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attractivite des territoires

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par Majda
 -  2004
  

Disponible en mode multipage

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Partie I :Introduction sur  Importance de l'attractivité

Le renforcement de l'attractivité d'un pays vis-à-vis des investissements étrangers est devenu un nouvel impératif de la politique économique. Ce constat vaut pour les économies du Nord aussi bien que pour celles du Sud. L'universalité de la préoccupation reflète la généralisation des contraintes générées par le processus de globalisation. Aujourd'hui, l'objectif de l'attractivité s'ajoute à celui de la compétitivité qui était caractéristique des années 60. Son apparition reflète le passage du modèle de l'" économie multinationale " qui a dominé les décennies 60 et 70 à celui de l' "économie globale " qui se développe depuis le début des années 80.

 Et donc l'attractivité du territoire national pour les investissements directs étrangers est devenue un nouvel impératif des politiques économiques des Etats - non seulement des politiques industrielles. Il constitue une adaptation aux nouvelles règles du jeu posées par le processus de globalisation.

Alors, l'attractivité est devenu donc une réponse aux nouvelles règles du jeu introduites par la globalisation, comme l'impératif de la compétitivité des années 60 constituait la réponse à la multinationalisation. Cependant, au delà d'une continuité historique qui est celle du capitalisme, il y a rupture radicale dans la position occupée par la politique économique. Elle tient à l'effacement de la dichotomie entre le domestique et l'étranger. Mais avant de rendre compte de ce changement fondamental, il est nécessaire d'insister sur une autre transformation de fond : avec la globalisation, les firmes mettent désormais les territoires nationaux en concurrence les uns avec les autres, alors que dans la multinationalisation, c'étaient les Etats qui sélectionnaient les " bons " projets d'investissements proposés par les firmes.

Importance de l'Attractivité « Sur le Champ »

D'après Les résultats d'une enquête menée récemment par le Foreign Investment Advisory Service, un département conjoint de la Banque Mondiale et de la Société Financière Internationale auprès d'une centaine de multinationales américaines, japonaises et européennes dans sept secteurs d'activité confirment les données sur les flux d'investissements directs telles qu'elles sont rassemblées dans le " World Investment Report" de la CNUCED. Les implantations des multinationales sont concentrées dans un petit nombre de pays. Ces données empiriques montrent que plus des trois quart des investissements directs obéissent à une stratégie " horizontale ". Cela signifie qu'ils ont les caractéristiques suivantes : ils sont Nord-Nord, donc circonscrits aux économies les plus développées, croisés et intrabranches. Dans leurs décisions d'investissement, les firmes sont d'abord motivées par la taille et le taux de croissance des marchés d'implantation (marchés nationaux ou régionaux) dont l'accès est facilité par l'absence de réglementations restrictives à l'entrée des investissements étrangers et à l'acquisition de firmes locales. Si l'on ajoute aux pays de la " triade " les nouveaux pays industriels, la proportion des investissements directs horizontaux est encore accrue et cela d'autant plus que les économies émergentes drainent à peu près 90% des investissements qui ne se dirigent pas vers les économies du Nord. En revanche, la stratégie " verticale ", d'investissement Nord-Sud est très minoritaire. Elle répond à l'objectif de minimisation des coûts par des implantations de " filiales-ateliers " spécialisées dans la fabrication de composants des produits finals. Leur localisation est fondée sur la différenciation des dotations en facteurs dans la tradition de la spécialisation inter sectorielle de la théorie néo-ricardienne de l'économie internationale.

Mais d'un autre côté selon les résultats de l'enquête de FIAS, il semble que, de plus en plus, les firmes suivront des stratégie qui combinent les avantages d'un marché de grande taille et dynamique avec la minimisation des coûts, ce qui leur permettra de limiter le nombre de leurs implantations dans le monde. Ce qui implique que les firmes sont devenu de plus en plus sélectives dans la localisation de leurs implantations. D'après l'enquête de FIAS on constate que l'ensemble des firmes interrogées, quelle que soit leur nationalité, quelle que soit leurs appartenance sectorielle et, aussi, ce qui peut paraître encore plus surprenant, quelle que soit la stratégie suivie - horizontale, verticale ou oblique - ont fait figurer les mêmes pays dans la liste des six pays qui ont leur préférence. Il est donc possible de parler d'une " short list " des pays les plus attractifs.

Ce constat ne signifie pas pour autant que la liste des pays attractifs est définitivement fermée; elle peut se modifier, entre autre du fait des politiques d'attractivité .

Partie II :LES FACTEURS D'ATTRACTIVITE DES TERRITOIRES :

Quels sont ces facteurs ? et quels sont les éléments constitutifs de l'attractivité, qui font qu'un territoire soit attractif ?

En effet , l'attractivité d'un territoire n'est pas une notion statique , et doit être conçue dans une perspective dynamique, vu la demande par les firmes d'avantages de localisation , et vu l'offre de ces avantages par les territoires .

Pour visualiser cette attractivité des territoires, on présente trois cartes tracent la structure spatiale centre- périphérie des activités économiques, tirés d'un article de FRANCOIS BOST intitulé «  les investissements directs étrangers, révélateurs de l'attractivité des territoires à l'échelle mondiale »

Carte 1 : stocks mondiaux d'IDE en 2003.

Carte 2 : stocks mondiaux d'IDE par grandes régions d'accueil en 2002.

Carte 3 : stocks d'IDE en Europe en 2002.

Ces cartes illustrent les différences d'attractivité des territoires, la polarisation des IDE sur les pays développés et sur quelques pays émergents, l'Afrique, une partie de l'Amérique du sud , de l'Asie et de l'Europe de l'est sont à l'écart de la mondialisation , ce qui témoigne de l'inégale intégration dans la globalisation .

Ensuite, la stratégie des FMN permet de mettre en exergue un certain nombre de facteurs d'attractivité.

Ainsi, leurs implantations sont concentrées et circonscrits aux économies les plus développées, croisées et intra branches.

La majorité des investissements obéissent à une stratégie horizontale : ils sont Nord -Nord. Les décisions d'investir sont motivées par la taille des marchés, et leur taux de croissance, et l'absence de réglementations restrictives (accès des investissements étrangers et acquisition des firmes locales) .

La stratégie verticale d'investissement, Nord - Sud , est minoritaire, elle vise la minimisation des coûts par des implantations de filiales pour produire les composants des produits finals : la différenciation des dotations en facteurs fonde leur localisation , elle répond à l'impératif de rationaliser la production ...

La stratégie primaire ou d'accès de ressources naturelles vise la recherche d'approvisionnements inexistants dans le pays d'origine ou de meilleure qualité et/ou de moindre coût à l'étranger ...

Cette distinction était valable jusqu'au milieu des années 80. Une enquête menée par le foreign investement advisory service (FIAS), département conjoint de la Banque Mondiale(BM) et la société financière internationale(SFI), relative aux flux d'IDE , réalisés par une centaine de FMN nord-américaine, japonaises et européennes dans plusieurs secteurs , les FMN suivent des stratégies oblique ou transversales, qui combinent les avantages d'un marché de grande taille , dynamique, la recherche de sources d'approvisionnements .

V.ANDREFF constate que les FMN jouent sur les 3 stratégies, en fonction de la contrainte microéconomique, de l'état des marchés, des localisations avantageuses ...

Au moment de chaque décision stratégique, et qu'elles sont et seront de plus en plus sélectifs dabs la localisation de leurs implantations note A.C. MICHALET.

Ainsi, pour être retenus comme lieux d'implantations des IDE, les territoires doivent répondre favorablement et intégralement aux avantages de localisations requis par les FMN .

Politiques Economiques : les investisseurs privilégient celles qui favorisent l'économie du marché, libérales, ouvertes à l'extérieur :

ü Programme de privatisation.

ü Flexibilité de la législation du marché du travail, à l'embauche et au licenciement.

ü Politique fiscale.

ü Stabilité, transparence du cadre législatif, réglementaire, institutionnel.

ü Système judiciaire efficace.

La logique d'attraction des IDE s'est substituée aux politiques restrictives des implantations des FMN, Qui mettent les territoires en concurrence, alors que dans la multinationalisation, c'était les gouvernements qui sélectionnent les bons projets d'investissement proposés par les FMN selon A.C.MICHALET.

La stabilité politique, économique et l'environnement prévisible : l'incertitude et l'instabilité relative aux sphères socio politique, et macroéconomique ne facilitent pas l'évolution ou le calcul des projets d'investissements.

Les FMN s'intéressent à la soutenabilité de la croissance : (performances en matière des finances publiques, l'inflation, la monnaie, le taux de change, balance des paiements et transfert de capitaux)

A cet égard, A.C.MICHALET souligne que la stratégie des FMN était sur le marché local , dans la phase de la multinationalisation , et pouvait s'accommoder avec des régimes contraignantes vis-à-vis les investisseurs étrangers , en cherchant à les impliquer dans des politiques de substitution aux importations . les filiales relais installées bénéficient d'une situation rentière leur permettant de mener une politique de prix , qui répercute sur les consommateurs locaux l'alourdissement des coûts de production .

Par conséquent les stratégies globales sont incompatibles avec des politiques centrées sur le marché intérieur, protectionnistes et encadrées par l'état. Les coûts ne peuvent être gonflés par les exigences administratives.

Dans la même veine, on peut citer la disponibilité d'une main d'oeuvre qualifiée abondante, les ressources humaines sont une dimension considérable de l'attractivité, dans la mesure ou les FMN utilisent une technologie sophistiquée, identique dans toutes les unités et que les produits et services doivent répondre aux exigences de qualité et de coût : les normes mondiales priment. Dans ce cadre, l'existence d'un tissu d'entreprisse locales performantes qui qui pourraient accomplir certaines tâches en sous-traitance attirent les FMN.

- Infrastructures de communication : l'organisation globale des FMN explique l'importance accordée à l'efficacité du réseau des télécommunications et des transports. Leur fonctionnement exige la circulation des informations, des produits, des compétences et des capitaux entre unités.

- Saturation du marché d'origine des FMN :

Les opportunités d'investissements n'existent plus ou ne sont pas nombreuses..

La taille considérable des marchés de consommation , importance de la demande locale , l'existence d'un marché de produits intermédiaires et la croissance économique expliquent le cas des investissements directs dans les NPI d'Asie , d'Amérique du sud , et d'Europe de l'Est ....dont l'attractivité menace les pays d'origine des FMN nord-américaines, japonaises et européenne par la création de nouvelles capacités de production à l'étranger .

PARTIE III  : politiques d'attractivité .

.

Par suite de la polarisation des investisseurs sur un petit nombre de pays , l'attractivité est devenue un impératif pour les gouvernements des Etats-nations . Il ne s'agit plus , pour ces derniers , de chercher à accroître la contribution des multinationales aux objectifs de développement , comme c'était le cas dans la configuration multinationale .

Désormais , l'objectif numéro 1 est d'abord de s'efforcer de les séduire .Il ne s'agit plus de mettre en avant les finalités du modèle de développement national , il faut être capable de démontrer qu'une implantation locale apportera un gain supplémentaire de rentabilité plus élevé qu'une implantation dans un autre pays .

La construction des avantages de localisation repose sur quatre champs d'actions principaux : la construction de l'image du pays , les services aux investisseurs potentiels , le ciblage des investisseurs et la distribution d'incitations financières .

1 - La construction de l'image du pays :

Elle consiste en des compagnes d'informations générale visant à faire savoir à la communauté internationale que le pays rempli les pré requis et qu'il dispose des avantages de localisation indispensables . Celles-ci peuvent être conduites selon des canaux multiples : conférences , séminaires,

Participation à des expositions ou à des foires, publicité dans les médias , diffusion de brochures , de vide ....etc.

Elle requiert la participation active des plus hautes autorités de l'Etat qui gagnent à se faire accompagner par des représentants des investisseurs étrangers qui sont déjà installés dans le pays et qui témoigneront de leur satisfaction avec des arguments que comprennent les entrepreneurs .

Quelles que soient les modalités et les portes paroles, la règle d'or repose sur la véracité du message . la crédibilité du pays est plus important que sa visibilité, de nombreux pays lancent des compagnes prématurés et se trouvent par la suite dans l'obligation de redresser l'image du pays affectée de façon durable par les expériences malheureuses des investisseurs leurrés par la compagne antérieure . la construction de l'image n'est donc pas la première chose à faire dans une stratégie de promotions .

2 - Les services aux investisseurs :

Sont rendus sur place ou par les bureaux dont dispose éventuellement ( une agence chargé de promouvoir l'investissement ) à l'étranger . leur finalité est d'aider les firmes à réduire leurs coûts de transaction dans la recherche d'une localisation spécifique pour leurs investissements . Dans une première étape , les services portent sur la diffusion d'informations sur le pays et sur les sites disponibles .

Dans une seconde étape , il s'agira de faire visiter des sites à l'investisseur . la disponibilité et le prix des terrains industriels et des locaux commerciaux deviennent des facteurs cruciaux au fur et à mesure que la réalisation de l'investissement projeté approche . Il s'agit aussi de le mettre en contact avec d'éventuels partenaires locaux, de l'assister dans ses relations avec l'administration centrale et locale .

Dans une 3éme étape, l'agence chargé de promouvoir l'investissement assurera le suivi des entreprises déjà installés dans le pays .

3- le ciblage des investisseurs potentiels :

Vise à repérer les firmes qui pourraient être intéressées par les avantages de localisation dont dispose le pays . sa raison d'être est de pallier l'insuffisante information des investisseurs potentiels en les contactant directement à l'occasion de missions spécifiques . La logique de cette modalité de promotion est proche de la construction de l'image mais à la différence de celle-ci , elle doit aboutir à un investissement effectif , la démarche relève plus de l'intelligence économique que du marketing comme la souligne C . A. MICHALET.

Une modalité encore plus perfectionnée du ciblage consisterait à être capable d'anticiper une décision d'implantation à l'étranger d'une firme sur la base de l'utilisation d'un ensemble d'informations sur les déterminants de l'investissement .

4 - les incitations financières :

Sont généralement considérées par les pays d'accueil, comme l'instrument le plus efficace pour décider une firme à investir .

Toutes les enquêtes montrent que dans le cas d'investisseurs sérieux, la présence d'un système d'incitations est une composante très subalterne de la décision de localisation . Dans l'hypothèse ou la question des incitations est abordée , les modalités préférées sont un faible taux d'imposition des bénéfices industriels et commerciaux ou des crédits d'impôts liées au montant des investissements effectivement réalisés . En outre, les détaxations portent généralement sur une période assez courte qui correspond à celle du démarrage des activités durant laquelle les résultats sont rarement positifs.

Depuis une décennie, les dispositifs de contrôle de l' IDE sont assouplis ou démantelés dans le tiers monde et dans les pays en transition. La libéralisation de la politique commerciale ou la création de zones franches s'inscrivent également dans la surenchère à l'attractivité des IDE . il en va de même de l'adoption de systèmes de paiements libéraux qui incluent la possibilité pour les filiales de FMN d'utiliser librement leurs recettes d'exportations et, si possible, la convertibilité de la monnaie locale, tout en mettant fin aux anciennes restrictions au rapatriement des profits et du capital . s'agissant des restrictions sur la propriété étrangère des actifs localisés dans les pays hôtes, une révision totale des politiques s'est opérée depuis le milieu des années 80, coïncidant avec l'apparition des stratégies globales des FMN . De 1960 à 1976, 1369 filiales de FMN furent nationalisées dans les PED, seulement 47 de 1976 à 1979 et 15 de 1980 à 1985 ; pratiquement aucune depuis lors . En effet, nombre de PED ont lancé des programmes de privatisation , si bien que de 1989 à 1992, 8119 millions de dollars d'IDE ont été réalisés en Amérique latine en participant à des privatisations, 429 millions de dollars en Asie et 125 millions de dollars en Afrique, ainsi que 5238 millions de dollars en Europe centrale et orientale .

Cependant, on peut se demander si les mesures contenues dans ces politiques d'attractivité exercent un impact important sur l'IDE et sa localisation . s'il est établi que des mesures incitatives sont sans cesse réclamées au gouvernement du pays hôte par les investisseurs étrangers, toutes les études montrent que ces incitations ne figurent pas en bonne place sur la liste des facteurs détenant une influence sur la décision d'investir à l'étranger . cette apparente contradiction s'explique de deux façons . le nombre même des mesures d'incitations à l'IDE dilue leur effet apparent perçu

CONCLUSION :

La dynamique de la globalisation a généré de profondes évolutions structurelles modifiant ostensiblement la nature des firmes multinationales, la conception de l'Etat et la configuration des territoires . la notion d'attractivité territoriale revêt une importance d'autant plus majeure qu'elle reste naturellement ciblée sur la problématique du développement local .

L'aménagement et le développement durable du territoire suscitent un processus d'adaptation aux perspectives de l'économie globale .

Le choix de localisation des IDE est moins déterminé par les coûts d'accès aux facteurs de production , les subventions et autres avantages fiscaux que par les capacités existantes, préalablement , dans le système productif dans lequel il est envisagé de s'implanter ( capacités directes de production, mais également qualité spécifique de l'environnement ) . En économie ouverte , les déterminants des IDE résultent , en dernière analyse , de l'existence préalables de comportements locaux favorables à la production complexe , et à l'évolution rapide , autant qu'à l'esprit d'entreprise classique : l'ensemble de ces caractéristiques dynamiques pouvant être agrégé sous le concept de compétences .

Cependant les effets de la concurrence entre les nations pour attirer les investissements étrangers ne se borne pas à l'établissement des palmarès de la compétitivité comme le font le WORLD ECONOMIC FORUM ou d'autres organismes de notations . la progression du nombre des économies du sud qui deviennent attractives ne va pas manquer d'engendrer des effets en retour sur les économies de la TRIDE . Il risquent d'aggraver la situation économique et sociale des groupes sociaux les plus faibles dans les pays du nord .

BIBLIOGRAPHIE :

OUVRAGES :

«  QU'est ce que la mondialisation »  . Charles- Albert Michalet - Editions la découverte - 2002.

- «  La séduction des nations ou comment attirer les investissements » Charles -

Albert Michalet - Economica - 1999.

- «  Attraction de l'investissement étranger et dynamique de l'économie marocaine »

Mohamed Larbi El harras - Imprimerie de fédala - 2001 .

RAPPORT D'ORGANISMES D'ETUDES :

- Conférences des nations unies sur le commerce et le développement ( CNUCED ) : Rapports annuels sur l'investissement international ( 1999-2000-2002 ) .

REVUES ET PERIODIQUES :

FINANCES ET DEVELOPPEMENT.

- LA VIE ECONOMIQUE.

- L'ECONOMISTE.






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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams