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Effet des variations des prix du pétrole sur l'inflation : approche macro-sectorielle pour le cas de la Tunisie

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par Omar JRIDI
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion deTunis El Manar - Mastère 2010
  

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A-1- Estimation du modèle

Le test de cointégration de Johansen confirme l'existence d'une relation de cointégration entre ces deux variables. Le modèle à estimer prend ainsi la forme d'un modèle à correction d'erreur (VECM), et ce dans le but de spécifier la dynamique de court terme dans une combinaison linéaire qui les unit en vue d'atteindre l'équilibre de long terme. L'estimation de modélisation se compose ainsi de deux parties distinctes. La première représente l'estimation des relations de cointégration ou de long terme (sur la durée de la période étudiée) alors que la seconde partie retranscrit les estimations des forces de rappels ainsi que celles des relations de court terme.

A partir de l'estimation des données, présentée en annexe 4 à la page 119, nous avons obtenu la relation de long terme suivante :

D(IPCE) = 1.036 + 0.302060 D(PPD)

(-4.80462)

* La statistique en italique représente le t- de student.

Les résultats de l'estimation convergent avec nos attentes ; le coefficient de long terme est significatif (4.80 1.96) et dénote d'une relation positive entre les variations de l'indice des prix énergétique et celles du prix du pétrole en dinar, dans le sens qu'une augmentation de 10% des variations du prix du pétrole engendre une hausse de 3.02% des variations de l'indice des prix énergétique.

A ce niveau, il est indispensable de s'assurer de la validité du mécanisme de retour vers l'équilibre de long terme, le tableau suivant résume les résultats de l'estimation de la relation de court terme :

Tableau 4-8 : Estimation de la force de rappel et des relations de court terme : Le retard p = 2, estimation avec constante et sans tendance

Correction d'erreur D(IPCE)

CointEq1

-0.997149

 

(-6.92287)

D(IPCE(-2))

-0.010144

 

(-0.06936)

D(IPCE(-3))

-0.119245

 

(-0.65906)

D(IPCE(-4))

-0.164780

 

(-1.18685)

D(PPD(-2))

0.049798

 

(0.63869)

D(PPD(-3))

-0.096159

 

(-1.14787)

D(PPD(-4))

0.027440

 

(0.34471)

Constante

-0.122708

 

(-0.40266)

R2

0.521122

* Les valeurs en italique représentent les t de student.

On note que CointEq1 désigne le vecteur associé à la relation de cointégration qui contient les coefficients des termes à correction d'erreur.

Le tableau 4-8 montre que la relation de cointégration est caractérisée par une force de rappel négative et significative dans la relation entre les variations des prix énergétique et celle des prix du pétrole, permettant ainsi le retour à l'équilibre de long terme. Ce résultat statistique reflète le caractère temporaire ou transitoire des effets d'un choc des variations des prix du pétrole sur celle des prix énergétique. La significativité de cette force de rappel ou du mécanisme de retour vers une cible de long terme est la résultante de la politique anti-inflationniste mie en oeuvre par l'Etat tunisienne. On constate également que les autres coefficients de court terme sont tous significativement égalent à zéro, ce résultat confirme nos précédentes observations et approfondit notre étude, en effet, la dynamique des variations de l'indice des prix énergétique n'est pas significativement conditionnée sur le long terme par les niveaux des variations du prix du pétrole à court terme.

A-2- Test de causalité au sens de Granger

Dans ce cadre, on test la validité de l'hypothèse nulle H0, selon la quelle la variable X ne cause pas la variable Y. Cette hypothèse est acceptée si la probabilité de la statistique F est

supérieure aux seuils appropriés, dans le cas inverse, on rejette H0 alors X cause au sens de Granger la variable Y.

Les résultats de ce test sont présentées dans l'annexe 4 à la page 120 et résumer dans le tableau 4-9, tous en conservant le même nombre de retard p = 2.

Tableau 4-9 : test de causalité au sens de Granger entre les deux variables du
premier modèle ; Nombre d'observation égal à 73

Hypothèse nulle Statistique-F Probabilité

 

D(PPD) ne cause au sens de Granger 2.65520 0.07757

D(IPCE)

D(IPCE) ne cause au sens de Granger
D(PPD)

1.13664

0.32691

 

Comme le montre le tableau, il nous apparaît la probabilité de la statistique F correspondant à « D(IPCE) ne cause au sens de Granger D(PPD) » est égale à 0.32691 0.1 : On accepte alors H0, l'indice des prix alimentaire ne cause pas les variations des prix du pétrole.

La probabilité de la statistique F associer à « D(PPD) ne cause au sens de Granger D(IPCE) » est égale à 0.07757 0.1 : On rejette alors H0, les variations des prix du pétrole cause au sens de Granger l'indice des prix des produits alimentaires, ce qui converge avec nos attentes. De ce fait, on note que la variable D(PPD) se présente comme une variable exogène (explicative), alors que D(IPCA) est la variable endogène (à expliquée).

A-3- Fonction de réponse impulsionnelle

L'idée générale de ce test se résume dans l'information concernant l'évolution d'une variable suite à une impulsion (choc) sur une autre variable.

Dés lors, il nous parait intéressant d'examiner l'impact d'une impulsion sur les variations des prix du pétrole sur l'indice des prix énergétique. On considère que l'amplitude du choc est égale à deux fois l'écart type de la variable explicative et que l'observation des effets s'étale sur un horizon de 10 périodes, c'est-à-dire de 10 trimestres, la fonction de réponse impulsionnelle des variations des prix énergétique suite à un choc des variations des prix du pétrole se présente comme suit :

Courbe 4-1 : Fonction de réponse impulsionnelle des variations des prix
énergétique au choc des variations des prix du pétrole

De cette représentation graphique, il en ressort que l'effet d'une impulsion sur les variations des prix du pétrole sur l'indice des prix énergétique est retardé et persistant, ce qui appui les résultats de notre estimation. C'est l'effet le plus rapide puisqu'il sera ostensible dés le deuxième trimestre, il atteint sont pic à un l'horizon de trois trimestres, audelà des quelles, l'effet s'amorti progressivement. Au bout de septième trimestre, l'effet s'ajuste accommodement à un nouveau sentier d'équilibre de long terme, ce qui certifie le caractère persistant de ce type de choc.

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