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Diagnostic des ressources naturelles et leur gestion dans la communauté rurale de Velingara Ferlo

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par Souleymane KOUTOUDIO
Université Cheikh Anta DIOP de Dakar - Maitrise 2005
  

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CHAPITRE III : LES FORMES D'UTILISATION DU MILIEU ET DES RESSOURCES NATURELLES

3.1- L'ESPACE AGRICOLE DE LA CR

Il se résume par les champs de culture millicoles l'espace arachidier et l'espace de production de la gomme.

L'espace des cultures vivrières (sorgho, mais, mil, niébé Pastique) : Ce sont en général des cultures d'autoconsommation. Elles sont pratiquées par la presque totalité des populations. Leurs espaces de productions sont disséminées un peu partout dans la CR. Dans chaque village chaque famille a son espace de culture. L'espace utilisé par ces cultures est relativement faible pour constituer un problème sérieux pour le maintien et la pérennisation des ressources naturelles. Les matériels agricoles utilisés en l'occurrence semoir, houe, daba etc. ne sont pas de nature à porter de grands coups à l'environnement. Les jachères qui étaient de trois ans dans le passé sont raccourcies à deux ans. C'est par contre les terres qui font l'objet des demandes que ça soit pour l'habitat ou la production qui commence à s'intensifier.

Le principe qui justifie le droit à la terre demeure la mise en valeur. Ainsi, l'exercice de ce droit pose problème : la terre constitue un enjeu sur lequel se fonde l'espoir de développement. Mais dans la CR l'affectation de terre inclue l'agent de la CERP et l'agent des eaux et forêts. Le conseil rural par commission se charge de l'affectation des terres et donne son avis avant toute autorisation de défrichement. Avant d'émettre son avis, le conseil rural peut pour son information et sur sa demande consulter le rapport de la commission régionale de conservation des sols afin de vérifier l'affectation et les limites des parcelles.

Il y a par ailleurs dans les réserves sylvopastorales des populations qui pratiquent une petite agriculture de subsistance. Il s'agit des villages : Wendu Namari, Bagnanol Lathie II de Lama, Dadi Diawé, Touba Vélingara, Seweldé, Séssoum Doubel. Il y a aussi selon la CERP une expansion des cultures de pastèques ( la superficie n'est pas encore disponible) elle répond à l'irrégularité de la pluviométrie qui pousse à recourir à des techniques d'association ( pastèque, mil, niébé ).

L'espace arachidier : Il se localise, comme précité, dans le sud de la CR elle est pratiquée pour l'essentiel par les wolofs ( front mouride). Pour l'instant de superficie utilisée par l'arachide est estimée à 456,4 ha. La CR est la zone sableuse du Ferlo la culture arachidière aiguise de plus en plus des convoitises dans la mesure où des semences et engrais sont distribués chaque années aux cultivateurs. Les marabouts mourides et leur marge de manoeuvre sur l'expansion de la culture arachdière reste un sujet tabou que beaucoup de personne ne veulent pas aborder.

Les productions agricoles, même si elles sont pratiquées par une grande partie de la population, restent insuffisantes pour assurer la sécurité alimentaire et un surplus économique.

Les insuffisances des récoltes ont relancé les stratégies ancestrales de cueillette. La chute du prix de l'arachide a entraîné une désaffection relative à l'égard des oléagineux et les populations paysannes s'intègrent de plus en plus l'exploitation de la gomme.

L'exploitation de la gomme : Elle est très convoitée par les populations. Nous avons la présence de quelques sociétés d'exploitations. Il faut aussi remarquer la présence de particuliers libanais et d'intermédiaires. La CR a enregistré en 2002 une production de 150 tonnes (la plus faible due aux pluies de heug de cette année). Les zones à grande production sont Thiafaly, Sessoum, Sorokhom, Wendu Namari, Mbem Mbem, Belly Thioy, Belel Touflé et Koro Bel. Mais de plus en plus en accord avec le service des eaux et forêts, les nouveaux exploitants aménagent des terrains de reboisement d'acacia qu'ils entretiennent un à quatre ans. De même le développement du secteur de ma gomme entraîne ces sociétés à acquérir leurs propres espaces des champs pour les exploiter par leurs propres moyens.

Pour les autres produits comme le Ziziphus Mauritania et le Balanites aegyptiaca, ils ne se localisent pas sur un endroit fixe mais sont disséminés dans les réserves et les zones non classées. Les exploitants procèdent au ramassage des fruits murs.

A côté de l'exploitation agricole, le milieu et les ressources naturelles sont voués à d'autres formes d'utilisation pour la satisfaction des besoins aussi divers que ceux des transhumants et de leurs troupeaux.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille