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Estimation des paramètres et des états de la machine asynchrone en vue du diagnostic des défauts rotoriques

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par Samir Meradi
Université Mohamed Khider de Biskra - Magister Electrotechnique 2007
  

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Chapitre II

Modélisation du schéma multienroulements de la machine

asynchrone

II.1 Introduction

Les machines asynchrones à rotor en court-circuit consomment plus de 40% de l'énergie
électrique produite ; elles sont largement utilisées vu les avantages qu'elles présentent à savoir :

- leur simplicité et leur robustesse mécanique,

- leur fonctionnement sans génération d'étincelles d'où un entretien réduit,

- la normalisation des réseaux de distribution de l'énergie électrique se prête bien à l'utilisation directe de ces moteurs (tensions et fréquences constantes),

- un prix de revient relativement faible.

Par ailleurs, la machine asynchrone, malgré ses qualités, peut présenter des défauts structurels. Dans ce chapitre, nous portons notre attention sur la rupture totale ou partielle de barres rotoriques, tout particulièrement au niveau de la brasure barre- anneau. Pour ce faire, il convient de développer un modèle qui tienne compte de la structure du rotor.

En effet, Pour étudier ces machines à induction on fait appel soit à la théorie du champs électromagnétique (équations de Maxwell), soit à la théorie des circuits électriques (lois de Kirchhoff) ; ou bien la méthode mixte combinant la théorie du champ électromagnétique et la théorie des circuits électriques [7].

Figure (II.I) : constitution et disposition d'une cage rotorique [1]

Il est fonction du type d'approche utilisée. On en distingue deux , assez complémentaires :

- une approche dite << locale > car basée sur la signature de grandeurs locales telles que la densité de flux ; il s'agit souvent de méthodes numériques par éléments finis permettant une analyse fine des phénomènes physiques locaux associés aux défauts de cages,

- une approche analytique basée, quant à elle, sur la signature de grandeurs externes globales telles que courants, couple électromagnétique ; elle utilise le modèle de Kirchhoff, (réseau électrique équivalent à la machine) ainsi que la transformation << des 2 axes > appliquée aux équations électriques du système multi enroulements étudié. En fin, cette approche s'adapte particulièrement bien au problème posé ici et vu sa simplicité nous l'avons adoptée comme démarche.

II.3 Schéma multi enroulements équivalent

Pour l'étude analytique des performances des moteurs d'induction avec dissymétries rotoriques, nous avons adopté le schéma multi enroulements équivalent qui s'adapte bien au problème posé, car il décrit le rotor comme un ensemble de mailles interconnectées entre elles, chacune formée par deux barres adjacentes et les portions d'anneaux qui les relient (figure II.1).

A partir d'hypothèses classiques qui supposent que la perméabilité du fer est infinie, que l'entrefer est lisse et constant et que la f.m.m. statorique est à distribution sinusoïdale, on calcule les différentes inductances et mutuelles qui interviennent dans les équations du circuit.

II.3.1 Calcul des inductances [4] II.3.1.1 Stator

L'induction due à la bobine statorique de la phase m s'écrit :

?
??

(II.1)

 
 

B sm

2 N ? - 2 ð

s

( ) 0

è = u I cos ?? p m

sm è

ð ep 3

Par conséquent, le flux principal et l'inductance cyclique sont donnés par :

Ö

2

= 4 p oNs RLI (II.2)sm

psmð ep2

L = 3 L sl 0 Ns

sc 2 sp +1 = p ep2 RL+

6

Lsl (II.3)

II.3.1.2 Rotor

Le rotor à cage est représenté par la figure II.2. La figure II.3 représente la forme d'onde de l'induction produite par la maille rotorique k.

Ir(k-1)

Ir(k-2) Ir(k+1)

Ie

Irk

Figure II.2 :

Schéma multi enroulements du rotor

2ð

0

a r

I bk = I rk - Ir ( k + 1 ) (II.4)

r

r 1 u

2 rk = N e0 Irkar r

è

Nr -1 u0 Irkr

ar

N e

r

2ð

Nr

Irk

B 1

rk =

Irk Représente le courant de maille k et Ibk le courant de barre K , avec :

On voit bien, à travers la figure II.2 qu'il n'est pas possible de retenir l'hypothèse du premier harmonique qui concerne l'induction produite par une maille du rotor. Partant de cette répartition, on calcule alors l'inductance principale d'une maille rotorique ainsi que la mutuelle entre deux mailles :

L rp

M rr

N

(II.5)

(II.6)

r -1 u0 2
= ðLR

1

Nr 2 e

= - u 0 2ff,LR

N 2 e

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