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L'impact des variations pluviométriques sur la production agricole dans la région naturelle de la Casamance de 1968 à  1997

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par Martin DIATTA
U.C.A.D. F.A.S.T.E.F - C.A.E-C.E.M Lettres/Histo-géo 2009
  

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IV.4.c. Les impacts sur le riz

D'après les agents de la Direction de l'Analyse et de la Prévision des Statistiques (D.A.P.S.) du Ministère de l'agriculture, les rendements que nous avons en Casamance continentale sont bons, parce que nous sommes dans une zone semi humide.

Les rendements sont supérieurs à 1000 kg/ha, hormis ceux de 1989 et 1995.

De 1984 à 1988, ils étaient respectivement de 1202, 1198, 1267, 1144 et 1067 kg/ha. Quand à la pluviométrie, nous avons des années excédentaires et des années déficitaires par rapport à la normale qui est de 1076,09 mm. Seule l'année 1986 fut excédentaire avec une quantité de pluies enregistrées qui s'élève à 1110,3 mm. Toutes les autres années restent déficitaires .

. Malgré ce déficit pluviométrique, nous avons de bons rendements qui varient entre 1067 et 1267 kg/ha. Ces derniers sont consécutifs à la présence de semences hâtives, d'un apport en fertilisants, d'un bon entretien des champs et d'une absence de maladies

Figure 18 : Graphique des superficies, des rendements et des productions du riz en Casamance continentale de 1984 à 1997 ( Source Martin DIATTA )

.

Les productions restent importantes surtout en 1987 avec 37.374 tonnes sur 31.806 hectares de terres emblavées et en 1988, nous avons 36.388 tonnes sur 32.272 hectares de superficies cultivées.

En 1989, le rendement a connu une baisse qui était de 707 kg/ha et cela n'est pas dû à une diminution de la pluviométrie. Au cours de cette année, la pluviométrie était de 1102,2 mm. Elle peut être due à un faible apport de fertilisants, à une maladie phytosanitaire ou à un mauvais entretien des champs.

A partir de 1990 jusqu'en 1994, les rendements ont été bons. Ils étaient de 1138 en 1990, en 1991 le rendement n'a pas été communiqué, 1188 en 1992, 1276 en 1993 et 1225 kg/ha en 1994. En 1990, nous avons une diminution de la pluviométrie (786,7 mm) ; mais cela n'a pas empêché d'avoir un bon rendement (1138 kg/ha). Il peut être dû à la présence de semences hâtives, à un apport d'engrais et à un bon entretien des périmètres rizicoles. La production en tonnes a baissé passant de 34.426 l'année précédente à 21.185 tonnes.

Pour ce qui concerne 1991 le rendement n'a pas été communiqué. Seules la production qui était de 27.230 tonnes et les superficies estimées à 26.328 hectares ont été données.

Les rendements ont connu une hausse de 1992 à 1994. Ils étaient de 1188 en 1992, 1276 en 1993 et 1225 kg/ha en 1993. Ces trois années sont marquées par une bonne pluviométrie. Elle était respectivement de 1324,6 mm, 1195,9 mm et 1174,6 mm. Cette bonne pluviométrie a eu un impact positif sur les rendements. La production a été bonne en 1993 avec 40.506 tonnes suivie de celles de 1994(35.008 tonnes) et de 1992(32.699 tonnes).

En 1995, nous avons une baisse du rendement qui passe de 1225 à 976 kg/ha. Elle est peut être relative à la diminution de la pluviométrie qui est de 955 mm.

Les deux années qui restent sont marquées par une augmentation du rendement, qui passe de 976 en 1995 à 1194 en 1996 et pour atteindre 1315 kg/ha en 1997.

La pluviométrie n'était pas au rendez-vous en 1995 et plus particulièrement en 1996. La quantité de pluies enregistrées était respectivement de 955.9 mm, 389,4 mm et 1421,6mm.

Si la première quantité était acceptable pour donner un résultat probant en ce qui concerne le rendement ; il ne devrait pas être de même pour l'année 1997. Et pourtant cette dernière fut plus productrice que l'année précédente. Cela est dû aux aménagements du bassin de l'Anambé , grâce aux barrages de Niandouba et de l'Anambé, sous la direction de la SO.D.AGRI qui ont permis d'irriguer de vastes surfaces. La production en tonnes de 1996 est plus importante que celle de 1997, alors que cette dernière est plus pluvieuse. Elle était de 30.659 contre 28.835 tonnes.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand