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Impact des suppléments alimentaires chez les enfants de 0-5 ans immunodéprimés au VIH/SIDA, Cas de l'Hopital Rwinkwavu/Patners In Health

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par Denys NDANGURURA
Université ouverte / Campus de Goma - Licence en santé publique 2008
  

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II.6.5. Micronutriments multiples

Il a été constaté que «les carences en micronutriments constituent un problème important pour les personnes vivant avec le VIH», carences qui favorisent notamment «un risque accru d'infections opportunistes». L'organisation recommande donc «un régime alimentaire fournissant tout l'éventail des micronutriments essentiels». Concrètement, les besoins énergétiques «sont accrus de 10% chez les adultes et les enfants infectés de manière asymptomatique» ; chez les adultes malades, « ils sont accrus de 20% à 30%. Chez les enfants infectés qui présentent un amaigrissement, de 50% à 100% » ! Pour ce qui est des micronutriments, «les adultes et les enfants infectés doivent bénéficier d'apports conformes aux quantités journalières recommandées, grâce à une alimentation diversifiée, à des aliments enrichis et à une supplémentation selon les besoins.» Selon l'OMS, les principales carences à combler concernent les vitamines A, B9 (folates), le zinc, le fer et des micronutriments multiples.

Il a été constaté que «les carences en micronutriments constituent un problème important pour les personnes vivant avec le VIH».

Rappelons qu'une alimentation diversifiée comprend chaque jour de l'eau pure, des légumes frais en bonne partie crus (sous forme de jus ou de purées, si l'intestin est fragilisé), des fruits mûrs, des graines et des huiles vierges de première pression à froid, des protéines animales (poissons, oeufs de ferme, etc.) et/ou végétales (légumes secs, arachides, noix, soja, lupin, champignons, spiruline et autres algues...), des graines germées, des céréales peu ou pas raffinées (riz, millet...). A ceci, des nutritionnistes et des cancérologues ajoutent aujourd'hui : de qualité biologique, sans pesticides ni additifs.

II.6.6. Thérapies traditionnelles

Parmi les recommandations concrètes que l'OMS invite à «mettre immédiatement en oeuvre à tous les niveaux» : faire de la nutrition une partie intégrante de la riposte au VIH/Sida ; sensibiliser les décideurs à l'urgence du problème et aux mesures nécessaires pour incorporer la nutrition aux programmes de prévention ; combler les lacunes recensées dans la formation des agents de santé et en milieu hospitalier ; améliorer les conditions d'emploi des diététiciens et des nutritionnistes ; valider des outils simples pour évaluer le régime alimentaire et le recours à la `supplémentation', «y compris les thérapies traditionnelles et les médecines parallèles» ; revoir et actualiser les directives existantes en faveur d'une gestion intégrée de la maladie ; encourager les revues scientifiques à faciliter la publication de comptes-rendus de recherches et de résultats obtenus grâce au recours aux meilleures pratiques. On sait maintenant, de source scientifique, que l'alimentation rapidement décrite ci-dessus, adaptée aux besoins spécifiques de chacun, est bénéfique en cas de sida, ainsi que de la plupart des troubles de santé ou maladies. Mieux : elle est incontournable.

Par Henriette  Sarraseca

Article publié la 18/08/2006 Dernière mise à jour le 18/08/2006 à 08:25 TU

Selon les travaux qui ont été réalisés au Burkina Faso par Savadogo Leon GB dans sa thèse doctorale en 2007 ; le contexte géographique est favorable au développement des maladies infectieuses et parasitaires. La mortalité infanto juvénile y est élevée et ainsi que la proportion d'enfant malnutris. Bien que la courbe de la prévalence du VIH montre un début de ralentissement, l'infection continue de progresser chez les enfants.

Au Burkina Faso, la létalité pédiatrique demeure élevée (>15%) et la malnutrition est la cause sous jacente de plus des 2/3 des décès. Une évaluation de l'état nutritionnel à l'admission permettrait de sélectionner les enfants à risque et de réduire la mortalité par une prise en charge adéquate de la malnutrition et de l'infection.

Les unités de réhabilitation nutritionnelle sont confrontées à des enfants gravement malnutris qui présentent un risque très accru de décès. Il est urgent de donner à ce type de structure les moyens de mettre en oeuvre efficacement le protocole OMS de prise en charge des enfants malnutris sévères. Il est également urgent d'organiser la prise en charge communautaire de la malnutrition pour une meilleure prévention de la malnutrition et une prise en charge précoce des cas.

Plusieurs des enfants admis dans les unités de traitement de la malnutrition sévère sont également infectés par le VIH/SIDA. Les indices anthropométriques de sont ne discriminent pas les enfants atteints du VIH/SIDA de ceux non atteints. Proposer le diagnostic du VIH/SIDA à tous les enfants malnutris sévères au moment de leur admission au CREN ne semble pas une approche de santé publique efficiente dans un contexte étudié.

Des indices sociaux établit à partir de variables sociales permettent de classer les enfants malnutris sévères, dans le groupe de ceux à qui il faut d'emblée proposer un diagnostic du VIH/SIDA. L'utilisation d'un schéma d'aide à la décision médicale a été proposée, la spécificité de cette approche atteint 97,6%.

Dans le processus du diagnostic du VIH/SIDA de l'enfant, il est indispensable d'impliquer les parents, notamment le père dont le rôle est capital dans l'acceptation du test diagnostique et du résultat, notamment positif.

Lorsqu'ils sont à la phase de malnutrition sévère le pronostic des enfants atteints du VIH/SIDA est réservé. Dans les unités de traitement de la malnutrition sévère il est important de détecter ses enfants rapidement pour leur offrir des soins adaptées (traitement des infections opportunistes), voir les évacués rapidement vers les milieux pédiatriques.

Et en amont il est indispensable, que les différents acteurs conjuguent les efforts pour rendre possible le diagnostic précoce de l'infection par le VIH chez l'enfant et accélérer l'accès à la prophylaxie (Cotrimoxazole, vaccination, suivi nutritionnel) des enfants infectés et l'accès aux ARV.

Ces travaux n'ont pas mis en évidence un intérêt d'une dose additionnelle de micronutriments par rapport à la dose actuellement recommandée pour la prise en charge nutritionnelle des malnutris sévères infectés par le VIH/SIDA.

Pour Dr SAVADOGO Léon GB ; en concluant il montre que malnutrition et infection par le VIH interagissent pour accroître le risque de survenue du décès chez l'enfant. La réhabilitation nutritionnelle est possible chez les enfants malnutris sévères qui ne décèdent pas de façon précoce, cependant, il faudrait entamer la trithérapie le plus rapidement possible étant donné l'immunodépression sévère observée chez ces enfants. La prévention des infections opportunistes et le suivi nutritionnel des enfants nés de mères séropositives et le diagnostic précoce de l'infection chez les enfants et l'accès rapide aux ARV de ceux qui sont infectés sont les actions qui permettront de réduire la survenue de la malnutrition sévère chez ces enfants et alors de réduire la forte mortalité observée.

DEUXIEME PARTIE: ETUDE DES CAS

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