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Place des collectivités dans la prise en compte de la nuisance sonore d'origine routière

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par Sébastien BRANELLEC
Université de Poitiers - Master aménagement du territoire et developpement économique local 2004
  

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D Des intérêts d'acteurs divergents

Les difficultés existent pour mobiliser des fonds spécifiquement dédiés à l'insonorisation de bâtiments à usage d'habitation collectifs par les bailleurs publics pour lesquels le confort acoustique des logements ne constitue pas une priorité unique. La démarche d'insonorisation s'inscrit dans une vision globale d'amélioration de l'offre locative sur plusieurs critères tels que l'isolation thermique, amélioration de l'offre électrique, la production de chaleur.

L'occupation du sol est un autre thème de tension entre les acteurs publics. En effet le milieu urbain où l'espace susceptible de faire l'objet d'opération immobilière se trouve de plus en plus réduit et onéreux, la tentation d'exploiter les espaces proches des infrastructures routières est forte, mais dès lors que celle ci font l'objet d'un classement à grande circulation les contraintes sonores s'exerçant sur le bâti à construire sont importantes (recul de construction de 100 mètres sur route à 4 voies et 75 m sur départementale classée à grande circulation).Une dérogation est possible si elle est motivée au PLU par des aménagements permettant de réduire l'impact sonore de la route. Cette obligation incombe alors à la collectivité gérante du droit du sol. Ainsi l'on se retrouve dans des situations où c'est la commune qui doit mettre en oeuvre des dispositifs antibruit à proximité d'une infrastructure qu'elle ne gère pas comme une route nationale ou départementale.

E Des collectivités au moyens limités et obligations grandissantes

On remarque qu'en matière de gestion d'infrastructures routières, les collectivités ont de plus en plus de responsabilité en la matière. Les conseils généraux ont depuis les premières lois de décentralisation de 1982 hérité de 365 000 km de voiries départementales dans un cadre législatif assez peu contraignant en matière de protection de l'environnement. Le législateur à voté ultérieurement des dispositifs plus contraignant en la matière après ce transfert : la loi sur l'air de 1995, loi sur le bruit de 1992, loi sur l'eau de 1995, dispositifs auxquels les collectivités ont du se plier et du remettre à niveau un parc routier pas forcément adapté à ces nouvelles données législatives. Ainsi en matière de protection acoustique elles doivent également mettre en oeuvre des dispositifs adaptés aux trafics supportés. Il est à constater que si des programmes de résorption sonore existent pour les infrastructures d'Etat, ils sont inexistants en ce qui concerne celles gérées par les collectivités. Ces dernières se retrouvent souvent bien seules pour élaborer une politique de résorption de leur points noirs routiers quand elles ne sont pas également mises à contribution financièrement pour résorber ceux situés sur le domaine public de l'Etat.

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