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Les relations de travail entre « djoulatchès » et chauffeurs de « wôrô-wôrô » : cas des chauffeurs exerçant sur la ligne Treichville gare de Bassam-Gonzagueville.

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par Gada Yao Anicet, Gbalou Douan Narcisse et Koffi Julien
 - Licence de Sociologie et Anthropologie 2008
  

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CONCLUSION PARTIELLE

Ce chapitre nous a permis ainsi de comprendre les différentes raisons à l'origine des tensions dans les rapports de travail entre « djoulatchè » et chauffeurs de « wôrô-wôrô ».

CHAPITRE II- CONSEQUENCES DES RELATIONS DE TRAVAIL

ET PERSPECTIVES

I- CONSEQUENCES DES TENSIONS DANS

LES RELATIONS DE TRAVAIL

1°) Au plan économique

Le chauffeur ayant perdu son emploi suite à des tensions dans les relations de travail entre son employeur et lui, exprime d'énormes difficultés dans la satisfaction de ses besoins et aussi ceux de sa famille. Il s'ensuit alors de lourdes conséquences telles que la déscolarisation de ses enfants, son endettement et son incapacité à faire face aux exigences vitales de sa famille. Cette situation inconfortable le conduit souvent à se muer en contractuel. Il se charge ainsi de relayer le chauffeur titulaire en cas de fatigue.

Cependant malgré cette mesure où il ne dispose plus de salaire. La source de revenu étant incertaine, les difficultés se résolvent de manière aléatoire.

2°) Au plan social

Les tensions observées dans les relations de travail affectent considérablement l'employé. En effet son image est ternie par sa dépendance trophique des individus de son entourage (amis, parents) et son influence tant en famille qu'avec son entourage est reléguée au second plan.

Cette incapacité d'assumer ses responsabilités de chef de famille fragilise sa dignité et les liens familiaux.

Du côté du « djoulatchè » les inconvénients se notent au plan moral. Ainsi sa loyauté est remise en question au vu de son changement intempestif de chauffeurs.

Aussi faut-il noter que ces dysfonctionnements à grande échelle peuvent causer des tord à la population au niveau de sa mobilité.

3°) Au plan institutionnel ou juridique

A ce niveau il est nécessaire de préciser que cette relation est une catastrophe. En effet, il n'existe aucun texte faisant office de loi, susceptible de réguler cette relation de travail.

Le chauffeur est exposé aux dangers de la circulation et le propriétaire également n'est pas à l'abri d'une trahison de son employé. Ainsi le secteur de transport informel est à l'image de ses relations internes (mauvais stationnement, accidents, embouteillages).

Il se présente alors dans cette relation de travail entre « djoulatchè » et chauffeurs de « wôrô-wôrô » des situations que nul ne peut prévoir ni résoudre du fait de l'absence d'accords ou de contrats écrits engageant les deux acteurs.

Enfin la référence à des contrats verbaux ne facilite pas de poursuites judiciaires en cas de dysfonctionnements des relations de travail.

II- PERSPECTIVES DE SOLUTION

Le secteur informel de transport est un milieu où chaque acteur vise son intérêt sans toutefois se préoccuper de ceux des autres. Dans ce milieu où les relations de travail sont essentiellement basées sur des principes verbaux, les tentatives de solutions s'avèrent difficiles.

Cependant il nous étant impossible d'abdiquer, il nous semble nécessaire de suggérer quelques recommandations qui permettront d'assainir les relations de travail entre ces acteurs et notamment entre « djoulatchès » et chauffeurs.

L'initiative de ces solutions vise à professionnaliser au-delà des relations de travail, le métier de chauffeur de taxi « wôrô-wôrô » et offrir un service de qualité à la population.

Lorsque des individus entreprennent une tâche en commun, ils fixent généralement leur but, établissent les moyens d'y parvenir, et précisent les responsabilités de chacun. Le plus souvent, ces conditions sont convenues oralement, si bien que la volonté initiale des parties ne peut plus être reconstituée clairement par la suite. C'est la raison pour laquelle des conflits peuvent surgir. 

Il est donc préférable de fixer les conventions par écrit, ce qui oblige les parties à en discuter précisément le contenu. Ainsi pour de meilleurs rapports de travail, il faudrait que les différentes structures syndicales des chauffeurs oeuvrent pour la mise en place d'un contrat écrit entre « djoulatchè » et chauffeur. L'accord sera ainsi exprimé noir sur blanc. 

La réalisation de ce contrat permettra de formaliser la relation de travail entre « djoulatchès » et chauffeurs.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery