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Diagnostic des ressources naturelles et leur gestion dans la communauté rurale de Velingara Ferlo

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par Souleymane KOUTOUDIO
Université Cheikh Anta DIOP de Dakar - Maitrise 2005
  

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2.2- CONSERVATION ET GESTION DE L'EAU

Elle demeure le facteur primordial qui dicte la plupart des aménagements dans le Ferlo ainsi que la mobilité dans l'espace. Sa conservation devient problématique du fait de la pression qu'elle continue à subir.

« L'eau chez nous c'est comme le paradis » nous a confié un des premiers membres de l'ADESAH le vieux Amadou Egué Diallo. La gestion de l'eau au niveau des forages est confiée à des comités de gestions des forages. La CR dispose de 3 forages, 41 puits et 147 mares. L'habitat, relativement dispersé, ne permet pas une utilisation rationnelle des infrastructures. Le comité est élu par la population. Son fonctionnement est caractérisé par un respect des procédures élémentaires de gestion. Il est régi par le paiement d'une taxe selon les types d'utilisation. Ces taxes permettent d'approvisionner le forage en carburant. Cette activité s'intensifie pendant la saison sèche qui voit l'arrivée massive de transhumants à Vélingara. Loin des forages se trouvent les puits artisanaux à traction animale ou manuelle mais qui ne peuvent fournir l'eau nécessaire dans les ménages et pour les animaux.

Pendant la saison des pluies, l'exploitation des forages et puits est au ralentit et les différentes mares sont mises à l'épreuve. Elles subviennent à tous les besoins des populations aussi bien pour la consommation que pour le bétail.

A part le forage de Vélingara dont le château d'eau est construit par le PAPEL, ceux de Mbem Mbem et de Sab Sabré de même que les puits sont à ciel ouvert. Ils sont de ce fait le réceptacle d'oiseaux morts et plusieurs parasites vecteurs de maladies.

Depuis peu de temps, suite à la campagne de lutte contre le choléra, le CERP a mené un vaste mouvement de sensibilisation sur le filtrage de l'eau et l'utilisation de l'eau de javel. Mais du fait de l'ancienneté de ces pratiques, les populations ne semblent pas assimilées les informations reçues. L'eau n'est pas conservée en quantité importante dans les ménages, mais juste ce qu'il faut pour la journée.

Il faut signaler que la gestion des forages est sujette à de nombreux problèmes qu'on n'ose pas toujours aborder.

En effet, la plupart des infrastructures, nous dit-on, de même que les forages sont gérés par les Diawbé. Ils sont à la tête des comités de lutte contre les feux de brousse et sont plus représentatifs dans les GIE et GPF. C'est la cause de la frustration de la communauté wolof. A cet effet, le chef de village de Vélingara Thianor a émis le voeu qu'on leur installe des compteurs. Les forages sont fréquemment à court de carburant et les quêtes d'argent se multiplient.

Il convient par ailleurs de signaler qu'en 1991, une étude réalisée par le bureau Veritas Sénégal sur la situation hydraulique des villages membres de l'EGAB (13 villages de la CR) fait état d'un taux de couverture de besoins eau de l'ordre de 40,26% le déficit en eau est estimé à 638 m3 par jour.

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