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La pression de l'habitat sur le site maraicher de Lukunga dans la commmune de Ngaliema a Kinshasa: problématique de planification urbaine et pistes d'aménagement

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par Maspy YETA SUKISA
Université de Kinshasa -  2008
  

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2.2 Dynamique démographique

2.2.1. Evolution de la population kinoise

L'urbanisation rapide qu'a connue Kinshasa durant ces quarante dernières années explique en partie cette occupation de l'espace qui défie les règles élémentaires de l'urbanisme. En 1925, la population de Kinshasa était estimée à 29.539 habitants et à 347.970 en 1955. Les deux recensements de la population de 1975 et de 1984(recensements scientifiques qu'a connus le pays) donnent respectivement les effectifs suivants : 1.635.600 hab. et 2.664.200 habitants. Des estimations pour l'an 2015 sont évaluées à 12.000.000 habitants (calcul d'après les données d'Houyoux et Kinavuidi, 1975, De saint Moulin, Tambashe, 1994).

Tableau n°4 : La progression démographique Kinoise par commune

COMMUNES

1967

1970

1984

2003

2004

Bandalungwa

45 220

60 243

97 214

195 680

202 341

Barumbu

44 900

59 553

69 147

145 370

150 319

Bumbu

37 560

61 366

113 968

318 396

329 234

Gombe

17 890

22 615

17 360

31 307

32 373

Kalamu

78 310

100 441

160 719

304 961

315 342

Kasa-vubu

56 540

67 525

74 888

152 141

157 320

Kimbanseke

64 440

83 006

353 209

915 217

946 372

Kinshasa

56 640

73 826

74 708

159 430

164 857

Kisenso

26320

39578

117774

373439

386151

Kintambo

29 890

38 748

49 297

103 257

106 772

Lemba

37 480

61 607

159 775

338 321

349 838

Limete

28 270

41 340

128 197

363 357

375 726

Lingwala

37 240

46 209

49 173

91 520

94 635

Makala

37 200

49 346

108 939

245 487

253 844

Maluku

 

14 678

2 676

173 734

179 648

Masina

18 700

36 158

158 080

469 195

485 167

Matete

42 290

63 369

104 902

259 933

268 781

Mont-Ngafula

2 040

29 811

52 820

252 412

261 004

Ndjili

80 000

102 881

157 010

427 583

442 138

Ngaba

17 810

36 702

74 447

174 703

180 650

Ngaliema

30 640

63 844

252 151

660 646

683 135

Ngiri-ngiri

50 930

64 272

82 303

169 087

174 843

N'sele

 

24 096

28 963

136 290

140 929

Selembao

55 150

46 908

126 589

324 534

335 581

Comptés à part

36 060

34 917

-

-

-

TOTAL

901 520

1 323 039

2 664 309

6 786 000

7 017 000

Source : INS recensement scientifique de la population 1984, R.P. De Saint Moulin : perspectives démographiques (1984-2000).

Le tableau n°4 montre que si la population continue à occuper l'espace avec des densités d'occupation identiques à celles qu'elle a connu à travers les différentes années sus mentionnées, il y aura une nette augmentation de surface bâtie. Cela ira en augmentant et aura comme conséquence la densification de l'espace urbain.

Tableau n°5 : L'évolution de la population de Kinshasa (1920-2005)

Evolution de la population de Kinshasa

AnnéeHabitants 1920*1 600 193640 300 193835 900 193942 000 1947126 100 1957299 800 1959402 500 1967901 520 19681 052 500

AnnéeHabitants 19701 323 039 19741 990 700 19762 443 900 19842 664 309 19913 804 000 19944 655 313 20036 786 000 20057 500 0002015est. 12 000 000

Source: Populstat, World Gazetteer(2009), (*) ne compte que les communes de Léopoldville de l'époque

Le tableau n°5 illustre la croissance rapide de la ville. D'après les estimations, elle pourrait atteindre les 12 millions d'habitants en 2015. Toutefois, toutes les statistiques sur Kinshasa restent sujettes à caution en l'absence d'un recensement scientifique.

La ville de Kinshasa est caractérisée aussi par le phénomène de macrocéphalie avec la quasi-totalité des concentrations des activités économiques, industrielles, emplois, etc.

Selon Kabengele (2003), en 1977 la ville de Kinshasa comptait 49,9% des industries manufacturées. De Saint Moulin (1973) affirme que, la ville revient en deuxième position soit 18% après le Katanga, soit 67,3% en ce qui concerne les activités secondaires. Sur le plan tertiaire, le même auteur classe Kinshasa en première position (27,3%) alors que le Katanga vient en deuxième position (22%). En ce qui concerne les entreprises, 22,8% se trouvent implantée à Kinshasa, 18% au Katanga (recensement de l'INS, 1982).

2.1.2. L'espace urbain

Construite sur une vaste plaine à l'Est et des collines à l'Ouest constituant un amphithéâtre entaillé par les rivières, Kinshasa compte 24 communes dont certaines sont situées sur les collines comme Mont-Ngafula (358,90 Km²), Bumbu (5,30 Km²), Selembao (23,18 km²), Kisenso (16,60 Km²), Ngaliema (224,30 Km²) surplombant les vallées encaissées. Certaines communes comme Makala (5,60 Km²) et Ngaba (4,00 Km²), bien que situées en une partie dans la plaine, commencent par endroit à prendre de l'altitude des collines en périphérie. Sur les plaines alluviales de la ville, il y a les communes de Limete (67,60Km²), Kalamu (6,64 Km²), Bandalungwa (6,82 Km²), Ngiri-Ngiri (3,40 Km²), Kinshasa (2,87Km2), Barumbu (4,72Km2), Lingwala (2,88Km2), etc. Elles subissent des inondations et marécages lors de grosses pluies dues. Cela est dû au mauvais drainage des plaines alluviales qui sont inondées en saison des pluies.

Dès sa création, Kinshasa a débuté avec les communes de Kintambo (3,9 Km²), Gombe (29,33 Km²), Kinshasa (2,87 Km²), Barumbu (4,72 Km²), Lingwala (2,9Km²). Pour ainsi s'étendre avec les communes de Selembao (23,18 Km²) dans les collines et puis sur la vaste plaine située au-delà de la rivière N'djili avec la commune de N'djili (11,40 Km²), Masina (69,73 Km²), Kimbasenke (297,78 Km²), N'sele (898,79 Km²), Maluku (7.948,80 Km²). L'on constatera après sa création, la naissance des cités planifiées de Lemba (23,70 Km²), de Matete (4,88 Km²).

Tableau n° 6 : La ville de Kinshasa et les superficies communales

Entités administratives

Superficie (km²)

Bandalungwa

6,82

Barumbu

4,72

Bumbu

5,30

Gombe

29,33

Kalamu

6,64

Kasa-vubu

5,04

Kimbanseke

297,78

Kinshasa

2,87

Kintambo

2,72

Kisenso

16,60

Lemba

23,70

Limete

67,60

Lingwala

2,88

Makala

5,60

Maluku

7.948,80

Masina

69,73

Matete

4,88

Mont-Ngafula

358,90

N'djili

11,40

Ngaba

4,00

Ngaliema

224,30

Ngiri-Ngiri

3,40

Nsele

898,79

Selembao

23,18

Source : www.wikipedia.org (2009)

Le tableau n°6 illustre que la commune rurale de Maluku au Nord-est la plus vaste et occupe à elle seule 79% du territoire soit 7.949 km² et regroupe à l'Est de la ville, l'ancien secteur de Batéké et l'ancienne chefferie Mbankana. N'Sele est la seconde commune rurale également située à l'Est de la ville avec une superficie de 899 km². Elle s'étend de l'aéroport à la commune de Maluku et du Nord au Sud, du Pool Malebo à la rivière Dingi-Dingi. La commune de Mont-Ngafula est la 3ème étendue soit 359 km² occupant tout le Sud de la ville à l'Ouest de la rivière N'Djili et y atteint le fleuve Congo sur près de 10 km. Les communes de Kimbanseke, au Sud-ouest de N'Sele et de Ngaliema, au Nord-Ouest de Mont-Ngafula, sont aussi très étendues soit 238 km² et 224 km² (Léon de St Moulin, 2005).

Figure n°3 : La typologie des quartiers (Source : Atlas de Kinshasa, 1975)

: Ngaliema (Binza Ma Campagne et Binza UPN).

: Quartiers des anciennes cités : Kinshasa, Lingwala, Barumbu, Kintambo

: Quartiers des cités planifiées : Lemba, Matete, N'djili (quartiers 1 à 7), Kalamu, Bandalungwa, Matonge (Kalamu)

: Quartiers excentriques et d'extension : Masina, Kisenso, Selembao, Makala, Ndjili extension, Bumbu, Kimbasenke, Ngaba.

: Quartiers semi-ruraux : Maluku, Nsele, Mont-Ngafula

Les quartiers peuvent être stratifiés suivant le type d'habitat formel ou informel, le niveau socio-économique, les infrastructures, les équipements existants et l'âge (Lelo Nzuzi, 1999).

L'habitat formel est celui des quartiers résidentiels industriels, d'affaires et administratifs. Dans ce groupe se retrouvent :

· Les zones résidentielles comprennent les communes de la Gombe de Limete, de Ngaliema et le quartier Righini dans la commune de Lemba. Ce sont des quartiers de haut standing et la voirie est goudronnée. Le système d'égout est partiellement fonctionnel. C'est le quartier de la haute bourgeoisie locale où vivent de gens à revenu supérieur ;

· Les zones industrielles se concentrent dans la commune de Ngaliema et de Limete. Ce sont des communes mixtes où coexistent d'un côté les usines et de l'autre les résidences de haut standing ;

· La commune administrative se situe dans la commune de la Gombe. C'est le siège du gouvernement, du parlement, du commerce spécialisé, de la justice, de la fonction publique, des banques, etc. En bref, c'est le « centre ville ».

· La « zone neutre » de jadis, séparant la « ville » européenne de la « cité » africaine se retrouve dans l'implantation importante de grands équipements (hôpital, golf, jardin botanique et zoologique, camp militaire.) ;

· Les extensions de l'Est regroupent les communes de Masina, Kisenso, Kimbasenke et Ndjili. La densité est ici plus faible, de 40 habitants au km2 en moyenne. Ce sont des quartiers d'auto-construction post-indépendance dont certains comme ceux de Kisenso ne sont pas cadastrés. Ce sont des quartiers des gens à faible revenu. La voirie n'existe pas. A certains endroits, ils ressemblent à des « villages urbains » communément appelé périurbains ;

· Les zones semi-rurales ou urbano-rurales périphériques de Maluku et de N'sele sont de très faible densité. Elles sont essentiellement agropastorales et occupent près de la moitié de la superficie de Kinshasa.

Tableau n°7 : L'évolution des facteurs de croissance de la population (1985-2005)

Année

Taux de natalité en pour mille

Taux mortalité en pour mille

Taux d'accroissement

Naturel (%)

Taux de croissance

(%)

Taux migratoire

(%)

1985-1990

583

126

45,7

5,6

0,103

1990-1995

560

119

44,1

5,2

0,792

1995-2000

518

110

40,8

4,7

0,622

Source : INS (1993)

Le tableau n°7 présente les projections de l'INS pour la période de 1985-2000. Elles permettent de constater que la capitale est restée au moins jusqu'en l'an 2000, la seule province d'immigration, avec un taux près pour les périodes de 1985-1990,1990-1995, 1995-2000, respectivement de 10,3% ;7,9% ;6,2 %.

La croissance de la ville de Kinshasa est de plus en plus spectaculaire. Son rythme se rapprocherait de celui de la croissance de la population. Avant l'indépendance, l'occupation de l'espace était contrôlée, maitrisée par l'administration coloniale et elle se faisait selon les normes urbanistiques, car vers les années cinquante (50) Léopoldville était doté un plan d'urbanisme.

D'après les estimations de l'INS (1969) et Lelo Nzuzi (op.cit) en 1889, la ville naissante s'étendait sur 115ha pour 5.000 habitants, vers 1919, 14.000 habitants occupaient une superficie de 650ha. En 1960, à l'indépendance, Léopoldville abrite 4.100 ha alors qu'en 1884, il y avait 5.000 habitants sur 115ha ; en 1910 environ 10.000 habitants sur 1.500ha ; en 1930, près de 46.000 habitants sur 2.331ha.

Tableau 8: La progression annuelle de l'habitat

Année

Population

Superficie en ha

Densité hab. /ha

1884

5000

115

43,5

1930

39 950

1500

26,6

1950

201 905

2331

86,6

1957

378 628

5512

68,7

1960

476 819

4100

116,0

1967

864 284

9400

91,9

1968

939 317

12 863

73,0

1975

1 679 091

17 922

93,6

1981

2 567 166

20 160

127,3

1998

4 131 845

59 000

70,3

Source : BEAU (1975), Boute, J et De Saint-Moulin (1978), Boute, J (1980), Mbumba (1982), Pnud/Habitat (2000)

Le tableau n°8 montre la croissance démographique, la densification de l'habitat et l'extension de l'espace dans la ville Kinshasa au cours des années. Il met en évidence l'augmentation de la surface bâtie qui fait que l'occupation du sol de la ville va en galopant. Avec le seuil le plus élevé en 1961 et 1981 pour enfin stagné en 1968 et en 1998.

En conclusion, contrairement à ce qui s'est passé avant 1960, les pouvoirs publics n'ont pas pris en main l'aménagement de Kinshasa après l'indépendance afin d'éviter l'anarchie urbaine qu'occasionnerait des extensions trop libres. Ils n'ont pas non plus réussi à préserver les espaces verts ni les terrains publics. La ville a assisté impuissante à la disparition lente mais sûre de certaines banlieues maraîchères d'où elle tirait ses légumes et fruits.

Aujourd'hui, Kinshasa est abandonnée au bon plaisir de la population et aux opérations de spéculation foncière et immobilière. L'urbanisme de la débrouillardise a pris place dans la gestion de la ville et ce n'est pas aujourd'hui ni demain qu'il sera effacé dans le mental des autorités kinoises.

Tableau n°9 Les étapes d'occupations du site: superficie et type de quartier

Année

Superficie en ha

population

type des quartiers

essor industriel avant l'indépendance

1884-1910

 

10.000 habitants

Grand poste sur la baie de Ngaliema

-L'exploitation commerciale par 43 steamers (avec leur flotte) sur le bassin du fleuve.

-Début de construction de chemin de fer Kinshasa-Matadi.

-début d'accélération du développement économique.

-Construction des grands ports publics sur la baie de Ngaliema et l'installation des sociétés commerciales.

1910-1930

1.500

46.000 habitants

Les anciennes cités : Kintambo, Lingwala, Barumbu, Kinshasa

-Transfert du capital de Boma à Léopoldville, suite aux demandes des hommes d'affaires, en 1923.

-En 1922, le développement de Kinshasa se fait au Sud de la ligne de chemin de fer.

-Développement des quartiers industriels autour du port et de la gare par les quels arrivent les matières premières.

1930-1950

2.331

100.000 habitants

les nouvelles cités : Kalamu, Ngiri-Ngiri

-Naissance des industries de la ville : usine textile Utexco, sur une zone industrielle à Ngaliema.

-aérodrome de Ndolo pour remplacer l'ancienne piste de Gombe.

-le développement des zones industrielles du port jusqu'aux ports de pêches de Kingabwa en passant par le sud du quartier Ndolo et vers l'embouchure de FUNA actuellement l'extension se fait jusqu'à Maluku

1950-1960

5.512

400.000 habitants

Les cités planifiées : Bandalungwa, Lemba, Matete et N'djili.

-Entre 1950-1960 voit le jour la zone industrielle de Limete

A partir de 1960

2.130

 

Extension Sud : Ngaba, Makala, Bumbu, Selembao et l'extension de Mombele et des quartiers Kimbangu dans les communes de Limete et Kalamu.

3.740

 

Extension excentriques : Kimbanseke, Masina, Kisenso, Binza Ozone, Bandiadingi, etc....

1930-1960

 
 

Quartier résidentiel de haut niveau : Ngaliema, Limete et Gombe

Source : Atlas de Kinshasa (1975)

2.1.2.1. Les causes de la croissance urbaine : Croissance migratoire et naturelle

Elle constitue un facteur important de la croissance démographique de la ville de Kinshasa.

a) La croissance naturelle

Alors qu'au début du 20eme siècle, Kinshasa n'est qu'un petit centre urbain de 10.000 habitants, elle connait un essor important dès les années 1920. C'est en effet en 1922 que la Ville supplante Boma, trop excentrée, et devient capitale du Congo Belge. Il s'en suit une croissance économique forte incitée par l'augmentation des investissements et par là un besoin de main d'oeuvre conséquent, pour l'industrie surtout, qui migre vers la cité (Pain, 1984). En 1960, la population Kinoise est au nombre de 400.000 hab. En moins d'une décennie, elle double pour atteindre 901.520 habitants en 1967 (Ministère du Plan, 2005). La situation socio-économique du pays est alors catastrophique et amène de plus en plus de ruraux à migrer vers Kinshasa. Il est question d'un accroissement annuel moyen de 9% entre 1924 et 1970 (Pain, 1984). Actuellement, bien que les données statistiques ne soient pas parfaitement fiables, elle est estimée à plus de 8 millions d'individus avec un taux de croissance annuel moyen stabilisé autour des 4% (Ministère du Plan, 2005).

La répartition de la population Kinoise suit une pyramide des âges à peu près également répartie entre les deux sexes, posée sur une large base puisque plus de 50% de la population a moins de 15 ans et un sommet particulièrement fuselé du fait d'une espérance de vie à la naissance ne dépassant pas les 54,36 ans en 2009 (Congo Kinshasa statistiques-mondiales.Com).

b) L'exode rural

Les raisons sont les suivantes : la recherche d'un emploi , la recherche d'une vie meilleure , le goût de l'aventure , les études supérieures et les établissements supérieur ou universitaire , l'aspiration de devenir citadin , la fuite des travaux de champs , les salaires plus élevés et l'animation urbaine , les guerres et les conflits politiques d'où diminution de la force de travail en milieu ruraux. Les troubles politiques qui se sont succédés depuis 1990 et les guerres qui s'en sont suivies ont occasionné des gros mouvements de la population. Et la ville de Kinshasa, en l'espace d'une décennie, a accueilli beaucoup de déplacés de guerre. Les recensements risquent de déjouer tous les pronostics des démographes.

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