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Etude d'un enjeu économique majeur dans un jeu d'échelles et d'acteurs politiques particuliers: L'aménagement de la zone d'activités industrielles du Technoparc du Lodévois

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par Jean-François BIHAN-POUDEC
Université Paul Valéry Montpellier 3 - Gestion des Espaces Ruraux, Aménagement et Développement Local 2008
  

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b. La fonction industrielle aujourd'hui, du local au régional.

1. L'industrie du local

Le secteur de l'industrie ne représente plus une part importante des emplois dans le bassin économique du Lodévois. Les crises successives subies par l'industrie locale ont eu pour effet de diminuer l'importance de celle-ci dans le tissu économique. On peut toutefois noter la diversité et la multiplicité des entreprises installées sur ce territoire.

Les différentes entreprises du secteur sont installées sur des Zones d'Activités Economiques (ZAE) réparties le long de l'A75. Ces ZAE sont majoritairement à vocation mixte : artisanale, industrielle, commerciale et de service.

3 zones d'activités existent où sont en cours de développement :

· La zone d'activités du Capitoul sur la commune de Lodève avec une surface totale de 8000 m2 et une surface disponible de 1100m2.

· La zone d'activités de la Méridienne sur la commune du Bosc avec une surface totale de 30000m2 et une surface disponible de 3600m2.

· La zone d'activités du Technoparc sur la commune du Bosc avec une surface totale de 1120000 m2 et une surface disponible quasiment équivalente.

L'industrie du Lodévois, autrefois motrice, est aujourd'hui en fort déclin. Seules quelques entreprises sortent quelque peu du lot et emploient plusieurs dizaines de salariés. Par exemple l'entreprise EBS dans la zone d'activités du Capitoul, spécialisée dans la fabrique d'emballages bois qui emploie 18 personnes et l'entreprise TAM, localisée sur la zone d'activités du Technoparc, qui fabrique des bennes industrielles ainsi que des ossatures métalliques et qui emploie 20 salariés. Les autres entreprises industrielles sont des petites structures qui ne constituent qu'une faible part des emplois, comme partout dans la région.

2. Dans son contexte régional et national.

Le Technoparc apparaît dans un pays « en voie de désindustrialisation » et à fortiori dans une région particulièrement peu orientée vers le secteur secondaire.

En effet, la France, comme l'ensemble des pays dits « industrialisés », connaît un recul relatif de l'emploi industriel depuis les années soixante. D'après l'INSEE, la part du secteur secondaire en France est passée de 26 à 17 % entre 1981 et 2003. Sur la même période la part de la valeur ajoutée industrielle en valeur est passée de l'ordre de 28 à 21 % alors que la valeur ajoutée en volume est restée aux environs de 25 %. Deux types de phénomènes permettent d'expliquer ces mouvements. D'un côté les gains de productivités importants générés dans l'industrie, accentués plus récemment par l'ouverture internationale, permettent tout à la fois des baisses de prix relatifs et de l'emploi industriel. D'un autre côté, la volonté des entreprises industrielles de se « recentrer sur leur coeur de métier » (une des raisons des forts gains de productivité) s'est traduite par l'externalisation d'activités annexes de services à la production, ce qui a augmenté d'autant la part des services au détriment de celle de l'industrie.

Le secteur industriel du Languedoc-Roussillon emploie moins de 80 000 personnes soit environ 10 % des emplois de la région. La valeur ajoutée industrielle est de l'ordre de 13 % de la valeur ajoutée totale régionale, ce qui fait du secteur industriel le second secteur créateur de richesse mais loin derrière le tertiaire (77 %). De plus, d'après une étude faite par la préfecture, c'est la région des petites entreprises. Hors énergie et IAA, l'effectif moyen des établissements régionaux appartenant à des firmes de 20 salariés et plus est inférieur à 50 salariés alors qu'il est de 75 en France. Les unités de moins de 50 salariés sont surreprésentées et 8 établissements seulement ont plus de 500 salariés. Cependant, et ce contrairement à la tendance nationale, le bassin de Montpellier a été dynamique ces dernières années avec de nouvelles implantations, notamment dans le domaine de l'électronique, du médical et paramédical, et du multimédia.

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