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Quelles strategies de communication pour la promotion de l'axe diplomatique Senegal-Roumanie?

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par Cheikh Ahmadou Bamba NDAO
Ecole Nationale d'Etudes Politiques et Administratives de Bucarest - Licence 2009
  

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IV) Historique Sénégal - Roumanie

IV- 1) Présentation économique

· Guide économique de la Roumanie

Les débuts de la transition furent bien plus difficiles en Roumanie que dans d'autres pays ex-socialistes d'Europe centrale. L'économie y avait été entièrement nationalisée. La direction hyper centralisée et non rationnelle était devenue absolument insensible aux signaux venant de la réalité. La faible motivation du travail, doublée d'une politique artificielle du plein emploi rendait moins compétitive la production nationale. L'effet cumulé de ces facteurs fut une détérioration du niveau de vie de la population, le blocage de la Roumanie dans un périmètre de sous-développement.

Le démantèlement brusque du système, après décembre 1989, entraîna, dans une première étape, des effets perturbateurs plus profonds encore, des déséquilibres structurels, exacerbés par la formation insuffisante de la nouvelle classe politique, des managers et de la population en général aux conditions de la démocratie et des mécanismes du marché. Les circonstances défavorables dans lesquelles débutait en Roumanie la transition expliquent beaucoup des dysfonctionnements évidents qui se manifestèrent.

L'évolution des indices macroéconomiques montre une évolution sinueuse de l'activité économique de la Roumanie à partir de 1990, les réformes appliquées n'étant pas toujours appropriées.

· L'expérience de la transition en Roumanie. Récession et récupération.

Similaire aux tendances manifestées dans les autres pays de la région, la récession des premières années de transition a, en Roumanie, des explications surtout objectives, qui découlent du passage abrupt d'un système économique à un autre. Par contre, la récession de la période 1997-1999, manifestée dans un contexte international favorable, ou la plupart des pays en transition enregistraient des taux de croissance importants, s'explique surtout par le manque de suivi des politiques macroéconomiques.

En dépit de certains progrès dans la baisse de l'inflation et le contrôle du budget, le déficit extérieur de 6-7% du PIB enregistré durant la période 1996-1998 n'a pas de justification. La baisse des ressources internationales et le moment de pointe du remboursement de la dette extérieure de la Roumanie ont presque poussé le pays vers une cessation de paiements.

Apres l'échec du plan déstabilisation de 1997, la Roumanie a traversé une deuxième profonde récession de transition, avec une baisse du PIB de plus de 12% pendant trois années de suite, tandis que l'inflation demeurait bien plus forte que dans les pays en transition comparables d'Europe centrale et orientale. Les mesures de politique macroéconomique prises en l'an 2000, conformément à la stratégie nationale de développement économique à moyen terme de la Roumanie, ont arrêté le déclin économique commencé en 1997 et ont assuré une croissance de 2,1% du produit intérieur brut, dans les conditions d'une revalorisation des investissements et des exportations. Suite à la diminution de la production industrielle, en l'an 2000 le produit intérieur brut en était arrivé à ne plus représenter que 84, 3% de celui de 1990.

La contribution du secteur privé a la constitution du PIB a augmenté chaque année, ce qui fait qu'elle représentait, en l'an 2000, 65,5%, par rapport aux 16,4% seulement de 1990 : dans l'agriculture la contribution du privé représentait 97,2% ; dans le bâtiment 81% ; dans les services 78% et dans l'industrie 57,5 %.

Avec la reprise de la croissance économique, on constate une amélioration de la structure du PIB utilisé en faveur de l'accumulation et des investissements.

· 2001-2002 - période du changement et du développement soutenu

En 2002 le produit intérieur brut a augmenté en Roumanie de 4,9 % suite au maintien à un niveau élevé des activités industrielles et de construction, mais surtout en vertu d'une revigoration des services.

En raison des réformes structurelles réalisées, l'économie roumaine a actuellement la capacité de répondre rapidement aux exigences du marché, valorisant en temps réel les opportunités de l'environnement économique international.

· Le processus de déflation

Ces deux dernières années, l'inflation a suivi un cours descendant, constituant un signal positif, pour que la population reprenne confiance dans la monnaie nationale.

Ces dernières années la déflation a été soutenue par un ensemble de facteurs, parmi lesquels une contribution spéciale revient à la politique monétaire prudente de la Banque Nationale de Roumanie et à l'évolution du cours de change; le maintien d'un bas niveau du déficit budgétaire et la réduction durable des anticipations inflationnistes des agents économiques, la réduction des corrections nécessaires au niveau des prix réglementés et la limitation des augmentations salariales dans le secteur public.

· L'emploi. Les salaires.

Le nombre du personnel salarié a connu des évolutions sinueuses. En 2001 le nombre moyen des salariés a diminué par rapport à l'an 2000 de 4,4 mille personnes. En 2002, selon des données préliminaires, le nombre moyen des salariés a augmenté de quelque 40 mille personnes.

Les estimations concernant les années 2003 et 2004 indiquent des évolutions positives dynamiques dans toute l'économie roumaine, la récupération de l'ensemble de la baisse du PIB de la période de transition, une économie de marché fonctionnelle, la hausse de son niveau de compétitivité, l'amélioration de la qualité de vie, du salaire réel sur la toile de fond de la déflation et de la diminution du taux de chômage.

Suite à un complexe processus d'analyse (commencé au mois de mai 2002), le 11 mars 2003 le Département du Commerce des Etats-Unis a accordé à la Roumanie le statut de pays à économie de marché.

Le statut de pays à économie de marché a contribué à l'accroissement de la confiance des investisseurs étrangers dans les opérations commerciales effectuées avec des firmes roumaines et d'investissements dans notre pays, tout en ayant des effets collatéraux favorables sur les rapports économiques avec d'autres pays.

Le rythme de la croissance économique du premier trimestre de l'an 2004 dépasse la valeur estimée au niveau de toute l'année, à savoir les 5,5%. Selon les données de l'Institut National de Statistique, le produit interne brut a augmenté au cours des trois premiers mois de l'an 2004 de 6,1% en termes réels, par rapport au premier trimestre de l'an 2003, étant évalué, en prix courants, a 405.354,5 milliards de lei (monnaie roumaine).

La croissance a été déterminée par l'augmentation du volume d'activité et, par conséquent, de la valeur ajoutée brute, surtout dans l'industrie, ou l'on enregistre une hausse de 6,6%, respectivement dans le bâtiment (7,2%), branches dont la contribution au PIB a été de 38,5%. Dans le secteur des services, la majoration a été de 5,7% dans le premier trimestre, tandis que dans le domaine agricole l'activité a progressé de 5,4%.

Selon l'Institut National de Statistique, la consommation finale totale a enregistré une majoration de 8,1%, représentant une hausse de 8,4% de la consommation des ménages et de 4,1% de la consommation de l'administration publique.

L'accélération du processus de déflation a été déterminée en premier lieu par le caractère prudent de la politique monétaire, le maintien des politiques fiscales sur des coordonnées austères et l'appréciation de la monnaie nationale par rapport au cours euro - dollar. La valeur des investissements étrangers directs a progressé significativement et le poids dans le produit interne brut des exportations et des importations de biens et services a augmenté de manière significative.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway