons doublé cet échantillon et avons prévu même 31 individus comme un supplément.

Cependant pour ce travail, l'échantillonnage aléatoire stratifié consiste à diviser la population en sous strates mutuellement exclusives et exhaustives et à effectuer un tirage aléatoire simple dans chaque strate (13). Ainsi, nous avons considéré chaque lycée comme un sous-groupe ou strate par rapport à l'effectif de 378 élèves de toutes les classes de 4e, 5e et 6e pour toutes ces trois écoles. L'allocation des sujets dans chaque strate de l'échantillon est quelconque (12). Nous en parlerons un peu plus dans la discussion.

2.5. TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES

Nous avons formé deux enquêteurs qui nous ont aidé à l'administration du questionnaire. Ce questionnaire a été pré testé sur un autre groupe différent de notre cible d'étude. Ce questionnaire a porté sur les connaissances, les attitudes,les pratiques, l'utilité et l' usage des messages de sensibilisation sur le VIH/ SIDA. Il a été composé de questions à choix multiple, questions fermées et ou ouvertes. Certains points de l'identité de l'interviewée ont été nécessaires pour notre étude. C'est le cas de la classe, commune, quartier, âge, religion.

Quelques questions ont porté sur le canal d'information ou l'émetteur des messages, sur le comportement du récepteur et l'application de certaines recommandations sur la façon d'échapper aux risques de contamination.

Nous avons utilisé également la technique documentaire pour fouiller la littérature nécessaire à notre étude.

2.6. GESTION DES DONNEES ET ANALYSE STATISTIQUE

Les données sont saisies, traitées et analysées grâce au logiciel Epi-info 2000 version 3. 3. 2, le logiciel Excel 2003 sera utilisé pour élaborer des tableaux et graphiques présentant les variables qualitatives et quantitatives. Le test Chi² a été appliqué pour la recherche des associations entre les variables qualitative

a. Variables qualitatives

- La répartition des élèves selon leurs écoles, classes, canaux et lieux d'information, commune de résidence, religion, connaissance des voies de protection, connaissance des signes, la volonté de suivre le message avec les parents, le choix sur les relations sexuelles sans préservatif, l'acceptation de sensibiliser lorsqu'on est séropositive, selon les empêchements à suivre le message, la préférence ou non de sensibiliser lorsqu'on est séropositif, etc.

b. Variables quantitatives

Nous avons l'age, le nombre de fois d'avoir été exposé au message sur le VIH à la télévision, à la radio, à l'école, en famille et chez les amis.

2.7. CONSIDERATIONS ETHIQUES

La confidentialité a été garantie aux filles qui ont répondu aux questions sans un seul prix à gagner en leur expliquant que les informations collectées serviront uniquement à l'étude et non à autre chose. Pour leur garantir cette confidence nous leur avons demandé de garder l'anonymat et ne pas donner l'avenue et le numéro de la résidence.

III. RESULTATS

3.1. DISTRIBUTION SELON L' ECOLE DE PROVENANCE

Le lycée Twendelee est représenté par 100 élèves soit 52,9%, Tshondo par 48 soit 25,4% et Wema par 41filles soit 21,7% dans cette étude.

Tableau I Répartition des lycéennes selon leur école de provenance

Ecole

Fréquence

Pourcentage

TSHONDO

48

25,4

TWENDELEE

100

52,9

WEMA

41

21,7

TOTAL

189

100

3.2. DISTRIBUTION SELON LA CLASSE

Nous avons retenu dans notre échantillon 31 filles de quatrième, 70 filles de cinquième et 88 filles de sixième année du secondaire.

Tableau II Répartition des lycéennes selon leur classe

CLASSE

FREQUENCE

POURCENTAGE

4e

31

16,4

5e

70

37,05

6e

88

46,50

TOTAL

189

100

3.3. DISTRIBUTION SELON L'AGE

Selon leurs âges, nous avons dans notre échantillon une fille de 14ans, 5filles de 15 ans, 16filles de 16 ans, 40filles de 17ans, 63filles de 18 ans, 40 filles de19 ans, 20filles de 20ans, 3filles de 21ans, et une de 23ans. Bref nous avons ciblé une tranche allant de 14 à 23 ans.

Tableau III Répartition des lycéennes selon leur âge

AGE

FREQUENCE

POURCENTAGE

14

1

0,5

15

5

2,6

16

16

8,5

17

40

21,2

18

63

33,3

19

40

21,2

20

20

10,6

21

3

16

23

1

0, 5

TOTAL

189

100

3.4. DISTRIBUTION SELON L' ANNEE DE L INFORMATION SUR LE VIH

17élèves ont entendu parler du VIH/sida en 2007, 34 l'ont appris entre 2005 et 2007, 129 l'ont suivi bien avant l'année 2005 et 7 autres ne savent plus l'année.

Tableau IV. Répartition des lycéennes selon l'année de l'information sur le VIH

L'ANNEE OU L'ON A ENTENDU L'EXISTENCE DU VIH /SIDA

FREQUENCE

POURCENTAGE

J'AI DEJA OUBLIE

9

4,8

IL Y A 2 A 3 ANS

34

18

IL YA PLUS DE 3 ANS

129

68,3

IL Y A 1 AN

17

9

TOTAL

189

100

3.5. DISTRIBUTION SELON LA SOURCE DE LA PREMIERE INFORMATION

Les élèves, du point de vue de leur première source d'information sur le VIH/SIDA se repartissent comme suit : 9 l'ont appris à partir de leurs amis, 4 l'ont suivi chez les prêtres et pasteurs ou responsables des églises, 83 l'ont étudié chez leurs enseignants, 15 chez elles en famille, 17 sont informées par les médias, 14élèves l'ont connu grâce aux organisations non gouvernementales (ONG), 41 le savent à travers le personnel de santé, et 6 reconnaissent plus.

Tableau V. Répartition des lycéennes selon la source de leur première information sur le VIH


SOURCE

FREQUENCE

POURCENTAGE

AMI

9

4,8

PASTEURS ET PRETRES

4

2,1

ENSEIGNANT

83

43,9

FAMILLE

15

7,9

MEDIA

17

9

ONG

14

7,4

PERSONNEL DE SANTE

41

21,7

J'AI OUBLIE

6

3,2

TOTAL

189

100

3.6. DISTRIBUTION SELON LE LIEU DE LA PREMIERE INFORMATION SUR LE VIH

En ce qui concerne le lieu à partir duquel les élèves ont suivi pour la première fois le message sur le VIH/sida, 4 ont déjà oublié, 7 l'ont suivi à l'église et 137 l'ont appris à l'école.

Tableau VI. Répartition des lycéennes selon leur lieu de première information sur le VIH

LIEU OU L'ELEVE A ENTENDU PARLER DU VIH POUR LA PREMIERE FOIS

FREQUENCE

POURCENTAGE

J'AI DEJA OUBLIE

4

2, 1

EGLISE

7

3,7

ECOLE

137

72,5

MAISON

41

21,7

TOTAL

189

100

3.7. DISTRIBUTION SELON L'ATTITUDE A SUIVRE LE MESSAGE AVEC LES PARENTS

Le fait d'être contente en suivant les messages sur le VIH /SIDA montre que 59 ne sont pas contentes et 130 filles s'en réjouissent.

Tableau VII. Répartition des lycéennes selon l'attitude à suivre le message avec les

parents sur le VIH

CONTENTE DE SUIVRE LES MESSAGES AVEC LES PARENTS

FREQUENCE

POURCENTAGE

NON

59

31,2

OUI

130

68,8

TOTAL

189

100

3.8. DISTRIBUTION SELON LE SENTIMENT ENVERS UN SEROPOSITIF AU VIH.

62 élèves considèrent qu'un séropositif mérite l'amour pour qu'il se sente humain comme tous les autres. 25 filles éprouvent une méfiance envers un séropositif, 11 ont peur de lui, et éprouvent de la peur même de le toucher, 85 ont pitié et n'ont aucun sentiment en vers lui.

Tableau VIII. Répartition des lycéennes selon leur sentiment envers un séropositif au VIH

SENTIMENT ENVERS UN SEROPOSITIF

FREQUENCE

POURCENTAGE

AMOUR

62

32,8

MEFIANCE

25

13,2

PEUR

11

5,8

PITIE

85

45

AUCUN

6

3,2

TOTAL

189

100

3.9. DISTRIBUTION SELON LA CONNAISSANCE DE LA PROVENANCE DU VIH

124 filles savent que le VIH /SIDA provient de comportements malsains, 7disent que Dieu en est la provenance dans l'objectif de punir les impudiques, 7 pensent que cette maladie est un mauvais sort jeté par les sorciers et 51estiment que cette pandémie est la résultante de toutes ces origines évoquées.

Figure I : Répartition des lycéennes selon leur connaissance sur la provenance du VIH

3.10. DISTRIBUTION SELON LA RAISON DE SUIVRE UN MESSAGE DE SENSIBILISATION AVEC LES PARENTS OU NON

Deux raisons sou tendent la réception des messages lorsqu'on est à coté des parents et ceci est souhaité par 130élèves car les parents ont chaque fois un complément de conseil ou d'explication. Mais 59 éprouvent la honte car de fois ces messages ont plus tendance à exploiter des thèmes sur la sexualité, sujet supposé tabou et honteux en Afrique.

Tableau IX. Répartition des lycéennes selon la raison de suivre la sensibilisation avec les parents ou non

Raison de suivre la sensibilisation avec les parents ou non

Fréquence

Pourcentage

OUI CAR COMPLEMENT

130

68,8

NON CAR HONTE

59

31,2

TOTAL

189

100

3.11. DISTRIBUTION SELON L'ACCEPTATION DE SENSIBILISER SI L'ON EST SEROPOSITIF

Sur 189 filles interviewées dans notre étude 39 refusent de sensibiliser d'autres personnes et 150 acceptent de le faire en cas d'un examen positif sur le VIH.

Tableau X. Répartition des lycéennes selon l'acceptation de sensibiliser quand on est séropositif

Acceptation de sensibiliser lorsqu'on est séropositif

Fréquence

Pourcentage

NON

39

20, 6

OUI

150

79,4

TOTAL

189

100

3.12. DISTRIBUTION SELON LA RAISON OU NON DE L'ACCEPTATION DE SENSIBILISATION

Les 39 filles n'acceptent pas de faire la sensibilisation en cas d'un examen positif et éprouvent la honte de le faire par crainte d'être découvertes telles par la population. Mais 150 veulent rendre témoignage de leur maladie afin que d'autres soient avisés pour l'éviter.

Figure II : Répartition des lycéennes selon la raison de l'acceptation de sensibiliser quand on est séropositif

3.13. DISTRIBUTION SELON LE MESSAGE RETENU APRES SENSIBILISATION A L'ECOLE

107 filles désirent l'abstinence, 1 fille préfère l'usage du préservatif, 21veulent rester fidèles à leurs copains, 51filles acceptent de combiner toutes ces trois stratégies précitées selon les cas, et 9 n'ont rien retenu.

Figure III : Répartition des lycéennes selon le message retenu après sensibilisation

3.14. DISTRIBUTION DES LYCEENNES SELON LES SENSIBILISATEURS

En ce qui concerne les personnes ou les organismes ayant fait la sensibilisation sur le VIH dans leurs écoles respectives 1 élève cite ses amies, deux disent que ce sont les enseignants, 99 parlent des ONG, 68 l'attribuent au personnel de santé et 19 autres témoignent n'avoir vu personne pour ce travail.

Tableau XI. Répartition des lycéennes selon les personnes ou organisme sensibilisant à l'école

Personnes ou organisme sensibilisant a l'école

Fréquence

Pourcentage

A MI

1

0,5

ENSEIGNANT

2

1,1

ONG

99

52,4

PERSONNEL DE SANTE

68

36

AUCUN OU AUCUNE

19

10,1

TOTAL

189

100

3.15. DISTRIBUTION SELON LE MOYEN UTILISE PAR LE SENSIBILISATEUR

Pour le moyen utilisé lors de la sensibilisation, 67,2% citent la projection des images et films, 22,8 disent que c'est par l'enseignement et 10,1 n'ont pas été sensibilisés.

Figure IV : Répartition des lycéennes selon le moyen utilisé pour leur sensibilisation à l'école

3.16. DISTRIBUTION SELON L'APPRECIATION DU MESSAGE PAR LES LYCEENNES

Du point de vue appréciation des messages, 160filles disent que les messages de sensibilisation suivis dans leurs écoles sont convaincants ; 11élèves trouvent les mêmes messages non convaincants et 17 ne se sont pas prononcées 

Tableau XIII. Répartition des lycéennes selon leur appréciation du message de sensibilisation à l'école


Appréciation des messages

Fréquence

Pourcentage

CONVAINCANT

160

85,2

NON CONVAINCANT

11

5, 8

NEUTRE

17

9

TOTAL

189

100

3.17. DISTRIBUTION DES LYCEENNES SELON LEUR CONNAISSANCE SUR LE SIGNE

Pour ce que traduit ce signe de lutte contre le VIH, 53% de filles l'ignorent et

46,6 % le connaissent.

Tableau XIV. Répartition des lycéennes selon leur connaissance sur le signe de lutte contre le VIH

3.18. REPARTITION SELON LE CADRE JUGE EFFICACE PAR LES LYCEENNES POUR LA SENSIBILISATION

Selon la préférence de réception des messages par les lycéennes, la répartition est telle que : 7 la veulent par affichage, 47 sous forme d'enseignement à l'école, 2 souhaitent l'avoir sur des imprimés, 36 pensent qu'il est judicieux de partager des connaissances pareilles à partir de groupes de même âge. 52 veulent que les parents s'en occupent à partir de la maison. 10 veulent recevoir ces messages à partir de la radio et 31 à la télévision.

Tableau XV. Répartition des lycéennes selon le cadre ou voie jugé efficace pour la sensibilisation


3.19. DISTRIBUTION DES LYCEENNES SELON LE NOMBRE DE FOIS D'EXPOSITION AU MESSAGE

Il arrive aux 61filles de ne pas suivre une seule fois pendant la semaine un message à la télévision ; 81 peuvent suivre une fois ; 20 peuvent suivre deux fois et 27 trois fois et plus.

Figure v : Répartition des lycéennes selon le nombre de fois d'exposition au message sur le VIH/semaine à la télévision

3.20. DISTRIBUTION DES LYCEENNES SELON LE NOMBRE DE FOIS D'EXPOSITION AU MESSAGE

83 filles peuvent faire une semaine sans suivre un message sur le VIH à la radio ; 55 peuvent suivre une fois, 23 peuvent suivre deux fois et 28 le font plus de trois fois.

Tableau XVII. Répartition des lycéennes selon le nombre de fois d'exposition au message sur le VIH à la radio

3.21. DISTRIBUTION DES LYCEENNES SELON LE NOMBRE DE FOIS D'EXPOSITION AU MESSAGE

A l'école 67filles disent qu'il leur arrive de passer une semaine sans entendre parler du VIH/sida ; 67 peuvent le suivre une fois ; 21filles deux fois et 34filles trois fois et plus.

Tableau XVIII. Répartition des lycéennes selon le nombre de fois d'exposition au message sur le VIH à l'école/semaine

3.22. DISTRIBUTION DES LYCEENNES SELON LE NOMBRE DE FOIS D'EXPOSITION AU MESSAGE

Chez les membres de famille, 37,6% de filles peuvent faire une semaine sans suivre le message chez les membres de famille, 37,6% de filles peuvent faire une semaine sans suivre un message sur le VIH/SIDA ; 27,5% de filles peuvent le suivre une fois ; 5,3% de filles peuvent le suivre deux fois et 29,6% d'autres plus de trois fois par semaine sans suivre un message sur le VIH/sida ; 27,5% de filles peuvent le suivre une fois ; 5,3 % de filles peuvent le suivre deux fois et 29,6 % d'autres plus de trois fois.

Tableau XIX. Répartition des lycéennes selon le nombre de fois d'exposition au message sur le VIH en famille/semaine

3.23. DISTRIBUTION DES LYCEENNES SELON LE NOMBRE DE FOIS D'EXPOSITION AU MESSAGE

Entre elles, 64filles peuvent passer une semaine sans se parler du VIH,48 peuvent s'en parler une fois,20 peuvent le faire deux fois et 53 peuvent le faire trois fois et plus.

Tableau XX. Répartition des lycéennes selon le nombre de fois d'exposition au message chez les amis

3.24. DISTRIBUTION DES LYCEENNES SELON LEUR EMPECHEMENT A BIEN COMPRENDRE LE MESSAGE

7,4% des filles accusent des codes, signes et postures inconnus véhiculés qui sortent de leurs cultures et qu'on ne sait pas bien interpréter. 7, 4% disent que le canal est non adapté pour nous sensibiliser car le film est trop distrayant et trop long jusqu'à ce que nous ne savons pas y saisir l'essentiel. 27,5% racontent que les affiches parlent plus de l'amour que de la prévention en nous présentant des partenaires en plein échange de signes d'intimité qui obstrue même la visibilité du message, c'est la confusion. 25,9% citent les mots difficiles surtout du type médical sans tenir compte de notre niveau. 22,8 citent le lieu mal choisi car on est de fois obligé de quitter par exemple l'endroit où se situe des parents alors que le message passe à cause de la honte. 9% parlent de leur niveau de vie très bas ne leur permettant pas une pénétration facile.

Tableau XXV. Répartition des lycéennes selon leurs empêchements à la compréhension, assimilation et application

3.25. DISTRIBUTION DES LYCEENNES SELON QUE L'EGLISE SENSIBILISE

153 élèves disent que leurs églises s'occupent de la sensibilisation et pour 36autres leurs églises ne s'y intéressent pas.

Tableau XXIII Répartition des lycéennes selon que leurs églises sensibilisent

3.26. DISTRIBUTION DES LYCEENNES SELON LE MOMENT DE SENSIBILISATION PAR L'EGLISE

Pour 107 l'église sensibilise après le culte,39 disent que c'est pendant le culte et 7autres pendant les vacances

Tableau XXIV. Répartition des lycéennes selon le moment cité de sensibilisation par l'église

3.27. DISTRIBUTION DES LYCEENNES SELON LA MANIERE DE SENSIBILISATION PAR L'EGLISE

78filles disent que l'église sensibilise dans des groupes des jeunes, 39 avouent que c'est dans des recollections, et 36 citent l'exhortation.

Tableau XXV. Répartition des lycéennes selon la manière citée de sensibilisation par l'église

3.28. DISTRIBUTION DES LYCEENNES SELON L'ACCEPTATION DES RELATIONS SEXUELLES SANS PRESERVATIF

181 filles acceptent l'usage du préservatif pendant les relations sexuelles pour leur protection, et 8 ne le préfèrent pas pour prouver à leurs partenaires de l'affection et de l'amour

Tableau XXVI. Répartition des lycéennes selon l'acceptation des relations sexuelles sans préservatif

3.29. DISTRIBUTION DES LYCEENNES SELON LA RAISON SOUTENANT LES RELATIONS SEXUELLES SANS PRESERVATIF.

4,2% de filles acceptent des relations sexuelles sans préservatif, 95,8% de filles n'acceptent pas des relations sexuelles lorsqu'il n'a pas usage du préservatif.

Tableau XXVII. Répartition des lycéennes selon la raison soutenant des relations sexuelles sans préservatif

3.30. DISTRIBUTION DES LYCEENNES SELON LA CONNAISANCE DU SIGNE DE LUTTE CONTRE LE VIH

Nous constatons qu'en cherchant à croiser la connaissance du signe de lutte contre le VIH/SIDA des élèves à leurs écoles respectives, Twendelee présente 47,5% des filles qui ignorent, Wema 33,7% et Tshondo avec 18,8% l'ignorent. Mais Tshondo a 33%, Twendelee avec 59% alors que Wema a 8% des filles qui connaissent ce signe. Ce qui peut nous pousser à dire que le niveau de connaissance à Wema est plus bas que celui de Tshondo et de Twendelee. A ce point, nous pouvons nous permettre de dire que les filles deTwendelee ont été mieux sensibilisées que les autres.  

Tableau XXVIII. Répartition des lycéennes selon leur connaissance du signe de lutte contre le VIH et selon leurs écoles de provenance

P= 0,001

3.31. DISTRIBUTION DES LYCEENNES SELON
LA CLASSE ET LA PROVENANCE DU VIH

Tableau XXIX. Distribution selon la classe et la connaissance sur la provenance du VIH

Nous avons constaté que 52% de celles qui savent que le VIH/SIDA provient de comportements malsains sont de 6e, 27% de ces filles sont de 5e et 20,2% sont de 4e. Ceci soutient l'idée selon laquelle le niveau d'étude ou d'instruction des filles est fonction du niveau de leur connaissance, de la perception, de la rétention des messages de sensibilisation. Cela suppose que chaque classe ou chaque tranche d'age mérite des messages conformes à son niveau. Ce constat est le même que celui qui a été fait au canada chez les autochtones en spécifiant les messages de prévention sur le VIH/SIDA selon les tranches
telles que de 10-14ans, de 15-18ans, de 19-24ans.

Tableau XXIX. Répartition des élèves selon leurs classes et la connaissance sur la

provenance du VIH/SIDA

P=0,0012

DISCUSSION

Du point de vue appréciation des messages, 160filles disent que les messages de sensibilisation suivis dans leurs écoles sont convaincants ; 11élèves trouvent les mêmes messages non convaincants et 17 ne se sont pas prononcées. Mais il reste à savoir ce qu'elles ont retenu pour la mise en pratique et surtout que beaucoup d'entre elles ne connaissent pas les voies par lesquelles le VIH se transmet d'un individu à l'autre. Ce résultat sur la connaissance de la transmission et la provenance du VIH traduit que la sensibilisation faite chez les lycéennes est butée à des difficultés du type communicationnel car la question de savoir par quelle voie se transmet le VIH, 11filles savent que c'est par la voie sexuelle et l'usage des objets souillés,1 fille sait qu'il s'agit de la voie périnatale et sanguine et177 ne connaissent rien. Comparativement à l'étude qui a été menée par l'UNICEF et l'OMS sur connaissance,attitude et pratiques des messages de sensibilisation,celle-ci révèle que plus de 60% des jeunes du monde ignorent les voies de transmission du VIH et ne savent aucune méthode de protection(15-2). Cette ignorance affichée par les filles fait aussi penser que les sensibilisateurs ne sélectionnent pas ce dont les enfants ont vraiment besoin d'apprendre en matière de prévention contre le VIH /SIDA. Cette situation ressemble à celle qui s'est produite au canada où les sensibilisateurs ont orienté leurs activités de prévention contre le VIH/SIDA vers les lesbiennes,les gais et les bispirituels qui sont atteints ou les communautés des utilisateurs des drogues qui sont touchés et les faire de manière inadéquate chez les jeunes autochtones(16,17,18). Dans cette étude, l'ignorance de ces filles selon notre entendement provient du fait que ces messages n'ont pas été conçus à proprement parler pour elles ce qui cause une inadaptation et par conséquent la méconnaissance (18, 19,20).

En ce qui concerne le lieu à partir duquel les élèves ont suivi pour la première fois le message sur le VIH/SIDA, 4 ont déjà oublié, 7 l'ont suivi à l'église et137 l'ont appris à l'école. Nous constatons qu'un grand nombre d'élèves ont appris ou entendu pour la première fois à l'école et à l'église. La communication est un facteur socioculturel (3,21). De même les activités préventives méritent être renforcées au lieu d'agglomération des cibles visées afin d'y organiser des actions facilitant leur compréhension et leur intégration. (22, 23,24).

Les élèves, du point de vue de leur première source d'information sur le VIH/SIDA se repartissent comme suit : 9 l'ont appris à partir de leurs amis, 4 l'ont suivi chez les prêtres et pasteurs, 83 l'ont étudié chez leurs enseignants, 15 chez elles en famille, 17 sont informées par les médias, 14élèves l'ont connu grâce aux organisations non gouvernementales (ONG), 41 le savent à travers le personnel de santé. La source la plus citée est l'enseignant. Pourtant selon une étude menée au Canada, tout ce qui est enseigné n'est pas nécessairement compris, assimilée et compris. Selon cette étude il faut orienter l'enseignement à la culture du public cible. Beaucoup de filles l'ont étudié avec leurs enseignants alors que dans une autre étude l'enseignement.

Le fait d'être contente en suivant les messages sur le VIH /sida montre que 59 ne sont pas contentes et 130 filles s'en réjouissent. A ce niveau, nous constatons que les filles à elles seules il leur est difficile de pouvoir mieux asseoir leurs connaissances. C'est ainsi que plupart d'entre elles éprouvent un besoin d'être aidées par les parents ; ce qui prouve l'inadaptation des messages et ne sont plus considérées comme destinataires mais plutôt comme des intercepteurs qui s'improvisent dans ce circuit de communication. Ces types de messages vont à l'encontre de caractéristiques de base de messages médiatisés dont la clarté,la simplicité permettant à un public aussi large que possible d'en saisir le sens(3). La difficulté de faire passer le message peut provenir du récepteur dont la capacité à absorber une influence extérieure est souvent freinée, voire bloquée par des facteurs multiples. Dans le cas échéant l'on peut évoquer trois grandes résistances :

- La résistance passive qui entraîne l'incompréhension et le blocage. Un certain nombre de messages tombent à plat parce qu'ils se heurtent à des obstacles d'ordre intellectuel, affectif ou culturel. Les obstacles intellectuels commencent lorsque le récepteur n'a pas le niveau de connaissances suffisant pour comprendre le message, surtout si celui-ci est mal construit ou fait référence à un code inconnu ou mal maîtrisé. C'est le cas du langage hermétique, du registre des valeurs étranger à l'univers mental du récepteur. De même pour ce que traduit ce signe de lutte pour tous contre le VIH/SIDA, 53% de filles l'ignorent et 46,6 % seulement le connaissent. Cependant si les mots utilisés ou si le contenu même du message heurtent de front les certitudes morales, les valeurs spirituelles, la sécurité psychologique du récepteur, celui-ci se rétracte. Il se produit un voile protecteur, une sorte de mur qui fait que toute connaissance qui vient perturber la personne soit exclue (3,4). C'est ainsi que dans les messages de prévention diffusés par la radio ou la télévision,deux raisons sou tendent la réception des messages lorsqu'on est à coté des parent et ceci est souhaité par 130élèves car les parents ont chaque fois un complément de conseil ou d'explication. Mais 59 éprouvent la honte car de fois ces messages ont plus tendance à exploiter des thèmes sur la sexualité sujet supposé tabou et honteux en Afrique et surtout lorsqu'il est exploité en présence de ses géniteurs.

- La résistance sociale ou culturelle fait aussi que le récepteur du message ait du mal à intégrer et parfois refuse des influences qui mettent en cause son appartenance à des groupes sociaux ou culturels donnés. C'est la raison pour laquelle des croyances collectives, des systèmes religieux,des civilisations même,ont pu traverser les siècles malgré les attaques multiples de l'extérieur. Dans des cas pareils il est conseillé d'utiliser des voies et moyens pour convaincre les détenteurs des pouvoirs dans ces foyers de résistance et les faire entrer dans ce que l'on appelle en communication institutionnel comme triangle (5,6). Cette idée de croyance s'illustre également dans cette étude par des réponses auxquelles on pouvait s'y attendre le moins chez les lycéennes supposées sensibilisées. En effet, 124 filles savent que le VIH /SIDA provient de comportements malsains, 7disent que Dieu en est la provenance dans l'objectif de punir les impudiques, 7 pensent que cette maladie est un mauvais sort jeté par les sorciers et 51 estiment que cette pandémie provient est la résultante de toutes ces origines évoquées (15,22).

62 élèves considèrent que un séropositif mérite l'amour pour qu'il se sente humain comme tous les autres. Il est évident qu'un séropositif puisse bénéficier de l'amour des de ses compatriotes car il a droit à la vie, au travail et qu'il ne doit pas être meprisé. 25filles éprouvent une méfiance envers un séropositif,un sentiment soutenu par une méconnaissance des voies de transmission et incriminant tout séropositif d'avoir été prostitué alors qu'on peut avoir cette maladie d'autres non sexuelles. C'est ainsi que 11 ont peur même de le saluer à la main, partager la nourriture avec lui et le traitent en toute hostilité. Néanmoins 85 ont pitié et les autres n'ont aucun sentiment en vers lui.

A la question de savoir par quelle voie se transmet le VIH, 11filles savent que c'est par la voie sexuelle et l'usage des objets souillés, 1 fille sait qu'il s'agit de la voie périnatale et sanguine et177 ne connaissent rien. Mais ce résultat pousse à dire que cette sensibilisation n'a pas été efficace par le fait qu'elle n'a même pas aidé les filles à en retenir l'essentiel. Les actions de sensibilisation et d'éducation sanitaire se préparent et demandent une connaissance parfaite des personnes à sensibiliser c'est-à-dire connaître leur mode de vie, leurs habitudes, leur loisir leur niveau de connaissance afin d'adapter le message,le rendre efficace et pertinent. Ce résultat fait aussi penser que tous ceux qui ont sensibilisé ces lycéennes ont manqué le sens très poussé de planification dans ces actions (5,7). Ils devraient étudier le leadership pour savoir vraiment communiquer avec elles. Ils se sont eux-mêmes mis au centre d'activité sans penser à d'autres intervenants qui pouvaient leur prêter main forte pour la réussite de ces actions. Ici on devrait penser à associer les communicologues, les leaders d'opinion qui pouvaient adapter le message à leur style de vie et leur niveau de connaissance (22,23).

A ce sujet l'exemple le plus séduisant est d'une campagne contre le VIH /SIDA appelée Africa Alive qui a été menée en Zambie et en Ouganda visant à rompre le silence. Il s'agit d'une approche nouvelle et multi niveau de sensibilisation au VIH/SIDA. Elle fait appel aux médias populaires et aux événements de divertissement/aux spectacles comme des concerts,des séances de rap,des événements sportifs,l'Internet,la radio,la télévision,les jeux et activités récréatives et les bandes dessinées pour amener les jeunes à parler du VIH/SIDA. Des événements sont organisés au niveau communautaire et national ; les messages visent les jeunes âgés entre 10 et 24 ans encore aux études et ceux qui n'y sont pas (21,24).

L'aspect commun des événements organisés par Africa Alive, ce sont des séances de formation et d'information articulées autour des modèles de rôles de personnes de référence/quelqu'un qu'on cherche à imiter. Dans ces ateliers, des artistes, des personnalités du monde médiatique, sportif et de la musique qui sont populaires auprès des jeunes et suivent de la formation et de l'information sur le VIH/SIDA et les communicologues leur montrent la façon d'intégrer ces messages de prévention dans leurs activités. Des séances de ce type récemment offertes en Zambie et en Ouganda ont donné lieu à des concerts raps et à des tournois de soccer ayant obtenu un très grand succès. Bref on crée un événement pour sensibiliser. C'est alors de la communication événementielle (8,9).

Selon la préférence de réception des messages par les lycéennes, la répartition est telle que : 7 la veulent par affichage, 47 sous forme d'enseignement à l'école,2 souhaitent l'avoir sur des imprimés,36 pensent qu'il est judicieux de partager des connaissances pareilles à partir de groupes de même âge. 52 veulent que les parents s'en occupent à partir de la maison. 10 veulent recevoir ces messages à partir de la radio et 31 à la télévision. Mais les actions de sensibilisation méritent être pérennisées (5). Pour y parvenir il faut rendre responsable la population cible de sorte que son implication rende les actions perpétuelles dans l'objectif d'atteindre le bien-être. Si nous associons les 47 qui choisissent l'enseignement aux 37qui veulent apprendre la prévention dans des groupes de même âge, nous pouvons supposer efficace la sensibilisation de la lycéenne par la lycéenne pour que l'action soit continue et même moins coûteuse. L'éducation par les contacts entre les jeunes eux-mêmes est considérée comme la plus efficace mais elle est cependant le moyen que les organisations appliquent le moins souvent (10). Sur le nombre de sensibilisation à l'école 19 filles ne l'ont pas suivi peut être parce qu'elles étaient absentes de l'école le jour unique de sensibilisation ; 120 ont été sensibilisées une fois durant tout une année scolaire, ce qui est insuffisant pour que la majorité des filles en retienne l'essentiel. Cet argument soutient que un groupe de lycéennes doit être formé pour pérenniser cette action de sensibilisation sur le VIH/SIDA de manière permanente et régulière (5,25).

17élèves ont entendu parler du VIH/sida en 2007, 34 l'ont appris entre 2005 et 2007, 129 l'ont suivi bien avant l'année 2005 et7 autre ne savent plus l'année.

Sur 189 filles interviewées dans notre étude 39 refusent de sensibiliser d'autres personnes et 150 acceptent de le faire en cas d'un examen positif sur le VIH.

Les 39 filles qui acceptent de faire la sensibilisation en cas d'un examen positif éprouvent la honte de le faire et craignent être découvertes telles par la population. Mais 150 veulent rendre témoignage de leur maladie afin que d'autres soient avisés pour l'éviter (5,26).

27 filles refusent de se faire dépister et accusent l'incapacité de la sensibilité ou de la spécificité des tests du VIH alors que 162 autres acceptent de le faire volontiers afin d'être avisées sur leur état sérologique et prendre des précautions nécessaires (25).

En ce qui concerne les personnes ou les organismes ayant fait la sensibilisation sur le VIH dans leurs écoles respectives 1 élève cite ses amies, deux disent que ce sont les enseignants, 99 parlent des ONG, 68 l'attribuent au personnel de santé et 19 autres témoignent n'avoir vu personne pour ce travail.

Sur le nombre de sensibilisation à l'école 19 filles ne l'ont pas suivi, 120 ont été sensibilisées une fois, 28 parlent de 2fois et 22 autres citent 3fois et plus.

Pour le moyen utilisé lors de la sensibilisation, 67,2% citent la projection des images et films, 22,8 disent que c'est par l'enseignement et 10,1 n'ont pas été sensibilisés.

Le canal non adapté empêche 14filles ou 7,4% à comprendre, assimiler et mettre en pratique les messages de sensibilisation, 52 accusent la confusion qu'il y a sur les affiches illustrant par exemple un homme et une femme se prêtant
regard, signes et postures excitant d'amour et la lutte contre cette maladie. 43filles disent que les émetteurs choisissent mal le moment et le lieu pour le faire, 49 autres évoquent cet obstacle en terme de mots difficiles utilisés surtout par le personnel de santé, 17 citent leur niveau d'instruction ne leur permettant pas de bien saisir certains points de la sensibilisation,et 14 parlent de signes,codes et postures utilisés difficiles à interpréter.

Pour ce que traduit ce signe de lutte contre le VIH, 53% de filles l'ignorent et 46,6 % le connaissent.

Selon leurs ages,nous avons dans notre échantillon une fille de 14ans,5filles de 15ans,16filles de 16ans,40filles de 17,63 de 18ans, 40 de19ans, 20filles de 20ans,3filles de 21ans,et une de 23ans. Bref nous avons ciblé une tranche allant de 14 à 23 ans.

Nous avons retenu dans notre échantillon 31 filles de quatrième, 70 filles de cinquième et 88 filles de sixième année du secondaire.

Le lycée Twendelee est représenté par 100élèves, Tshondo par 48 et Wema par 41filles. Ceci montre que Twendelee compte plus de lycéennes par rapport aux autres. Et on se poserait la question de savoir pourquoi ne pas associer à la sensibilisation les lycéennes pour qu'elles mêmes soient responsables et qu'elles y participent vivement et que l'activité (27,28) soit pérennisée plutôt que le faire une seule fois pendant une année scolaire.

Par rapport aux communes, 103 filles habitent Lubumbashi, 58 sont de Kampemba, 7 viennent de Kamalondo, 8 sont de Katuba, 7 de la commune Annexe, 3 de la Kenya et 3 autres sont de la Rwashi. Nous avons constaté qu'il n'y a pas un lien entre la commune de la lycéenne et sa connaissance en matière du VIH.

107filles désirent l'abstinence, 1fille préfère l'usage du préservatif, 21veulent rester fidèles à leurs copains, 51filles acceptent de combiner toutes ces trois stratégies précitées selon les cas, et 9 n'ont rien retenu. Ceci nous laisse penser que 66% de ces lycéennes ne se livrent pas à l'acte sexuel précoce ou avant le mariage alors que l'abstinence semble être un mode de le plus difficile qui soit car l'acte sexuel est aussi un besoin nécessaire pour l'équilibre tant physique que psychologique. En plus de par leur âge de jeunesse elles sont plus curieuses non seulement de se découvrir mais aussi de découvrir le sexe opposé (6, 28, 29). Par ailleurs la personne humaine a tendance d'être dominée par les instincts entre autres l'instinct sexuel. Ce pourcentage plus élevé des filles qui choisissent l'abstinence nous prouve que le sensibilisateur n'est pas allés vers les lycéennes pour causer avec elles, découvrir ce qu'elles sont et au besoin l'associer à ce travail qui va de leurs intérêts (16, 30, 31, 32).

49 filles choisissent être sensibilisées par un support écrit car les thèmes y sont approfondis et que l'on puisse garder comme imprimé. 66 pensent que ceci peut bien se faire à l'église car elle est le lieu de conseil par excellence et cette idée nous poussent à dire que la lutte contre le VIH est multisectorielle et il faut le concours de plusieurs compétences diminuer la transmission(14,32,33). Ces sensibilisateurs doivent être de grands initiateurs de conception des messages et doivent apprendre aux différents leaders et/ou responsables des jeunes une meilleure façon de glisser des messages de prévention dans leur communication, leur dire pourquoi, quand, comment et où le dire. 17 lycéennes citent les affiches car elles sont belles à voir et ornent l'espace public, 24veulent que ceci se fasse à partir de la maison pour le profit de tous car la maison fait l'instance de base de l'éducation et 12 pensent que la radio est efficace car on a la chance de la suivre partout. C'est alors une lutte à différents niveaux.

181filles acceptent l'usage du préservatif pendant les relations sexuelles pour leur protection, et 8 ne le préfèrent pas pour prouver à leurs partenaires de l'affection et de l'amour. C'est à cette question posée au conditionnelle que nous avons bien découvert à la place du sensibilisateur, les vraies intentions et attitude des lycéennes en matière des relations sexuelles et ce qu'elles désirent que les sensibilisateurs leur disent et non chercher à négocier et/ou à imposer en leur inculquant la culture de la peur. Il ressort de cette idée que le sensibilisateur doit apprendre aux lycéennes à bien prendre leurs décisions entant que personnes libres et responsables dans la pleine conformité avec leurs comportements (33, 34,35).

83 filles peuvent faire une semaine sans suivre un message sur le VIH à la radio ; 55 peuvent suivre une fois, 23 peuvent suivre deux fois et 28 le font plus de trois fois.

A l'école 67filles disent qu'il leur arrive de passer une semaine sans entendre parler du VIH/SIDA ; 67 peuvent le suivre une fois ; 21filles deux fois et 34filles trois fois et plus à la télévision.

Chez les membres de famille, 71filles peuvent une semaine sans suivre un message sur le VIH/sida ; 52 peuvent le suivre une fois ; 10filles peuvent le suivre deux fois et 56autres plus de trois fois.

Entre elles, 64filles peuvent passer une semaine sans se parler du VIH, 48 peuvent s'en parler une fois, 20 peuvent le faire deux fois et 53 peuvent le faire trois fois et plus.

Il arrive aux 61filles de ne pas suivre une seule fois pendant la semaine un message à la télévision ; 81 peuvent suivre une fois ; 20 peuvent suivre deux fois et 27 trois fois et plus. Cette situation démontre aussi qu'un nombre important des lycéennes suivent difficilement les messages de prévention au cours de la semaine alors que les statistiques sur la contamination journalière mondiale raconte une vitesse de croisière (36). Si la chance de suivre un message au cours de la semaine est moindre il est préférable d'utiliser la stratégie de communication événementielle qui visent à créer des événements qui attirent un nombre aussi grand que possible d'individus de la cible visée afin d'en profiter et lancer des messages percutants et faciles à retenir.

Cette étude est faite sur les lycéennes que nous avons reparties pour des raisons de simplification de l'analyse en trois tranches d'age

§ [14-17[ans qui comprend 61 filles

§ [17-20[ans avec 123filles

§ [20-24[ans composée de 4filles.

7, 4% disent que le canal est non adapté pour nous sensibiliser car le film est trop distrayant et trop long jusqu'à ce que nous ne savons pas y saisir l'essentiel. 27,5% racontent que les affiches parlent plus de l'amour que de la prévention en nous présentant des partenaires en plein échange de signes d'intimité qui obstrue même la visibilité du message, c'est la confusion. 25,9% citent les mots difficiles surtout du type médical sans tenir compte du notre niveau. 22,8 citent le lieu mal choisi car on est de fois obligé de quitter par exemple l'endroit où se situe des parents alors que le message passe à cause de la honte. 9% parlent de leur niveau d'étude très bas ne leur permettant pas une pénétration facile des ces messages. Nous constatons que ces sensibilisateurs au lieu de mobiliser, sensibiliser, donner une information complète, correcte, pertinente qui puisse aider leur cible visée, eux à s'exprimer comme s'ils s'adressaient aux étoiles (37).

D'emblée l'on peut se dire qu'il y a contradiction entre ce que le sensibilisateur impose comme mode de vie aux lycéennes c'est l'abstinence et ce que les lycéennes veulent apprendre et appliquer réellement qui se traduit au choix de l'utilisation du préservatif pendant les relations sexuelles, un point sur lequel le sensibilisateur n'a pas insisté par manque d'une connaissance parfaite des lycéennes. Ceci démontre encore que le sensibilisateur s'est donné à cette activité de sensibilisation sans aucune idée d'évaluation moins encore celle de planification (38).

Cependant, il nous revient à dire que le résultat de cette étude reste valable à 95% avec un risque d'erreur de 5% et peut être appliquée à d'autre cas similaires mais mérite peut être démontré par d'autres études en élargissant la taille de l'échantillon.

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

1) CONCLUSION

Nous avons eu le temps d'étaler, tout au long de cette rédaction, nos idées sur la perception des lycéennes sur les messages de prévention contre le VIH/SIDA dans la commune de Lubumbashi. D'aucuns n'ignorent aujourd'hui que la sensibilisation sur la pandémie du VIH/SIDA, reste l'unique voie et moyen d'agir sur la diminution du nombre de nouveaux cas et celle de la contamination sur ce fléau.

C'est ainsi que nous avons subdivisé les idées de ce travail en quatre chapitres parmi lesquels l'introduction, la méthodologie, les résultats, la discussion et enfin la conclusion et les suggestions.

Les considérations générales exposent sur quelques généralités et le bien fondé de la mise sur pieds de cette étude.

Le deuxième chapitre est intitulé méthodologie et passe en revue les techniques ayant servi à l'élaboration de ce travail ainsi que la description du lieu d'étude.

Le troisième chapitre donne les résultats des données récoltées sur base d'un questionnaire et analysées sous forme des tableaux commentés et figures. Du point de vue connaissance, attitude et pratique sur les messages de prévention, le résultat montre que les lycéennes s'affrontent à des difficultés de bien comprendre et appliquer ces messages de prévention. Parmi ces difficultés, nous citons les mots difficiles, les signes et codes étrangers et inhabituel à leur environnement culturel, social et même intellectuel et une mauvaise sélection des moments et lieux de communication et le dialogue fille-parent.

La discussion montre que nous avons réussi à présenter les différentes difficultés qui obstruent la perception des messages de prévention et par conséquent entraînent l'incompréhension, les mauvaises attitudes et la non application qui se traduisent en des comportements et facteurs d'exposition des lycéennes.

Le dernier chapitre enfin reprend l'articulation ou les grandes lignes de ce travail et donne des propositions aux différents niveaux d'intervenants pour sortir de cette impasse.

2) RECOMMANDATIONS

Les lycéennes constituent aujourd'hui l'espoir de vie de la nation congolaise voire du monde. L'accès aux messages de prévention efficaces, utiles et pertinents contre le VIH/SIDA, pandémie dessumant les populations, revêt un aspect de droit à l'information pour la protection de la santé. Pour contourner les difficultés de ce genre qui obstruent l'appréhension facile des messages de prévention, nous recommandons ce qui suit :

aux organismes et personnes chargés de sensibilisation.

1. Ayez une bonne connaissance du groupe cible car des messages clairs adressés à un sous-groupe bien défini atteignent leur objectif plus efficacement que des messages globaux/généraux visant l'ensemble des jeunes.

2. Faites participer les dirigeants de la collectivité ; cet engagement du leadership incite la population de la collectivité sensibilisée à participer au projet; il permet aussi développer la capacité de la collectivité et de sensibiliser les gens.

3. Faites participer les membres de la population visée à partir du tout début. cette participation au départ augmente les chances que le message soit efficace; elle développe la capacité chez les jeunes et elle accroît la possibilité, les chances de réussir à assurer la durabilité des initiatives.

4. Appliquer les stratégies de l'éducation par les pairs ou par des lycéennes elles-mêmes.

5. Visez à motiver et à habiliter plutôt qu'à diriger ou à enseigner. La prévention du VIH devrait rendre le jeune capable de changer de comportement pour adopter un comportement propice à la santé, pour faire des choix de vie sains qui réduiront le risque d'être infecté. Dire au jeune ce qu'il doit faire ou de quelle façon il doit se conduire est une approche inefficace étant donné que, par ce moyen, on retire à la personne son pouvoir d'agir, de prendre ses propres décisions. Motiver et encourager le jeune à apporter des changements permet de renforcer chez lui la confiance en soi, l'estime de soi, et lui permet d'acquérir des compétences de base de la vie courante.

6. Employez le langage et les codes sociaux de votre groupe cible - Utilisez le langage et les endroits que les jeunes connaissent, comprennent bien, aux quels ils s'identifient. À titre d'exemple, utilisez les jeux vidéo, les bandes dessinées, les graphiques en couleur, les chansons rap ou d'autre musique populaire, pour faire passer le message. Diffusez votre message pendant des événements sportifs, des concerts rock, dans les bars et d'autres endroits où les jeunes se tiennent.

7. Assurez-vous que votre message est adapté à la culture du groupe cible. Cette correspondance du message et de la réalité culturelle est essentielle pour réussir à modifier en profondeur et de façon durable le comportement des jeunes, mais il faut cependant faire attention de ne pas assimiler culture et tradition. Les enseignements traditionnels conviennent dans certaines situations et pas dans d'autres. C'est à la collectivité de décider ce qui est culturellement significatif ou approprié à la culture contre le VIH.

8. Utilisez des exemples, des idées/représentations tirés de la réalité et un langage positif - La prévention du VIH devrait montrer au jeune une façon de vivre sans risque ou sans danger pour la santé, plus saine, et non les alarmer. Avoir recours à des exemples, à des situations ou à des conceptions inspirés de la réalité et à un langage (vocabulaire, etc. ) positif peut aider à vaincre la peur et la stigmatisation associées au VIH. À titre d'exemple, le portrait d'une personne vivant avec le VIH peut aider plus efficacement à atteindre l'objectif qu'un modèle (exemple) fictif. Un message positif comme « protégez-vous car vous en valez la peine » peut être plus efficace que des tactiques alarmistes.

9. Utilisez la langue du groupe que vous visez. Même le message de prévention le mieux conçu sera inefficace si personne ne peut le comprendre. Des messages qui ont été traduit en Swahili ou en Cri ou en Lingala, etc. ... seront plus efficaces que des messages présentés en français seulement.

10. Appliquez une approche conforme aux droits de la personne - La prévention et l'éducation du VIH/SIDA est une dimension se rattachant aux droits de la personne. Les jeunes ont droit à la connaissance, à l'information et aux services qui sauveront leur vie et les aideront à rester indemnes, préservés de l'infection à VIH. Les gouvernements et les dirigeants politiques qui décident des politiques et prennent des décisions quant aux besoins (priorités) en matière de dépenses doivent être tenus responsables du manque d'engagement à l'égard de la prévention du VIH/sida

11. Établissez un processus d'évaluation dès le début de votre initiative car des évaluations sont une excellente façon de mesurer les progrès (l'efficacité) et l'atteinte des objectifs. En évaluant les effets (l'impact) de votre message au point de départ, vous pouvez effectuer des changements mineurs ou majeurs qui peuvent déterminer l'aboutissement positif du message. L'évaluation permet également à vous et aux autres de mettre au point la prochaine initiative de prévention.

12. Les jeunes sont beaucoup plus portés à prêter attention si on parvient à les Intéresser, à les faire participer et s'ils ont du plaisir. Inspirez-vous de l'humour pour communiquer votre message. Organisez des séances d'information sur la prévention et l'éducation dans le cadre d'événements sociaux où les jeunes s'amusent.

Au ministère de la santé :

1. Renforcez les capacités des organisations et des individus ainsi que des programmes qui existent s'occupant des activités de la prévention du VIH/SIDA en leur dotant des moyens financiers nécessaires à cette fin.

2. Recruter, en dehors du personnel médical, des personnes d'autres compétences comme des communicologues et sociologues pouvant travailler en synergie pour atteindre l'objectif.

3. Restez en parfaite collaboration avec les ministères de l'enseignement pour déployer des actions pouvant aider la jeunesse en général et les lycéennes en particulier à changer des comportements dans le but d'éviter le VIH/SIDA et intégrer dans leur appui des grandes écoles qui rassemblent un grand nombre des jeunes.

Au ministère de l'enseignement :

1. Intégrez les IST et le VIH/SIDA comme une branche d'enseignement de la première année du secondaire jusqu'en sixième. Faites un plaidoyer pour l'implantation de la médecine scolaire pour prévenir et mettre des stratégies efficaces d'intervention.

A tous les ministères chacun en ce qui le concerne de multiplier les efforts qui convergent dans le sens de soutenir les activités de lutte contre le VIH.

Au gouvernement ; nous recommandons de créer une structure ou un organe sur tous les niveaux pouvant s'occuper de l'éducation sanitaire pour rendre efficace les activités de prévention.

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