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Sélection au stade gamétophytique d?écotypes du genre medicago pour la tolérance au stress salin : comparaison entre le gamétophyte et le sporophyte

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par Adel amar Amouri
Université Oran-Es-Senia - Magistère génétique et Amélioration des plantes 2005
  

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2 - Analyse biométrique au niveau gamétophytique :

Les résultats pour les deux paramètres (taux de germination des grains de pollen et longueur des tubes polliniques) sont résumés dans le Tableau 2.

L'analyse de variance appliquée aux résultats obtenus pour les deux paramètres (Taux de germination des grains de pollen et la longueur du tube pollinique), montre des différences significatives entre variétés que ce soit en conditions normales ou stressantes. Ainsi nous avons remarqué que le stress salin a entraîné des réductions importantes pour les deux paramètres morphologiques étudiés.

En conditions normales (0% NaCl), la figure 3-a montre que M.ciliaris (Cil 242) a le taux de germination le plus élevé et l'écotype (Pol 242) le plus faible. Le développement de la longueur du tube pollinique chez les témoins est le plus important chez M.truncatula (Tru 42) avec 65.22 u.m, et l'écotype Pol248 présente la longueur la plus faible : 22.75 u.m (Fig 4-a).

En général, les espèces M.truncatula et M.Ciliaris présentent une plus grande variabilité intrarspécifique que l'espèce M.polymorpha. L'écotype Tru42 parait le plus vigoureux par rapport aux autres écotypes en conditions normales (Photos 2).

Les résultats ont montré que le gamétophyte mâle de l'écotype Tru 42 présente plus de variabilité et donc une meilleure tolérance au stress salin par rapport aux autres écotypes pour tout les deux indices de tolérances. Seule l'indice de tolérance I.T1 chez l'écotype Cil 56 a révélé une meilleure vigueur pollinique seulement pour la longueur(Photos 3) , tandis que les gamétophytes mâles des deux variétés Pol 242 et Pol 248 les moins variable ont présentées une sensibilité vis-à-vis du stress salin. Sous traitement T2 et T3, des différences significatives entre écotypes ont permis de différencier entre les écotypes tolérants et sensibles.

Ces résultats permettent de conclure que la réponse des grains de pollen à différentes concentrations de salinité, se traduit par un faible taux de germination des grains de pollen et une diminution de la longueur du tube pollinique, ainsi que celles des indices de tolérance pour les deux paramètres chez les différents écotypes. L'écotype Tru42, présente dans la majorité des cas une plus forte croissance pollinique, alors que Pol248 présente un très faible développement quelque soit le traitement appliqué. La comparaison intrarspécifique, à partir de l'examen de ces deux paramètres (longueur du tube pollinique et taux de germination), montre que l'effet lié à la salinité a provoqué une variation importante au traitement T2 (0.6 % NaCl) et que la variation interspécifique est importante entre l'espèce M.polymorpha et l'ensemble des deux espèces M.ciliaris et M.truncatula. Ainsi à cette concentration en NaCl, nous avons pu déterminer quel est l'écotype le plus tolérant (Tru 42) et l'écotype le plus sensible (Pol 248) et ce résultat est le même que celui trouvé au stade sporophytique.

Le classement des variétés selon leur indice de tolérance, n'est pas superposable par rapport au classement des variétés en conditions normales quelque soit le stade diploïde ou haploïde. En condition de stress, l'écotype Tru 42 diffère significativement par rapport aux autres écotypes et surtout par rapport à l'écotype Pol 248 d'après le Test de Newman et keuls

Quelques travaux ont mis en évidence des corrélation négatives entre les stress abiotiques et la germination des grains de pollen ; on cite parmi eux ceux de (Lambert et al) en 1986, qui ont prouvé que la température a un effet important sur la viabilité du pollen du Maïs et que le stress hydrique n'a qu'un effet limité et que l'effet de la température dépend étroitement de la variété considérée.

D'après Basseti et Westgate (1993), s'il y a un stress hydrique la croissance du tube pollinique à l'intérieur de la soie chez le Maïs, est ralentie et le tube pollinique ne peut atteindre l'ovule et la fécondation est donc impossible.

Figure 3-a : Taux de germination des grains de pollen témoins et traités des différentes populations de Medicago.

Figure 3-b : Indice de tolérance du taux de germination des grains de pollen sous l'action de différentes concentrations de salinité.

(30 mn de mise en culture).

Figure 4-b : Indice de tolérance de la longueur des tubes polliniques des grains de pollen. .

(30 mn de mise en culture).

Figure 4-a : Longueurs moyennes par écotypes des tubes polliniques des grains de pollen traités et non traités des différents écotypes étudiées chez Medicago.

T0

T1

Cil 242

Tru42

Photos- 02 : Germination du pollen chez quelques écotypes du genre Médicago en condition normales

Photos- 03 : Germination du pollen sous différentes concentrations de NaCl, chez l'écotype Cil 56

Cil 56

Tru 242

T2

T3

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