WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les relations de travail entre « djoulatchès » et chauffeurs de « wôrô-wôrô » : cas des chauffeurs exerçant sur la ligne Treichville gare de Bassam-Gonzagueville.

( Télécharger le fichier original )
par Gada Yao Anicet, Gbalou Douan Narcisse et Koffi Julien
 - Licence de Sociologie et Anthropologie 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

IV-) LA QUESTION DE DEPART

Pourquoi les relations de travail entre « djoulatchès » et chauffeurs de « wôrô-wôrô » exerçant sur la ligne Treichville-Gonzagueville sont-elles conflictuelles ?

V-) LA PROBLEMATIQUE

S'il existe bien de multiples problèmes auxquels sont confrontés les habitants des grandes villes africaines, celui du transport ne demeure pas en reste et se range au nombre des plus épineux. A Abidjan, ce constat se fait surtout aux heures de pointes où les différentes gares routières connaissent une affluence massive.

La gare de Bassam située dans la commune de Treichville n'échappe pas à cette réalité. Elle est le lieu où se côtoient les principales composantes en charge du transport collectif urbain à savoir le secteur structuré constitué des autobus de la SOTRA17(*) et le secteur informel, investi d'une multitude de taxis compteurs et de « wôrô-wôrô ».

En effet, la libéralisation de l'importation des véhicules usagés en 1996 par l'Etat de Côte d'Ivoire marque un tournant décisif dans la mise en place effective des lignes de transport de « wôrô-wôrô » dans la ville d'Abidjan et principalement à la gare de Bassam. Cette dernière dessert ainsi trois principales destinations et compte environ 200 véhicules selon les informations recueillies auprès des responsables de la gare Treichville gare de Bassam.

Mais l'état de dégradation dans lequel se trouvent la plupart de ces véhicules et la non réglementation du secteur sont souvent causes de problèmes entre propriétaires de véhicules et employés. En effet, les relations de travail dans le domaine du transport se doivent de permettre au travailleur de bénéficier d'un certain nombre de garanties en termes de salaire, d'assurance, de sécurité d'emploi et de confort du lieu de travail. C'est dans un tel environnement propice à l'épanouissement socioprofessionnel que le travailleur doit demeurer. Cependant, force est de constater que dans le milieu du transport informel, rien de cela n'est observable dans la réalité sur le terrain. Les véhicules en circulation sur ces différentes lignes sont donc loin de garantir tout confort et sont en proie à de multiples pannes. Cet état de fait dérange considérablement les chauffeurs qui non seulement doivent affronter toutes ces difficultés, mais également atteindre l'objectif quotidien qu'est la recette journalière. Face à toutes ces difficultés, les chauffeurs de « wôrô-wôrô » de la gare de Bassam se sont organisés en une association, l'ACP-CEDEAO18(*) pour défendre leurs droits dans d'éventuels conflits avec leurs différents employeurs.

Ainsi dans ce secteur où la mobilité n'est que priorité, l'absence systématique de sécurité sociale et de contrats écrits régissant une véritable relation de travail peut être préjudiciable pour les employés que sont les chauffeurs. « Un travailleur sans protection sociale comme le chauffeur de « wôrô-wôrô » est confronté à d'énormes risques dans l'exercice de son activité » (extrait de l'entretien exploratoire réalisé avec Mr SYLLA ADAMA19(*)).

Ces constats soulèvent différentes questions dans les relations de travail dont la principale est :

Quels sont les facteurs à l'origine des tensions constatées dans les relations de travail entre « Djoulatchès » et chauffeurs de « wôrô-wôrô » de cette ligne de transport ?

Quel est l'impact de ces tensions sur les acteurs ?

Comment les intéressés s'y prennent-ils ? Et comment y remédier ?

Autant de questions qui nous amènent à rechercher les raisons des tensions observées dans les relations de travail entre « Djoulatchès » et chauffeurs de « wôrô-wôrô » exerçant sur la ligne de transport Treichville-Gonzagueville.

Pour répondre à toutes ces préoccupations, deux (2) hypothèses supportent cette problématique que notre étude se propose de vérifier.

* 17 SOTRA : Société des Transports Abidjanais

* 18 ACP-CEDEAO Association des Chauffeurs Professionnels de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest

* 19 Secrétaire général de l'ACP-CEDEAO

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"