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Impact de l'entrainement pliométrique lors des divers créneaux intermittents courts-courts sur l'explosivité chez les jeunes Taekwondoïstes

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par Monoem Haddad
ISSEP Ksar Saîd Tunis - Maîtrsie d'education Physique 2008
  

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3-2-Conceptions des séances

Les séances intermittentes ont été organisées suivant la philosophie de Cometti:Intermittent Force ;Intermittent Vitesse ;Intermittent Mixte.

3-2-1-Intermittent Force

Un travail musculaire qualitatif est mis au début pour terminer par une course à VMA pour insister sur le travail aérobie.

3-2-2-Intermittent Vitesse

Cette formule est intéressante pour travailler la fin d'une partie de Taekwondo pour être explosif sur de la fatigue.

3-2-3-Intermittent Mixte

L'avantage de cette forme de travail réside dans l'alternance de séquences « course » qui insistent sur les facteurs aérobies et « économisent » la périphérie, et des séquences « musculation » qui fatiguent localement les muscles et sollicitent les facteurs nerveux de la force.

La pratique de la pliométrie a comporté de nombreux exercices d'une très grande variété logique afin de préserver la santé des athlètes. 3 types de séances ont été conçus :

3-2-3-1-Les séances de Bondissements Horizontaux

Les foulées bondissantes \u8594·les cordes \u8594·les cerceaux.

3-2-3-2-Les séances de Bondissement Verticaux

Plots \u8594·les haies hautes \u8594·les bancs \u8594·les plinths (horizontaux et verticaux)

3-2-3-3-Les séances mixtes

A ce niveau, les bondissements verticaux ont été placés en fin de séance car ils sont très exigeants sur le plan musculaire.

3-3-Planification des exercices de pliométrie

Au cours de l'entrainement, diverses situations ont été mises en place à base de pliométrie pour faire progresser l'athlète. Des situations comme les bondissements et les sauts contrebas ont été privilégiés. Pour éviter l'apparition de toute barrière, une variété dans le type de travail a été introduite. Les 3principes de l'entrainement pliométrique définies par Alain Piron faisant furent respectés .Ils vont varier :

-Le placement ;

-Le déplacement ;

-Le caractère des tensions musculaires.

3-3-1-Les variations sur le placement

Lors de l'entraine ement, le Taekwondoïste adopter une flexion par rticulière de l'articulation genou, il va donc cherch her un «placement » précis au niveau de cette articulattion. Varier sur

placement va donc consis ster à travailler avec des flexions différentes du genou autour de la situation spé écifique (flexion nécessaire lors du Taekwo ondo).

3-3-2-Les variations sur le déplacement

La flexion de l'articculation est donc la première variable,, mais il pourrait également sans modifier la flexion faire varier le déplacement des leviers aautrement dit dans le cas des jambes l'angle balayé par la jambe par le sol.

Lors du Taekwond do, l'athlète balaye un Figure 22: Les var riations de déplacement angle donné selon son statut (attaque, contre attaque, distance entre les s adversaires). Des situations ont été prooposées avec un angle plus ou moins impo ortant en agissant, en particulier, sur la vitesse.

3-3-3-Les variations de ttension musculaire

Elle peut se faire de deux manières :

-Soit en restant dans la con ntraction pliométrique : augmenter ou ddiminuer alors la tension en proposant des s hauteurs de chute variables dans le es sauts en contrebas ;

-Soit en sortant de la coontraction pliométrique pour expl lorer une

tension excentrique, isométrique, muscu ulaireconcentrique.

3-4-La récupération entre les répétitions

La récupération entre les répétitions a été passive puisqu'il était démontré que le Tlim était plus long lorsque les exercices intermittents étaient entrecoupés de récupération passive qu'active. Par conséquent, lors de courses intermittentes brèves entrecoupées de courtes périodes de récupération, la récupération passive permet de maintenir l'exercice plus longuement que lorsque la récupération est active (Dupont, 2005).

3-5-La récupération entre les séries La récupération entre les séries est de 7 à 10minutes. C'est une durée relativement longue pour permettre à l'effort qui suit d'être qualitatif. Afin d'éviter une chute importante de la fréquence cardiaque, des qualités physiques complémentaires importantes ont été exécutées : gainage du bassin, renforcement de la ceinture abdominale, équilibre, proprioception, étirement musculaire (Billat et coll., 2001) : 3-5-1-Gainage A tous les âges, mais encore plus chez les enfants, il est primordial d'insister sur le travail du renforcement de la sangle abdominale par des exercices de gainages. Ce genre de travail tient une place très importante dans les programmes de musculation chez les jeunes joueurs. 3-5-2-Proprioception Le travail pliométrique sollicite énormément et de façon intense les membres inférieures notamment l'articulation du genou et de la cheville. Un entrainement de proprioception, régulier et répétitif, a été réalisé au cours de la récupération entre les séries afin de protéger ces articulations. Le travail proprioceptif permet aussi de se relaxer et de se détendre musculairement et il est très efficace après un entrainent intense comme le cas de cette expérience puisqu'il favorise la baisse de vigilance.

4Testsdeterrain

4-1-Test de vitesse maximal aérobie (VMA) : Test navette de Luc Léger

Il s'agit d'un test progressif de course afin de déterminer la VMA et par extrapolation la VO2Max. Le sujet doit effectuer des allée/retour entre deux lignes identifiées et espacées de 20 mètres dans un gymnase. Le sportif s'arrête quand il n'est plus capable de suivre le rythme imposé et ne peut pas rejoindre le plot ou la ligne dans les temps au passage du bip ou du signal. L'épreuve est arrêtée lorsque ce décalage est égal ou supérieur à deux mètres. Le sujet doit alors retenir le palier annoncé au moyen du bip ou de la bande sonore. C'est ce résultat là de dernier palier obtenu qui compte pour le calcul de la VMA. Le test débute à 8km/h. il n'est pas précéder d'un échauffement (Léger et Coll., 1985).

4-2-Test vitesse coordination 5x10m

L'objectif de ce test d'évaluer les capacités de coordination sur un exercice de vitesse. Le principe est d'aller le plus vite possible sur 5 x 10m. A chaque changement de sens, au moins un pied doit passer la ligne au sol. Le résultat indique le temps mis pour réaliser les 5 x 10m.

4-3-Tests de détente

Bosco (1982) a repris les épreuves d'Asmussen en les complétant. Ces 6 tests de base sont conçus pour prendre en compte l'ensemble des paramètres de détente :

Le Squat Jump (SJ): tente de mesurer la détente "sèche", non pliométrique, sans étirement et l'aptitude à développer beaucoup de force en un temps très court (explosivité): le sujet commence donc le test en position fléchie à 90° (articulation du genou) pour effectuer une "poussée" maximale vers le haut. Les mains sont sur les hanches pour éviter une participation des bras. Ce saut mesure la qualité de démarrage en partant arrêté.

Le Contremouvement Jump (CMJ): le joueur est libre de plier ses jambes et de réagir en poussant. Pendant longtemps il était connu que ce saut mesure un aspect de la qualité d'élasticité musculaire du joueur. Aujourd'hui il était constaté que ce test permet de mesurer la capacité à développer de la force dans un temps plus long que pour le squat Jump. La phase d'amortissement permet d'avoir plus de temps pour développer la force. L'élasticité n'intervenir donc plus dans l'explication de ce test.

Le Contremouvement Jump main libre (CMJ BL) : C'est le même saut que le précédent mais en s'aidant des bras. La participation des bras augmente encore la durée de l'impulsion. Ce test mesure principalement la puissance des cuisses. Figure 27: CMJ BL

Le drop Jump(DJ) : Il s'agit d'un saut effectué après une chute. L'impulsion est donc précédée d'une mise en tension importante qui provoque l'allongement des tendons et une sollicitation musculaire différente. En général on fait le test à 20 cm, 40 cm, 60 et 80 cm de chute pour déterminer quelle est la bonne hauteur de travail pour chaque sujet.

La réactivité : le sujet saute 6 fois sur le tapis en pliant très peu les genoux, avec l'aide des bras. Le résultat en cm exprime la moyenne de hauteur des 6 sauts. Cette épreuve mesure principalement la puissance des mollets.

Le 15sauts (mains sur les hanches et flexion des genoux à 90°). Il mesure la possibilité du joueur à enchaîner plusieurs sauts en gardant une bonne qualité de détente (résistance aux sauts). Le résultat en cm exprime la moyenne de hauteur des 15 sauts. Cette qualité est importante en fin de match. C'est un test de résistance à la fatigue dans l'exécution de sauts enchaînés.

Figure 31: Les 6 tests de détente selon Bosco 1982

5-La mise en relation des Tests

Les protocoles précédents permettent quand ils sont effectués régulièrement de suivre l'évolution des athlètes, mais ils peuvent être mis en relation à un moment donnée pour mieux comprendre la détente d'un sujet.

5-1-La comparaison SUAT-JUMP et CMJ

C'était au départ l'idée de Bosco de quantifier les qualités « élastiques » des joueurs, il parlait d'indice d'élasticité. Il prenait en compte la différence CMJ-SJ. Une bonne utilisation de l'énergie élastique correspondait à 8-10cm. Aujourd'hui d'après les données scientifiques évoquées au chapitre des données physiologiques, cette différence n'est pas révélatrice de l'élasticité musculaire car le CMJ ne présente pas les conditions qui permettent son utilisation comme il est mentionné dans le protocole de CMJ. Cette différance est appelé ainsi « Indice de Puissance ». Les athlètes avec une grande différence sont capables d'une grande puissance de jambes sur un temps plus long. Inversement, des joueurs qui ont un bon squat-Jump et une différence faible sont considérés comme « explosifs » car aptes à développer beaucoup de force dans un peu du temps.

5-2-La comparaison CMJ BL et Réactivité

Les deux tests rendent compte des qualités de poussée, de démarrage (CMJ BL) et de rebond pour la conservation de la vitesse (Réactivité). Cet indice est appelé « Indice de Vittori ». Il présente la différence entre la hauteur du CMJ BL et la moyenne de la hauteur de 6 sauts (Réactivité).

5-3-La comparaison CMJ BL et CMJ

C'est la différence entre les hauteurs du CMJ BL et CMJ. Il révèle l'importance du travail des bras d'où la nomination « Indice d'Utilisation des Bras ».

5-4-La comparaison DJ et CMJ BL

Il présente la différence entre le DJ et le CMJ BL. Il s'agit de la capacité à utiliser un pré-étirement musculaire dans un saut vertical ou dans un pré-appel. Le DJ ajoute une composante « Vitesse d'Etirement » au CMJ.

5-5-Comparaison CMJ et test de 15 SAUTS

Ces deux constats permettent de relever « l'Indice d'Endurance de Force Explosive » (IEF). Il s'agit de diviser la hauteur moyenne sur les 15 SAUTS par la hauteur en CMJ multipliées par 100% comme il a comparé Bosco en 1992.

(Hauteur moyenne sur 15 sauts / Hauteur en CMJ) x 100 = IEF

Tableau 2: Niveau d'IEF, d'après Bosco 1992

Sports Individuels

Niveau

Sports Collectifs

80

FAIBLE

70

90

MEDIOCRE

80

100

BON

90

6Matérieldemensuration

1-Opto Jump Le dispositif Optojump (Microgate SRL, Italie) est un système de mesure optique constitué d'au minimum une paire de lattes, l'une contenant le système émetteur (Tx), l'autre le récepteur (Rx). Les lattes peuvent être assemblées en série de manière à augmenter la surface dans laquelle les mesures sont réalisées et ainsi diversifier les protocoles expérimentaux. Ce système permet de mesurer les temps de contact (tc) et de vol (tv) avec une précision au 1/1000 s. Par une formule physique utilisant le temps de vol, le système calcule la hauteur de saut. (Lehance C et all., 2005)

(h) : h (cm)= g (tv)2/8

g représente la gravitation La puissance spécifique (P) analysée dans les épreuves de rebonds continus et calculée par le logiciel du système est obtenue par la formule suivante :

P (watt) = g2.Rtv (Rtv + Rtc) / 4.Nsauts

Rtc où N sauts correspond au nombre de sauts réalisés.

Pour nos différents tests, nous n'avons utilisé qu'une paire de latte de 1 m avec 1 m 30 de largeur déposée sur un tapis de Taekwondo.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore