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La pression de l'habitat sur le site maraicher de Lukunga dans la commmune de Ngaliema a Kinshasa: problématique de planification urbaine et pistes d'aménagement

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par Maspy YETA SUKISA
Université de Kinshasa -  2008
  

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1.1.2. Histoire de l'agriculture urbaine

L'histoire de l'agriculture urbaine et périurbaine (AUP) est ancienne et relativement liée au processus colonial, puisque certaines catégories de la population immigrée à fort pouvoir d'achat ont introduit de nouveaux comportements alimentaires (Moustier et Pages, 1997). Des ceintures vertes destinées à fournir des produits frais ont alors été créées pour répondre à ces besoins nouveaux. Cette forme d'agriculture est souvent moderne. Elle a été favorisée par des investisseurs locaux (commerçants, fonctionnaires, hommes d'affaires, etc.) (Centrès, 1995). Elle est particulièrement adaptée à certains produits (légumes et lait, notamment).


Depuis le début des années 1970, l'agriculture urbaine et périurbaine fait en outre l'objet d'un nombre croissant d'interventions par le biais d'agences internationales d'aide au développement. L'importance qui lui est accordée reflète l'évolution des politiques et des programmes en matière de développement international. Ainsi, au cours de cette décennie, l'agriculture urbaine a été considérée principalement sous l'angle de son apport à la sécurité alimentaire des populations des pays moins développés. A l'époque, l'aide internationale au développement était dirigée en grande partie vers la satisfaction des besoins humains fondamentaux (Labrecque, 1997 ; Young, 1993). Au cours des années 1980, le potentiel de l'agriculture urbaine pour la création d'emplois a davantage retenu l'attention.

Le paradigme dominant au sein des agences de développement était d'ailleurs celui de la création d'activités génératrices de revenus (Labrecque, 1997). L'agriculture urbaine s'est ensuite vue assigner un rôle de protection et de régénération de l'environnement alors que le développement durable prenait sa place dans l'ordre du jour de l'agenda international.
L'agriculture urbaine et périurbaine n'est toutefois pas circonscrite aux seules régions du Sud. Les habitants des pays du Nord s'y adonnent aussi. Pour ceux et celles qui cultivent un lopin à la maison ou dans un jardin communautaire, il ne s'agit pas, selon Henning (1997), d'assurer leur survie et celle de leur famille, mais plutôt de combler les besoins que l'agriculture industrialisée ne peut pas satisfaire. Ainsi, le plaisir de récolter des légumes qu'on a semé soi-même ou de cueillir une salade fraîche au moment de préparer un repas motiverait certains jardiniers. Chez d'autres, produire des aliments sains et sans intrants chimiques ou réutiliser des déchets organiques compostes, contribuant ainsi à la récupération de l'énergie et à la protection de l'environnement, prendrait une importance particulière (Nguegang, 2003, Nguengang et al, 2005).

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