WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'appréciation du controle interne selon le referentiel COSO

( Télécharger le fichier original )
par Aksouh Hani et Mehenni Samy Ismail
ESC Alger - Licence en sciences commérciales et financiéres option:Comptabilité 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3- Les Composantes du Contrôle Interne selon COSO

Le dispositif de Contrôle Interne comprend cinq composantes étroitement liées. Bien que ces composantes soient applicables à toutes les sociétés, leur mise en oeuvre peut être faite de façon différente selon la taille et le secteur d'activité des sociétés. Ces composants procurent un cadre pour décrire et analyser le Contrôle Interne mis en place dans une organisation.

1 Coopers, Lybrand, 2002. La nouvelle pratique du Contrôle Interne.Paris, édition d'organisation, p 54.

2 Pricewaterhouse, IFACI, 2004. La pratique du Contrôle Interne.Paris, édition d'organisation, pp14 -27.

Ces cinq composantes sont les suivantes :

1- Environnement de contrôle;

2- Evaluation des risques;

3- Activités de contrôle;

4- Information et communications;

5- Pilotage.

3-1- Environnement de contrôle

L'environnement de contrôle est un élément très important de la culture d'une entreprise, puisqu'il détermine le niveau de sensibilisation du personnel au besoin de contrôle. Il constitue le fondement de tous les autre élément de Contrôle Interne, en imposant discipline et organisation. Les facteurs ayant un impact sur l'environnement de contrôle comprennent les éléments suivants :

3-1-1- Intégrité et éthique

Les priorités concernant l'attitude que doit adopter les personnes au sein de l'entité à tous les niveaux, allant des membres du management eux-mêmes jusqu'aux opérationnels, se traduisent par un code de conduite qui reflète l'intégrité et l'éthique des dirigeants ainsi que les principes qu'ils souhaitent véhiculer. Il ne s'agit pas du simple respect des lois, mais également de l'image et de la réputation de l'entreprise vis-à-vis du public.

De ce fait, l'efficacité des procédures de Contrôle Interne est fonction de l'intégrité et de l'éthique dont font preuve les personnes qui créent les contrôles, les gèrent et en assurent le suivi. L'intégrité et l'éthique sont des facteurs essentiels de l'environnement de contrôle, en ont un impact sur la conception, la gestion et le suivi des autres éléments du Contrôle Interne.

La commission Treadway indique dans son rapport intitulé : Report of the National Commission on Fraudulent Financial Reporting, qu' " un environnement fortement imprégné d'éthique à tous les niveaux hiérarchiques de l'entreprise est vital au bien-être de celle-ci, à celui des entreprises et des personnes rentrant dans son rayon d'influence et à celui du public en général. Un tel état d'esprit contribue de manière importante à l'efficacité des politiques et des systèmes de Contrôle mis en place par l'entreprise et exerce une influence sur les comportements, qui échappent aux systèmes de contrôle, aussi sophistiqués soient-ils ".

Etablir des règles d'éthiques se révèle être une mission délicates. L'entreprise doit répondre aux différents intérêts divergents, provenant de la direction de l'organisation, mais également aux préoccupations du personnel, des fournisseurs, des clients, de la concurrence et du public, en déployant des efforts très importants.

Le management précise ses volontés par des messages officiels. La culture d'entreprise se matérialise dans des normes d'éthique et de conduite, ainsi que dans les méthodes utilisées pour leur communication au sein de l'entité, afin de déterminer le niveau d'application et de respect de ces règles.

Ces dernières peuvent être influencées par des facteurs incluant l'incitation et la tentation à commettre des actes malhonnêtes ou contraire à l'éthique, l'ignorance du personnel dans l'accomplissement de certaines taches ainsi que l'exemplarité des dirigeants en matière de décisions prises.

Et afin de minimiser les agissements incorrects, il est particulièrement important que des sanctions soient prévues en cas violation de ces codes de conduite et que des mécanismes de communication des infractions soient mis en place.

3-1-2- Compétences

La compétence doit refléter la connaissance et les aptitudes nécessaires à l'accomplissement des tâches requises à chaque poste. Il appartient généralement au management de décider du niveau de qualité requis pour l'accomplissement de manière seine ces tâches, en fonction des objectifs de la société et des plans stratégiques mis en oeuvre. Il existe souvent un compromis entre les compétences souhaitées et le coût de celle-ci.

3-1-3- Conseil d'administration et Comité d'Audit

L'environnement de contrôle et la culture de l'organisation sont largement influencés par le Conseil d'Administration et le Comité d'Audit. L'expérience, les compétences appropriées notamment sur le plan technique, mais aussi l'envergure et la volonté nécessaire de leurs membres pour diriger, leur indépendance vis-à-vis des dirigeants afin d'examiner soigneusement les activités de la direction et présenter un autre point de vue, ainsi que leur niveau d'engagement dans la conduite de l'entreprise, leur rigueur dans le contrôle des opérations et la pertinence de leurs actions sont des facteurs importants de l'environnement de contrôle. Il doit être également prise en considération leur volonté d'aborder et de suivre, avec le management, des questions difficiles et délicates liées aux stratégies et aux performances. L'interaction entre le Conseil d'Administration ou le Comité d'Audit et les auditeurs internes et externes est un autre facteur primordial ayant une incidence sur l'environnement de contrôle. 1

3-1-4- Philosophie et style de management des dirigeants

La philosophie et le style de management ont une incidence sur la conduite des affaires de l'entreprise et sur le niveau de risques accepté. La conception du Contrôle Interne diffère selon la manière dont l'entreprise aura géré ses affaires, les risques qu'elle aurait pris, ainsi que les domaines dans lesquels elle se serait engagée. Sa réussite ou non influera sur sa vision du Contrôle Interne.

Les activités d'une société gérée de façon informelle pourront être contrôlées par des réunions en tête-à-tête entre ses principaux responsables. En revanche, dans une société ayant un style de management plus conventionnel, les responsables s'appuieront davantage sur des procédures écrites, des indicateurs de performances et des rapports signalant les anomalies.

D'autres facteurs sont représentatifs de la philosophie et du style de management, tel que l'attitude vis-à-vis de l'information financière, qu'il s'agisse du choix d'options agressive ou prudentes en matière de principes comptables, du niveau de soin et de réalisme apporté aux estimations comptables, ou encore des attitudes envers les fonctions comptables et informatiques et le personnel.

3-1-5- Structure de l'entreprise

La structure des activités d'une entité fournit le cadre dans lequel les activités nécessaires à la réalisation des objectifs généraux sont planifiées, exécutées, contrôlées et suivies. La mise en place d'une structuration adéquate implique la définition des principaux domaines d'autorité et de responsabilité, ainsi que la création d'une organisation hiérarchique conçue pour faciliter la remontée des informations.

La structure des activités d'une entité est fonction de ses besoins. Certaines organisations disposent d'une structure centralisée, alors que d'autres optent pour la décentralisation. De même, certaines choisissent une structure hiérarchique pyramidale et d'autre une structure matricielle. Elles peuvent être organisées par secteurs d'activités ou par lignes de produits, par sites géographiques ou en fonction des canaux ou réseaux de distribution. D'autres entités y compris de nombreux organismes gouvernementaux ou sociétés à but non lucratif, sont structurées par fonctions.

La structuration d'une entité dépend en partie de sa taille et de la nature de ses activités. Dans tous les cas et quelle que soit la structure retenue, les activités d'une entreprise doivent être organisées de façon à faciliter la mise en oeuvre des stratégies destinées à assurer la réalisation d'objectifs précis.1

1 Pricewaterhouse, IFACI, 2004.La pratique du Contrôle Interne.Paris, édition d'organisation, pp 41,42.

3-1-6- Délégation de pouvoirs et domaine de responsabilité

La délégation de pouvoir signifie que la direction centrale abandonne le contrôle de certaines décisions à des niveaux hiérarchiques inférieurs au sein des activités opérationnelles, c'est-à-dire aux personnes plus directement impliquées dans les transactions quotidiennes.

La principale difficulté réside dans le fait que les responsabilités ne doivent être déléguées que dans la limite des objectifs à réaliser.

Cet aspect de l'environnement de contrôle concerne également les liens hiérarchiques permettant la remontée des informations qui sont utile à l'entreprise afin de renforcer sa compétitivité et accroître le niveau de satisfaction de sa clientèle.

Les entreprises visent souvent, par la délégation de pouvoir, a encouragé les individus et les équipes à prendre des initiatives pour aborder et résoudre les problèmes. Enfin, cet aspect couvre les normes décrivant les pratiques professionnelles appropriées, les connaissances et les compétences des principaux responsables ainsi que les moyens mis à leur disposition pour effectuer leur mission, avec une nécessité d'élaboration de procédures efficaces permettant au management le suivie des résultats.

3-1-7- Politique en matière de ressources humaines

La politique de gestion des ressources humaines traduit les exigences de l'entreprise en matière d'intégrité, d'éthique et de compétence. Cette politique englobe le recrutement, la gestion des carrières, la formation, les évaluations individuelles, les conseils aux employés, les promotions, la rémunération et les actions correctives.

Les problèmes auxquels les entreprises sont confrontées changent et deviennent plus complexes, notamment en raison de l'évolution rapide de la technologie et de la concurrence de plus en plus vive. Il est essentiel que le personnel soit préparé pour faire face aux nouveaux défis qui ne manqueront pas de se présenter.1

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"