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Quelles strategies de communication pour la promotion de l'axe diplomatique Senegal-Roumanie?

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par Cheikh Ahmadou Bamba NDAO
Ecole Nationale d'Etudes Politiques et Administratives de Bucarest - Licence 2009
  

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VII-3) Domaine agricole

A Huelva, Andalousie, en Espagne, le savoir faire roumain et sénégalais sont mis en évidence dans la culture et la cueillette de fraise. L'Andalousie est aujourd'hui la première zone exportatrice de produits maraîchers pour l'ensemble de l'Europe. Les pays qui contribuent à cette échange d'expérience agricole au delà des raisons d'une main-d'oeuvre moins chère sont la Pologne, la Roumanie, l'Ukraine, le Maroc, et, une « expérience pilote » a été menée avec le Sénégal.

Cette structure d'échange agricole qui est soutenue par un intérêt économique à la base, peut amener aussi bien nos agriculteurs sénégalais à élargir leurs horizons dans le domaine de l'horticulture et de l'approche agricole biologique et écologique.

Au Sénégal ; depuis presque deux décennies, l'approche écologique est de plus en plus reconnue par les agriculteurs comme solution durable au développement agricole et au développement dans son sens large du terme. C'est pourquoi de nombreuses organisations non gouvernementales et organisations paysannes ont adopté l'agriculture biologique ou agro-écologique.

Le Sénégal a placé la promotion du secteur agricole et des investissements privés au centre de sa stratégie de développement économique et social. Actuellement, la base institutionnelle de l'agriculture au niveau local repose essentiellement sur les organisations non gouvernementales, les associations paysannes et d'autres associations d'intérêt professionnel. Globalement le contexte est favorable au développement de l'agriculture biologique. En effet, comme dans la plupart des pays africains, on assiste à un désengagement des états, laissant ainsi le paysan seul face à son destin. Dans toutes les politiques agricoles au Sénégal, l'attention réservée à l'horticulture fut très faible. Dans ce secteur, l'absence d'assistance et d'un encadrement dirigiste ont développé chez les paysans un réflexe qui consiste à compter sur leurs propres forces et à prendre des initiatives. Ainsi, lorsque le libéralisme et le désengagement de l'état furent décidés comme option économique de développement, les paysans y étaient déjà préparés. Un certain nombre d'organisations non-gouvernementales (dont Pesticide Action Network - Afrique) ont effectué un travail de sensibilisation et de formation sur les dangers liés à l'utilisation abusive des engrais et pesticides de synthèse et à une approche orientée plus pour la compétitivité agricole au niveau mondial. Ceci explique tout le sens du combat mené par le Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles de l'Afrique de l'Ouest (ROPPA) contre les subventions des pays industrialisés et grands producteurs.

Sur le total de 23,8 millions d'ha que compte la Roumanie, 28% sont couverts de forêts et plus de 60 % sont affectés à l'agriculture. Un tiers de la superficie agricole consiste en pâturages permanents, les terres arables occupant quelque 63 % et étant pour plus de la moitié affectées à la culture de céréales, notamment du maïs et du blé. Un dixième de la superficie agricole est consacré aux oléagineux. Le ré encépagement n'a pas donné lieu à un accroissement notable de la superficie des cultures permanentes (moins de 4 % de la Surface Agricole Utilisable - SAU). En 1989, près de 90 % de la SAU était occupée par des exploitations d'État et des coopératives ; les agriculteurs indépendants n'occupaient que des petites parcelles et représentaient moins de 12 %. La privatisation et la redistribution des terres agricoles ont touché quelque cinq millions de personnes, et ont donné lieu à une fragmentation des parcelles, de sorte qu'en moyenne, une exploitation compte moins de 2 ha de terres arables et 3 ha au total. Toutefois, la structure agraire est moins fragmentaire que celle des parcelles. Outre des agriculteurs indépendants (58% de la SAU), on trouve d'anciennes fermes d'État non privatisées (12 % de la SAU), des associations d'agriculteurs ayant un statut légal et groupant des propriétaires particuliers (12 % de la SAU, exploitation d'une dimension moyenne de 451 ha) et des associations familiales sans statut légal qui cultivent la terre de membres de leur famille (8 % de la SAU, exploitations de 103 ha en moyenne). Le secteur privé représente actuellement quelque 85 % de la production agricole finale.

Donc c'est dans cet ordre d'idées d'échange agricole que la coopération Sénégalo Roumaine devrait prendre tout son sens dans le cadre de la gestion et l'utilisation des Surfaces Agricoles Utilisables.

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