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Place des collectivités dans la prise en compte de la nuisance sonore d'origine routière

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par Sébastien BRANELLEC
Université de Poitiers - Master aménagement du territoire et developpement économique local 2004
  

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2 Méthodologie de l'étude

La loi sur le bruit de décembre 1992 a donné aux collectivités et maîtres d'ouvrage en général des obligations qu'ils n'avaient avant cette date. En matière d'infrastructures routières, ces mêmes collectivités ne se soumettaient à aucun cadre d'application en matière de protection phonique et se trouvaient souvent en situation de proposer des dispositifs inadaptés ou mal dimensionnés à la nuisance quand elles en proposaient ... Dès la promulgation de cette loi, la sensibilité des maîtres d'ouvrage s'en est retrouvée accrue en la matière et c'est d'ailleurs à partir de cette date l'on retrouve dans les dossiers des études d'incidence acoustiques poussées et sérieuses.

En la matière le conseil Général des Côtes d'Armor n'est pas plus exemplaire que d'autres maîtres d'ouvrage et l'on peut dire que la prise en compte des nuisances sonores s'est mise en place à partir de janvier 1993.C'est pourquoi nous nous sommes attachés lors de notre étude à ne prendre en compte que les projets ayant fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique qu'à partir de 1993.

Dès lors nous avons recensé tous les projets de déviation mis en oeuvre sur le département sur routes départementales. Pour chaque projet, nous avons recensé, à partir de la banque de données cadastrales rassemblées au coeur du logiciel de SIG (Mapinfo) mis en place dans les services du département, les habitations soumises au bruit de l'infrastructure avant mis en oeuvre du projet sur une bande de 15 m de part et d'autre de l'axe de la route initiale.

Puis nous avons comptabilisé les logements exposés à la nouvelle infrastructure avec les moyens de protection mis en oeuvre et leur coût respectif au regard des marchés passés aux entreprises chargées de leur mise en oeuvre et de la longueur du projet.

Dès lors nous avons analysé les données pour voir s'il y avait une ou plusieurs corrélations entre le prix absorbé dans le projet et celui dont étaient épargnées les habitations exposées.

3 Limites de l'étude

3a difficulté de chiffrage spécifique au bruit

Le rassemblement des données chiffrées liées à la spécificité de l'étude n'est pas chose aisé, celles-ci sont traitées différemment selon le type de dispositif mis en oeuvre et n'apparaissent pas forcément dans la comptabilité des opérations. Par exemple si le dispositif mis en oeuvre est le merlon, celui-ci est mis en oeuvre par l'entreprise de terrassement avec les matériaux du site. Il est parfois comptabilisé en terme de quantité comme une opération de remblais au même titre que ceux mis en oeuvre pour d'autre fonction de chantier tel que les remblais sous la plateforme routière. L'affectation financière du dispositif n'est donc pas très visible pour le dispositif de type merlon. Il nous aura alors fallu reconstituer le prix des merlons à partir du prix affiché de remblais dans les marchés de terrassement et à partir du dimensionnement prévue du merlon dans l'étude de bruit.

En revanche lorsque nous avons été en présence de dispositif de type écran anti-bruit, il nous a été plus aisé d'accéder à son prix car ce dernier fait l'objet d'un marché spécialement dédié tant pour sa complexité de mise en oeuvre que pour des raisons de compétence technique que seule possèdent des entreprises spécialisées.

3b le nombre de logements par entité cadastrale

Le recensement des habitations en bordure des routes départementales nous a été proposé d'être réalisé à partir de la banque de donnée disponible au Conseil Général sur le logiciel de SIG Mapinfo. Cette méthode offrait l'avantage d'avoir à disposition rapidement toutes les données graphiques nécessaires et évite d'avoir à se déplacer sur chaque commune pour analyser planche cadastrale par planche cadastrale tout le bâti en présence ou encore de commander au centre des impôts un nombre important de planches cadastrales pour une utilisation somme toute réduite. La solution d'utilisation du SIG offre une disponibilité d'accès visuelle mais se révèle assez incomplète quant au dénombrement des logements par section bâtie identifiée.

Comme en Côtes d'Armor, nous avons plutôt constaté que l'habitat individuel était largement privilégié, sauf dans les villes moyennes où nous avons des habitats collectifs assez peu denses, nous avons donc considéré qu'à chaque entité bâtie identifiée sur Mapinfo correspondait un unique logement sauf pour les agglomérations de Lannion et Loudéac où nous avons appliqué un coefficient de 2 pour chaque entité pour prendre en compte des habitats collectifs.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand