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Impact des suppléments alimentaires chez les enfants de 0-5 ans immunodéprimés au VIH/SIDA, Cas de l'Hopital Rwinkwavu/Patners In Health

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par Denys NDANGURURA
Université ouverte / Campus de Goma - Licence en santé publique 2008
  

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En résumé

La recherche en matière de prévention de la TVMB porte à croire que les interventions seront utilisées par un plus grand nombre de personnes, avec le temps. Le défi d'étendre les infrastructures existantes, pour y intégrer des interventions abordables et y assigner un personnel adéquatement formé, nécessite un fort engagement politique. D'importance égale, les programmes de prévention sont beaucoup plus susceptibles de réussir si les communautés comprennent et soutiennent les femmes qui cherchent à prévenir la transmission du VIH à leur enfant. Lorsque les communautés seront capables d'interactions empreintes de compassion et sans préjugés ni jugements, à l'égard des personnes vivant avec le VIH/sida, le stigmate sera diminué et ces personnes seront disposées à subir le test du VIH, faisant ainsi un premier pas vers la prévention à ce chapitre. Une approche fondée sur les droits de la personne, pour les interventions contre la TVMB, assurera non seulement que les droits des femmes soient respectés, mais conduira aussi à une meilleure fidélité aux exigences du traitement - deux progrès qui réduiront les taux de transmission périnatale du VIH.

II.5. Nutrition et VIH/SIDA

Objectif : Réduire la proportion de nourrissons contractant le VIH de 20 % d'ici à 2005 et de 50 % d'ici à 2010. «Aujourd'hui, plus de 11 millions d'enfants sont orphelins en Afrique, près de 3 millions d'enfants vivent avec le SIDA en Afrique et la pandémie continue à se propager à grande vitesse, 7 000 enfants et jeunes étant infectés tous les jours. »- Carol Bellamy, Directrice générale de l'UNICEF [Discours prononcé à la Consultation des dirigeants africains, 9/9/02]

II.5.1. Transmission de la mère à l'enfant

D'après les estimations, 800 000 enfants de moins de 15 ans ont contracté le VIH en 2001, 90 % d'entre eux du fait de la transmission de la mère à l'enfant. La très grande majorité des mères séropositives, ainsi que des enfants atteints du SIDA, vivent en Afrique. Les priorités de l'UNICEF en ce qui concerne la nutrition et le VIH/SIDA sont doubles : aider les mères séropositives à décider en toute connaissance de l'alimentation de leurs nourrissons et répondre aux besoins de millions d'enfants touchés par le virus.

Les mères séropositives sont confrontées à un terrible dilemme lorsqu'elles doivent décider comment nourrir leur nourrisson. Sans intervention préventive, de 5 à 20 % environ des nourrissons nés de mère séropositive contractent le VIH par l'intermédiaire du lait maternel s'ils sont nourris au sein pendant deux ans. (Chaque année, 200 000 enfants contractent le virus par cette voie.) Ceci dit, si une mère n'allaite pas, son nourrisson a un risque six fois plus élevé de mourir pendant les deux premiers mois de sa vie de maladies infectieuses comme la diarrhée et les infections respiratoires.
 
Plusieurs facteurs influent sur le risque de transmission, y compris la charge virale  ou quantité de virus présent dans l'organisme de la mère (le risque est le plus élevé après l'infection et lors de l'apparition du SIDA), la durée de l'allaitement (plus la durée est longue, plus le risque est grand), l'exclusivité de l'allaitement (l'allaitement exclusif pendant les trois premiers mois peut réduire le risque) et l'état des seins (s'il y a des lésions autour des mamelons).

La situation est compliquée par le fait que la grande majorité des femmes séropositives des pays en développement ne connaissent pas leur séropositivité.

 « Nos voisins ne sont plus comme avant - ils ont pris leurs distances. Ils devraient se distancer du virus, et pas de nous. » - Manuel, 13, rendu orphelin par le SIDA, Ethiopie. [SOWC, 2002]

La situation de nombreuses femmes des pays en développement est exacerbée par la pauvreté ou les pressions sociales.

Il se peut qu'une mère n'ait pas accès à l'eau potable nécessaire pour préparer en toute sécurité des substituts du lait maternel. Les autres possibilités qui existent peuvent être d'un coût prohibitif ou il se peut qu'elles vivent trop loin du point d'approvisionnement pour y accéder sans interruption. Enfin, les autres méthodes d'alimentation des nourrissons peuvent faire l'objet de tabous ou de préjugés. Redoutant d'être exclues, de nombreuses femmes préfèrent souvent ne pas révéler leur séropositivité à leur partenaire, leur famille ou la collectivité.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle