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Effet des variations des prix du pétrole sur l'inflation : approche macro-sectorielle pour le cas de la Tunisie

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par Omar JRIDI
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion deTunis El Manar - Mastère 2010
  

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B-2- Test de causalité au sens de Granger

Les résultats de ce test sont consignés dans l'annexe 5 à la page 122 et résumer comme suit dans le tableau suivant, tout en conservant le même nombre de retard p=5.

Tableau 4-12 : Test de causalité au sens de Granger entre les deux variables du deuxième modèle. Nombre d'observation égal à 70

Hypothèse nulle Statistique-F Probabilité

D(PPD) ne cause au sens de Granger 2.09226 0.07901

IPCA

IPCA ne cause au sens de Granger D(PPD)

0.61013

0.69243

On constate que la probabilité de la statistique F associer à « IPCA ne cause au sens de Granger D(PPD) » est égale à 0.69243 0.1 : On accepte alors H0, l'indice des prix alimentaire ne cause pas les variations des prix du pétrole.

La probabilité de la statistique F correspondant à « D(PPD) ne cause au sens de Granger IPCA » est égale à 0.07901 0.1 : On rejette alors H0, les variations des prix du pétrole cause au sens de Granger l'indice des prix des produits alimentaires, ce qui converge avec les résultats de l'estimation. Donc on va prendre D(PPD) comme variable exogène et IPCA comme variable endogène.

B-3- Fonction de réponse impulsionnelle

En considérant que l'amplitude du choc est égale à deux fois l'écart type de notre variable exogène et que l'observation des effets s'étale sur un horizon de 10 périodes, c'est-à-dire de 10 trimestres. La courbe de réponse de l'indice des prix à la consommation alimentaire aux chocs des variations des prix du pétrole sur, présentée dans l'annexe 5 à la page 122, prendra l'allure suivante :

Courbe 4-2 : Fonction de réponse impultionnelle de l'indice des prix à la
consommation alimentaire aux chocs des variations des prix du pétrole

La courbe en bleu représente la réaction de l'indice des prix alimentaire, suite à une impulsion sur les variations des prix du pétrole, à un horizon de 10 trimestres. Les courbes en pointillées tracent l'intervalle de confiance.

Il en ressort de l'estimation du modèle, que l'effet des variations des prix du pétrole sur l'indice des prix alimentaire n'est pas contemporain, de ce fait, la courbe relative à la réponse de l'indice des prix alimentaire parte de l'origine. On peut relever aussi qu'un choc positif sur les variations des prix du pétrole se traduit par une hausse progressive de l'indice des prix alimentaire, l'effet s'amplifie légèrement, il atteint son pic au bout de deux trimestres, avant de s'amortir progressivement pour revenir à son niveau de long terme à un horizon de quatre trimestres. Au-delà du cinquième trimestre, on observe des hausses et des

baisses fulgurantes qui éloignent la courbe de son niveau de long terme, ce qui peut être
interpréter par le fait que le choc subi n'est pas transitoire, elle est persistante vue la non
stationnarité de type déterministe de la variable prix du pétrole qui inflige la constitution du

processus d'accumulation des chocs, en dépit de sa différenciation.

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