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Effet de la fertilisation phosphatée sur la nutrition azotée et la productivité d'une culture de blé dur (triticum durum l. var. carioca) (dans la région d'El-Goléa-Ghardaia)

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par Adil MIHOUB
Université de KASDI-MERBAH Ouargla (Algérie) - Ingénieur en sciences agronomiques 2008
  

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III.2.2. La phase épiaison :

Cette période commence dès que l'épi apparaît hors de sa graine foliaire et se termine quand l'épi est complètement libéré (MAUME et DULAC, 1936). La durée de cette phase est de 7 à 10 jours, elle dépend des variétés et des conditions du milieu, (MARTIN- PREVEL, 1984).C'est la phase ou la culture atteint son maximum de croissance.

III.2.3. La phase floraison - fécondation :

Elle est déterminée par la sortie des étamines hors des épillets, la fécondation est accomplie lorsque les anthères sortent des glumelles. Le nombre de fleurs fécondées dépend de la nutrition azotée et d'une évapotranspiration pas trop élevée (SOLTNER, 1988).

III.2.4. La phase de maturation :

Cette phase est caractérisée par le grossissement du grain, l'accumulation de l'amidon et les pertes de l'humidité des graines qui marque la fin de la maturation (SOLTNER, 1988). Cette phase de maturation dure en moyenne 45 jours.

Les graines vont progressivement se remplir et passer par différentes stades :

III.2.4.1. Maturité laiteuse :

Ce stade est caractérisé par la migration des substances de réserves vers le grain et la formation des enveloppes. Le grain est de couleur vert clair, d'un contenu laiteux et atteint sa dimension définitive.

III.2.4.2. Maturité pâteuse :

Durant cette phase les réserves migrent depuis les parties verts jusqu'aux grains. La teneur en amidon augmente et le taux d'humidité diminue. Quand le blé set mûr le végétal est sec et les graines des épis sont chargées de réserves (SOLTNER, 1988).

III.2.4.3. Maturité complète :

Après le stade pâteux, le grain mûrit, se déshydrate. Il prend une couleur jaune, durcit et devient brillant. Ce stade est sensible aux conditions climatiques et à la condition e récolte (SOLTNER, 1988).

I. Le phosphore et le végétal :

I.1. Importance du phosphore :

Le phosphore est un élément fondamental parmi les trois éléments majeurs (N, P, K) apportés par les engrais et le plus anciennement connu.

Le phosphore se trouve dans la plante sous forme minérale (DUTHIL, 1973). Mais il est beaucoup plus fréquemment présent combiné sous forme organique.

Sa répartition dans les tissus est très inégale et augmente généralement avec la teneur en azote (GERVY, 1970).

D'après GERVY, (1970) La teneur des végétaux en phosphore est soumise à des variations fort importantes ; elle dépend principalement de la nature de l'espèce, de l'âge de la plante et de l'organe analysé ; elle dépend également, mais dans une moindre mesure, de la richesse du sol en P2O5 ; elle dépend enfin très faiblement de la présence d'autres éléments donnant lieu à des antagonismes aves l'acide phosphorique (tableau 1).

Tableau 1.Teneur en éléments minéraux de quelques plantes (DUTHIL, 1973)

Espèces végétales

Partie de la plante

N
(% MS)

P2O5

(% MS)

0,70-1,1

0,15-0,25

K2O
(% MS)

0,35-0,70
1,00-1,60

Blé

-Graine -Paille

1,10-2,30
0,30-0,60

Orge

-Graine -Paille

1,10-1,73
0,33-0,60

0,88-0,98
0,31-0,47

0,50-0,66
0,65-1,50

I.2. Rôle physiologique du phosphore :

Le phosphore joue également plusieurs rôles dans la vie des plantes. Il est considéré comme un constituant essentiel des chromosomes, il intervient partout où il y a multiplication cellulaire d'où l'importance du phosphore dans les phénomènes de croissance et de reproduction. Il joue également un rôle déterminant dans le transfert d'énergie, il est indispensable à la photosynthèse et aux processus chimico-physiologiques de la plante (LAMBERT, 1979).

Selon MOUGHLI, (2000) le phosphore participe dans :

Maturation des grains : Pour les céréales, des teneurs élevées en phosphore réduit le temps de maturité et donne une paille plus solide.

Formation des graines nécessite du phosphore : des quantités importantes de phosphore sont stockées dans les semences.

Stimulation de la croissance des racines : Un apport localisé de phosphore (et nitrate) entraîne une prolifération des racines dans cette zone. Par contre, on a constaté moins de réponse de la racine à des apports localisés de potassium ou d'ammonium.

Il a été montré que le phosphore améliore la réponse de plusieurs cultures à la fertilisation azotée, surtout les céréales. Pour que les plantes utilisent le supplément d'azote (par exemple pour la synthèse des protéines ou de la chlorophylle), elles ont besoin de plus de phosphore pour fournir l'ATP nécessaire (MOUGHLI, 2000).

En liaison avec les apports d'azote et de potasse, la fumure phosphatée favorise la résistance au froid des végétaux en permettant d'y accroître la concentration du suc cellulaire (GERVY, 1970).

D'après GERVY (1970), une Bonne nutrition phosphatée se traduit par des effets de précocité quiréduisent les risques de gelées auxquels divers cultures sont exposées, en arrière-saison. La

participation du phosphore dans tous les processus de croissance, de synthèse et de mise en réserve explique la permanence de son rôle au cours des stades successifs de la vie végétale et fait comprendre son action bien connue sur la précocité (GERVY, 1970).

I.3. Rythmes d'absorption du phosphore par la plante :

La nutrition phosphatée des plantes ne peut être assuré que par du phosphore présent sous forme de phosphates (FARDEAU, 1993).

Les prélèvements de phosphore par les végétaux, lors de leurs premiers stades de développement, sont extrêmement réduits. C'est ainsi qu'un blé d'hiver, du semis jusqu'à la fin du tallage, ne puise que tout au plus 1 g de P/m2 dont 1/10 était déjà contenu dans le grain semé. Puis la marche des prélèvements s'accélère rapidement et passe au rythme de 400 g/ha/jour de P soit près de 1 Kg P2O5/ha/jour pendant les périodes de montaison et d'épiaison (GERVY, 1970).

L'absorption des éléments nutritifs par les cultures varie selon le stade végétatif. Les céréales à croissance rapide absorbent l'azote et le potassium au rythme journalier de 5 Kg/ha et le phosphore en quantité dix fois plus faibles (BUCKMAN, 1990).

I.4. Exigences nutritionnelles en phosphore des cultures :

En générale l'absorption du phosphore par les plantes est à peu prés terminée vers la fin de la période de croissance maximale.

La production de 1 g de matière sèche par une plante requiert un prélèvement d'environ 3 mg de P (FARDEAU, 1993).

Tableau 2. Exportation du blé en phosphore (VILAIN, 1997).

Culture Nature de

produit

P2O5

prélevé

(% MS)

Rdt (q/ha)

Blé Grain 0.9 50

Plante entière 1.2

Aussi, les cultures peuvent être classées selon leurs exigences en P (tableau 3).

Tableau 3. Classification des cultures selon leur exigence en P (SNOUSSI et HALTIM, 1996)

Betterave, Colza, Luzerne, Pomme de Très exigeante terre.

Moyennement exigeante Blé dur, Orge, Pois, Ray-grass, Sorgho.

Avoine, Blé tendre, Seigle, Soja, Peu exigeante Tournesol.

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