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Les équipements d'aide à  la navigation et de l'atterrissage

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par Abdallah NOURDINE
Université amadou hampate ba de Dakar -  2009
  

Disponible en mode multipage

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Introduction 1

Présentation de l'ASECNA 2

1-Historique 2

2- les missions 2

3- Implantations 3

4-Infrastructures et moyens techniques 3

5.1 Organigramme 4

5-Organisation 4

5.2.1 Le Comité des Ministres de tutelle .4

5.2 Les Structures Statutaires 4

5.2.2 Le Conseil d'Administration 4

5.2.3 Le Directeur Général 5

5.2.4 L'Agent Comptable, 5

5.2.5 Le Contrôleur Financier 5

5.2.6 La Commission de Vérification des Comptes 5

Chapitre 1: le DME (Distance Measuring Equipment) 6

1.1 Introduction 6

1.2 Principe du système DME .7

1.3 Présentation fonctionnelle .8

1.4 Description et composition 9

1.5 La fonction de maintenance : 10

1.6 La fonction alimentation 10

Chapitre 2 : les VOR (VHF Omnidirectionnal Range) 12

2.1 Généralité . ....12

2.2 Principe ..13

2.2.1 Les signaux modulation .....13

a. Signal à phase fixe : 30 Hz reference 13

b. Signal à phase variable : 30 Hz variable 13

c. Signaux : Phonie et identification .13

2.3 Présentation fonctionnelle .13

2.3.1 Utilisation d'une amplification linéaire ..13

2.3.2 Utilisation de boucle d'avertissement .14

2.3.3 Utilisation d'amplificateur accordable dans la bande .14

2.3.4 Émission .15

2.3. 5 contrôles de l'émission 16

2.3.6 Commande ..17

2.3.7 Commutation ..17

Chapitre 3 : IL (L'Instrument Landing System) ..18

3.1 Généralité ..18

3.1.1 Modularité ..18

3.1.2 Contrôle de fonctionnement 18

3.1.4 Accessibilité 18

3.1.3 Technologie « état solide » .19

3.1.5 Aide à la maintenance .19

3.1.6 Association de la baie aux aériens ..19

3.2 Principe .20

3.2.1Avantages de l'ILS : 21

3.2.2Inconvénients de l'ILS : 21

3.2.3 Localizer 21

3.2.4 Glide Path 22

Chapitre 4 : présentation du système CIBUS ..23

4.1généralité ..23

4.2 Architecture .23

4.2.1 Branche longue distance ..23

4.2.2 Branche courte distance 23

4.2.3 Principe de fonctionnement .24

4.3 MESSIR SADIS ..24

4.3.1 Principe de fonctionnement .24

4.3.2 Configuration matérielle 25

Conclusion ..28

Annexe

Étymologiquement le mot aéronautique provient du Latin aer, aeris qui signifie « air » et nauta, nautae signifiant « mariner, batelier, nautonier ».

L'aéronautique est définie comme l'ensemble des sciences et des techniques ayant trait à la navigation aérienne et la construction des aéronefs. Il concerne au déplacement et à la navigation hors de l'atmosphère terrestre.

Il permet le déplacement aérien et transfrontière des biens et personnes à très vite générer des entités chargées d'organiser cette activité au plan international afin de promouvoir des standards et des normes aussi bien au niveau des appareils qu'au niveau des équipages.

L'activité aéronautique est aussi une composante de l'économie d'un pays, et des nombreuses écoles qui ont pour but de former les cadres des usines, des constructeurs aéronautique de l'industrie du transport aérien ou du contrôle de la navigation.

Partant de ces idées, l'ASECNA que nous allons présenter, dispose des équipements et des moyens techniques permettant de bien maitriser la navigation aérienne. Elle dispose d'une antenne de station terrienne de 1 1metres de diamètre située à Dakar qui assure l'interconnexion des ses sites, du réseau de télécommunication aéronautique par satellite et d'autre applications au sein de l'entreprise. Cependant l'ASECNA a mis en place des équipements de haute technologie qui permettent de faire l'aider à la navigation. D'où leur nom les NAVAIDS dont la présentation de ces derniers fait l'objet de ce rapport. C'est dans cette optique que nous allons rédiger notre rapport de stage effectué à l'ASECNA à la direction des moyens techniques et informatiques dans le département de maintenance aux services d'équipement dans une durée d'un mois.

Présentation de l'ASECNA

1-Historique

Le 12 décembre 1959 à Saint-Louis du Sénégal, les Chefs d'Etat et de Gouvernement des Etats autonomes issus des ex-Fédérations de l'AEF, de l'AOF et de Madagascar signent la Convention qui va donner naissance à l'ASECNA, laquelle comprend aujourd'hui 17 Etats membres africains et la France et ayant son siège à Dakar.

Le motif de cette création : éviter de morceler l'espace aérien à l'heure où les avions commençaient à aller de plus en plus vite, de plus en plus haut et de plus en plus loin. Dans le cadre d'une activité coûteuse, celle qui consiste à assurer la sécurité de la navigation aérienne, il s'agit également d'unir les moyens financiers, les capacités matérielles et humaines afin de parvenir au meilleur coût ; enfin, pour les jeunes Etats, de réaliser ensemble quelque chose de grand, d'oeuvrer en commun au même but.

Parlant de son efficacité, au fil d'une africanisation nécessaire et souhaitable du personnel, et avec la signature d'une nouvelle convention à Dakar redéfinissant la vocation de l'Agence, ses statuts et son organisation (1974), l'ASECNA s'est transformée pour s'adapter au nouveau contexte politique et économique, devenant ainsi un modèle en matière de coopération Inter-Etats africains et l'un des leaders du développement en Afrique des technologies de navigation par satellites et de gestion du trafic - CNS/ATM. Aujourd'hui, à l'heure de la formation des agents aux technologies innovantes, l'esprit qui a présidé à la création de l'ASECNA en 1959 reste le même : placé sous le signe de l'efficacité, de la solidarité africaine et de la coopération, il ne vise qu'à l'entente cordiale avec les usagers et leurs sécurité optimale.

Forte d'une expérience profondément enracinée dans l'histoire, l'ASECNA a donc tous les atouts en main pour aborder dans les meilleures conditions l'aviation civile du XXIème siècle avec toujours une exigence constante de qualité au service de la sécurité aérie

2- les missions

Régie par la Convention de Dakar du 25 octobre 1974, l'ASECNA exerce à titre principal les activités communautaires prévues en son Article 2 et, à titre subsidiaire, gère les activités nationales au bénéfice des Etats membres pris individuellement (Articles 10 et 12) ainsi que des Etats et organismes tiers (Articles 11 et 12).

Les équipements d'aide à la navigation et de l'atterrissage 6

Conformément à l'article 2 de la Convention de Dakar, l'Agence est chargée de la conception, de la réalisation et de la gestion des installations et services ayant pour objet la transmission des messages techniques et de trafic, le guidage des aéronefs, le contrôle de la circulation aérienne, l'information en vol, la prévision et la transmission des informations dans le domaine météorologique, aussi bien pour la circulation en route que pour l'approche et l'atterrissage sur les aérodromes communautaires.

3- Implantations

L'ASECNA a en charge un espace aérien d'une superficie de 16 100 000 km2 (1,5 fois l'Europe) couverte par 6 régions d'information en vol (F.I.R) définies par l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI).

Elle supervise à ce titre :

10 centres de contrôle régionaux

57 tours de contrôle

25 aéroports internationaux

76 aéroports nationaux et régionaux

4-Infrastructures et moyens techniques

En vue de remplir correctement ses missions, L'ASECNA dispose de moyens et infrastructures à la dimension des objectifs visés.

Pour atteindre ses objectifs, l'ASECNA a fait des importants investissements qui peuvent être apprécié à travers le PSE-plan de services équipements-2000/2006 d'un montant de 173 milliards FCFA, et qui est arrivé à échéance en décembre 2006. Ainsi le comité des ministres de tutelle a décidé de la mise en place d'un plan intérimaire-PSEIcouvrant la période 2007/2008. Approuvé par le conseil d'Administration pour un montant de 80 milliards de FCFA, il reprend les projets non finalisés du PSE 2000-2006, ainsi que quelques projets nouveaux revêtant un caractère d'urgence. Objectif, la consolidation des services existants et la mise en oeuvre des nouveaux concepts et outils technologiques CNT/ATM.

Ambitieux par son montant, ce plan doit permettre une modernisation des équipements
et installation dont l'outil de formation ainsi que les premières applications

opérationnelles des nouvelles technologiques de navigation et de gestion de trafic

CNT/ATM.

5-Organisation

5.1 Organigramme

5.2 Les Structures Statutaires 5.2.1 Le Comité des Ministres de tutelle

Définit la politique générale de l'Agence.

Se réunit au moins une fois l'an en session ordinaire; la présidence est tournante, à un rythme annuel. Elle est assurée depuis juillet 2007, par le GABON en la personne de M. Dieudonné Mouiri Boussougou, Ministre des Transports, succédant au Mali.

5.2.2 Le Conseil d'Administration

Prend les mesures nécessaires au fonctionnement de l'ASECNA, au moyen de délibérations relatives notamment aux budgets annuels de fonctionnement et d'équipement.

Se réunit au moins deux fois l'an.

Les équipements d'aide à la navigation et de l'atterrissage 8

· La présidence est assurée depuis janvier 2005 pour deux ans par M. Jacques Courbin, de nationalité française.

5.2.3 Le Directeur Général Assisté de six Directeurs,

· Assure la gestion de l'Agence en exécution des décisions prises par les deux instances statutaires précitées.

· Recrute tout le personnel de l'Agence à l'exception de l'Agent Comptable et du Contrôleur Financier

· Est responsable de la gestion administrative de l'Agence.

· Nomme dans chaque Etat membre un "Représentant", responsable des activités de l'Agence dans son Etat d'affectation.

5.2.4 L'Agent Comptable,

Nommé par le Conseil d'administration après agrément du Comité des Ministres.

· Tient la comptabilité générale et la comptabilité analytique d'exploitation.

· Prépare le compte financier, présenté au Conseil d'administration après avoir été soumis au contrôle de la Commission de Vérification des Comptes.

5.2.5 Le Contrôleur Financier

Nommé par le Conseil d'administration après agrément du Comité des Ministres. A une mission générale :

· de contrôle de la gestion de l'établissement

· de surveillance de toutes les opérations susceptibles d'avoir directement ou indirectement une répercussion économique et financière.

5.2.6 La Commission de Vérification des Comptes

Composée de trois membres désignés par le Conseil d'administration.

· Etablit, pour le Conseil d'Administration et pour chaque Ministre de tutelle, un rapport sur la régularité de la gestion comptable de l'Agence

Formule des propositions motivées sur le quitus à donner à l'Agent Comptable.

Chapitre 1: le DME (Distance Measuring Equip ment)

1.1 Introduction

1 :principe DME

Le DME (: Equipement de mesure de la distance) a été défini dans le document ICAO (OACI Organisation de l'Aviation Civile International) annexe 10, comme un système radio civil d'aide à la navigation aérienne avec couverture omnidirectionnelle à cour et moyen rayon, en action dans la bande de fréquence autour des 1000Mhz.

Un tel système est un type de radar secondaire (avec méthode à transpondeur) qui
permet de mesurer, jusqu'à 200 aéroplanes de manière contemporaine, leur distance par

Les équipements d'aide à la navigation et de l'atterrissage 11

rapport à un point de référence à terre (radiobalise sol DME).La distance est déterminée en mesurant le retard de propagation d'une impulsion RF émise par le transmetteur (Interrogation) de l'aéroplane et reçue sur une fréquence inadaptée, comme réponse de la station de terre.

L'intervalle de temps qui s'écoule entre l'envoi de l'interrogation et la réception de la réponse fournit à l'aéroplane de l'information de distance réelle de la station de terre ; une telle information peut être lue directement sur l'indicateur de bord, du pilote ou du navigateur.

Le DME, associé au VOR (voir chapitre), installé dans le même site, permet de déterminer la direction et la distance (méthode rho-thêta) ; et est défini comme système VOR/DME.

Le DME opère dans la même gamme de fréquence (de 960 à 1215 Mhz) du TACAN (système tactique d'aide navigation) dont le DME est la section qui mesure la distance. Voila pourquoi, dans de nombreux pays sont installé des systèmes combinés VOR/TACAN, ou encore les systèmes VOR/DME, pour réunir dans une unique radiobalise un système qui produit des signaux pour l'indication de la direction et de la distance.

1.2 Principe du système DME

Les avions équipés avec le DME de bord, transmettent des paires d'impulsion RF codées d'interrogation sur le canal récepteur de la radiobalise sol. La radiobalise, à son tour, émet des paires d'impulsion de réponse codées sur le canal récepteur de l'appareil de bord déplacées de 63 Mhz par rapport à la fréquence interrogatrice.

La radiobalise sol (composée de : transpondeur, récepteur et transmetteur, et antenne) est en grade de répondre jusqu'à environ 200 interrogations contemporaines (c'est-à-dire des réponses jusqu'à 4800 paires d'impulsions par seconde).

Le DME produit la génération des paires d'impulsions casuelles (`squitter') pour maintenir 800 ou 2700 (programmables) couples d'impulsions par seconde irradiées quand, le nombre des interrogations décodées est inferieur à celui programmé (800 ou bien 2700 paires d'impulsions par seconde). Les squitter casuels programmés sont substitués par les réponses pendant les interrogations et plus ces derniers augmentent,

Les équipements d'aide à la navigation et de l'atterrissage 12

plus le nombre de réponse peut atteindre la valeur dite de 4800 paires d'impulsions par seconde.

Les signaux de réponse parviennent au récepteur de bord, où des circuits spéciaux temporisateurs mesurent automatiquement le temps entre les impulsions d'interrogation et les impulsions de réponse correspondantes en convertissant cette mesure en opportuns signaux électriques qui pilotent l'indicateur de distance qui en indique la valeur en MN (nautical miles) ou en km.

La radiobalise sol introduit un retard fixe, appelé retard systématique de réponse, déterminé entre la réception de chaque paire d'impulsion codifiées d'interrogation et la transmission de la réponse correspondante.

1.3 Présentation fonctionnelle

La balise au sol comprend une antenne et une baie DME 721.

L'antenne est omnidirectionnelle pour une installation DME en route, utilisée pour la navigation, elle est directionnelle pour une installation DME atterrissage, utilisé conjointement avec un ILS en approche à l'atterrissage.

La baie DME 721 est un équipement doublé, contrôlé en permanence par un système à deux moniteurs fonctionnant en parallèle (dans le mode de fonction automatisée).

La baie contient deux transpondeurs : l'un est en service (connecté sur antenne), l'autre est en secours (connecté sur charge).

Chaque transpondeur doit pouvoir :

~ Recevoir les interrogations en provenance des avions,

~ Décoder les signaux reçus afin de vérifier qu'il s'agit bien d'interrogation en tenant compte du retard systématique puis coder la réponse,

~ Fournir les signaux de squiter (remplissage) et les signaux d'identification, ~ Fournir les signaux d'émission qui seront appliqués sur l'antenne.

C'est la fonction Emission Réception.

Pour réaliser cette fonction, le transpondeur comprend :

Voie Réception

Voie émission


·

Un duplexeur chargé de séparer les signaux Emission Réception


·

Un pilote fournit la fréquence

UHF d'émission et l'oscillateur

· Un mélangeur préamplificateur
délivrant un signal à fréquence

 

local pour le premier changement de fréquence en réception

 
 

intermédiaire à 63 Mhz


·

Un modulateur


·

Un récepteur


·

Un amplificateur 130 W


·

Un décodeur : extraction des

signaux dont le codage est correct, génération du retard systématique, codage de réponse, création des signaux de squitter et d'identification.


·

Un amplificateur 1 KW (version 1 KW

1.4 Description et composition

Le transpondeur au sol au sol a pour rôle de recevoir les interrogations qui lui sont destinés sans avoir à connaître leur origine géographique, et les renvoyer avec un retard constant par rapport à l'instant d'arrivé. Les signaux d'interrogation et de réponse sont constitués par des paires d'impulsions de 3,5ìs à mi hauteur dans la bande de 962-1213 Mhz.

L'OACI définit 126 canaux en mode X et 126 canaux en mode Y, espacés de 1 Mhz.

Chaque canal comprend une fréquence d'interrogation et une fréquence de réponse espacée de 63 Mhz.

Codage en interrogation (espacement entre deux impulsions) : 12 ìs mode X

36 ìs mode Y

Code réponse (espacement entre deux impulsions) :

12 ìs mode X
36 ìs mode Y

La cadence d'interrogation est de 150 Hz (recherche) jusqu'à ce qu'une information de distance soit obtenue (temps d'acquisition), puis tombe à moins de 30 Hz (poursuite).

La cadence maximale de réponse de balise (2700 pps : paires d'impulsion par seconde) permet de desservir simultanément une centaine d'avion en l'absence d'interrogation, le transpondeur émet des paires codées avec une récurrence aléatoire « squitter » de valeur moyenne à 700pps. Pour permettre l'identification de la balise au sol, les signaux réponses ou « squitter » sont remplacés périodiquement (toutes les 30 s) par un signal à 1350 manipulé en code morse par l'indicatif d la station (3 lettres).

1.5 La fonction de maintenance :

Cette fonction assure le contrôle du transpondeur sur charge à l'aide du générateur de maintenance dont les principales caractéristiques sont réglables.

En mode de fonctionnement « maintenance », le fonctionnement du transpondeur sur antenne est effectué en monitoring simple (un moniteur associé au générateur de test), les opérations de maintenance sont possibles sur la voie en attente sans perturber l'exploitation.

Le générateur de maintenance est associé au second moniteur.

Un ensemble de mesure intégré à la baie assure le contrôle des paramètres des deux transpondeurs (micro-ampèremètre sur panneau de commande).

1.6 La fonction alimentation

Deux blocs d'alimentation basses tensions fournissent aux deux transpondeurs, aux différentes cartes et modules, les basses tensions nécessaires à leur fonctionnement. Les tensions de sorties sont mises en parallèle, seules les tensions de 60V ont particulièrement à l'un et à l'autre transpondeur.

Deux versions d DME sont disponibles. L'une dite « DME en route » possédant une puissance d'émission de 1 KW. L'autre version « DME atterrissage » possédant une puissance de 100W obtenus par la suppression de l'amplificateur 1 KW et de son modulateur.

Le DME en route est généralement associé à un système VOR. Le séquence des manipulations ( 3 VOR - 1 DME) est alors assuré par les manipulateurs du VOR, si le VOR ne comporte pas des sorites manipulation DME, le DME peut être utilisé avec ses deux manipulateurs internes pour fournir la manipulation du VOR.

Le DME d'atterrissage est associé à un système ILS, en général, il est Co-implanté avec le GLIDE Path.

L'équipement reçoit la manipulation issue de l'équipement ILS localizer et synchronise la manipulation du DME sur celle de l'ILS suivant le cadencement 3 manipulation ILS - 1 manipulation DME, la transmission s'effectuant par l'intermédiaire soit d'un récepteur d'identification, soit de la télécommande localizer, Glide (modem).

En option, on peut trouver :

Un récepteur d'identification : synchronisation des manipulateurs internes du DME sur l'équipement ILS associé,

Un oscilloscope pour la maintenance,

Un compteur de maintenance (mesure des récurrences, du pourcentage des réponses, des périodes de manipulation),

Un système de commande et de contrôle à distance ;

Les équipements d'aide à la navigation et de l'atterrissage 16

Les différents sous-ensembles intégrés dans la baie doivent être alimentés par diverses tensions obtenues à partir d'une tension continue V : c'st la fonction alimentation.

Cette tension V est elle-même obtenue par une baie énergie à l'alimentation doublée qui assure la charge d'une batterie de secoure avec les particularités suivantes :

· Passage sans interruption sur batterie en cas de coupure secteur

· Prealarme « autonomie batterie » à seuil réglable

Chapitre 2 : les VOR (VHF Omnidirectionnal Range)

2.1 Généralité

Figure 2 Schéma représentant les informations données

Le VOR est un système de radionavigation permettant à un aéronef de déterminer son relèvement magnétique par rapport à une balise VOR c'est-à-dire, son azimut è par rapport au nord magnétique.

Il se compose :

Au sol d'un radiophare omnidirectionnel, c est la balise VOR.

A bord d'un récepteur VHF, muni d'un décodeur VOR qui donne au radiocompas l'information gisement.

En fréquence porteuse VHF située dans la bande 108 - 118 Mhz générée par l'émetteur VOR rayonne deux signaux à 30 Hz dont la différence de phase fournit, à tout instant, l'angle è.

L'information angulaire est complétée par deux paramètres qui sont : l'identification de la balise par code morse, et la possibilité (très peu utilisée) de transmettre des informations phonies (météo)

2.2 Principe

Le VOR est basé sur la comparaison des phases de deux tensions sinusoïdales de même fréquence 30 Hz. La phase de l'une de ces tensions est indépendante de l'azimut. Dans la direction du nord magnétique, ces deux signaux sont en phase, et dans un azimut è leur différence de phase est exactement è.

2.2.1 Les signaux modulation

d. Signal à phase fixe : 30 Hz reference

Afin de distinguer à la réception de 30 Hz à phase variable du 30 Hz à phase fixe, ce dernier sera transmis par l'intermédiaire d'une sous porteuse (fréquence 9960 Hz) modulée en fréquence (indice 16) par le 30 Hz.

Cette sous-porteuse module en amplitude une porteuse VHF rayonnée par un aérien dont le diagramme, dans un plan horizontal, est circulaire.

e. Signal à phase variable : 30 Hz variable

Le signal à phase variable est obtenu en faisant tourner à la vitesse de 30 tours par seconde le diagramme en huit d'un système d'aérien présentant deux lobes circulaires en opposition de phase.

La combinaison des rayonnements des signaux références et variables donne à la réception une porteuse modulée en amplitude dont l'enveloppe BF, de fréquence 30 Hz, présente une phase variant linéairement avec l'azimut du point de réception.

f. Signaux : Phonie et identification

Les voies phonie (bande 300-3000 Hz) et identification (1020 Hz), sont transmises par modulation d'amplitude.

2.3 Présentation fonctionnelle

Le VOR étant une radiobalise, il faut créer les différents signaux qui seront appliquées aux aériens, c est la fonction émission :

Au niveau de cette fonction, on trouve les principes suivants :

2.3.1 Utilisation d'une amplification linéaire Les avantages résultant de cette utilisation sont

· Suppression des amplificateurs BF de puissance

· Simplification des réglages

· Très bonne qualité de modulation

2.3.2 Utilisation de boucle d'avertissement

La mise en service des avertissements permet de maintenir les paramètres d'émission (amplitude, phase et qualité de modulation) dans des limites de variations beaucoup plus sévères que les valeurs couramment recommandées.

2.3.3 Utilisation d'amplificateur accordable dans la bande

Ces amplificateurs se règlent avec facilité :

Le nombre et la fréquence des opérations à effectuer en maintenance sont par suite réduits.

· Les signaux produits par les émetteurs doivent être appliqués sur les différentes antennes par l'intermédiaire d'un ensemble d'aiguillage : c'est la fonction commutation

Cette fonction est réalisée d'une façon entièrement électronique, en utilisant des commutateurs statiques à diodes.

En sortie des émetteurs les signaux des bandes latérales supérieures et inferieure sont recombinés pour distribuer aux antennes des signaux dites variables.

· Les signaux rayonnés par les aérien doivent être contrôlés en permanence de façon à vérifier qu'ils sont bien dans les tolérances prescrites : c'est la fonction contrôle de l'émission.

Au niveau de cette fonction, on trouve les principes suivants :

o La conception des circuits permet l'élimination des pannes cachées au niveau des moniteurs. Cette élimination est obtenue par :

Le doublement des chemins critiques (transmission sous deux formes complémentaires).

A l'entrée des moniteurs, détection qui assure une bonne tenue des critères suivants : sensibilité, linéarité et stabilité.

Surveillance permanente de la station par deux moniteurs fonctionnant en parallèle pour chaque fonction.

Les ordres de fonctionnement des sous-ensembles d'émission sont élaborés à partir :

~ De la position des boutons poussoirs situées au niveau de panneau avant (ou au niveau du pupitre de télécommande).

~ Des signaux fournis par l'ensemble de contrôles

C'est la fonction commande.

La logique de commande, ou transfert, utilise les principes suivants :

Les équipements d'aide à la navigation et de l'atterrissage 20

1. une logique synchrone qui assure une bonne immunité aux bruits et une absence de fonctionnement aléatoire.

2. utilisation d'un test actif déclenché manuellement, qui permet de vérifier l'intégralité des moniteurs.

3. les possibilités de télécommande et télésignalisation intègrent dans le système de télécontrole Navaid.

4. un système d'arrêt sécurité coupe l'émission si une alarme durant plus de 60 secondes n'a pas provoqué de basculement ou arrêt.

2.3.4 Émission

L'ensemble d'émission est chargé d'assurer la génération des signaux qui seront appliqués aux aériens par l'intermédiaire de l'ensemble du relais coupleur et de la distribution d'antenne.

1) L'ensemble d'émission peut être simple ou doublé.

Les fonctions communes sont : Antennes, Distribution d'antenne et Relais coupleur. Les fonctions doublées sont : Emetteur et Alimentation émetteur.

L'émetteur fournit les signaux suivants :

A. A la sortir du relais coupleur SDR 18, une porteuse Fo modulée en amplitude par:

· La phonie

· L'identification (1020 Hz)

· La sous-porteuse 9960 Hz (modulée en FM)

A partir de la distribution d'antenne (SDR 15c) deux signaux VHF alimente l'antenne référence constituée de deux parties qui sont :

· Antenne référence supérieure

· Antenne référence inferieure

B. A la sortie du relais coupleur SDR 18, les signaux BLI et BLS. A partir de SDR 15c, deux signaux alimentent l'antenne variable :

· BL sinus

· BL cosinus

2) Afin de produire les 4 signaux précédant, il est nécessaire d'avoir :

a) Un ensemble à bas niveau « PILOTE » assurant

La génération de la porteuse Fo (108 à 118 Mhz) et des 3 signaux de modulation BF. La génération de la bande latérale supérieure (BLS)

La génération de la bande inferieure (BLI)

BLS : Fo + 30 Hz

BLI : Fo - 30 Hz

b) La voie porteuse se compose d'un préamplificateur et un amplificateur assurant une puissance nominale de 50 W modulés.

Les voies BL comportent chacune un amplificateur pouvant délivrer jusqu'à 5 watts non modulés (cw).

c) La voie porteuse et les voies BL de l'émetteur 1, de même la voie porteuse et les voies BL de l'émetteur 2, sont groupées sur la carte relais coupleur qui assure l'aiguillage de l'émetteur 1 ou 2 sur les antennes et fournit les signaux de comparaison aux boucles d'avertissement.

2.3. 5 contrôles de l'émission

Figure 3: contrôle de l'émission

Les signaux émis par les aériens sont contrôlés en permanence par deux moniteurs, reliés chacun à un capteur de champ.

1. le moniteur de signaux VOR doit veiller à ce que les principaux paramètres de l'émission VOR restent à l'intérieur des tolérances préalablement fixées. Ces paramètres sont les suivants :

~ niveau VHT

~ taux de modulation 30 Hz

~ phase VOR

2. Le moniteur identification contrôle l'identification de la station. Les informations d'alarmes issues des moniteurs vont servir à déclencher les circuits de commande.

2.3.6 Commande

La logique de commande et de contrôle est l'organe central de l'équipement. A partir des données logiques qui sont issues :

~ Du panneau avant ou de la télécommande.

~ Des moniteurs (alarme)

La logique de commande crée :

> Les signaux de commande des émetteurs

> Les signaux de command des relais coaxiaux (relais coupleurs)

> Les informations d'état de la station destinée à être visualisées

En émission doublée, la logique de commande met sur arrêt l'ensemble secours lorsque l'ensemble opérationnel est connecté sur l'antenne.

Un test dit actif assure le contrôle de fonctionnement moniteur + transfert. Ce test provoque le basculement ou l'arrêt de la station.

En cas de défaillance des circuits de basculement, un circuit de sécurité arrête automatiquement l'équipement si la durée de l'alarme dépasse 60 secondes.

2.3.7 Commutation

La platine relais coupleur (ensemble d'émission doublé) assure :

y' La connexion de l'émetteur en service sur antenne ;

y' La de connexion entre l'émetteur en service et les aériens en cas d'arrêt de sécurité

y' L'extraction, des informations nécessaires pour les asservissements de la voie porteuse.

Cette platine reçoit les ordres de la logique de commande.

Chapitrent 3 : ILS (L'Instrument Landing System)

3.1 Généralité

L'Instrument Landing System (ILS) ou Système d'atterrissage aux instruments est le moyen de radionavigation le plus précis utilisé pour l'atterrissage IFR.

Les points caractéristiques essentiels qui ont été développés dans l'étude de cet équipement sont les suivants :

3.1.1 Modularité

Pour répondre aux besoins spécifiques des utilisateurs et prendre en compte les conditions particulières d'implantation de ce matériel différentes versions ont eté développées.

Les sous ensembles sont semblables entre les différentes configurations, seule la composition est différente d'une version à une autre, c'est l'aspect modulaire de cet équipement.

Les sous-ensembles obéissent aux critères les plus sévères correspondant à la version la plus sophistiquée ; ils possèdent des caractéristiques situées à l'intérieur des tolérances fixées par l'OACI.

3.1.2 Contrôle de fonctionnement

Le prélèvement des signaux s'effectue l'aide de détecteur champ situés au plus près des antennes d'émission de façon à s'affranchir des éléments extérieurs situés entre les antennes et les détecteurs pouvant perturber le contrôle. Apres recombinaison, un seul signal (axe, faisceau ou clearance) alimente les circuits contrôlant un même paramètre.

Les circuits de contrôle sont destinés vérifier que les signaux sont à l'intérieur de certaines tolérances. Il est essentiel que ces circuits soient parfaitement fiables d'une part et que, d'autre part, toute anomalie au niveau de leur fonctionnement se traduise par l'apparition d'une alarme. Ces circuits ont été étudiés en fonction des deux imperators précédents, ils sont dotés d'un système de détection de panne cachée.

Les équipements d'aide à la navigation et de l'atterrissage 24

La sécurité de fonctionnement du système de contrôle et du système de commande est augmentée par l'utilisation d'un test périodique et automatique en catégorie III (test opérationnel).

Il est à noter que dans cette catégorie, l'émetteur ensemble de secours en

fonctionnellement sur charge est constamment contrôlé par un ensemble de contrôle interne.

La logique de commande est conçue pour recevoir aussi bien les informations d'alarme en provenance de l'émetteur service que les informations d'alarme en provenance de l'émetteur secours.

3.1.3 Technologie « état solide »

C'est la technologie employée dans cet «équipement, elle permet une grande intégration et assure une plus grande fiabilité obtenue par le choix des composants.

3.1.4 Accessibilité

Cet équipement a été conçu de telle sorte que tous les réglages des différents sous- ensembles soient facilement accessibles.

L'intervention au niveau d'un composant ne nécessite qu'un minimum d'opération. Tous les circuits à faible niveau sont montés sur des cartes enfichables en circuits imprimés.

3.1.5 Aide à la maintenance

La maintenance préventive et corrective de cet équipement est simplifiée par la présence d'une chaîne de mesure intégrée à la baie (bandeau de mesure), cette chaîne de mesure permet de contrôle les principaux paramètres ILS sur tous les sous-ensembles.

3.1.6 Association de la baie aux aériens

Chaque configuration de baie peut être connectée au type d'aérien le plus adapté aux particularités du terrain et répondant aux performances désirées.

3.2 Principe

Le ILS comme Système d'atterrissage aux instruments comprend deux éléments essentiels :

> un localizer qui fournit l'écart de l'avion par rapport à l'axe de la piste ;

> un glide path qui fournit l'écart de l'avion par rapport à la pente nominale d'approche (le plus souvent 3 degrés).

Ces deux informations sont fournies soit sous forme d'aiguilles sur un indicateur VOR ou mieux sur un plateau de route HSI, soit sous forme d'index (barres, triangles, ...) sur deux échelles, l'une horizontale, l'autre verticale, situées de part et d'autre de l'horizon artificiel (classique ou EFIS).

Les faisceaux localizer et glide path étant très étroits et sensibles aux perturbations, leur interception doit toujours être validée à l'aide d'une autre source de navigation. Pour le localizer cela peut être réalisé à l'aide d'un VOR, ADF ou de la RNAV. Pour la validation du glide path, on utilisait un ou deux markers (balise à émission verticale très ponctuelle), de plus en plus souvent remplacés par un DME (Distance Measuring Equipment) dont l'avantage est de fournir une information de distance en continu. Le DME est le plus souvent co-implanté avec le glide path, donnant ainsi directement la distance au seuil de piste, ce qui est très pratique ; mais il arrive exceptionnellement qu'il soit implanté avec le localizer.

Un voyant lumineux et un signal sonore sont activés au passage de chacun des markers. L'information de distance DME est quant à elle fournie sur l'afficheur DME.

D'un point de vue pratique, l'utilisateur affiche une seule fréquence, celle du localizer, comprise dans la gamme VHF 108,0 - 111,95 MHz. Les fréquences glide path et DME lorsqu'il existe sont dans des gammes de fréquences différentes (UHF) mais appariées à celle du localizer, ce qui reste transparent pour l'utilisateur.

La portée certifiée est de 15 à 20 NM pour le localizer (30 à 50 NM en pratique) ; légèrement moins pour le glide path. Le DME d'un ILS, moins puissant qu'un DME en route peut néanmoins être reçu jusqu'à 50 voire 100 NM.

3.2.1Avantages de l'ILS :

· très grande précision ;

· sous certaines conditions (dégagement des aires critiques, séparations accrues entre avions, secours électrique, balisage spécifique, ...), permet de réaliser des atterrissages automatiques et donc de se poser avec des visibilités très faibles.

3.2.2Inconvénients de l'ILS :

· sensible aux perturbations des faisceaux électriques (par véhicule ou avion au sol ou avion en vol) ;

· existence occasionnelle de faux axes par réflexion du faisceau sur un relief ;

· faisceaux étroits nécessitant une aide pour la capture.

3.2.3 Localizer

Le localizer est constitué par un ensemble d'antennes situées après le bout de la piste qui émettent une porteuse VHF entre 108 et 112 MHz, première décimale impaire (111,75 MHz pour la piste 26 à Orly par exemple).

Elle est modulée par 2 basses fréquences l'une à 90 Hz et l'autre à 150 Hz. À droite de l'axe de la piste, le taux de modulation du 150 Hz est supérieur à celui du 90 Hz et inversement à gauche de l'axe. La différence de taux permet d'en déduire un écart qui est affiché sur le récepteur de bord.

Il s'ajoute une modulation à 1 020 Hz qui transmet le code Morse d'identification de la station correspondant généralement à 2 ou 3 lettres de l'alphabet (OLW pour la piste 26 à Orly par exemple) transmis au moins 6 fois par minute.

Le diagramme de rayonnement est ouvert dans le plan horizontal d'environ 35° de part et d'autre de l'axe de piste et de 7° dans le plan vertical. La zone de guidage linéaire ne couvre quant à elle qu'une ouverture maximum de +/- 107 m par rapport à la position d'axe. Soit pour une piste de 2000m une ouverture d'environ +/- 3° (Atan (107/2000)). Ce système est sensible aux multi trajets (réflexions, diffractions,...). Pour réduire le phénomène la plupart des ILS sont bi fréquence (deux fréquences VHF très proches). Une fréquence VHF pour le guidage dans l'axe de piste (appelé Directif) et une

Les équipements d'aide à la navigation et de l'atterrissage 27

fréquence pour la couverture dans le plan horizontal (appelé Clearance). Le récepteur de bord effectue la capture du signal le plus fort.

3.2.4 Glide Path

Le glide path est constitué par un ensemble d'antennes situées généralement entre 120 m et 150 m sur le coté de la piste, près du seuil, qui émettent une porteuse UHF entre 328,65 et 335,40 MHz appairée à la fréquence du localizer.

Elle est modulée par 2 basses fréquences l'une à 90 Hz et l'autre à 150 Hz. Au-dessous du plan de descente, le taux de modulation du 150 Hz est supérieur à celui du 90 Hz et inversement au-dessus du plan. La différence de taux permet d'en déduire un écart qui est affiché sur le récepteur de bord.

Ils assurent un plan de descente réglable et généralement de l'ordre de 3° (entre 2,5 et 3,5).

Le diagramme de rayonnement est ouvert d'environ 16° dans le plan horizontal et 7° dans le plan vertical.

Le faisceau du glide n'est plus exploitable à partir de 15m (50ft). Pour les atterrissages automatiques l'avion est guidé par les informations de la radiosonde et du vario.

Apres avoir mis en place ces équipements, pour assurer une bonne navigation aérienne, des données météos sont nécessaires.

De ce fait, l'agence en collaboration aves Corobor, Intelsat, Coris... ont mis en place des systèmes permettant d'avoir des données météos avec précision. D'où la nécessité du quatrième chapitre.

Chapitre 4 : présentation du système CIBUS

4.1 généralité

CIBUS est un réseau de terrain (BUS) destiné à assurer l'acheminement de données météorologiques (sous forme numérique), depuis un ou plusieurs capteurs interactifs (CI) vers un concentrateur de données.

Cet acheminement est réalisé au moyen d'une collecte fonctionnant sous le contrôle d'un protocole d'interrogation/réponse normalisé. Le maître de la collecte est le concentrateur qui lance cycliquement des requêtes vers les capteurs interactifs (esclaves). Un capteur interactif est donc un système intelligent, capable d'acquérir localement un ou plusieurs paramètres météorologiques et de répondre aux sollicitations du concentrateur. Il peut également être pourvu d'une capacité de traitement lui permettant de délivrer des données élaborées.

4.2 architecture

L'architecture du réseau est organisée d'u pivot-cibus-8V qui assure la propagation bidirectionnelle des données en mode étoile (8 branches maximum). Chaque branche du réseau peut être de type court ou long distance :

4.2.1 Branche courte distance

La transmission est assurée par des coupleurs de type V24 qui permettent de raccorder sur un pivot-cibus-8V des capteurs CIBUS à sortie V24 installés à proximité immédiate de ce pivot.

4.2.2 Branche longue distance

La transmission est assurée par des modems FSK -Type V23 pour lignes spécialisées privées garantissant une forte immunité au bruit, et une bonne sensibilité (-36 dbm typiquement).

La portée d'une liaison est de 10Km maximum, et le fonctionnement dans des conditions d'environnement difficiles (faibles consomation-typiquement < 5mA et gamme étendue de température typiquement -40°C à +70°C) est assuré.

Les équipements d'aide à la navigation et de l'atterrissage 29

Toute branche longue distance peut être éclatée vers 5 voies maximum dans une station de parc (type MIRIA 5p) lorsque celle-ci est équipée d'un modem MRIA-CIBUS (pour connexion vers pivot-cibus-8V), et de pivot-cibus-1V ou de cartes conditionneurs MIRIA (pour connexion sur capteurs interactifs ou capteurs traditionnels).

Cependant l'ASECNA utilise le « MES SER-SADIS comme outils pour répondre aux besoins nécessaires dans le domaine de la météorologie.

4.3 MESSIR SADIS

4.3.1 Principe de fonctionnement Le MESSIR-SADIS a pour fonction :

+ Réception des données SADIS transmises par le récepteur.

+ Stockage, visualisation, impression des observations et des prévisions (METAR, TAF...)

+ Stockage, visualisation, impression des cartes au format T4 (SIGWX, vent/température)

+ Stockage, visualisation, impression des sorties de modèle numérique WAFCL London

+ Stockage, visualisation, impression de vol comprenant des observations, prévisions, cartes T4, cartes issues de modèle WAFCL London adapté aux vols définis par l'administrateur.

4.3.2 Configuration matérielle

INTELSAT 904
60°EST

Antenne parabolique
diametre 2,4m

6U

Liaison X25

MESSIR-SADIS

Recepteur
SADIS

ImpImprimante Laser

Figure 4: configuration matérielle.

La configuration MESSIR-SADIS comprend :

> 1 antenne parabolique de diamètre 2,4 m ;

> 1 récepteur SADIS MATRA MARCONI ;

> 1 Pc d'exploitation relié à une imprimante Laser.

Le système d'exploitation de la station SADIS est Windows NT

Les processus de réception des données et le menu principal sont lancés automatiquement.

Consultation des
Warnings

Monitoring sur
la réception
X25

Consultation
des TAF

Consultation
SIGMET

Configuration
(zone,
préference...)

Consultation
METAR/
SPECI

Affichage des données
de modèle
WAFC London

Consultation
des bultins

Figure 5: menu principal du MESSIR

Le dossier de VOL est constitué de :

> SIGMET

> SIGMET cyclone

> Amendement de carte T4 > AIREP spécial

> Avis de cyclone tropical

> Avis de cendres volcaniques > Message administratif

En somme, l'ASECNA, en termes de navigation dispose des équipements de plus en plus sophistiqués. Ouvrant pour une grande sécurité de la navigation dans son espace aérien, l'ASECNA dans le cadre de sa participation active au groupe d'étude GNSSAFI, s'est mise à l'heur des systèmes de navigation aérienne les plus performants. L'agence procède à l'expérimentation des procédures RNAV-GNSS avec le contrôle en vol par des testes en vol des procédures par son avion calibration ATR42, équipé d'un banc d'essai avec toutes les fonctions GNSS. A l'heur actuelle, ce système de navigation par satellite est en exploitation progressive et régulière sur la plus part des ses aérodromes grâce à l'adoption par certains de ses Etats membres des textes nationaux y afférent.

Les procédures RNAV-GNSS avec guidage vertical sont conçues et expérimentées depuis peu à Dakar et en Afrique centrale avec des stations RIMS.

Rentrant dans le cadre de la première phase de la stratégie GNSS-AFI, la mise en oeuvre d'un banc de teste GNSS à Dakar sera suivi d'un déploiement en Afrique de 4 à 5 stations GNSS mobile une station RIMS et les équipements associés pour les sites de Dakar.

Pour mener à bien ces prestations dans la navigation, l'ASECNA a des partenaires qui fournissent des équipements et logiciels permettant de maintenir le bon fonctionnement du processus de la navigation aérien. Parmi eux, on peut citer Intelsat, Coris, Corobor...et nous constatons que dans les temps avenir, cette dépendance peut causer des sérieux problèmes pour l'Agence.

Bibliographie

ASECNA Sadis-Manuel Utilisateur

Système CUBUS notice technique

ILS 381 Volume I Thomson-CSF division Système défense et contrôle. DME 721 Volume I Thomson-CSF Division Système défense et contrôle VOR L 6739 Volume I Thomson-CSF Division Système défense et contrôle

Webographie

www.aerocontact.com

www.aeronautiquemilitaire.ifrance.com www. icao. i nt/fr

www.asecna.aero






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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille