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Etude d'impact stratégique du M.A.P. Madagascar

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par Setra RAZAFINDRAMAVO
Université d'Antananarivo - Maitrise en Economie 2005
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE D'ANTANANARIVO GRAND MEMOIRE

FACULTE DE DROIT, DE GESTION,

D'ECONOMIE ET DE SOCIOLOGIE.

DEPARTEMENT ECONOMIE

MADAGASCAR

Second cycle, Promotion Sortante

Année Universitaire : 2005/2006 Promotion MANDA

ETUDE D'IMPACT STRATEGIQUE DU

PROGRAMME :

«MADAGASCAR ACTION PLAN»

M.A.P.

Rédigé par Setra RAZAFINDRAMAVO
Encadreur: Monsieur Henri RAKOTOBE

REMERCIEMENTS

C'est un grand plaisir pour moi de pouvoir vous présenter le fruit de mes recherches durant ces quelques années passées à l'université.

O Dieu créateur qui m'a permis de vivre encore jusqu'à ce jour, et qui m'a donné une chance énorme de pouvoir continuer mes études : MERCI.

A vous tous :

- Chef de Département,

- Chers professeurs,

Il est certainement impossible d'oublier tous ce que vous avez fait, vous nous avez donné les meilleurs de vous-mêmes, aussi tenais-je à vous remercier de tout mon coeur.

Je sais combien était grand votre dévouement.

- vous, monsieur RA KO TOBE Henri, vous avez accepté d'être mon encadreur ; j'ai adoré votre entière disponibilité de m'accompagner pas à pas comme votre enfant.

Vous avez eu l'amabilité de diriger mon travail.

- aux étudiants frères et amis qui ont partagé joie et

souffrance,

- à vous tous de près ou de loin, nous ont apporté leur soutien, tant spirituel qu'intellectuel et matériel ;

Par leur confiance, leur espérance, et leur amour, ils nous ont fait comprendre notre devoir dans la coexistence, le dialogue, la bonne volonté

- à ma chère famille, votre collaboration, votre support moral et financier me sont très important. Combien vous m'êtes précieuses.

A VOUS TOUS MERCI

ETUDE D'IMPACT STRATEGIQUE DU

PROGRAMME :

«MADAGASCAR ACTION PLAN»

M.A.P.

Sommaire

I- Approches théoriques de l'environnement p5

-De la pensée économique...

...jusqu'au développement durable

-Différence entre étude d'impact stratégique et étude

d'impact environnementale.

II- Le M.A.P. en quelques mots : p15

1-Contexte économique et politique du M.A.P.

2-La vision «Madagascar Naturellement»

3- Les Objectifs du millénaire pour le développement

4- Les objectifs transformationnels du programme

III- Analyse des impacts et des conséquences de

cette nouvelle politique du point de vue

environnemental p21

Conclusion p61

Bibliographie p62

Annexes p64

Glossaire p71

INTRODUCTION

Madagascar Naturellement, tel est la vision nationale définie en 2004, pour le pays malgache. En effet, chaque pays et chaque nation tentent de trouver la bonne marche a suivre pour continuer ou accéder au développement de celui-ci, c'est dans ce cadre la que sont apparus les «Objectifs du Millénaire pour le développement».

Mais comment cette notion de développement a-t-elle pris naissance surtout dans le cas d'une économie basé sur l'environnement ? Pour pouvoir éclaircir cette énigme il nous faut voir en détail les divers pensées des économistes de l'environnement ainsi que les divers théories sur l'environnement.

Pour le cas malgache, divers programmes et actions ont été mis en oeuvres pour promouvoir le développement depuis plusieurs années consécutives, à commencer par les divers programmes environnementaux (PE1, PE2, PE3...), le DSRP ainsi que d'autres. Madagascar, sur le plan écologique, est considéré par la communauté internationale comme l'un des pays les plus riches de la planète où le patrimoine de diversité biologique est le plus en danger. C'est en même temps, sur le plan économique, l'un des plus pauvres. C'est dans ce contexte qu'est née le MAP (Madagascar Action Plan).

Ce document, conçu pour une durée de cinq ans, de 2007 à 2012, a comme objectifs de réduire la pauvreté en conformité avec les Objectifs du Millénaire pour le Développement et de réaliser une croissance économique supérieure à 10% et des investissements privés directs dix fois plus élevés qu'en 2006, en 2012. Avec la réalisation du MAP, c'est un grand défi que nous devons entreprendre à partir de 2007. Il faut que chacun à son niveau trouve le courage et la détermination nécessaire pour y contribuer.

L'objet de ce mémoire est l'étude d'impact environnementale stratégique de ce programme. Il comporte trois parties :

1- Approches théoriques de l'environnement

2- Le programme lui-même en quelques chapitres

3- L'analyse des impacts et des conséquences de cette nouvelle politique du point de vue environnemental.

- Approches théoriques de

l'environnement

Pensées économiques ...

développement durable.

La difficulté de traduire les problématiques environnementales en termes scientifiques se pose à l'économie comme à toute discipline. Nous disposons aujourd'hui d'un certain recul pour pouvoir juger de cette difficulté. C'est, en effet, à partir des années 60 que les économistes se saisissent de cette problématique1, et ce dans un double mouvement2. Il en résulte l'adoption de deux postures épistémologiques3 : la première vise à la construction d'un économie de l'environnement, la seconde à celle d'une économie écologique. Ces projets comportent à chaque fois, l'affirmation de la pertinence d'un type particulier d'analyse économique à mener pour répondre aux problématiques environnementales et l'appréhension d'une certaine conception de l'environnement. Nous allons donc faire un retour dans les pensées des économistes en essayant d'appréhender dans chaque cas les particularités de chaque pensée, qui après convergence mèneront tous a la finalité d'un développement durable.

I -Les grands Paradigmes :

1- les physiocrates :

Primat à la nature :

La nature est considérée comme première et l'emporte sur l'homme. La nature est un concept large et englobant des sens métaphysiques (doit posséder cette nature) ; elle relève exclusivement du qualificatif «tous dans l'univers physique». L'homme doit s'y soumettre y compris dans ces activités politiques, morales, économiques et il est obligé de préserver intégralement cette nature. Rien de ce qui constitue le biosphère ne doit être atteint du fait de l'homme ; il n'a aucun droit sur les ressources naturels. Les éléments non humain de la nature possède en revanche un droit que l'homme doit respecter.

2-La théorie économique standard d'inspiration néoclassique : (Analyse conventionnelle des ressources naturels et de l'environnement)

L'univers s'explique par les seuils dimensionnels de la grandeur de l'espace et du temps. Le temps est irréversible, ainsi, l'univers n'existe que dans la mesure où il est quantifiable, le qualificatif est rejeté. La connaissance rationnelle qui en découle implique que l'action de l'homme sur l'univers physique est sous limite. D'où la conception d'un modèle unique de l'explication des phénomènes physiques et des vivants et des phénomènes économiques et sociales.

3- L'école de Londres (Thermodynamique)

Il s'agit de comprendre l'univers à partir des lois de la physique. Ces lois s'appliquent à des phénomènes (énergies) mal représentés par le mécanique classique. L'explication proposée repose fondamentalement sur deux temps irréversibles. Ces caractéristiques (Entropie) emmènent à considérer les limites de l'action humaine sur le monde physique plutôt que son

1 B. de Jounevel [1971 :1463], qui est un pionnier en matière de prise en compte de l'environnement [de Jounevel, 1957], rapporte cette anecdote : dans le bilan effectué aux Etats-Unis en 1966 par l'Américan Economic Association à propos des contributions et apports de la science économique aux questions intéressant la société, l'environnement n'est pas mentionné. Il faudra attendre la parution de l'article de R. Ayres et A. Kneese [1969] dans l'American Economic Review pour que cette thématique acquière une certaine visibilité.

2 O.Godard [1998 :25] distingue des «démarches d'extension », qui visent à réaliser une construction économique standard, et des «démarches en compréhension» de la singularité de la question environnementale, qui mènent un travail critique sur la pertinence des catégories et hypothèses de base de l'approche économique standard.

3 On peut aussi évoquer une troisième posture visant à donner une place à l'environnement au sein de la théorie de la régulation, mais qui reste peu développée, y compris au sein de ce courant. Voir les écrit d'A.LIpetrz [1993,1995], B.Zuindeau[2001] et S.Rousseau - De Vetter [2002].

expansion infinie. Cependant, la représentation qui en résulte est tout aussi rationaliste au phénomène physique qu'aux activités économiques de l'homme et ses résultats. Elles échouent néanmoins à rendrent comptes correctement du vivant et son évolution.

4-Courant évolutionniste

Préconise la relation économique environnement et ressources naturelles et qui souligne la spécificité du vivant c'est-à-dire une interprétation du maintien de la vie aux travers des dégradations entropiques, elle insiste sur l'instabilité de la vie face au monde physique sur la complexification croissante du vivant et sur la nécessité d'organiser la «co-évolution.»

II- La théorie dans la pensée économique :

Les vocables écologiques et de ressources naturelles ne sont devenus courants qu'à partir du 20 ème siècle. C'est une référence à la nature qu'on retrouve le plus souvent chez les auteurs les plus anciens.

- chez les physiocrates : la terre est la seule fournisseur de richesse et l'agriculture le seul secteur productif. Se trouve ainsi l'interdépendance entre acteur-ressources qui conduit à une formalisation macro-économique de l'agriculture.

-chez les classiques, le développement industriel a montré l'importance du facteur-travail ; et ils se sont déjà poser les questions suivantes :

Les ressources sont-elles illimitées ?

L'homme a-t-il tout pouvoir et tout droit sur elles ?

-«L'état stationnaire »A. Smith : un état hypothétique d'arrêt de l'accumulation du capital et des richesses.

-I. Stuart Mill «Smith ne pensait pas vraiment que la nature ne puisse pas un jour fournir assez de produit, cette hypothèse était envisagée par la terre, par choix des producteurs mais non par insuffisance des terres. Dans les manufactures, la terre (nature) ne fait rien, la main de l'Homme fait tout».

-Selon Jn Baptiste Say :

«Smith se trompe en attribuant une si grande influence à la division du travail, car on doit les plus merveilles à l'usage qu'on fait des forces de la nature.»

- Selon Schumpeter : «l'idée d'état stationnaire a deux sens possible dans la littérature :

1- Il peut être une construction conceptuelle qui sert à isoler, pour les besoins de l'analyse, l'ensemble des phénomènes économiques qui apparaissent dans un processus économique dont le changement serait absent (Karl Marx).

2- Il ne peut être une construction conceptuelle mais une réalité future (Malthus- West- Ricardo - Mill).

D'après l'optimisme de réseau de J. Stuart Mill :

«L'accroissement de la population ne peut être illimitée et aussi rapide que la croissance de la production et que l'augmentation du capital même si il reconnaît que les produits de la terre et des mines subissent des rendements décroissantes.»

L'état stationnaire est désirable car c'est un état où il serait laissé plus de place à la culture morale et aux progrès sociaux et à l'art de vivre.

Il imagine un temps de travail qui se réduit aux produits d'activité artistique et religieux. On retrouve des positions analogues de certains mouvements écologistes contemporains.

Questions fondamentales de ces époques : * les rapports de l'homme et de la nature :

-Débat Biocentriste - Anthropocentriste :

Dans ce débat, les décisions prises quand au droit de l'homme à disposer de la nature comme ils l'entendent dépend des règles adoptés en terme de droit et! ou de devoir. De même, les politiques économiques reposent sur les outils qui traduisent remarquablement un certain concept des liens homme-nature.

Biocentriste :

L'homme n'a pas plein droit sur la nature que n'importe quel espèce présente sur la terre.

Anthropocentriste :

« Si les éléments de l'environnement doivent être défendu et le cas échéant protégé, c'est qu'ils sont utiles et nécessaires à l'homme. Si l'homme dispose de la nature, il a dans le même temps le devoir de la conserver au mieux dans l'intérêt des générations présentes et futures.

*les précurseurs de l'économie de l'environnement

Les économistes se sont intéressés assez tardivement aux problèmes soulevés par l'écologie. Ce n'est que vers les années 60 que va apparaître une nouvelle discipline : «l'économie de l'environnement ou économie de la Nature.»

Il y a deux courants :

- le courant libéral (Ronald Coase)

- le courant Interventionniste (Pigou)

!! Les ressources naturels:

C'est à Jevons que l'on attribue la paternité de l'ouvrage « Economie des ressources Naturelles» dont le titre était « la question charbonnière» 1865

Dans cet ouvrage il a mis en évidence les conséquences entre la croissance démographique et l'accroissement de la production du charbon.

Mais c'est Hotteling (1931) qui a formalisé le cas d'une entreprise minière exploitant une ressource non renouvelable où il a envisagé une production en concurrence pure et parfaite, et il est arrivé à la conclusion : «l'augmentation du prix de la ressource devrait être égal au taux d'intérêt réel.»

!!Les limites qualitatives (effets externes aux marchés)

C'est à Marshall (1890) que l'on doit la première réflexion sur les effets externes (externalités). Les effets sont dits externes lorsque du fait de l'interdépendance des agents, les phénomènes se produisent sans que le marché fasse payer ou rétribuer les conséquences de ces effets. La pollution est l'exemple type d'un effet externe négatif c'est-à-dire elle entraîne des coûts pour les victimes sans que le marché intègre spontanément ces coûts dans les coûts de production des pollueurs.

Il existe des effets externes positifs (apiculteurs - arboriculteurs) pour l'autre partenaire.

!!La taxation des effets externes négatifs

En 1962, Pigou propose de prendre en compte ces effets externes négatifs par un système de taxation qui compenserait les dommages causés par les pollueurs par une indemnisation aux victimes de cette pollution (principe du pollueur -payeur).

* la théorie des externalités :

Tout activité économique a un coût. L'ensemble des coûts imposés par une activité à la collectivité constitue le coût social.

Une partie de ce coût social est compensé par les paiements effectués par l'agent à l'origine de l'activité. Tels sont par exemple les coûts des matières premières ou ceux du facteur travail. Ce sont des coûts privés de l'agent, il peut néanmoins exister d'autres coûts imposés à d'autres agents sans qu'un parent ne vienne opérer la moindre compensation.

Pour Pigou, les inconvénients et les avantages procurés sans compensation pécuniaire peuvent être évalué monétairement. Si ce coût (ou ce bénéfice) est pris en compte dans la somme des coûts (ou des bénéfices) qui détermine le coût social, on voit que ce coût social est en réalité plus grand que le coût privé supporté par l'émetteur (ou plus petit dans le cas d'une économie externe positive).

- Evaluation des ressources de l'environnement :

Sous l'hypothèse de la concurrence pure et parfaite (existence de marché), il est a rappeler que plus un bien est rare, plus il a de la valeur. Si le marché n'existe pas, il faut inventer un marché hypothétique.

Il existe deux grands groupes de méthodes d'évaluation :

a- le premier est composé de :

// L'évaluation par les préférences exprimés :

L'agent économique s'exprime sur la valeur (le prix) d'un bien et service c'est -à- dire tous les agents expriment la rareté et donnent le prix de cette rareté du bien et/ou du service. Dans ce cas il s'agit de demander directement aux personnes concernées leur évaluation de l'environnement. La méthode privilégiée est l'évaluation contingente i- e l'étude de marché dans lequel le produit est une modification de l'environnement. Les personnes interrogées sont invitées à indiquer le montant qu'elles consentiraient à payer soit pour une amélioration hypothétique de l'environnement ; soit pour empêcher une détérioration. Ou bien à indiquer ce qu'elles seraient prêtes à accepter en compensation.

L'évaluation contingente s'applique également à l'évaluation des modifications touchant les biens publiques tels que paysages, faunes, flores sauvages... (Valeur d'existence)

// L'évaluation par les préférences révélées.

Les préférences des personnes en matière d'environnement sont directement déduites de l'observation de leur comportement sur le marché lié à l'environnement.

Il existe des biens et services : -de complément de la qualité de l'environnement -de remplacement ou de substitution.

Les préférences des personnes en matière d'environnement peuvent être observé par l'examen sur le marché des prix qu'elles payent ou des avantages qu'elles en tirent.

//méthode des coûts de trajet : temps dépensés ajouté des frais supportés et en sus le prix d'accès

* le comportement d'évitement et dépenses de protection est l'ensemble des dépenses effectuées par les individus pour se protéger contre une baisse réelle ou potentiel de la qualité de leur environnement.

* méthode des prix hédonistes :

Prix d'un bien immobilier correspondant à la qualité de l'environnement ou bien salaire aux risques tenant à l'hygiène de l'environnement.

b- le second par

// la méthode d'évaluation directe :

elle est conditionnée par l'existence d'un marché de substitution :Hotelling (1947) actualisé par Clawson M. et Knetsch (1967) ont préconisé la méthode des coûts de transport, ils ont étudié la demande en matière d'environnement ( qualité) par les dépenses de transport engagés pour bénéficier des qualités récréatives de certains sites

*Méthode des prix hédonistes ou par implicite :

1- Ridker et Henning (1969) ont étudié le marché de l'immobilier par le biais du marché de substitution (bruit, pollution...)

2- Rozan (1974) a étudié le marché du travail en étudiant le salaire en terme réel en fonction des caractéristiques, des lieux de travail et de résidence. Il a pris pour hypothèse que le prix de la sécurité est intégré dans la négociation des salaires.

Pour l'employé, la rémunération est élevée pour compenser un surcroît de risque. Pour l'employeur, le salaire pour compenser les dépenses effectuées pour améliorer la sécurité.

* mesure d'évitement mesure de dépense effectuée par les ménages pour se protéger contre certaines nuisances (travaux isolation acoustiques). Ces dépenses sont l'équivalente des consentements à payer pour un environnement de qualité d'où la méthode d'évaluation contingente.

Création d'un marché expérimentale qui permet une évaluation directe des préférences des individus par le biais des questionnaires. Il s'agit de mettre les individus dans une situation hypothétique la plus concrète possible en terme de paiement (impôts et de perception de dommage (film, photographies ou bandes sonores) et de lui poser directement la question du type : «combien êtes vous prêtes à payes pour éviter tel dommage à l'environnement ou prêts à recevoir en échange de tel dégradation de l'environnement.»

// La méthode d'évaluation indirecte :

Lorsqu'il y a des raisons de penser que les individus concernés ne sont pas conscients des effets qu'entraînent les dégradations (pollution...)

Première étape : étudier la relation entre dose et effet (ex : pollution) les effets dommageables pour la santé, des biens matériels ou les écosystèmes concernés.

Deuxième étape : évaluation monétaire des dommages subis, et on fait les calculs économiques de la morbidité, de la mortalité ou les dépenses et entretiens pour un immeuble.

- Politique environnementale

1 /les instruments des politiques environnementales

Les questions environnementales sont devenues une préoccupation majeure affichée par les multiples agents dans le comportement sociale, politique, et de plus en plus économique. Nul doute qu'au-delà des effets de mode et de l'hétérogénéité des sensibilités exprimées, ce mouvement traduit l'idée que les ressources environnementales ne sont pas toujours correctement exploitées et que leur gestion efficace nécessite des politiques publiques appropriées. Une distinction classique consiste à opposer au sein des politiques consacrées à l'environnement les instruments économiques et non économiques. Cette distinction pour commande qu'elle soit n'est pas toujours opératoire dans la mesure où il est rare qu'une politique utilise l'un des deux types d'instruments à l'exclusion de l'autre.

La plupart des politiques d'environnement combinent en effet les deux catégories d'instruments :

-Les instruments non économiques :

Interdiction

Autorisation

Normes (judiciaires)

- Les instruments économiques :

Ceux qui portent directement sur l'activité économique qu'il tente de modifier dans un sens favorable à l'environnement à l'aide des mesures tels que taxes, subvention, marchés de droit ou permis...

Cela ne veut pas dire que les instruments non économique n'aient pas des conséquences économiques.

Il est clair que la réglementation par l'administration d'une activité peut avoir aussi des incidences sur le niveau des coûts de production et donc sur l'activité des firmes.

a- utilisation d'instruments non économique

Parmi les instruments non économiques les plus utilisés, on en recense trois principalement :

- la réglementation

Elle concerne les régimes complexes d'interdiction ou d'autorisation, de surveillance et de contrôle édicté par le pouvoir publique et ayant pour objet la défense de l'environnement. Obligation juridique de faire ou ne pas faire ou contrôle judiciaire de la responsabilité qu'en découle.

La politique d'environnement utilise ces réglementations, met en place des objectifs de qualités environnementales ou des normes de qualité. Elle fixe ensuite les limites à ne pas dépasser ou oblige à choisir tel type de processus productif à l'aide d'un système d'autorisation ou de contrôle. Le non respect de la réglementation établie (normes, autorisation, interdiction) est sanctionné pénalement au même terme que la violation juridique d'ordre publique.

- les normes :

il existe quatre normes en matière d'environnement :

*normes de qualité qui s'apparentent à des objectifs à atteindre.

* normes d'émission qui fixent la quantité rejetée qui correspond à une obligation de résultat

*normes de produits définissant les caractéristiques propres des produits

*normes de procédés fixant les procédés technologiques de produits à employer et les équipements qui correspondent à une obligation des moyens à installer qui correspond à une obligation des moyens.

b- utilisation d'instruments économique :

La taxation :

La taxation peut être directe ou indirecte.

La subvention :

On peut trouver plusieurs types de subventions : -La subvention en espèce ou de bien-être :

-La subvention en nature

-La subvention par le système intermédiaire (bon d'acquisition ...) - La subvention par baisse de prix

2- une bonne politique environnementale

Il s'agit d'évaluer dans quelle mesure les objectifs d'action des pouvoirs publics sont en phases d'être atteints :

a) dans la réduction de la charge de pollution

b) dans l'intégration de la politique d'environnement politique sectorielle

c) dans la coopération internationale

Dans cette optique, il faut :

- Identifier les problèmes récents : polluants émis par les sources fixés (oxyde de souffre, particules et métaux lourds), installation industrielle, centrale thermique, rejets d'eau industriel et ménagères, gestion des déchets urbains.

- évaluer les degrés de réalisation des objectifs de la politique environnementale - évaluer en terme absolu la qualité de l'environnement.

Ces trois points vont conduire respectivement à

- découpler la croissance économique du volume d'émission de principaux produits polluants - voir la faisabilité des divers politiques en cours

-améliorer la santé publique

Les données nécessaires sont les suivantes :

- Données concernant l'observation du milieu biophysique

- Données procurés en matière de progrès technologiques (amélioration des rendements énergétique...)

- Gestion de l'air.

Ces données proviennent de l'utilisation (mise en oeuvre des meilleures technologies disponibles) et d'autres applications d'une panoplie de l'homme (émission produit et qualité). En particulier, ces données proviennent de la pollution de l'eau et de la gestion des déchets.

Malgré l'application de la politique environnementale, les problèmes demeurent :

* problèmes de pollution atmosphérique

Proviennent : - de l'existence d'écosystème vulnérable

- de l'existence des secteurs de transport

- de l'existence de la pollution proprement dite (intensification industrielle et agricole, pollution de la nappe phréatique)

* problème d'incapacité dans le domaine de l'élimination des déchets :

- récupération des déchets

- réduction de la production des déchets (malgré l'existence des redevances et de subvention, il est difficile d'arriver à recycler un pourcentage important de déchets)

*méthode de lutte contre la pollution et leur coût

Il n'est pas certains que les résultats obtenus soient atteints au coûts les plus bas. Il faut compléter les approches actuelles principalement basées sur le progrès technique et sur l'application de réglementation uniforme (à l'échelle du territoire)

Ceci nécessite donc des modifications à cause de :

a- l'accroissement des coûts marginaux de la réduction de la pollution

b- l'existence de la contrainte financière

Ces deux points conduisent à une meilleure formulation des produits et des choix plus efficaces par rapport aux coûts.

L'évaluation des coûts se révèle nécessaire pour les trois points suivants :

- sauvegarde une plus grande rescousse à des mesures différenciatives tenant comptes des caractéristiques propres des écosystèmes (délais différents d'installation...)

- établissement des accords volontaires entre l'état et les firmes pour obtenir des décisions reposant sur des bases scientifiques et plus appropriées conduisant à la mise ne oeuvre plus rapide et plus efficace par rapport au coûts.

*mieux informer le public sur les questions d'environnement :

Fournir les données : . D'ordre général et les rapport sur l'état de l'environnement

. Des données scientifiques concernant les installations ou des projets

particuliers.

Ces deux types de données doivent conduire à une participation réelle du public aux décisions en matière d'environnement et aux renforcements des résultats des études d'impact sur l'environnement auxquels sont soumis les projets.

3 - La remise en état de l'environnement

L'évaluation de l'état de l'environnement concerne deux points :

* le coût global de la remise en état de l'environnement demeure incertain, ce coût correspond aux responsabilités de décontamination du site pollué ; et de l'estimation totale des dépenses.

* le calendrier global de remise en état

C'est dans ce calendrier qu'ont trouve tous les priorités et la durée de chaque remis en état. Il permet aussi d'avoir une bonne gestion et un bon suivi des activités dans les moindres détails.

L'intégration des précisions dans les politiques industrielles et sectorielles :

Les facteurs économiques et les mutations structurelles des principaux secteurs économiques influent sur l'état de l'environnement (renforcer ou annuler les avantages des progrès techniques et des réglementations relatives à l'environnement) l'intégration des préoccupations environnementales dans la politique sectorielle est un élément déterminant des performances et du développement durable ainsi que d'un rapport coût efficacité des réponses apportées aux problèmes d'environnement.

.

Le développement durable (soutenable) doit être compris comme un développement à la fois supportable, viable et durable, en d'autres termes, «un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

Il exprime la prise de conscience des limites de la croissance et du développement sous leurs formes actuelles et des risques au niveau des pays concernés et au niveau planétaire.

«Le développement durable n'est pas un concept mais est un objectif de développement». Il n'est possible que si la démographie et le système économique évoluent en harmonie avec le potentiel productif de l'écosystème.

Selon Clark (directeur du programme des nations unies pour l'environnement (PNUE) «Un développement durable doit tenir compte de trois objectifs spécifiques :

- disséminer les connaissances et les moyens permettant de contrôler la croissance économique

- faciliter la croissance économique suffisamment forte et une distribution équitable de ces bénéfices pour que l'homme puisse répondre aux besoins fondamentaux des générations actuels et futures.

-Orienter le développement dans des directions où d'énormes pouvoirs de transformation de l'homme sur l'environnement puissent se faire tout en persévérant sa sécurité.

-Le M.A.P. en quelques

mots :

Le MAP, programme commun du peuple malgache pour les cinq ans à venir, a été élaboré depuis plus d'une année et a été discuté dans tous ses détails. Représentants de la société civile, du secteur privé, de la fonction publique, parlementaires, chefs de région, maires aux simples citoyens y ont mis des leurs pour atteindre un consensus

C'est la feuille de route pour adapter les Objectifs du Millénaire des Nations Unies aux besoins et aux possibilités de Madagascar. C'est un plan innovateur, non seulement, dans la mesure où il définit des objectifs spécifiques et chiffrés, où il établit des liens entre les objectifs, les actions et le financement nécessaire, mais également, il définit des indicateurs clairs tels la direction vers laquelle on va, et la distance qu'on va parcourir.

- Contextes économiques et politiques du M.A.P.

Le programme MAP a été lancé vers la fin de l'année 2006, plus précisément il a été présenté officiellement le 10 novembre 2006 par le Président de la république de Madagascar.

En effet, le Document stratégique pour la réduction de la pauvreté ou DSRP touche à sa période d'exécution finale. Selon le gouvernement, «Le DSRP a réussi. Le point d'achèvement a été atteint», et le MAP prendra son relais. L'exécution du MAP se fera pendant une période de 05 années (2007 à 2011) pour atteindre les objectifs attendues en 2012.

«Le MAP devra être appliqué le 01 janvier 2007 puisqu'il est appelé à succéder au DSRP qui arrivera à son terme le 31 décembre de cette année. Même si le président de la république fait l'éloge de ce document élaboré par le régime précédent, visiblement, il ne s'en accommode pas pour autant. A la place de la réduction de la pauvreté, le MAP est une approche positive car il vise le développement. Entre devenir riche et être moins pauvre, il y a certainement une différence. « Nous allons recourir à de nouvelles stratégies, à de nouvelles méthodes de travaille », prévient le président lors de son discours de présentation du MAP.

Par rapport au DSRP, Le MAP définit des objectifs spécifiques et chiffrés qui sont basés sur les objectifs de la Vision « Madagascar naturellement! » et les Objectifs du Millénaire pour le Développement.

Il crée un lien clair entre les objectifs et les actions et l'investissement et le financement qui sont nécessaires.

Puis le MAP donnera le tracé clair des programmes sectoriels nationaux.

Avec l'inclusion de la planification du territoire, le programme s'assurera que les plans et les activités régionaux et sectoriels sont en cohérence avec les objectifs nationaux.

C'est pourquoi on peut dire qu'il est réactif aux demandes des bailleurs, requiert un engagement à moyen terme de leur part, et met en exergue la coordination des bailleurs et l'ajustement des procédures.

Le MAP sera le résultat d'un processus de planification qui aura une forte participation des secteurs publics et privés ainsi que de la société civile; ceci créera la dynamique nécessaire et encouragera la participation au processus de développement.

De plus, le point de commencement du programme MAP coïncide avec le début du mandat présidentiel à Madagascar, cela permettrait peut-être un nouveau départ pour la nation.

Brièvement, voici l'organigramme schématisant le système global du programme
Madagascar Action Plan

2- La vision Madagascar Naturellement

C'est une vision pour Madagascar et ces régions pour permettre de savoir la direction à prendre en matière de développement.

Cette vision dégage l'image et la valeur que les malgaches voudraient véhiculer. A partir de cette vision, le peuple sera identifié (par sa foi et sa confiance).

Notons que Madagascar est une Nation Unie ; c'est le message que les habitants de Madagascar veulent transmettre a la communauté et aux investisseurs internationaux.

La vision a pour nécessité d'affermir des liens plus forts avec le monde rural pour la réduction de la pauvreté :

a)La concentration des investissements aux zones franches et la privatisation n'ont pas réduit la pauvreté.

b) Les plus values dans le monde rural proviennent :

- de l'augmentation de la productivité, de la quantité et de la qualité des produits naturels. - D'une amélioration de la logistique (stockage, conditionnement,...)

- De la prolongation de la chaîne de valeurs industries alimentaires et non-alimentaires, tourisme, industries textiles, transformation de produits miniers)

En effet, une vision doit être claire, simple et précise. La vision Madagascar Naturellement permet l'identification et la consolidation des atouts de Madagascar :

Dispose d'importante richesse naturelle comme de vaste territoire, un climat favorable, faunes et flores endémique en majorité, vastes aires et plages protégées, énormes potentiels en agricultures élevages pêches...

Cette vision démontre que Madagascar est riche en ressources humaines travailleurs (notamment les paysans qui représentent 75 % de la population).

Les valeurs culturelles sont fortes et bien préservées .En bref Madagascar est un pays à vocation agricole.

Néanmoins, cette vision a quelques points faibles :

- insuffisance :

de bonne gouvernance,

de capacités

D'infrastructures (physiques, administratives)

des systèmes d'éducation et de santé

- économie monopolistique ; faible compétitivité des produits -économie fermée : faible intégration dans l'économie mondiale - économie de rente (spéculation), esprit de prédation

- pas de transformation des produits agricoles et miniers

3- Les Objectifs du millénaire pour le développement (O.M.D.) et le M.A.P.

Le sommet du millénaire des Nation unies (septembre 2000)

Lors du sommet du millénaire des Nations Unies ; les dirigeants du monde ont convenu d'un ensemble d'objectifs mesurable et limités dans le temps pour combattre la pauvreté, la faim, la maladie, l'analphabétisme, le dégradation de l'environnement, la discrimination envers les femme. Ils ont également crée un partenariat mondial pour le développement. Ce contrat mondial connu sous le vocable d'Objectifs du Millénaire pour le développement a été approuvé par les membres des nations unies. Il définit une série de cibles quantifiables, assorties de délais, qu'il s'agit de réduire de moitié l'extrême pauvreté et mettre fin à la propagation du sida d'ici 2015. La déclaration du sommet du Millénaire détaille également la façon de procéder, d'une manière, en insistant particulièrement sur les droits humains, la bonne gouvernance et la démocratie tout autant que la prévention des conflits et la consolidation de la paix.

Dans les pays en développement comme Madagascar, les objectifs du Millénaire pour le développement ont démontré qu'ils permettraient de réunir un large éventail de leaders d'opinion et de décideurs ( hauts fonctionnaires, parlementaires, organisations non gouvernementales et secteur privé) décidés à apporter leur soutien à un agenda de développement commun. Les dirigeants d'Afrique et d'Asie ont placé les Objectifs du Millénaire pour le développement au coeur du débat politique et les Ministres des Finances s'en servent pour accorder plus que jamais la priorité aux problèmes de développement. Pour le cas Malgache, les décideurs ont commencé par l'accomplissement du DSRP, puis, ayant trouvé les failles et les améliorations de l'accomplissement de ce document de réduction de la pauvreté, passent au plan Marshall malgache : le MAP, comme disait le président de la république de Madagascar lors du sommet «challenges of gouvernement» union européenne à Bruxelles (vendredi 17 novembre 2006).

OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT

Brièvement, les Objectifs du millénaire pour le développement peuvent se résumer comme suit :

Atteindre l'éducation primaire universelle pour tous les enfants jusqu'en 2015

Promouvoir l'égalité des sexes et donner du pouvoir aux femmes: élimination de l'inégalité entre garçons et filles à tous les niveaux d'éducation jusqu'en 2015

Réduire la mortalité infantile (>5) de 2/3 jusqu'en 2015

Améliorer la santé maternelle: réduire la mortalité des mères de 3/4 jusqu'en 2015 Combattre le VIH/SIDA, le malaria, ainsi que d'autres maladies: contenir et renverser la tendance jusqu'en 2015

Assurer la durabilité environnementale: 1) stratégies pour le développement durable, protection des ressources naturelles, 2) réduction de Y2 de la population sans accès à l'eau potable et à la sanitaire jusqu'en 2015

Éradiquer la pauvreté extrême et la famine: réduire de Y2 la portion de la population mondiale qui vit avec moins de 1$ par jour jusqu'en 2015, réduire de Y2 la population mondiale qui a faim

Développer un partenariat global pour le développement: commerce et système de financement libéralisés, accès aux marchés, annulation de dette, emplois pour les jeunes, accès aux médicaments à prix abordables, accès aux nouvelles technologies.

Le MAP s'engage à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement

LES OBJECTIFS TRANSFORMATIONNELS DU MAP:

Le but du MAP est de faire un saut qualitatif dans le processus de développement grâce à un plan innovant sur cinq ans qui mobilisera le peuple Malgache ainsi que les partenaires internationaux, démarrera une croissance rapide, mènera à une réduction de la pauvreté, et assurera le développement du pays en réponse aux défis de la mondialisation et conformément à la vision Madagascar - Naturellement !

Les objectifs transformationnels du MAP sont des cibles étendus que les dirigeants impliqués par le MAP sont engagés à atteindre dans les cinq prochaines années. Nous savons qu'ils sont difficiles mais nous croyons qu'à travers la mobilisation de toutes les ressources disponibles (humaines, techniques, et financières), combinée au sens de leader accentué, au travail sérieux, à la créativité, et à une excellente coordination, l'atteinte des résultats attendus peuvent devenir réalité..

Les objectifs transformationnels du MAP supportent la Vision Nationale et vont assurer le«bond en avant très significatif»pour devenir une nation développée et hautement compétitive.

Etant donné que les objectifs transformationnels du MAP sont des cibles auxquels les autorités doivent atteindre durant les cinq années d'exécution du programme.

L'atteinte de ces objectifs est conditionnée par la mobilisation de toutes les ressources existantes sur le territoire malgache.

Ces objectifs du MAP supportent la vison Madagascar Naturellement et assurera le devenir d'une économie émergente et compétitive. En effet, Madagascar fait partie des pays performants en matière de développement économique. Plusieurs objectifs ont été fixés lors

de la création du MAP, ils diffèrent d'un secteur à un autre. Mais ces derniers convergent tous vers un même but : le développement de Madagascar.

- Analyse des impacts et des

conséquences de cette nouvelle

politique du point de vue

environnemental

a- L'étendue du programme :

Le M.A.P. a son étendue sur tout le territoire de la république de Madagascar ; en effet, l'application de ce plan mobilisera tout le peuple Malgache tant en milieu rural qu'en milieu urbain.

Etant donné que le développement d'un pays concerne toute la population existante sur ce pays, l'application du MAP ne sera effective que si la population participe aux différents projets du programme et accepte son application réelle.

b- Les réformes transformationnelles :

Les engagements définis par le programme MAP doivent être tenus. Dans le but de devenir un pays pilote, diverses reformes seront en conséquences exigés ; c'est-à-dire des projets urgents. Pour ce faire 06 réformes doivent être faites :

1- pour le secteur des finances publiques : plus de recettes doivent être recouverts pour pouvoir financer les projets et initiatives du MAP.

La stratégie dans ce domaine est l'augmentation du taux de pression fiscale. Le ratio doit être de 15% en 2012 (il était de 10% en 2005). Une refonte du système fiscal ainsi que du processus administratif est nécessaire. Avec l'appui du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, du secteur privé et de la société civile, le code fiscal sera analysé. Mais la question se pose, est ce que l'analyse ou l'augmentation du taux de pression fiscal ainsi que des taxes ne serait pas un frein pour le développement.

L'AIDE INTERNATIONALE (A)

Mobiliser les bailleurs

Pour que le MAP soit un succès, bailleurs doivent être mobilisé pour venir en appui au MAP. Pour aider au processus de mobilisation, nous devons :

-Tenir compte des déclarations des G8, de la Déclaration de Paris, le Plan d'Action de la Banque Mondiale pour l'Afrique, la nouvelle stratégie de l'UE pour l'Afrique et d'autres - rendant ainsi les bailleurs redevables de leurs déclarations publiques.

- Créer un lien clair entre les Objectifs du Millénaire pour le Développement - auxquels les bailleurs se sont engagés - et l'investissement et le financement nécessaires.

- Formuler un système cohérent d'objectifs, de stratégies et d'actions à long terme (la vision), à moyen terme (le MAP et les programmes nationaux) et à cour terme (la politique générale) et décrire comment les bailleurs devraient être intégrés dans ce système.

- Organiser une Conférence Annuelle des Bailleurs et créer d'autres moyens pour mieux coordonner les engagements des bailleurs et, de ce fait, accroître l'efficacité de l'aide.

- Renforcer la position de Madagascar en tant que pays pilote pour l'Afrique et motiver ainsi les bailleurs à faire des efforts supplémentaires pour soutenir le développement de Madagascar et montrer au monde que l'impact de leurs activités peut être substantiel pour

l'Afrique.

L'aide internationale joue un rôle important dans la concrétisation du MAP ; pour cela la demande, l'offre et la mise en oeuvre doivent être harmonisées, il devrait y avoir un certain équilibre entre ces trois principaux éléments de bases.

Les objectifs spécifiques du MAP basés sur la vison Madagascar Naturellement et sur les Objectifs du millénaire et autres indicateurs doivent suivre un plan d'investissement sur cinq ans. , un plan qui vise au développement global, à la protection de l'environnement, au développement rural, et au développement des infrastructures, le secteur privé et l'élargissement du domaine santé et planning familial.

Pour la réalisation de ce plan d'investissement, il faut naturellement un plan de financement établi sur cinq années aussi.

Les principaux bailleurs de fonds internationaux tel que le G8, les Etats unies, le Japon .. ont fait une promesse de doubler leur aide pour l'Afrique. Madagascar devrait recevoir plus que le double en étant un pays performant.

Les bénéfices attendues du MAP

1-Pour tous les malgaches : Le MAP devrait créer un optimisme et une confiance en l'avenir. Elle devrait sentir que le MAP ne lui est pas imposé mais qu'il est fait avec elle et par elle.

En effet, une psychologie plus confiante de la part du peuple malgache permettrait de faire évoluer son niveau de vie , avec cette optimisme, les malgaches prendront les faits qui s'exposent devant eux du bon coté.

2-Pour l'administration Publique Malgache : La vision du MAP habilite la fonction publique. Les fonctionnaires doivent se rendre compte que ceci est une opportunité privilégiée et unique de faire partie de quelque chose de spécial et de vital. Au bout du compte, ils doivent sentir qu'ils dirigent la mise en oeuvre du Plan d'Action. Ils doivent être engagés à accomplir des résultats exceptionnels, à produire un travail de qualité, et à fournir un service réel aux Malgaches et au pays dans son ensemble. En bref, le MAP sera le plan directif pour les services publics.

3-Pour les investisseurs nationaux et les firmes ou entreprises sur le territoire malgache : Ils
doivent sentir qu'un changement réel et durable est en train d'avoir lieu. Il doivent se voir

comme essentiels dans la réussite du Plan d'Action Madagascar en investissant dans le secteur privé et en ne plaçant pas leurs fonds à l'étranger. D'une autre manière, ils seront confiants que des changements s'opèrent.

4-Pour les investisseurs étrangers : Ils doivent être confiants et enthousiastes pour investir à Madagascar. Leur confiance sera due à la stabilité politique du pays et à la volonté politique et à la prévoyance du gouvernement. Ils doivent voir que la politique du gouvernement, le cadre légal, et l'administration sont maintenant organisées de manière à soutenir la facilitation et la protection des investissements. Ainsi que l'existence de mains d'oeuvre qualifiants sur le territoire malgache. Il en est de même pour les opportunités économiques existant à Madagascar.

Les bailleurs devraient considérer Madagascar comme un pays pilote en termes d'appui et de mise en oeuvre d'un plan créatif et de grande envergure qui mènera à un changement majeur et à un développement durable. En d'autres termes, les bailleurs doivent voir qu'il y a un pays réellement décidé à «bien faire» et à ne pas gaspiller les fonds et la bonne volonté qui lui sont donnés.

Les 8 engagements du MAP et leur défis respectifs

Engagement 1 : BONNE GOUVERNANCE :

ou gouvernance responsable, chacun, que ce soit un citoyen ou un membre de la communauté internationale aura confiance. Des membres de la fonction publique efficaces et intégrés, fonctionne dans le professionnalisme.

Défi 1 : Fournir un niveau de sécurité suffisant pour assurer le sentiment de sûreté des personnes et des biens.

Stratégies :

1- réviser le système actuel de sécurité, adopter les meilleures pratiques, former et développer les forces de sécurité dans l'amélioration des méthodologies.

2- Aligner la mission des forces de sécurités sur les besoins nationaux et régionaux, mobiliser des ressources pour le soutien te la mission

3- Rationaliser le corps sécurité, améliorer et renforcer la coordination entre les corps de sécurité et les institutions civiles.

4- Renforcer la surveillance des côtes nationales les bureaux de douane et les corps de sécurité pour contrôler les frontières.

Défi 2 : renforcer l'état de droit :

Stratégies :

1- asseoir la crédibilité et l'indépendance des juges en s'assurant de leur intégrité

2- augmenter la transparence et la responsabilité du système judiciaire, et reformer les lois.

3- Mieux différencier les cas important des cas mineurs et créer des procédures rapides pour ces derniers

4- Améliorer les conditions de vie dans les prisons

5- Développer un système éducatif de réinsertion comme une alternative à l'emprisonnement pour les enfants et adolescents criminels

Défi 3 : Réduire la corruption

Stratégies :

1- faire migrer les valeurs de l'intérêt personnel vers le bien commun et l'intérêt national

2- réduire les circonstances et les pratiques favorables à la corruption

3- appliquer des sanctions lourdes pour les acteurs de la corruption

4- mobiliser la conscience publique sur la corruption et sur la bonne gouvernance

Défi 4 : établir un processus budgétaire de l'état efficace et efficient

Stratégies :

1- renforcer et appliquer la loi des règlements

2- améliorer la transparence et le contrôle des finances publiques et de l'exécution budgétaire.

3- Maximiser les revenus des impôts et taxes ainsi que l'exploitation rationnelle du patrimoine national

4- Réduire le gaspillage et assurer l'utilisation rationnelle et efficace des ressources de l'état.

Défi 5 : Renforcer les prestations de services publics

Stratégies :

Conduire une réforme complète des réserves publics- objectifs, stratégie, structure, systèmes, personnel, qualification et rémunération - pour améliorer l'efficacité et la qualité des services rendus aux usagers.

Défi 6 : décentraliser l'administration publique

Stratégies :

1- renforcer les PRD pour s'assurer qu'ils ont fait l'objet de l'analyse de la situation, des besoins et des potentialités régionales.

2- Améliorer la capacité des régions et des communes à faire face aux défis locaux et régionaux.

3- Améliorer les pouvoirs politiques et légaux des régions et des communes dans les processus de résolution de problèmes, de prise de décisions et d'exécution.

Défi 7 : devenir une nation ouverte au progrès

Stratégies :

1- créer un réseau de ressources humaines ouvertes au progrès au niveau national pour améliorer le partage et la recherche de solution aux problèmes publics.

2- Envoyer des missions à l'extérieur et faire appel aux connaissances internationales pour étudier et appliquer les meilleures pratiques internationales sur un sujet spécifiques.

3- Etablir un mécanisme d'apprentissage et de participation des citoyens dans la gouvernance de la communauté locale, régionale et nationale.

Engagement 2 : INFRASTRUCTURES RELIEES

Des projets important de construction en matières d'infrastructures routiers, ferroviaire aériens et portuaires sont en vue d'être entrepris, ces constructions mettrons en place des systèmes de technologies de l'information dans tout le pays, la facilitation des entreprises et du commerce, la communication entre les habitants du territoire malgache ( citoyens ou visiteurs, résidant ou de passage), et pour assurer l'amélioration du niveau de vie et d'accès aux ressources ainsi qu'a l'évolution des connaissances globales.

Défi 1 : Accorder une priorité aux infrastructures de développement pour les pôles de croissance

Stratégies :

1- élaborer et mettre en oeuvre un plan stratégique national en infrastructure adapté aux besoins nationaux et globaux de croissance rapide.

2- Développer et augmenter la capacité des réseaux d'interface, tel que Port de Toamasina et l'Aéroport d'Ivato, à relier les différents zones voisins de développement économique tout en s'assurant que les besoins locaux sont satisfaits.

3- Prioriser le développement des corridors et réseaux de transport liés avec les moteurs de croissance économique tel que le tourisme, les mines et l'agriculture.

4- Reformer le Ministère pour être «facilitateur» et un sponsor d'investissement et de croissance économique et non juste un «régulateur»

5- S'assurer que les priorités de financement reflètent une politique économique efficace de rentabilité.

6- Inciter des firmes multinationales à venir à Madagascar pour réaliser des grands projets de qualité susceptibles de générer des transferts de connaissances et de technologie.

Défi 2 : Améliorer l'efficacité et la qualité de la circulation des biens et des personnes. Stratégies :

1- passer des chaînes d'approvisionnements usuelles à une approche intégrée de gestion logistique appropriée aux diverses demandes.

2- Augmenter la compétition dans et entre les modes de transports

3- Développer une réputation internationale et nationale de fiabilité et de services.

4- Gérer les subventions inefficaces

5- Diminuer les impacts économiques et environnementaux en réduisant les encombrements.

6- Mettre en pratique effectivement la politique d'«Open Skies» qui augmenterait le nombre de destinations, encouragerait la compétition et réduirait le coût de transport aérien.

7- Etablir et uniformiser un système de formation pour la gestion de projets, de chaînes d'approvisionnements, de logistiques et de construction d'infrastructures.

Défi 3 : Améliorer l'accès à des services de transport dans tous le pays

Stratégies :

1- Gérer les infrastructures existantes comme étant des biens nationaux qui requiert entretien et investissement.

2- .Réhabiliter les corridors et infrastructures clés les plus détruits incluant les canaux et pistes d'atterrissage isolées.

3- . Explorer de nouvelles technologies de transport intermédiaire pour relier les zones enclavées.

4- . Encourager l utilisation de moyens de transport à moindre coût d énergie ou à production locale d énergie.

5- Développer des technologies et pratiques qui s harmoniseraient avec le matériel, la main d oeuvre et les compétences locaux..

Défi 4 : Assurer un approvisionnement d'énergie adéquat, à coût abordable et compétitif Stratégies :

1- Elaborer en oeuvre un plan stratégique national de développement du secteur énergie qui peut répondre d'une manière flexible aux changements de la demande.

2- Considérer la possibilité de production indépendante d'énergie (IPP) afin de baisser le coût exorbitant de production d'énergie.

3- Restructurer et réformer la JIRAMA.

4- Réhabiliter et installer de nouvelles centrales.

5- Donner priorité a l'approvisionnement en énergie des zones clés industrielles et les moteurs de croissance économiques incluant le tourisme, les mines et l'agriculture.

6- Explorer les sources d'énergies locales, en particulier des énergies renouvelables (solaire, éolienne, hydraulique).

Défi 5 : Assurer un système de communication efficace et abordable

Stratégies :

1- Réduire le coût des appels sur un mobile ainsi que ceux des appels internationaux.

2- Augmenter la compétition entre les opérateurs de téléphonie mobile.

3- Elargir l'accès aux services TIC.

4- Mettre en oeuvre le Plan d'Action National sur l'Information et la Technologie.

5- Etendre la couverture en téléphonie dans tous le pays.

6- Etendre la couverture des services postaux.

7- Améliorer la couverture nationale médiatique.

Défi6 : meilleur système de prévision météorologique et d'information sur les cataclysmes naturels comme les cyclones

Stratégies :

1- Etendre et moderniser les réseaux d'observations nationaux.

2- Mettre en place un système d'information météorologique national et étendre les services de prévision météorologique vers les régions.

3- Promouvoir la coopération régionale et internationale dans la prévention des catastrophes naturelles comme les cyclones.

4- Fournir des services spécialisés aux opérateurs économiques, notamment agro-buisness.

Défi7 : Améliorer de manière significative l'accès à l'eau potable et à l'hygiène Stratégies :

1- Développer et mettre en oeuvre un Programme National sur l'Eau Potable et l'Hygiène couvrant tous les aspects d'approvisionnement et d'utilisation, l'irrigation, les utilisations industrielles, la protection de l'environnement et les systèmes d'égouts.

2- Construire de nouveaux puits communautaires.

3- Mettre en place un système intégré de gestion communautaire de l'eau.

4- Promouvoir le Partenariat Public Privé.

Engagement 3 : TRANSFORMATION DE L'EDUCATION

Avoir un système éducatif de normes internationales en terme de qualité et d'efficacité, qui stimule la créativité et aide nos apprenants à transformer leurs rêves en réalité, et qui fournit à Madagascar les ressources humaines nécessaires pour devenir une nation compétitive et une acteur performant de l'économie mondiale.

Défi 1 : Assurer l'accès de tous les enfants aux opportunités de développement avant leur véritable scolarisation

Stratégies :

1- Elaborer une stratégie nationale de développements du préscolaire.

2- Impliquer les membres des communautés locales.

3- Assurer la disponibilité d'éducateurs compétents.

Défi 2 : Créer un système d'éducation primaire performant

Stratégies :

1- Augmenter les capacités d'accueil des écoles, en particulier dans les zones vulnérables, à travers le développement des infrastructures scolaires, la formation et le recrutement de nouveaux enseignants.

2- Favoriser un engagement plus durable des enseignants recrutés au niveau local par une meilleure gestion de leur carrière.

3- Assurer l'accès universel, par la communication et la sensibilisation des parents a l'importance d'une scolarité prolongée pour leurs enfants ?

4- Réduire la contribution financière des parents (leurs charges).

5- Apporter soutien et encouragement aux enfants des zones vulnérables et défavorisées.

6- Améliorer les programmes d'enseignements en renforçant l'enseignement des mathématiques, des sciences et technologies, des langues étrangères et des sciences sociales, et par le développement des compétences transversales (créativité, compétitivité, sens de l'entreprise).

7- Améliorer la formation des enseignants et directeurs d'école.

8- Produire d'avantage de manuels en malgache, le français et l'anglais étant des langues secondaires, et en équiper les écoles.

Défi 3 : Intensifier le système d'éducation fondamentale de second cycle ou collège Stratégie :

1- Augmenter les capacités d'accueil par le développement des infrastructures scolaires, la formation et le recrutement de nouveaux enseignants.

2- Appuyer les enfants des zones vulnérables (climat, accès, sécurité, catégorie sociales)

3- Développer la collaboration avec le secteur privé.

4- Améliorer les programmes d'enseignement en renforçant l'enseignement des mathématiques, des sciences et technologies, des langues étrangères et des sciences sociales, et garantir leur préférence par rapport aux défis économiques et sociaux auxquels le pays fait face.

5- Développer les pratiques pédagogiques susceptibles de promouvoir la créativité, le sens de la compétition, de l'entreprenariat et du professionnalisme.

6- Etablir un système de formation des enseignants.

7- Créer des kits d'outils pédagogiques et les nouveaux matériels didactiques pertinent.

Défi 4 : Améliorer le système d'enseignement secondaire ou lycée et développer la formation professionnelle

Stratégies :

1- Améliorer les capacités d'accueil par la construction d'infrastructures, la formation et le recrutement de nouveaux enseignants.

2- Développer le partenariat avec le secteur privé et diversifier les sources de financement pour l'enseignement professionnel.

3- Transformer les programmes de manière à introduire de nouvelles matières : les TIC, l'économie, les communications, les langues et les sciences.

4- Transformer le système éducatif secondaire professionnel de manière à répondre aux besoins locaux.

5- Développer la créativité, l'auto-apprentissage.

6- Assurer des compétences de qualité.

7- Assurer le suivi et la mise aux normes.

Défi 5 : Transformer l'enseignement supérieur

Stratégies :

1- Mettre les programmes diplômants en conformité avec les normes et standards internationaux, y compris le système LMD (Licence, Master, Doctorat)

2- Diversifier la formation par la promotion des institutions techniques qui proposent des cycles de formation courts.

3- Développer le système d'enseignements à distance.

4- Développer le partenariat entre institutions étrangères.

5- Promouvoir le partenariat avec des institutions étrangères.

6- Assurer la relève et le développement d'une nouvelle génération d'enseignants et de professeurs doués.

7- Créer la coordination et la synergie entre les institutions publiques et privées de formation.

8- Orienter les Recherche et Développement vers les besoins du pays.

Défi 6 : Mettre fin à l'analphabétisme

Stratégie :

1- Intensifier les activités d'alphabétisation en dehors des programmes d'éducation scolaire en ciblant les jeunes et les adultes analphabètes.

2- Proposer des programmes spécifiques pour les jeunes illettrés de 11 a 17 ans de manière à leur permettre de rattraper les programmes de l'éducation formelle, en particulier par les activités ASAMA (éducation alternative).

3- Mener des grandes campagnes de sensibilisation sur la lutte contre l'analphabétisme.

4- Développer une stratégie nationale pour réintégrer dans le secteur formel les enfants n'allant pas à l'école par la fourniture de formation et de conseils concernant l'alphabétisation et les aptitudes.

Défi 7 : Développer les capacités et l'attitude mentale et psychologique des jeunes par les sports et la participation à la vie civique

Stratégies :

1- Formuler une stratégie nationale du sport .

2- Encourager la participation aux sports de compétition aux niveaux local, régional, national et international.

3- Elaborer un programme de sports de masse pour maximiser la participation aux activités sportives.

4- Construire davantage de Maisons des Jeunes, de centres sportifs et d'aires récréatives.

5- Former des enseignants et des cadres pour les activités sportives et de jeunesse.

6- Déterminer les sports prioritaires pour les compétitions régionales et internationales.

7- Promouvoir les sports traditionnels.

8- Elargir les activités des Maisons des Jeunes dans les zones rurales pour y inclure les pratiques entreprenariats.

9- Assurer que les filles/femmes reçoivent la même attention que les garçons/hommes et soient encouragées à participer aux sports et aux activités de jeunesse.

10- Assurer que les hommes et les femmes qui se sont distingués,qui ont réussi , deviennent des modèles pour les jeunes .

Engagement 4 : DEVELOPPEMENT RURAL

Le développement rural dynamique et la réduction effective de la pauvreté sont à la base des efforts du gouvernement. Les régions rurales prospéreront à travers une révolution verte qui augmentera substantiellement la production agricole.

Défi 1 : Sécuriser la propriété foncière

Stratégies :

1- Moderniser et informatiser la propriété foncière et l'archivage des documents topographiques.

2- Décentraliser la gestion de la propriété foncière aux niveaux des communes et des régions.

3- Reformer la légalisation foncière.

4- Renforcer la capacité des agents du service foncier.

5- Créer des bases de données foncières en vue des investissements dans le tourisme, l'agrobusiness et les industries manufacturières.

6- Harmoniser l'intervention des partenaires de développement dans la Politique Nationale Foncière.

Défi 2 : Améliorer l'accès au financement rural

Stratégies :

1- Etendre les réseaux de micro-finances et bancaires.

2- Promouvoir et adapter le système de crédit à caution solidaire.

3- Développer les autres formes de financement.

Défi 3 : Lancer une révolution verte durable

Stratégies :

1- Intensification : amélioration de la productivité.

2- Extension : augmentation des surfaces cultivées.

3- Fourniture et assistance en semences et engrais.

Défi 4 : Promouvoir les activités orient »es vers le marché

Stratégies :

1- Développer un système de diffusion d'information sur le marché.

2- Renforcer les échanges intra et inter régionaux.

3- Développer les infrastructures pour un meilleur accès au marché.

4- Améliorer l'équité et la fluidité du marché.

Défi 5 : Diversifier les activités agricoles

Stratégies :

1- Mener des recherches sur les produits potentiels et les opportunités de marché.

2- Encourager la diversification des activités pour des revenus additionnels en vue de réduire la vulnérabilité causée par les fluctuations des prix mondiaux et des mauvaises conditions climatiques.

3- Développer et mettre en oeuvre une stratégie pour l'agriculture biologique.

4- Identifier et développer des spécialisation-filières régionales.

5- Promouvoir les activités secondaires : artisanat, écotourisme, etc.

Défi 6 : Accroître la valeur ajoutée agricole et promouvoir l'agrobuisness

Stratégies :

1- Développer et coordonner la chaîne de valeur agricole : de la production à la transformation.

2- Mettre en place des centres d'agrobusiness pour former et appuyer les paysans dans la production, le marketing et l'approvisionnement de la chaîne de valeur.

3- Promouvoir des systèmes de production (normes et qualités).

4- Développer l'agriculture contractuelle : entreprises agroindustrielles en partenariat avec les producteurs locaux.

Engagement 5 :SANTE,PLANNING FAMILIAL ET LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA

La population sera en bonne santé et pourra contribuer au développement de la nation et mener de longues et fructueuses vies. Les problèmes de malnutrition et du paludisme seront résolus.

Défi 1 : Assurer la fourniture de services de santé de qualité à tous

Stratégies :

1- Assurer que tous les centres de santé et les hôpitaux de première référence ont le personnel qualifié pour offrir le paquet de services de base.

2- Assurer l'accès aux soins de santé de qualité en particulier en milieu rural.

3- Attirer le personnel médical qualifié en périphérie en leur offrant des motivations appropriées tel qu'un logement décent.

4- Faire en sorte que le personnel médical formé exerce effectivement la profession pour laquelle il a été formé.

5- Décentraliser la gestion et le financement du système de santé et la prise de décision au niveau des Régions et Communes.

6- Mettre en oeuvre la politique nationale de contractualisation des services pour le personnel médical et paramédical public, privée et autre.

7- Créer une synergie entre les pratiques de médecine traditionnelles et modernes ?

Défi 2 : Elimination des principales maladies transmissibles

Stratégies :

1- Assurer une totale couverture des services de prévention et de traitement du paludisme.

2- Les kits de traitement des Infections Sexuellement Transmissibles sont disponibles dans tous le pays.

3- Améliorer les capacités des agents de santé à prévenir, diagnostiquer et traiter la tuberculose, par le biais des vaccinations, de l'éducation et de la mobilisation sociale.

Défi 3 : Gagner la lutte contre le VIH et SIDA

Stratégies :

1- Améliorer l'accès des groupes vulnérables et des populations vivant dans les zones à haut risque d'infection du VIH aux services médicaux promotionnels.

2- Améliorer et mettre en oeuvre les pratiques standards de fourniture de services intégrés à tous les niveaux.

3- Renforcer le leadership et les compétences managériales de coordination tant inter qu'intra sectoriel à tous les niveaux de la réponse nationale selon le principe du « three ones ».

4- Renforcer le Partenariat Public Privé.

5- Améliorer la stimulation de la demande et la fourniture de services.

6- Améliorer l'accès et la gestion des services de diagnostic et du traitement des IST, du VIH/SIDA incluant les médicaments antirétrovitraux.

Défi 4 : Mettre en oeuvre une stratégie efficace de planning familial

Stratégies :

1- Améliorer l'accès aux services et l'offre de produits contraceptifs.

2- Dispenser des programmes éducatifs appropriés aux hommes, femmes et jeunes.

3- Diminuer le nombre de grossesse non désirées chez les adolescentes.

4- Intégrer le planning familial dans d'autres campagnes majeures (vaccination, VIH et SIDA,...).

Défi 5 : Réduire la mortalité infanto juvénile

Stratégies :

1- Renforcer les programmes de prévention en matière de santé de l'enfant.

2- Intégrer les services de prise en charge des enfants à tous les niveaux (nutrition, vaccination).

3- Augmenter le nombre de sages-femmes et d'infirmières dans les centres de Santé de Base.

Défi 6 : Réduire la mortalité maternelle et néonatale

Stratégies :

1- Augmenter la demande en matière de soins prénataux et obstétricaux chez les femmes enceintes.

2- Améliorer la prise en charge des grossesses à risque et des accouchements difficiles.

3- Augmenter le nombre de sages-femmes notamment dans le milieu rural.

4- Mener des programmes éducatifs à l'intention des mères sur les soins à domicile.

Défi 7 : Améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire

Stratégies :

1- Se concentrer sur la malnutrition au niveau des enfants de moins de 5 ans en traitant surtout les déficiences en micronutriments (vitamine A, iode et fer).

2- Assurer la sécurité alimentaire pour les groupes vulnérables tels que les populations les plus défavorisées et les victimes de catastrophes naturelles.

3- Coordonner les structures de surveillance concernant la nutrition au niveau national, régional et local.

4- Mettre un accent sur la prévention de la malnutrition et d'insécurité alimentaire dans les activités à forte intensité de main d'oeuvre (HIMO).

5- Intensifier le programme national de nutrition communautaire.

6- Diminuer les déficiences en micronutriments chez les femmes enceintes et les mères allaitantes pour réduire l'insuffisance pondérale des nouveaux nés.

Défi 8 : Approvisionner la population en eau potable et généraliser les pratiques hygiéniques et sanitaires

Stratégies :

1- Assurer l'accès de toute la population à l'eau potable.

2- Eduquer la population sur les pratiques hygiéniques et sanitaires.

3- Mettre en oeuvre la stratégie WASH.

Engagement 6 : ECONOMIE A FORTE CROISSANCE.

Madagascar aura une économie à forte croissance avec un taux de croissance atteignant entre 7% et 10% jusqu'en 2012. Un secteur privé fort et diversifié prospérant dans le commerce et l'investissement national, régional et international naîtra. Le gouvernement fournira les conditions fondamentales pour améliorer l'environnement des affaires et faciliter les succès. L'encouragement de la création et l'utilisation des meilleures idées techniques, technologies, et stratégies de pointe pour que la nation puisse répondre aux défis de la mondialisation, fera preuve de haute productivité dans les lieux de travail, et capitaliser sur ses avantages compétitifs.

Défi 1 : Assurer un environnement macroéconomique stable

Stratégies :

1- Mener une politique monétaire ferme (restrictive) pour contenir l'inflation et promouvoir une stabilité sur le marché des devises.

2- Rationaliser la gestion des finances publiques et éliminer les dépenses gouvernementales excessives de manière à respecter la discipline budgétaire.

3- Réduire le déficit budgétaire.

4- Entreprendre une révision importante et une simplification du système fiscal pour stimuler l'initiative privée et améliorer les recettes de l'Etat.

5- Renforcer les capacités en matière d'analyse et de prévision économique de l'Administration publique.

Défi 2 : Accroître l'investissement direct étranger.

Stratégies :

1- Créer un environnement des affaires compétitives.

2- Sécuriser les investissements et le commerce.

3- Promouvoir intensivement Madagascar pour attirer des investissements.

4- Fournir les infrastructures favorables aux investissements : énergie, zones industrielles, propriété foncière.

5- Initier des accords internationaux pour accroître la confiance des investisseurs et accès aux marchés.

6- Eliminer les distorsions dans l'économie.

Défi 3 : Promouvoir le plein emploi.

Stratégies :

1- Stimuler les secteurs générateurs d'emploi.

2- Reformer les lois sur le travail en mettant en place un Cours d'Arbitrage Industriel.

3- Développer un Plan National sur la main d'oeuvre pour faire coïncider le travail avec les besoins de l'économie.

4- Fournir des formations professionnelles pour soutenir les industries contribuant à une forte croissance de l'économie.

5- Changer l'état d'esprit pour soutenir l'efficience de l'activité économique.

Défi 4 : Réformer le système bancaire et financier. Stratégies :

1- Améliorer la compétition dans le secteur bancaire.

2- Renforcer le cadre de régulation et de supervision.

3- Renforcer l'efficience et le réseau des institutions de micro finance.

4- Etablir les conditions pour le développement de marchés financiers et la création de marché boursier.

5- Encourager l'augmentation de l'épargne.

Défi 5 : Renforcer les entreprises locales, les PME et l'artisanat. Stratégies :

1- Créer des centres de soutien à la productivité.

2- Transition du secteur informel vers le secteur formel.

Défi 6 : Renforcer la compétitivité commerciale internationale

Stratégies :

1- Faciliter le marketing, l'assurance et le financement des exportations.

2- Construire des infrastructures et assurer des mesures d'accompagnement.

3- Développer les mécanismes pour la standardisation et la certification du produit.

4- Adopter une nouvelle stratégie industrielle pour pénétrer le marché avec des produits à forte valeur ajoutée.

Défi 7 : Développer intensivement le secteur minier.

Stratégies :

1- Les Ministères, les sociétés et les bailleurs s'associent pour éliminer les obstacles au développement du secteur.

2- Améliorer l'environnement existant basé sur les réactions des sociétés privées.

3- Impliquer les citoyens dans les projets d'extraction en cours (consultation durant la phase de prospection et de suivi).

4- Intégrer les opérateurs dans les petites mines dans l'économie formelle.

Défi 8 : Promouvoir et développer intensivement le secteur tourisme.

Stratégies :

1- Attirer des investissements de haute qualité à travers l'octroi d'incitations, accès au foncier et d'autres appuis.

2- Promouvoir la destination « Madagascar » comme une destination supérieure et particulière en écotourisme.

3- Appuyer la gestion du secteur touristique et appuyer la professionnalisation dans le secteur.

4- Améliorer la gamme de produits du secteur tourisme.

Défi 9 : Exploiter intensivement les opportunités régionales.

Stratégies :

1- Ratifier les protocoles régionaux pour améliorer l'accès aux commerces transfrontaliers et aux opportunités d'investissements.

2- Sensibiliser l'opinion nationale des opportunités du marché régionale.

3- Appuyer le régionalisme à travers le développement du commerce inter et intra régional.

4- Renforcer l'intégration verticale au niveau régional.

Défi 10 : Développer des synergies économiques à travers la diplomatie.

Stratégies :

1- Formuler une stratégie de publicité visant à rehausser le profil de Madagascar.

2- Etablir un groupe de coordonnateurs pour promouvoir l'image de marque internationale de Madagascar.

3- Faciliter et renforcer les négociations internationales appuyant la promotion des activités socio-économiques.

Engagement 7 : PRENDRE SOIN DE L'ENVIRONNEMENT.

Madagascar deviendra un leader mondial dans le développement et l'utilisation des meilleures approches pour la protection de l'environnement. La tendance a été inversée après de nombreuses décennies d'exploitation et de négligence. Madagascar deviendra de nouveau une « île verte ». L'engagement à prendre soin, à aimer et à protéger l'environnement sera primordial.

Défi 1 : Augmenter les aires protégées pour la conservation et la valorisation de la biodiversité terrestre, lacustre, marine et côtière.

Stratégies :

1- Créer des nouvelles aires protégées terrestres, lacustres, marines et côtières.

2- Assurer la pérennisation financière pour la gestion durable des aires protégées et de la biodiversité.

3- Gérer les aires protégées et la biodiversité terrestre, lacustre, marine et côtière.

4- Valoriser la biodiversité d'une manière durable.

5- Mettre en place un cadre de travail et une stratégie nationaux de l'écotourisme pour contribuer à la protection et à la promotion de l'environnement et aussi pour assurer une harmonisation « éco-éco » (économique-écologique).

Défi 2 : Réduire le processus de dégradation des ressources naturelles.

Stratégies :

1- Elaborer et mettre en oeuvre les plans d'utilisation durable pour les zones terrestres, lacustres, marines et côtières.

2- Promouvoir le développement et l'utilisation de sources d'énergie alternative, comme les biocarburants qui incluent l'huile de palme, le jatropha, le soja et la canne à sucre.

3- Gérer le défrichement de la couverture végétale et les dommages causés par le feu.

4- Promouvoir le reboisement et la restauration des habitats dégradés.

5- Promouvoir le financement du secteur privé pour la gestion environnementale.

Défi 3 : Développer du réflexe environnemental à tous les niveaux.

Stratégies :

1- Explorer les voies et moyens pour que le gouvernement, avec l'aide du secteur privé, puisse apporter leur assistance dans la protection de l'environnement et s'assurer de l'atteinte des normes mondiales les plus élevées en la matière.

2- Renforcer le cadre de prévention des nuisances environnementales causées par les opérateurs, les exploitants miniers, les agriculteurs, les pêcheurs et les touristes.

3- Contribuer à la protection des zones sensibles par l'évaluation environnementale.

4- Internaliser l'enjeu environnemental dans les politiques et plans sectoriels, régionaux et communaux.

5- Mettre en oeuvre la Politique Relative à l'Environnement (PRE).

Défi 4 : Renforcer l'efficacité de l'administration forestière.

Stratégies :

1- Créer les capacités humaines, matérielles et infrastructure du Ministère pour s'assurer qu'il puisse effectivement assumer sa mission.

2- Renforcer la régulation, la mise en oeuvre et le contrôle forestiers et environnementaux.

3- Mettre en oeuvre des techniques de gestion forestière durable, aménager des plantations forestières dans les régions appropriées pour satisfaire la demande en produits forestiers et en jeunes plants d'arbre, et prendre d'autres mesures pour supporter la reforestation.

4- Améliorer le système des recettes forestières et initier une réforme de la fiscalité pour s'assurer d'une taxation qui compense les conséquences négatives favorisant la pollution et la dégradation.

5- Assurer la planification, suivi et évaluation de toutes les activités du Ministère et s'assurer d'une meilleure coordination, gestion, vulgarisation et utilisation de la recherche, des bases de donnés et des meilleures pratiques aux niveaux national, régional et local.

Engagement 8 : SOLIDARITE NATIONALE.

L'identité nationale forte et unifiée respecte et valorise la multitude de cultures et de traditions de tout le peuple Malagasy, et promet la participation et le partenariat.

Le peuple sera fier de son identité, pourra faire face aux défis de notre ère, et participera pleinement au développement de Madagascar.

Défi 1 : Honorer la diversité culturelle, la compréhension et le respect mutuels. Stratégies :

1- Faire un inventaire des sites et des pratiques de patrimoines culturels, les conserver et les valoriser.

2- Préserver la culture malagasy, les traditions, l'histoire et les dialectes locaux.

3- Mettre en place des institutions pour promouvoir la culture et l'art au niveau local, régional et national.

4- Organiser des événements multiculturels qui encouragent le dialogue, favorisent le partage de cultures et qui renforcent la fierté.

Défi 2 : Développer une confiance sociale et promouvoir la participation citoyenne. Stratégies :

1- Promouvoir la participation citoyenne pour améliorer la responsabilisation du service public et pour réduire les abus.

2- Améliorer la coordination et l'harmonisation des activités des organisations de société civile.

3- Identifier les besoins de la population et y réagir.

4- Mobiliser les organisations religieuses pour accroître leur contribution dans le développement communautaire et la cohésion sociale.

5- Intensifier le développement d'une presse responsable, indépendante et professionnelle contribuant au progrès social, politique et économique.

Défi 3 : Promouvoir l'identité, la solidarité et la fierté nationales.

Stratégies :

1- Améliorer les événements nationaux existants en s'assurant qu'ils promeuvent et honorent la solidarité nationale.

2- Créer de nouveaux événements et symboles, de nouvelles traditions qui valorisent encore davantage l'unité nationale.

3- Mettre a profit les valeurs et aspirations communes des Malagasy.

4- Accorder des distinctions honorifiques à ceux qui parviennent à rehausser le niveau de Madagascar.

Défi 4 : Améliorer l'appui aux très pauvres et vulnérables.

Stratégies :

1- Améliorer la gestion de la protection sociale et l'accès des groupes vulnérables aux services sociaux de base.

2- Améliorer le ciblage et le suivi des dépenses de protection sociale et leur impact sur le bien-être de la population.

3- Assurer la prévention, la réaction rapide et l'atténuation de l'impact des catastrophes sur la population.

4- Garantir un cadre juridique équitable aux vulnérables.

Défi 5 : Promouvoir l'égalité de genre et l'autonomisation des femmes.

Stratégies :

1- Intégrer la dimension genre dans le développement.

2- Favoriser l'accès des femmes aux opportunités économiques.

3- Augmenter le nombre des femmes occupant des postes supérieurs au niveau de l'administration locale, régionale et nationale.

4- Réduire les abus contre les femmes.

5- Eliminer les pratiques traditionnelles qui affectent négativement les femmes.

6- Honorer les femmes en tant que source de la vie.

7- Mettre en place une institution gouvernementale pour promouvoir les conditions féminines.

AVANTAGES- INCONVENIENTS ET RECOMMANDATIONS Engagement 1 : GOUVERNANCE RESPONSABLE.

Défi 1 : Fournir un niveau de sécurité suffisante, pour assurer la sûreté des personnes et des biens.

Avantages :

+ Une révision du système de sécurité, permettant de réduire la destruction de l'environnement par l'homme et ses actes tels que, les feux de brousses, les braconnages, les exploitations abusives ou illégales des ressources environnementales.

+ De nouvelles méthodologies de sécurité stimuleront un rajeunissement de l'environnement du fait que les cultivateurs et les éleveurs seront incités à produire des denrées environnementales (faunes et flores).

+ Un système de sécurité environnemental favoriserait aussi la protection de la faune et de la flore typiquement malgache.

+ Le renforcement des côtes nationales, et des frontières permettra de préserver l'environnement et de sauvegarder l'endémisme existant sur le territoire national.

Inconvénients :

- La révision du système de sécurité ne tient pas souvent compte de la réalité environnementale existante, dans un territoire ayant ses propres particularités.

- L'alignement des forces de sécurité sur les besoins nationaux et régionaux ne sera effectif que si l'on détermine ses besoins.

- Les nouvelles méthodes de sécurité peuvent surprendre les opérateurs environnementaux, de ce fait leur production serait instable à cause du manque de connaissances.

- Les nouvelles méthodes de sécurité mettent du temps pour être appliquées.

- La coordination entre le corps de sécurité et les institutions civiles s'avère difficile, du fait qu'ils proviennent de deux types d'environnements différents et de l'existence des hiérarchies dans l'environnement intérieur de ces corps de sécurités.

- La surveillance des frontières et des côtes nationales doit être parfaite et sans faille. La frontière toute entière doit être bien surveillée mais pas seulement une partie.

Recommandations :

O La révision du système de sécurité doit être faite très rapidement dans les conditions les plus favorables avec des informations précises et réelles.

O Seul, l'environnement humain autour du territoire étudié, est le plus apte à connaître la réalité existante. Il est le premier concerné à cette sécurité environnementale.

O Une bonne information transparente et claire, pour la population environnante sur les transformations du système, contribuerait à la compréhension des mesures et des nouvelles méthodes. Celle-ci aboutira à son application rapide.

O La détermination des besoins environnementaux nationaux et/ou régionaux, en matière de sécurité, ne se fera qu'après enquête auprès de la population concernée.

O Mettre corps de sécurité et société civile, sur un même pied d'égalité pour que lors de la coordination, il existe une bonne entente environnementale.

O Recruter de nouveaux corps de sécurité et mettre à jour les techniques adéquates. O Assurer la sécurité des frontières sur les côtes toutes entières.

Défi 2 : Renforcer l'état de droit :

Avantages :

+ L'existence de juge crédible et indépendant en matière d'environnement contribuerait à une bonne gestion et une conservation efficace de l'environnement.

+ Un système judiciaire transparent et responsable serait un atout pour résoudre les problèmes environnementaux. Chaque entité judiciaire sera consciente de son rôle dans l'environnement juridique.

+ Une réforme des lois existantes sera la base du développement de l'environnement, pour qu'on puisse prendre des mesures adéquates lors des nouveaux problèmes concernant l'environnement.

+ La différenciation des cas importants permettra, de résoudre rapidement les problèmes existants dans l'environnement économique, écologique et juridique.

La résolution rapide de ces problèmes assurera un développement rapide, surtout en matière de conservation de l'environnement.

+ Le droit en matière d'environnement humain dans les prisons sera respecté. Les prisonniers auront un environnement plus sain et viable.

Après avoir suivi des éducations, les enfants et adolescents criminels seront capables, d'améliorer et de préserver leur environnement. Ainsi pourront-ils contribuer dans l'accomplissement de la vision « Madagascar naturellement ».

Inconvénients :

- Un juge ne sera crédible lors d'une affaire concernant l'environnement que s'il a les savoirs et connaissances, mis à jour, dans ce domaine.

- Des réformes fréquentes des lois désorienteraient les opérateurs environnementaux, et pourraient finir par les décourager, ou même réduire leur intérêt du fait de l'instabilité juridique des lois.

- Un système judiciaire transparent nécessite une communication rapide et durable pour que la transparence soit permanente et réelle.

- Les procédures rapides entreprises peuvent être déplacées du fait que ces derniers n'aient pas fait une consultation minutieuse des problèmes et solutions environnementales sur terrain.

- La différenciation des cas importants et mineurs peut être faussé par manque d'information.

- L'amélioration des conditions de vie dans les prisons nécessite un environnement plus viable et la création de nouvelles infrastructures.

- Une condition de vie nouvelle dans les prisons inciterait les détenus relâchés à y revenir, surtout si ces derniers vivaient dans un environnement plus médiocre lors de leur sortie de prison.

- Le système éducatif peut ne pas être efficace si les enfants et adolescents ne sont pas convaincus des changements environnementaux qu'ils ont à subir.

Recommandations :

O Les juges doivent être protégés pour qu'ils puissent accomplir librement leur tâche. O Les juges doivent suivre des formations périodiques pour une mise à jour de leurs

connaissances en matière de droits environnementaux afin de prendre les bonnes décisions. O Une large information est nécessaire lors des réformes des lois.

O De nouveaux systèmes d'informations doivent être mise en place, pour que les réformes judiciaires en matière d'environnement soient connues par toute la population malagasy.

O Les administrateurs environnementaux et juridiques sont tenus de faire des enquêtes approfondies et rapides pour solutionner aux problèmes majeurs.

O Veiller à ce que les prisonniers, ayant terminés leur peine, s'intègrent facilement dans le nouvel environnement.

O Faire en sorte qu'une exploitation de ressources environnementales par les détenus relâchés puisse leur donner un nouveau départ prometteur. L'environnement humain dans l'exploitation et/ou la sauvegarde de l'environnement, augmentera. Ce qui permettra un développement de l'économie de l'environnement.

O Les formateurs des enfants et des adolescents doivent impérativement apprendre à ces derniers à préserver et à exploiter convenablement l'environnement et ses ressources. Ils doivent leur guider psychologiquement pour qu'ils acceptent le changement.

O Pour que la réinsertion, dans le nouvel environnement, soit efficace, le système éducatif devrait aussi se faire au niveau des adultes.

Défi 3 : Réduire la corruption

Avantages :

+ La réduction de la corruption environnementale permettra de connaître la vraie valeur des ressources environnementales en matière d'exploitation.

+ Plus la corruption environnementale diminue, plus on aura moins de perte en faune et flore, qui sont pour la plupart endémique.

+ La migration des intérêts personnels vers le bien commun permettra une bonne gestion à grande échelle de l'environnement et de ses productions. La notion de bien publique et la notion de valeur environnementale feront son apparition. D'où le développement durable de la nation.

+ Un environnement qui ne favorise pas l'existence de la corruption conduirait à une transparence de la réalité existante au niveau des réserves environnementales ou autres de ce genre.

+ Les sanctions pour les acteurs de la corruption feront l'objet d'un exemple pour les autres opérateurs de l'environnement.

Plus les sanctions seront plus lourdes, il y aura moins d'opérateurs environnementaux corruptibles. Il y aura moins de fuite au niveau de la gestion de l'environnement, c'est-à-dire, on aura la notion de valeur réelle de l'environnement.

+ Un public conscient de la corruption environnementale et de la bonne gouvernance serait capable de bien gérer l'environnement autour de lui, et d'être jaloux de cet environnement pour un développement partiel.

Inconvénients :

- Les opérateurs environnementaux individuels ne seront plus motivés du fait qu'ils pensent travailler pour une communauté et non pour eux-mêmes.

- La réduction de la corruption dans le domaine de l'environnement sera défavorable pour les agents économiques environnementaux du fait que leur source d'argent (salaires) diminue. Etant donné que le gain lors des actes corrompus fait parties des compliments de leur salaire réel.

- Plus les sanctions sont lourdes, plus le montant que les corrompus augmente et plus les risques sont énormes.

Et plus le montant qu'on a payé pour la corruption environnementale augmente, plus les acteurs sont incités à être corrompus.

D'où une grande perte dans le système environnemental national.

- Un public conscient mais qui n'agit pas, sur l'environnement, est équivalent à un public ignorant.

Recommandations :

O Introduire la notion qui montre que c'est la somme des intérêts individuels qui constituent l'intérêt commun, d'où le développement environnemental d'un point de vue macro-économique et non la migration des valeurs d'intérêts.

O Une augmentation, des salaires et/ou des intérêts environnementaux, ou même de leurs marges bénéficiaires, des agents économiques environnementaux; sont nécessaires pour lutter contre la corruption.

O Les sanctions, en matière de corruption environnementale, doivent être médiatisées pour que tout l'environnement humain soit au courant des problèmes s'y afférent.

O La mobilisation ne doit pas se restreindre à la conscientisation du public mais aussi à l'action qu'il doit faire sur l'environnement.

Défi 4 : Etablir un processus budgétaire de l'état efficace et efficient.

Avantages :

+ Un processus budgétaire efficace et efficient permet de bien financer et de bien gérer les projets environnementaux. L'application de la loi des règlements dans le domaine de l'environnement permet de mettre les normes à suivre pour que les ressources naturelles soient bien gérées.

+ Une transparence en matière budgétaire aidera les décideurs environnementaux à mieux prendre des décisions, surtout lors des transitions de fin de mandat.

+ Les impôts et les taxes ainsi que les frais d'exploitation des ressources de patrimoine national serait l'élément moteur pour une bonne gouvernance de la gestion des produits environnementaux.

+ Une réduction des gaspillages de ressources environnementaux augmenterait la qualité et la quantité des ressources.

L'emploi rationnel et efficace des produits environnementaux de l'état engendrera un maximum de profit, du point de vue financier, écologique, économique et social.

Inconvénients :

- L application « bête » de la loi des règlements des ressources naturelles sera un frein pour le développement de l'environnement si elle n'est pas bien acquise.

- Un contrôle à long terme des finances publiques nécessite un budget extra.

- Si on augmente les impôts en matière d'environnement ; les opérateurs et acteurs économiques de l'environnement reculeront du fait que celle-ci n est plus porteur.

Recommandations :

O La loi de règlement doit être bien maîtrisée par les agents et décideurs environnementaux avant d'être appliqué et renforcé.

O Les contrôles doivent être faits périodiquement pour qu'on puisse avoir une idée précise de l'évolution de l'environnement global de la nation.

O Les montants des taxes et impôts environnementaux doivent être en fonction de la valeur des biens, de la valeur-rareté et la valeur d'existence.

Défi 5 : Renforcer les prestations de services publics.

Avantages :

+ Le renforcement des prestations de services publics naturels encouragera tous ceux qui utilisent l'environnement que ce soit à des fins lucratifs ou non.

+ Une réforme complète des réserves naturels et des services de l'environnement permettra d'accroître les bénéfices attendus de celle-ci.

+ Une main d'oeuvre qualifié et un environnement stable et prospère seront la fierté de la nation.

Inconvénients :

- Les nouvelles réformes dans le domaine de l'environnement et de sa gestion nécessitent un budget imminent.

- Il faut que chaque personne concernée aux changements environnementaux dus à cette réforme s'adapte. Et même, il faut que l'environnement elle-même s'adapte aux nouvelles structures.

Recommandations :

O Le renforcement doit se faire mais après étude de chaque cas qui diffère d'un endroit à un autre, d'un consommateur à un autre, et d'un individu à un autre.

Défi 6 : Décentraliser l'administration publique

Avantages :

+ Une décentralisation dans le domaine de l'environnement permettra un bon suivi et une bonne gestion des problèmes environnementaux locaux.

+ Les régions décentralisées seront indépendantes et l'administrateur général n'aura qu'un rôle de « gendarmes ».

+ Les problèmes locaux seront traités directement et feront l'objet d'une solution plus rapide et plus adapté du fait que les administrateurs décideurs sont sur place.

+ L'amélioration de la capacité des régions face aux divers défis favorisera la concurrence entre les régions en matière de bonne gestion de l'environnement. Ce qui conduira facilement au développement de la région par l'intermédiaire de cet environnement.

Inconvénient :

- Pour certaines régions, malgré la bonne gestion des ressources environnementales, ils n'arrivent pas à s'autofinancer.

Recommandation :

O Une décentralisation de l'administration publique en matière d'environnement nécessite un financement durable surtout par la conservation de la biodiversité qui n'arrive pas à s'autofinancer.

Défi 7 : devenir une nation ouverte au progrès :

Avantages :

+ L'ouverture au progrès permettra de trouver la solution adéquate aux problèmes de l'environnement.

+ L'envoi des missions à l'extérieur permettra d'avoir une vision plus large de la réalité environnementale des autres pays, et ainsi adapter cette vision à l'environnement devant la personne en question.

Inconvénients :

- Chaque cas est unique en matière de problème concernant l'environnement du fait que l'environnement est différent d'un point à un autre.

- L'application du progrès dans certains cas est spécifique.

Recommandations :

O Il faut savoir adapter le progrès à chaque situation.

O Savoir que chaque problème environnemental a sa propre solution et il faut tirer des leçons des autres faits déjà accomplis.

Engagement 2 : INFRASTRUCTURES RELIEES

Défi 1 : Accorder une priorité aux infrastructures de développement pour les pôles de croissance

Avantages :

+ La mise en oeuvre d'un plan stratégique en infrastructure facilitera la tâche des exécuteurs

de projets.

+ La création de nouvelle infrastructure environnementale permet de conserver

efficacement « in situ » les espèces menacées au plan mondial.

+ L'existence de nouvelle infrastructure de transports serait un atout pour la libre circulation interne des produits et espèces environnementaux

Inconvénients :

- Il faut d'abord déterminer les besoins nationaux et globaux en infrastructures.

- Nouvelles infrastructures routières, signifient une augmentation du parc automobile à Madagascar ; donc un accroissement de la pollution atmosphérique par le rejet de gaz.

Recommandations :

O Il faut donc mettre des stratégies permettant de déterminer les priorités et les besoins nationaux en matière d'infrastructure.

O Ainsi, il est à recommander aux dirigeants politiques de créer des activités environnementales productives pour la population qui vivent dans les zones très éloignées du développement pour qu'ils puissent accroître leur niveau de vie.

O Les automobilistes et les utilisateurs des infrastructures sont priés d'employer des filtres dans leur échappement afin de réduire le gaz dégagé. Ou bien d'utiliser d'autres sources d'énergie n'affectant pas ou atténue les conséquences environnementales.

Défi 2 : Améliorer l'efficacité et la qualité de la circulation des biens et des personnes. Avantages :

+ Une bonne analyse des demandes en matière de transport favoriserait le tourisme qui est une des sources de financement.

+ Une concurrence en matière de transport facilitera l'accès à l'environnement du fait de la notion du consentement à payer qui sera plus faible.

+ Le développement de la réputation internationale de fiabilité de services sera un atout pour la confiance des investisseurs et permettrait une bonne gestion des aires protégées.

+ Une bonne gestion des subventions inefficaces permettrait de savoir le pourquoi et le comment de cette inefficacité.

+ Des formations pour la gestion environnementale des sites et aires protégées permettront le suivi du projet.

Inconvénients :

- La libre circulation des biens environnementaux mettra en difficulté le suivi de ce dernier surtout en matière de norme.

- La notion de « réputation » en matière environnementale peut n'être que fictif (différent de la réalité).

- Il faut toujours soigner cette image dans de long terme.

Recommandations :

O Un réseau de suivi environnemental en matière de circulation des biens est conseillé pour une bonne gestion de ces biens et pour éviter leur rupture en stock.

O La notion de « réputation » doit être réelle et vérifiée pour qu'il y ait fiabilité environnementale.

O Améliorer fortement la coordination des ressources de financement pour les aires protégées, en se fondant sur des stratégies établies conjointement avec tous les acteurs principaux, ainsi que la coordination, la qualité et la diffusion des informations sur le financement de la conservation.

O S'attacher davantage à améliorer le rapport « coût-efficacité » du financement des aires protégées en perfectionnant la budgétisation, la planification financière et en utilisant des moyens novateurs tels que les droits d'usage à des fins de conservation, le versement d'indications directes, les dégrèvements d'impôts et d'autres transactions commerciales.

Défi3 : Améliorer l'accès à des services de transport dans tous le pays :

Avantages :

+ La notion de biens environnementaux est respectée. Les entretiens des services de transports seront un atout pour l'environnement du fait que les infrastructures soient bénéfiques en termes de coût.

+ Le relais de nouvelles zones enclavées par l'intermédiaire d'exportation de nouvelles technologies de transport permettrait la découverte de nouvelles faune et flores, ou bien de créer des sites de conservation.

+ L'exportation de la production locale d'énergie dans le transport permettrait d'avoir des débouchés des produits environnementaux, d'où le développement de la région.

Inconvénients :

- Le désenclavement de certaines régions permet de détruire l'environnement du fait qu'il y a des kilomètres de plantation (faune) en jeu.

- Une exploitation abusive des ressources environnementales détériorerait la productivité de celles-ci et arriverait même à le faire disparaître.

Recommandations :

O Malgré le fait d'utiliser l'énergie locale, il faut bien gérer la consommation de ce bien pour qu il n'y ait pas rupture.

O Bien faire des études d'impact environnemental avant de construire des infrastructures.

Défi4 : Assurer un approvisionnement d'énergie adéquate, à coût abordable et compétitif : Avantages :

+ L'existence d'une énergie nouvelle sera un atout pour la conception et la sécurité des sites de conservation.

+ Une production indépendante d'énergie ferait baisser le coût de la consommation, donc le coût de la gestion de l'environnement de cette région baissera.

+ La restructuration de la JIRAMA permettra de freiner la concurrence, ce qui diminuera la création de nouvelles centrales d'énergie, d'où une bonne présentation de l'environnement.

+ L'exploitation des mines et de l'agriculture permettra d'avoir une rentabilité économique élevée.

+ Dans le long terme, l'exploitation des sources d'énergies locales (solaire ...) est à très faible coût et sont très favorable à la sauvegarde de l'environnement.

Inconvénients :

- Il existe des ondes et des interférences électriques et magnétiques qui tuent les animaux et la végétation aux alentours des centrales électriques

- .Les combustibles (sources d'énergies) utilisés peuvent ruiner au bon fonctionnement de l'environnement.

- Sans concurrence, la JIRAMA détient le monopole, le prix d'énergie et le coût des gestions et de consommation augmenteront.

- L'exportation abusive des produits miniers, et l'utilisation d'une réforme agraire mal acquise n'auront pas de bénéfice à long terme.

- Les installations d'outils sources d'énergies nouvelles sont chères et difficiles à appliquer.

Recommandations :

O Bien faire de l'analyse stratégique environnementale avant de faire des installations. O Réduire la quantité de pollution émise par l'intermédiaire d'un suivi minutieux des producteurs d'énergie.

O Former la population à utiliser les nouvelles technologies qui emploient les sources d'énergie tout en préservant l'environnement.

Défi5 : Assurer un système de communication efficace et abordable.

Avantages :

+ Un système de communication à faible coût favorise la transmission de donné environnementale, ainsi que les évolutions dans les divers sites de connections.

+ Les opérateurs peuvent jouir d'une augmentation des profits environnementaux.

Inconvénients :

- La conservation des zones par un système de communication augmenterait les interférences qui sont dangereux pour la faune et la flore.

- L'existence d'une compétition saturerait le réseau, d'où de nouveaux problèmes environnementaux.

Recommandations :

O Bien prévoir les impacts des installations sur l'environnement écologique et naturel.

O Poursuivre l'accès aux TIC pour que tout le monde ait la même information en matière d'environnement.

Défi6 : Meilleur système de prévision météorologique et d'information sur les cataclysmes naturels comme les cyclones.

Avantages :

+ Un meilleur système de prévision météorologique et de cataclysme naturel permet de prendre la masse environnementale par la réhabilitation des aires protégées.

+ Le renouvellement des ressources naturelles serait donc plus facile.

+ Le service fourni aux opérateurs économiques conduirait à une révolution agraire.

Inconvénients :

- Les donnés météorologiques doivent être compréhensible pour tous.

- Même, connu d'avance, les cataclysmes naturels produisent d'immenses dégâts.

Recommandations :

O Satisfaire les besoins des usagers de l'environnement.

O Veiller à ce que des mesures soient appliquées lors des cataclysmes naturels.

Défi7 : Améliorer de manière significative l'accès à l'eau potable et à l'hygiène. Avantages :

+ L'accès à l'eau potable permet d'avoir une hygiène meilleure.

+ L'eau permet de sauvegarder la nature et de développer d'autre parti sur le domaine de l'environnement.

Inconvénients :

- Les puits sont difficilement accessibles aux femmes.

- L'utilisation industrielle de l'eau potable nuit l'environnement car les industries polluent l'eau et détruisent tout sur leur passage.

- Une mauvaise gestion de l'eau potable peut détruire toute la population.

Recommandations :

O Les industries doivent faire des études d'impactes environnementales avant d'utiliser l'eau potable.

O Lancer une campagne qui permettra de puiser l'eau des puits par des technologies nouvelles.

Engagement 3 : TRA NSFORMATION DE L'EDUCATION

Défi 1 : Assurer l'accès de tous les enfants aux opportunités de développement avant leur véritable scolarisation.

Avantages :

+ Les enfants de 0 à 5 ans auront un environnement parental sérieux.

+ L'implication des communautés locales dans l'éducation favorise le développement de la communauté.

+ La formation en éducation parentale des travailleurs sera un atout pour le développement de l'enfant.

Inconvénients :

- Les parents manquent de formation et ne se préoccupent souvent pas de l'éducation de leurs enfants en matière d'environnement.

- Diverses actions environnementales doivent être apprises par les éducateurs pour qu'on puisse bien atteindre les objectifs.

Recommandations :

O L'éducation parentale devra être pour tout le monde.

O La formation des éducateurs doit être faite périodiquement du fait qu'il y a toujours une évolution autour d'eux.

Défi2 : Créer un système d'éducation primaire performant.

Défi3 : Intensifier le système d'éducation fondamentale de second cycle ou collège. Avantages :

+ L'augmentation des infrastructures et du nombre d'enseignants permettra aux enfants de savoir les réels dangers de la non protection de l'environnement.

+ Les enfants auront une bonne base sur la notion de l'environnement.

+ La réduction des charges parentales serait un atout pour qu'ils améliorent leur niveau de vie toute en préservant leur environnement.

+ Un système d'éducation parfait de cause permet l'apprentissage de l'environnement de tous en détail.

Inconvénient :

- Les subventions doivent être à jour et suffisant.

Recommandations :

O Création de réseau de programme d'apprentissage pour les aires protégées et de leur apparence en santé institutionnelle.

O Il faut améliorer la connaissance et le progrès d'enseignement de l'environnement dans le plan.

Défi 4 : Améliorer le système d'enseignement secondaire ou lycée et développer la formation professionnelle.

Avantages :

+ Construction de nouveau infrastructure et recrutement de nouveau enseignants. + La transformation de programme et du système sera un atout pour une bonne connaissance de base, sur l'environnement et de ses ressources.

+ La créativité et l'auto-apprentissage permettent souvent de mettre en évidence les ressources environnementales locales.

Inconvénients :

- La stratégie n'a pas fait attention aux problèmes concernant l'environnement.

- Les étudiants n'ont aucune notion d'environnement et de protection de celui-ci.

Recommandations :

O Un bon accompagnement des enfants dans la protection et renouvellement de la nature est à faire.

O La notion de compétence de qualité diffère d'un point à un autre.

Défi 5 : Améliorer le système d'enseignement secondaire ou lycée et développer la formation professionnelle.

Avantages :

+ Les étudiants de l'enseignement supérieur sont plus aptes et plus performants en ce qui concerne l'éducation sur l'environnement.

+ Le système d'enseignement à distance permet aux étudiants de s'occuper de leur propre environnement.

+ La coordination entre institution publique et privée conduit à une analyse environnementale détaillée par l'auteur lui-même des problèmes environnementaux.

Inconvénients :

- L'application du système LMD n'est pas facile pour tous - Il est difficile de savoir si un professeur est doué ou pas.

Recommandations :

O Des formations concernant les nouveaux réformes (LMD) devront être faites. O La vision Madagascar Naturellement doit faire l'objet d'une recherche et d'un développement.

Défi 6 : Mettre fin à l'analphabétisme

Avantages :

+ L'intensification des activités d'analphabétisation permet la fluidité des informations et l'accroissement des compétences, ainsi, les nouveaux apprentis peuvent influencer sur l'enseignement local.

+ Une sensibilisation permettant des financements locaux et une attraction pour l'éducation. C'est une façon de connaître le « contentement à payer » d'un individu pour qu'il ait un environnement humain sachant au moins lire.

Inconvénients :

- Les activités d'alphabétisation intenses nécessitent un financement intense.

- L'application du programme ne tient pas compte de l'environnement des personnes concernées.

- L'objectif : mettre fin à l'analphabétisation est trop ambitieux.

Recommandations :

O Il faut être réaliste dans les chiffres et les objectifs quinquennaux.

O La notion d'environnement doit être prise en compte lors des formations.

Défi 7 : Développer les capacités et l'attitude mentale et psychologique des jeunes par les sports et la participation à la vie civique.

Avantages :

+ Une formulation de stratégie sportive simplifie le travail des exécuteurs des programmes. + Le sport traditionnel permet d'élargir la culture.

+ Une évolution mentale serait un moteur pour l'environnement.

Inconvénients :

- C'est tout le monde qui est sportif.

- L'adaptation avec les acteurs nécessite du temps. - Il est difficile de savoir le sport prioritaire.

Recommandations :

O Chaque sport doit être au même point d'égalité pour qu'on puisse modifier les psychologies de l'enfant.

O Détecter les priorités en matière de sport.

O Prendre des décisions en fonction des résultats qui existent.

O Faciliter l'environnement d'adaptation du problème.

Engagement 4 : DEVELOPPEMENT RURAL

Défi 1 : Sécuriser la propriété foncière.

Avantages :

+ La sécurisation de la propreté facilitera les travaux environnementaux des paysans et permettra de produire dans les meilleures conditions.

+ L'existence de propriété foncière permettra une bonne gestion du territoire en matière d'environnement.

+ La décentralisation de la gestion des propriétés foncières diminuera le déplacement des personnes concernées lors des traitements de leur dossier.

Inconvénients :

- L'enregistrement de la propriété coûte très cher.

- La prise de décision en matière d'environnement peut être acceptée par les hiérarchies supérieures.

Recommandations :

O Faciliter l'accès aux enregistrements de propriétés foncières à moindre coût. O Les autorités compétentes doivent connaître le territoire.

O Faire des études approfondies avant l'acceptation de l'enregistrement des propriétés foncières.

Défi 2 : Améliorer l'accès au financement rural.

Avantages :

+ L'accès au financement rural permet des innovations (techniques) et environnementales. + Les micro-finances et bancaires facilitent les investissements ruraux pour que les paysans puissent avoir un bon départ de production.

+ Le système de crédit à caution solidaire permet aux plus pauvres d'acquérir le financement.

Inconvénients :

- Les taux d'intérêts des micro-finances sont souvent élevés.

- La mauvaise gestion des micro-finances nuit aux résultats attendus.

Recommandations :

O Subsistance des micro-finances et bancaires pour que le taux d'intérêts soit faible, voir nul.

O Former la population sur la gestion des ressources financières en main.

Défi 3 : Lancer une révolution verte durable.

Avantages :

+ Le lancement d'une révolution reste durable et aboutit à une réforme agraire. + La production attendue serait élevée.

+ L'amélioration de la productivité facilitera l'intensification du fait que la production augmente en qualité et en quantité.

+ L'augmentation des surfaces cultivées augmente le surplus de l'exploitation agricole, ainsi il pourrait en créer d'autres.

+ Le ravitaillement en engrais et semences assure la prospérité de la production.

+ L'emploi de la mécanisation agricole ferait l'objet d'une production à grande échelle. + Les produits seront dans les normes.

+ Une production intense permettra de pousser l'environnement existant.

Inconvénients :

- Le manque de débouché peut conduire la surproduction.

- Les engins agricoles coûtent lourdement cher.

- Un grand nombre de paysan ne saurait pas exploiter au mieux les semences et les engrais.

Recommandations :

O Assurer un réseau de débouché.

O Il est préférable de faire diminuer le prix des engins agricoles ou de permettre des facilités de payement.

O La location à bon marché de ces engins, peut être envisagée.

O Il faut adopter et faire des formations pour les personnes qui utilisent les engins et les semences.

Défi 4 : Promouvoir les activités orientées vers le marché. Avantages :

+ Les activités agricoles orientées sur le marché permettent aux collecteurs d'obtenir directement un profil élevé.

+ La notion de système d'information est sur le marché. + La loi de l'offre et de la demande est favorisée.

Inconvénients :

- Le système d'information doit être simple et transparent.

- Le développement des infrastructures diminue le prix des denrées environnementales.

Recommandations :

O Les systèmes sont souvent complexes.

O Supprimer l'existence des intermédiaires pour avoir directement le profit.

Défi 5 : Diversifier les activités agricoles.

Avantages :

+ Les produits des recherches sont souvent fructueux.

+ L'agriculteur biologique permettra d'obtenir des produits uniques. + La classification des activités agricoles assure la rentabilité.

Inconvénients :

- Les recherches sont coûteuses et de longue durée.

- Les semences et techniques de l'agriculture biologique sont complexes.

- La diversification des cultures ne permet pas d'acquérir le maximum de production pour un seul produit.

Recommandations :

O Coopérer afin d'obtenir des financements pour permettre les recherches rapidement et efficacement.

O Des recherches sur les produits environnementaux doivent être faites.

Défi 6 : Accroître la valeur ajoutée agricole et promouvoir l'agro-business

Avantages :

+ Le développement de l'agro-business assure le mandat de la qualité de l'environnement tout en tirant profit de ce développement.

+ L'installation des centres d'agro-business contribuera à un développement de l'environnement à grande échelle.

+ La modernisation des systèmes de production augmente cette production.

+ La notion d'«agriculture contractuelle » permet de produire tout ; on accroîtra le profit obtenu.

Inconvénients :

- Les centres agro-business différent d'une région à un autre.

- L'accroissement de la valeur ajoutée agricole augmente le prix de ces produits.

Recommandations :

O Les fonctions et les centres d'agro-business suivent des noms intéressants.

O L'agriculture contractuelle doit toujours tenir compte des problèmes afférant l'animal. O Créer un système de stabilisateur de prix pour que tout soit effectif.

Engagement 5 :SANTE,PLANNING FAMILIAL ET LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA

Défi 1 : Assurer la fourniture de services de santé de qualité à tous.

Avantages :

+ L'environnement humain adéquat pour les prestations dans les hôpitaux et autres sera qualifié.

+ Les services de santé de qualité diminueront largement la propagation des maladies dans le milieu environnemental ; et facilitera le rétablissement des malades.

+ Les pratiques de médecine traditionnelles montrent l'utilité de la consommation des ressources de l'environnement par l'intermédiaire des plantes médicinales qui sont pour la plupart endémique pour le territoire malgache.

Inconvénients :

- La population est mal informée des problèmes environnementaux qui causent les maladies.

- Les plantes médicinales disparaissent peu à peu.

Recommandations :

O Eduquer la population pour qu'elle soit consciente des problèmes environnementaux causés par les malades.

O Lancer une campagne de protection des plantes médicinales.

Défi 2 : Elimination des principales maladies transmissibles.

Défi 3 : Gagner la lutte contre le VIII et le SIDA

Avantages :

+ L'élimination des maladies transmissibles permettra de vivre dans un environnement sain et propre.

+ La lutte contre le VIII Sida limitera la propagation de la maladie dans la nature.

Inconvénients :

- Le VIII Sida est jusqu'à maintenant incurable.

- Le traitement des maladies transmissibles est contant.

Recommandations :

O Créer un environnement vivant, pour que les atteints du VIII Sida puisse se sentir mieux. O Financer le traitement des maladies transmissibles pour qu'elles soient anéanties dans leur apparition dans l'environnement de l'individu.

Défi 4 : Mettre en oeuvre une stratégie efficace de planning familial. Défi 5 : Réduire la mortalité infanto juvénile.

Défi 6 : Réduire la mortalité maternelle et néonatale.

Avantages :

+ Une réduction de la taille des familles dans chaque foyer permettra d'augmenter l'espace environnemental qu'elles ont à occuper ; de plus, cela permet d'augmenter leur niveau de vie dans un environnement toujours joyeux (le bien être).

+ Une réduction de la mortalité infanto-juvénile augmente le nombre de population globale. + Une augmentation de nombre de sage-femme et infirmière permettrait des soins plus adaptés.

Inconvénient :

- Il y aura en surplus des ressources humaines, augmentation à long terme, l'environnement sera infecté.

Recommandation :

O Préserver un environnement sain et riche en faune et flore pour pouvoir vaincre les maladies et autres.

Défi 7 : Améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire.

Avantage :

+ La population, victime des catastrophes naturelles, a une chance de se nourrir grâce à la sécurité alimentaire.

Inconvénient :

- Une fois lancé, l'organisme humain aura toujours besoin de ces micronutriments.

Recommandation :

O Il faut protéger les animaux et les plantes comestibles pour qu'on puisse combler naturellement ce manque.

Défi 8 : Approvisionner la population en eau potable et généraliser les pratiques hygiéniques et sanitaires.

Avantages :

+ L'accès à l'eau potable permet à l'homme de survivre dans son milieu naturel.

+ Les pratiques hygiéniques et sanitaires permettent à la population d'avoir un environnement favorable à la bonne santé.

Inconvénients :

- Les bornes fontaines pour l'accès à l'eau potable favorisent la propagation des maladies. - Il y a toujours une partie de la population qui refuse toute éducation prospérée.

Recommandations :

O Utiliser des bornes fontaines propres à chaque famille pour éviter la propagation des maladies.

O Former des formateurs locaux pour que ceux-ci soient crédibles aux yeux de la population locale.

Engagement 6 : ECONOMIE A FORTE CROISSANCE.

Défi 1 : Assurer un environnement macroéconomique stable. Avantages :

+ Une politique monétaire ferme entraînant une stabilité sur le marché de devise attirerait les touristes et les bailleurs environnementaux.

+ Agir sur la balance de paiement permet de stabiliser la politique économique.

Inconvénient :

- Dans l'environnement macro-économique, il y a des politiques micro-économiques.

Recommandation :

O Utiliser les capacités macro-économiques pour aboutir à une bonne gestion environnementale stable.

Défi 2 : Accroître l'investissement direct étranger.

Avantages :

+ L'existence d'un environnement des affaires compétitif permet l'attraction des investisseurs étrangers.

+ L'environnement humain sera satisfait par la création d'industries et d'énergies investissant.

Inconvénient :

- Une ruée d'entreprise nouvelle polluera l'environnement Malgache.

Recommandation :

O Tout investisseur devrait faire une étude d'impact environnementale de son projet avant accomplissement sur le territoire Malgache.

Défi 3 : Promouvoir le plein emploi.

Avantages :

+ Le plein emploi permet d'accroître le niveau de vie de la population.

+ Un changement de l'état d'esprit accroîtrait l'efficacité de la croissance économique sur le développement.

Inconvénients :

- On ne fait pas le travail qu'on aime conforme à ses diplômes

Recommandations :

O Création d'une école pour formation professionnelle dans le domaine environnemental. O Stimuler à un changement d'esprit pour le goût de la nature.

Défi 4 : Réformer le système bancaire et financier.

Avantages :

+ Possibilité de création de PME dans les secteurs environnementaux

+ L'augmentation de l'épargne permet d'encourager les gens à développer dans les secteurs environnementaux

Inconvénients :

- Embarras de choix.

- Manque d'idée pour la création de projets.

Recommandations :

O Création de possibilité d'épargne.

O Instauration d'une sorte d'établissement ne visant qu'à informer les nationaux sur leurs possibilités et les démarches à suivre lors de la création d'un projet.

O Possibilité de formation

Défi 5 : Renforcer les entreprises locales, les PME et l'artisanat. Avantages :

+ Augmentation de production.

+ Rentrée fiscale pour l'Etat.

Inconvénients :

- Insouciance du bien fait de la qualité mais course après le nombre. - Diminution des rentrées financières pour les intéressés.

Recommandations :

O S'associer pour une meilleure production afin d'envisager plus de rentabilité.

O Formation des responsables de secteurs formels pour les avertir qu'ils ont plus d'intérêt à être formel.

Défi 6 : Renforcer la compétitivité commerciale internationale.

Avantages :

+ Encouragement à s'intégrer dans le domaine commercial surtout vers la commercialisation des produits environnementaux.

+ Compétition aux développements économiques et environnementaux du pays. + Entrez des devises.

+ Exploitation des denrées environnementales.

+ Découverte de nouvel horizon pour le développement du secteur environnemental.

Inconvénients :

- Insouciance.

- Création des infrastructures détruit des kilomètres de plantes sur son passage.

Recommandations :

O Formation des formateurs pour une meilleure production.

O Bien faire des études environnementales avant la construction des nouvelles infrastructures.

Défi 7 : Développer intensivement le secteur minier.

Avantages :

+ Implication des citoyens dans les projets d'extraction en cours.

+ Le manuel environnement basé sur les réactions des sociétés privées.

+ Diminution du nombre des secteurs informels, ce qui permettra le suivi des produits miniers exploités.

+ Par l'amélioration de l'environnement existant, plusieurs personnes seraient attirées par l'exploitation minière.

Inconvénients :

- Dépendance de l'environnement des sociétés privées.

- Un développement trop intensif peut entraîner la disparition des richesses naturelles.

Recommandations :

O Trouver d'autres secteurs sur lequel l'environnement sera basé.

O Bien gérer l'exploitation des ressources minières pour préserver l'avenir.

Défi 8 : Promouvoir et développer intensivement le secteur tourisme.

Avantages :

+ Découverte de Madagascar « île verte », lieu touristique permet beaucoup d'entrer des devises.

+ Création d'autres secteurs de travail entre autre conservation de la nature.

Inconvénients :

- Exportation illégale des richesses naturelles. - Exportation par des étrangers.

Recommandations :

O Faire goûter au peuple malgache la beauté de Madagascar.

O Organiser des voyages à travers l'île à des prix moindres pour que les malagasy puissent en profiter.

O Création d'un système de surveillance et de réglementation des richesses de l'environnement.

O Faire renaître le sentiment de conservation.

O Favoriser le financement pour permettre l'exploitation interne.

Défi 9 : Exploiter intensivement les opportunités régionales.

Avantages :

+ Accords interrégionaux, SADC-COI, diminuent les déplacements polluants.
+ L'accès aux commerces internationaux et les possibilités d'investissements.

Inconvénients :

- Il n'existe plus des relations interpersonnelles, il n'y a pas de contacte entre individu. - Exploitation abusive environnementale des richesses nationales.

Recommandations :

O Renouvellement des accords internationaux et renforcement pour le financement des environnements.

O Création d'infrastructure de communication.

O Instauration des normes et des lois régissant l'exploitation.

Défi 10 : Développer des synergies économiques à travers la diplomatie.

Avantages :

+ Venu massif des touristes donc entrer de devises, et enrichissements interpersonnels. + La vision Madagascar naturellement donne l'image de marque internationale et fait

naître la préservation d'un sentiment d'appartenance, par ce fait, il y a amélioration des

attitudes.

+ Le profil Madagascar naturellement sera au premier plan.

+ Les activités socio économique et environnemental seront promues.

Inconvénients :

- Le tourisme sexuel est favorisé.

- Il faut toujours conserver cette image de marque.

- Il y a toujours des contre parties dans la diplomatie.

Recommandations :

O Elaboration d'une loi uniforme, conforme aux droits de l'homme et à la chartre de l'environnement.

O Prendre des mesures de conservation de l'environnement.

O Les contres partis environnementaux (en matière de produits naturels) doivent être bien étudiés et bien équilibrés, des normes doivent être instaurées.

Engagement 7 : PRENDRE SOIN DE L'ENVIRONNEMENT.

Défi 1 : Augmenter les aires protégées pour la conservation et la valorisation de la biodiversité terrestre, lacustre, marine et côtière.

Avantages :

+ La création de nouvelles aires protégées permet de protéger la biodiversité.

+ Valorisation durable de la biodiversité permet de connaître la vraie valeur des ressources environnementales sur le territoire.

+ Création de nouveau travail pour les habitants environnants tel que : guide touristique ...

Inconvénients :

- Diminution des surfaces pour le pâturage, d'où la destruction des aires cultivables. - Stagnation ou même diminution du budget alloue à l'environnement.

- Diminution des forces productives et de l'économie environnementale.

Recommandations :

O Reconnaître sur l'ensemble du territoire les aires a protégé.

O Formaliser le système d'élevage afin de limiter la destruction de l'environnement.

O Encourager la population environnante à s'associer à un financement communautaire des aires protégées nouvellement créer.

O Favoriser le financement durable de la conservation de la biodiversité.

Défi 2 : Réduire le processus de dégradation des ressources naturelles.

Avantages :

+ Amélioration de la couche d'ozone due à la réduction des gaz nocifs à l'environnement + Promouvoir le reboisement et la pratique de l'auto-gestion des forêts primaires restantes. + Encourager le financement du secteur privé pour la gestion environnementale.

Inconvénients :

- Manque d'usage technique sur l'amélioration des pratiques usuelles comme la carbonisation.

- Non confiance des investisseurs nationaux et internationaux sur la politique nationale à long terme de l'environnement.

Recommandations :

O Exploitation au niveau national des ressources naturelles.

O Encourager la population sur la préservation et la gestion des énergies naturelles. O Vulgariser l'accord de Durban.

O Créer un climat de confiance pour les investisseurs étrangers.

Défi 3 : Développer du réflexe environnemental à tous les niveaux.

Avantages :

+ Toute catégorie de population oeuvre pour la préservation de l'environnement. + Toute personne serait dotée d'un réflexe à améliorer son environnant.

+ Réduction des maladies endémiques et contagieuses dues à un environnement sain et durable.

+ Accession de la population Malagasy à toute communication environnementale.

Inconvénients :

- Manque de matériel pour détecter la pollution existante.

- Le taux d'analphabétisation trop élevé ralentit le défi du PRD (Plan Régionales de Développement).

- Inadéquation des programmes existants au monde paysan.

Recommandations :

O Faciliter l'accès aux divers matériaux pour valoriser la perte environnementale. O Sensibilisation de la population par voie médiatique.

O Adaptation d'un programme scolaire adéquat afin de préserver un environnement naturel.

O Elaboration d'un code de l'environnement avec la participation active du monde rural.

Défi 4 : Renforcer l'efficacité de l'administration forestière.

Avantages :

+ Exploitation des terres non cultivés jusqu'ici désert, conservation des plantes endémiques.

+ Mise en vente des bois précieux d'où richesse nationale.

+ Mise en valeur de la médecine traditionnelle par l'exportation des plantes médicinales.

Inconvénients :

- Egoïsme : profit d'une minorité.

- Risque de destruction totale de la Forêt naturelle. - Remise en question de la médecine.

Recommandations :

O Prendre soin de l'environnement .Cultiver l'amour de la protection de son environnement.

O Faire un triage rigoureux pour les exploitants forestiers.

O Contrôles forestiers et environnementaux.

O Conservation des plantes endémiques et médicinales.

Engagement 8 : SOLIDARITE NATIONALE.

Défi 1 : Honorer la diversité culturelle, la compréhension et le respect mutuels. Avantages :

+ Respect mutuel et conservation des aires protégées.

+ Echanges culturels qui renforcent la fierté et pourquoi pas l'unité.

Inconvénients :

- Incompétence des diverses autorités dans l'institution, non intégration au niveau local, régional et national.

- Risque d'exportation des paysans par les intellectuels.

Recommandations :

O Pour la conservation des aires protégées, conscientiser les paysans locaux qu'ils soient les seuls et premiers responsables de son entourage.

O Existence des lois ferme et rigueur dans la réalisation des projets cherchant profit de la nation et non d'une minorité.

Défi 2 : Développer une confiance sociale et promouvoir la participation citoyenne. Avantages :

+ S'il y a coordination et harmonisation entre les diverses activités et organisations. + La population rurale et citadine sera en parfaite communication.

+ L'identification des besoins de la population permettra d'y intégrer son besoin environnemental.

+ Facilité de communication.

Inconvénients :

- Cette facilité de communication, s'il n'est pas maîtrisé sera aussi un appareil destructeur de l'environnement exemple pour les feux de brousses.

- Il y a risque de clivage, et ne plus savoir qui prime en premier.

Recommandations :

O Chercher à comprendre et à faire comprendre que la société doit accepter chaque
individu tel qu'il est, et le faire participer à la recherche d'une harmonisation dans la vie.

O Tout citoyen est responsable de l'harmonie environnementale aussi est-il nécessaire d'organiser des formations.

Défi 3 : Promouvoir l'identité, la solidarité et la fierté nationales.

Avantages :

+ La nation symbolise l'unité, l'unité faite la force si tout le monde cherche à l'amélioration et la conservation des richesses nationales c'est l'idéal.

+ Savoir profiter des valeurs et aspiration commune des Malagasy. Exemple respect des paroles des anciens et dans ce cas ne chercher qu'à faire dominer la pensée que la Terre c'est une des premières richesses.

Inconvénients :

- Si la solidarité entraîne à la destruction et non à l'amélioration.

- Si on est trop traditionaliste on ne veut aucune amélioration, on se contente du peu, de ce qui existe.

Recommandations :

O Plus on est uni, plus on a une force.

O Faire naître dans tout un chacun le sentiment d'appartenance et le responsabiliser à la sauvegarde et l'amélioration de son monde environnemental.

O Tout citoyen à pour devoir de faire développer son pays alors la première chose à faire c'est de cultiver en chacun qu'il est responsable de son monde.

Défi 4 : Améliorer l'appui aux très pauvres et vulnérables. Avantages :

+ L'accès des groupes vulnérables aux services sociaux de base leur permettra d'avoir une situation plus stable pour pouvoir assumer son travail.

+ Tout le monde se sentira responsable et cherchera à une sauvegarde de la nature.

Inconvénients:

- Si les gens n'ont pas un certain sentiment d'appartenance, ils ne penseront qu'à chercher profit et ne pas penser aux autres.

- S'ils ne se sentent pas responsable là où ils doivent, ils ne trouvent même pas qu'ils doivent participer à la prévention des catastrophes.

Recommandations :

O Responsabilisation de chaque groupe dans la société.

O Chercher à faire comprendre aux habitants que la nature fait partie de son environnement.

Défi 5 : Promouvoir l'égalité de genre et l'autonomisation des femmes

Avantages :

+ Participation de tout un chacun dans le développement et la mise en production de la terre.

+ La famille aura beaucoup plus d'argent et elle peut de ce fait améliorer leur situation. + Considération de la forme en tant qu'être humain capable d'amélioration.

Inconvénients :

- La femme n'a plus le temps de s'occuper de son foyers alors il y a un laissé aller du coté de la propriété par exemple des ordures par ici et par là.

- S'il y a trop de femmes qui s'occupent des postes supérieures, vu leur sentiment il est fort possible qu'elles ne seront pas strictes vis-à-vis de certaines situations.

- Les femmes, des fois, s'occupent trop de leur intérieur, et il y a risque de négligence dans le domaine du travail.

Recommandations :

O Faire prendre conscience à tout un chacun que la femme n'est pas la seule responsable de la bonne marche de la maison.

O Apprendre aux femmes de savoir qu'il y a priorité dans la vie et savoir dans ce cas choisir ce qui prime ; exemple à ne pas mêler travail et devoir.

CONCLUSION :

Il faut donc considérer dorénavant l'économie de l'environnement dans ces moindres détails lors de la mise en oeuvre d'un programme.

Les économistes de l'environnement ont établi des théories permettant de démontrer la nécessité de l'environnement dans la notion de développement durable. Les notions de valeurs et des méthodes de valorisation sont invoquées.

Tout programme a ses propres objectifs et pour atteindre celles-ci, des stratégies devraient être mises en place. Mais ces stratégies connaissent des points forts et des points faibles.

Pour le cas du MAP (Madagascar Action Plan), son application doit mettre en évidence les avantages des stratégies, atténuer les impacts négatifs de cette stratégie sur l'environnement, ses inconvénients peuvent être minimisés si les recommandations proposées seront appliquées.

On peut donc affirmer après ces études que le MAP peut faire l'objet d'exécution mais certains points peuvent avoir des conséquences négatives.

Des solutions sur ces problèmes sont proposées dans les recommandations.

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-«Dictionnaire des Noms communs», librairie Larousse 1987, p.992 - «Encyclopedia Universalis» France, Vol 20 Paris, 1977

-Ineris, Le magazine de l'institut national de l'environnement industriel et des risques, «Risques naturels, nature sous surveillance», N°13, juillet 2005 , p.16

-Plan d'Action Madagascar 2007-20 12 « un plan audacieux pour le développement rapide» [2006], p. 112

- Recommandation « V° congrès mondial sur les parcs de l'IUCN » Durban, Afrique du Sud, 08 au 17 sept 2003

- Sciences économiques et sociale économie et société francaise», ed Nathan 1986, p.417

- Sciences économiques et sociale « la nouvelle donne mondiale des années 90», ed Nathan, 1990, p.575.

Ressources sur Internet :

- Le site du gouvernement Malgache www.madagascar.gov.mg/ MAP - Présidence de la république de Madagascar http://1 96.192.46.132/

- Le site de la direction général de l'environnement http://www.europa.eu.int/comm/environment/index fr.htm -

ANNEXES

Les Objectifs du millénaire pour le développement en chiffres

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Glossaire.

- Anthropocentrisme : Conception qui considère l'homme comme le centre de l'univers.

- Capital : Ensemble de biens ou d'activités déterminant la richesse d'un groupe d'individu ou d'entreprise.

- Classique : Ensemble des auteurs anglais et français des XVII° et XVIII ° siècles qui élaborent une théorie économique fondée sur la notion de lois naturelles dont le respect garantit l'équilibre économique.

- Contrôle judiciaire : Mesure, qui, tout en sauvegardant la liberté d'un inculpé, le soumet à une certaine surveillance.

- Croissance : Mode de comportement de certains grandeurs économiques en fonction du temps (point de vue statistique).

- Croissance économique : Elévation des différentes grandeurs marquant l'activité économique.

- Culture : Ensemble des manières de penser, de sentir, d'agir que partagent les membres d'une même société et qui les distingue des autres sociétés. Dans ce sens anthropologique, très large, la culture est assez proche de la notion de civilisation ; à distinguer du sens courant pour lequel elle est une somme de connaissance « nobles » (appelée « culture savante » en sociologie).

- Développement : Amélioration qualitative durable d'une économie et de son fonctionnement.

- Développement durable : Un développement qui répond aux besoins présents sans compromettre la capacité des générations future à répondre aux leurs ; exprime la prise de conscience des limites de la croissance et du développement sous leurs formes actuelles et des risques au niveau des pays concernés et au niveau planétaire.

- DSRP : Documents Stratégiques pour la Réduction de la Pauvreté : programme de lutte contre la pauvreté instauré avant le MAP.

- Déréglementation : A la suite des critiques de la réglementation et de la bureaucratie qu'à développée dans les années 70 aux Etats-Unis l'école du Public choice notamment, processus tendant à supprimer ou assouplir des règles ou règlements considérés comme nuisibles au bon fonctionnement économique.

- Environnement : Ensemble de tout ce qui nous entoure, c'est aussi l'ensemble des éléments naturels et artificiels qui constituent le cadre de vie d'un individu.

Apparaît aujourd'hui comme une préoccupation collective qui doit être intégrée aux activités productives.

- Etat stationnaire : Selon Adam Smith, c'est un état hypothétique d'arrêt de l'accumulation du capital et des richesses.

- Genre de vie : Ensemble des manières de vivre collectives qui caractérise un groupe humain (types de travail et de loisirs, usages du temps, formes de l'habitat, etc...). C'est une notion qualitative à la différence de celle de niveau de vie qui quantitative.

- Hypothétique : Fondé sur une hypothèse.

- Innovation : Introduction dans l'appareil productif des inventions issues de la recherche. C'est la phase de l'exploitation économique de l'invention ; elle se traduit par l'apparition de produits nouveaux, de procédés de fabrication nouveaux ou par un usage nouveau de produits ou d'équipements existants.

- Interventionniste : Partisan du doctrine préconisant une intervention soit de l'état dans les affaires privées (comme l'environnement), soit d'une nation dans un conflit entre d'autres pays.

- Investissement : . Accroissement de deux évaluations de capital en deux instants donnés, du temps.

. Un ensemble de biens hétérogènes dont l'apparition est la conséquence de décisions elles-mêmes.

- Libéral : Qui est partisan de la plus grande liberté individuelle possible dans le domaine économique, politique et environnemental, et hostile à l'intervention de l'état.

- Macroéconomie : Approche de l'analyse économique fondée sur l'étude de quantités globales ou d'agrégats correspondant aux actes économiques essentiels : production nationale, consommation, épargne, investissement, importation, etc.

- Madagascar naturellement : C'est une vision pour Madagascar et ses régions, permet de savoir la direction à prendre. Elle dégage l'image et la valeur que les malgaches voudraient véhiculés.

- Malnutrition : Insuffisance qualitative de la ration alimentaire qui se traduit par la carence de certains éléments nutritionnels spécifiques (en particulier des protéines).

- Mandat : Pouvoir d'une personne donnant à une autre d'agir en son nom ; fonction, obligation déléguée par le peuple ou une classe de société.

- MAP : Madagascar Action Plan : plan d'action ambitieux qui définit la feuille de route et les priorités de notre nation, de 2007 à 2012 ; il décrit les engagements, les stratégies et les actions qui conduiront à une croissance économique rapide, contribueront à la réduction de la pauvreté et permettront au pays de tirer avantages des défis de la mondialisation, conformément à la vision nationale : « Madagascar naturellement » et aux objectifs du Millénaire pour le Développement.

- Microéconomie : Approche de l'analyse économique fondée sur l'étude de comportement des unités individuelles dans leurs opérations de production, consommation, épargne, etc...

- Mondialisation : Configuration mondiale dans laquelle un espace économique de plus en plus intégré déborde (par la transnationnalisation des firmes, la mondialisation des marchés de capitaux...) le cadre tracé par les frontières des Etats nations.

- Nature : Réalité physique existant indépendamment de l'homme ; ensemble des caractères fondamentaux propres à un être ou à une chose.

- Néoclassique : Ensemble d'économistes de la deuxième moitié de la XIX° siècle dans la lignée des classiques dont ils ne s'écartent que sur un point, celui de la valeur travail à laquelle ils substituent la valeur utilité. L'utilité se mesure à la marge.

- Niveau de vie : Quantité réelle de biens et de services dont peut disposer un individu ou une population grâce à son revenu : c'est un indicateur du degré de satisfaction des besoins.

- Norme : Règle plus ou moins contraignante, généralement non écrite, qui fixe les conduites qu'une société attend de ses membres

conformément à son système de valeurs.

- OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement : objectif mis en forme par les Nation Unies en Septembre 2000 lors du sommet du Millénaire des Nations Unies.

- Obligation juridique : Engagement qu'imposent la morale et la loi environnementale relatif aux normes judiciaires, à la justice, aux lois qui règlent les rapports entre citoyens et, en général, au droit sur l'environnement.

- Paradigmes : Ensemble des termes d'une même classe de mots qui peuvent être substitué l'un à l'autre dans un contexte déterminé.

- PE : Programme Environnementaux : un objectif à atteindre pour l'amélioration économique et pour une gestion efficace des biens et ressources environnementaux.

- Physiocratie : Doctrine économique du XVIII ° siècle qui fonde l'évolution économique sur l'activité agricole et la liberté de commerce en réaction contre les mercantilismes.

- Plan : Ensemble cohérent de prévision et d'objectifs économiques et sociaux pour une période donnée ainsi que des moyens nécessaire à leur réalisation. Au niveau national, le Plan est incitatif (et non impératif) et résulte d'une concertation des agents économiques ainsi que de choix politique ; il existe également des plans régionaux et des plans sectoriels.

- Prix : Valeur d'une chose, exprimée en monnaie.

- Problématique environnementale : Ensemble des questions sur l'environnement, peut valablement poser en fonction de ses moyens, de son objet d'étude et de ses points de vue dans l'environnement.

- Productivité : Rapport entre la production réalisée et le ou les facteurs qui ont permis de l'obtenir.

Productivité (apparente) du travail : rapport entre la valeur ajoutée et la quantité de travail (représentée soit par le nombre de travailleurs soit par le nombre total d'heures travaillées).

Productivité (apparente) du capital : rapport entre la valeur ajoutée et le stock de capital.

Productivité total des facteurs : rapport entre le volume de production et le volume de l'ensemble des facteurs (travail + capital +

consommations intermédiaires).

- Produit Intérieur Brut (PIB) : Somme des valeurs ajoutées brutes réalisées par les différentes branches de l'économie, de la TVA grevant les produits, et des droits de douane. On distingue le PIB marchand, évalué au prix du marché et le PIB non marchand, évalué au coût des facteurs.

- Production : . Ensemble des opérations qui permettent d'obtenir, par la combinaison et la transformation de biens existants, mais

imparfaitement utilisable, des biens nouveaux, mieux adapter à la satisfaction d'un besoin technique.

. Création d'utilités, privilégie le lien qui s'établit entre production et satisfaction des besoins ou consommation.

- Réforme agraire : Politique économique qui vise à transformer les structures de l'agriculture. En général, elle cherche à modifier la répartition des terres en vue de réduire la concentration de la propriété

foncière ; elle peut se faire selon des modalités et à des degrés très variables.

- Régime économique : Organisation économique d'un pays caractérisée par un ensemble plus ou moins cohérent de structure. Il est l'application concrète du système économique.

- Réglementation : Action de soumettre à un règlement, ensemble des mesures légales et réglementaire régissant une question.

- Régulation : Ensemble des processus et institutions qui assurent la coordination, au niveau macroéconomique, des décisions des agents économiques et la reproduction du système économique et social. Le régulateur fondamental dans une économie capitaliste est le marché : mais cette régulation s'est modifiée avec la transformation des marchés (marchés oligopolistiques) et surtout par l'intervention de l'Etat avec sa politique économique et social.

- Relance (politique) : Politique économique conjoncturelle destinée à stimuler la croissance économique dans une phase de récession ou de dépression. Les mesures envisageables relèvent des politiques budgétaires et monétaire destinées, en général, d'introversion ou extraversion.

- Rentabilité (économique) : Pour une entreprise, elle se définit comme le rapport entre les revenus obtenus et le capital engagé. Cet indicateur peut donc être assimilé à un taux de profit ; il est généralement calculé en rapportant l'excédent brut d'exploitation (EBE) au capital fixe brut engagé en valeur.

- Révolution agricole : Ensemble des transformations de mode de production agricole qui concerne les techniques, les semences et les formes de propriété.

- Statut (status) : Au sens large, ensemble des positions d'un individu qui le situe dans la hiérarchie sociale. Au sens restreint, place occupée par un individu dans une hiérarchie de prestige. Au sens de l'INSEE, position juridico-politique occupée par un actif (salarié/indépendant).

- Taux de mortalité : Rapport du nombre des décès à la population moyenne de l'année.

- Taux de mortalité infantile : Rapport des décès d'enfants de moins d'un an aux naissances vivantes de l'année.

- Taxation : Action d'interdire la hausse du prix d'une marchandise.

- Valeur (théorie de la) : La question de la valeur d'un bien se trouve au coeur de l'analyse des différentes écoles, classique, marxiste, néoclassique. Les réponses données à l'origine de la valeur sont diverses et différent parfois à l'intérieur d'un même courant. On a cependant l'habitude de caractériser chaque courant par une théorie unique de la valeur liée à la conception dominante dans l'école considérée : pour les classiques, la théorie de la valeur-travail sous entend la répartition entre salaire, profit et rente. Pour les marxistes, la théorie de la valeur-travail met en évidence les rapports d'exploitation entre travailleurs et capitalistes. Enfin, pour les néoclassiques, la théorie de la valeur-utilité reflète la rareté des biens économiques, fonde une conception des comportements individuels de maximisation des avantages conduisant à l'optimum collectif.

- Valeur-rareté : Théorie selon laquelle la valeur d'un bien est lié à la quantité de biens disponibles. Les néoclassiques reconnaissent l'importance de la rareté dans la valeur d'un bien mais y ajoute l'utilité.

- Valeur-utilité (théorie de la) : Théorie selon laquelle la valeur d'un bien réside dans son utilité. Pour les néoclassiques, la conception de la valeur-utilité est de nature subjective, elle traduit l'importance que l'individu accorde à la satisfaction de ses besoins, la hiérarchie des choix qu'il opère. Elle reflète à la fois la conception individualiste du choix et la rareté des biens économiques qui induit ce choix.

- Valeurs : Manière d'être ou d'agir qu'une société propose comme idéal à ses membres.

Nom et prénoms : RAZAFINDRAMAVO Setra

Titre : Etude d'impact stratégique du programme : «Madagascar Action Plan»

Nombre de pages :77 Nombre de tableaux : 16

Nombre d'annexes : 01 Nombre de graphiques : 02

Nombre de références bibliographiques :23

Encadreur : Monsieur RAKOTOBE Henri

RESUME ANALYTIQUE

Madagascar Naturellement !

La conception du programme MAP s'est déroulée sans ambigu.

MAP, le programme d'action pour Madagascar conçu pour une durée de cinq années est basé sur la vision Madagascar Naturellement et sur «les objectifs millénaires du développement».

Ce programme remplace le DSRP et sera appliqué à partir du début de l'année 2007 pour une durée de cinq ans.

Dans ce mémoire de fin d'étude, vous trouverez en détails les différentes analyses sur les stratégies proposées pour la mise en oeuvre de ce programme. Ces analyses, du point de vue environnemental, ont fait l'objet d'étude pour voir les avantages et les inconvénients de l'application réelle de ces stratégies.

Diverses recommandations sont avancées pour solutionner les problèmes. Afin qu'on puisse appliquer librement et dans les meilleures conditions environnementales le programme MAP.

Afin que chacun puisse comprendre convenablement les problèmes et les faits existants dans le domaine actuel de l'environnement ; la première partie a été consacrée pour l'explication minutieuse de la théorie de l'économie de l'environnement

Mots clés : Economie de l'environnement, Etude Impact stratégique, Madagascar, développement durable.

Adresse : II A 59 DJA Soavimbahoaka- 00101 Tananarive Madagascar. seitchaa@gmail.com






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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery