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L'effet du nombre de recyclage du PVC sur les propriétés de polyéthylène réticulé par le silane (PRS)

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par Abderrahmene Haddar
Université Mohamed Kheider -Biskra- - Ingénieur d'état en chimie industielle 2009
  

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II.3.2.b. Compatibilité :

Ce terme est utilisé pour décrire les mélanges de polymères présentant les propriétés pratiques utiles et cela se soucier s'ils sont théoriquement miscibles ou non [1].

On peut la définir comme la miscibilité moléculaire qui est définie comme une solubilité mutuelle des polymères au niveau macromoléculaire [17].

II.3.3. Thermodynamiques des polymères :

La comparaison des mélanges de polymères avec des systèmes constitués de petites molécules permet de comprendre la tendance des macromolécules à se séparer en phases distinctes. Si l'on prend, pour ce faire, un réseau tel que ceux représentés sur la figure II.1 dans lequel chaque case est occupée soit par une molécule simple, soit par une unité appartenant à une chaîne macromoléculaire, l'entropie de mélange est, par définition, proportionnelle au logarithme du nombre de complexions (c'est-à-dire d'arrangements possibles) des différents composants du système [18] :

?S = k ln W (II.1)

W : Etant le nombre de complexions

k : La constante de Boltzmann

Figure II.1 : Représentation schématique de différents systèmes binaire [18].

Dans le cas d'un mélange de deux molécules simples, le nombre de complexions s'élève à 2100, tandis qu'il se réduit à 255 pour une solution de polymères et à 210 pour un mélange de deux polymères différents. L'entropie de mélange est donc d'autant plus faible que les chaînes concernées sont longues et n'est généralement pas suffisante pour compenser les interactions répulsives qui se manifestent entre les unités de nature chimique différente. Ces interactions répulsives reflètent la nature endothermique du processus de mélange et se traduisent par une enthalpie de mélange positive (?HM > 0). Dans ces conditions, l'énergie libre de mélange est positive, ce qui est favorable à la démixtion des polymères [18] :

?GM = ?HM - T?SM > 0

Toutefois, des mélanges miscibles peuvent être obtenus lorsque les chaînes sont courtes [?SM est alors plus important] ou lorsque l'enthalpie de mélange n'est que faiblement positive. Dans certains cas favorables, il peut se produire que l'énergie d'échange d'unités dissemblables, dont l'intensité dépend des forces de Van der Waals qui s'exercent dans le milieu, demeure faible [18].

En revanche, lorsque des interactions attractives du type liaison hydrogène se forment entre entités de nature chimique différente, l'enthalpie libre de mélange est négative. Toutes les conditions sont alors réunies pour que le mélange formé soit homogène. Il est possible de calculer l'énergie libre de mélange grâce à la théorie de Flory-Huggins, moyennant quelques hypothèses simplificatrices. Ce modèle ne prend en compte que les interactions du type London-Van der Waals et ignore des éléments comme la polymolécularité [18].

L'énergie libre de mélange par site s'écrit :

(II.2)

ÖA et ÖB : Les fractions volumiques des constituants poly (A) et poly (B)

NA et NB : Degrés de polymérisation des chaînes poly (A) et poly (B),

÷AB : Paramètre d'interaction entre poly(A) et poly (B),

T : Température absolue,

k : Constante de Boltzmann.

La relation suivante représente, en fait, la variation d'énergie ? åAB qu'impliquerait l'interaction entre unités A et B, åAA et åBB étant les énergies d'interaction respectives des unités A et B entre elles.

(II.3)

÷AB prend des valeurs positives lorsque l'interaction entre A et B nécessite un apport d'énergie (?åAB > 0 et å AB supérieure à la moyenne de åAA et åBB), c'est a dire que cette interaction est répulsive ; le mélange est alors endothermique. L'hypothèse des seules interactions du type London-Van der Waals implique, par ailleurs, que l'énergie d'attraction entre les unités dépend de la polarisation ái et du potentiel d'ionisation I ij par l'expression å ij= Iij ái áj et comme I est identique quelle que soit l'unité considérée, le produit kT ÷ AB se réduit à [19] :

(II.4)

Cette expression, établie en ne prenant en compte que les forces du type London-Van der Waals, montre bien que l'interaction entre unités dissemblables est nécessairement répulsive ou, au mieux, nulle. Les « hétérocontacte» ne sont donc pas privilégiés. Quand l'ensemble des N sites est pris en considération, l'incompatibilité des deux polymères dépend alors du produit ÷ ABN et est d'autant plus marquée que ÷ ABN est élevé. En pratique, et pour rendre compte de la réalité des faits expérimentaux, on a généralement recours à une expression plus phénoménologique de la densité d'énergie libre du mélange (par cm3) [18] :

(II.5)

VA, VB : Etant les volumes molaires des unités constitutives A et B.

R : La constante molaire des gaz parfaits.

Dans cette expression, ËAB représente un paramètre d'interaction empirique qui, contrairement à ÷AB, peut dépendre de la température, de la pression, de la composition du mélange ; ËAB est considéré proportionnel au carré de la différence des paramètres de solubilité äA et äB des constituants poly (A) et poly (B) [18].

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon