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Estimation des paramètres et des états de la machine asynchrone en vue du diagnostic des défauts rotoriques

( Télécharger le fichier original )
par Samir Meradi
Université Mohamed Khider de Biskra - Magister Electrotechnique 2007
  

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Chapitre III

Modélisation et simulation des défauts

rotoriques de la machine asynchrone

III.1 Introduction

La méthode qu'on a adoptée pour la simulation des défauts rotoriques consiste à remplacer la valeur initiale de la résistance des barres cassées par une valeur finie. Cette méthode est appelée méthode des résistances finies.

E. Ritchie estime qu'une augmentation de la résistance de la barre de 11 fois permet d'aboutir à des résultats en concordance avec ceux obtenus expérimentalement.

En ce qui nous concerne nous avons considéré des augmentations de 11 fois la résistance initiale de la barre.

En effet pour un pas de 3

10- s, une augmentation de plus de 11 fois conduit à une instabilité numérique (dans notre modèle).

La méthode d'intégration est celle de Runge Kutta d'ordre 4.

III.2 Modélisation des défauts dans le cas de cassures d'une et de deux barres

Le modèle II.39 démontré dans le chapitre précédent, et réécrit ci-dessous, permet de simuler la rupture de barres au rotor.

-

2

3 Msr

Lsc

0

0

0 0

2

3 Msr

Lsc

0

0 Lrc 0

0

Nr

2

0

0 0

Msr

Nr

2

0 0

Msr

0 Ò

0 L rc 0

dt

d

i ds

i qs

i dr

i qr

Ie

1

? ? ? ? ?

? ?

1 ?

?

?

?

?

?

?

? ?

ids

i qs

i dr

(III.1)

i qr

Ie

1 ? ? ? ? ?

? ?

Nr

ùM

0

sr

2

-

Nr

ùM

0 0

ùL R

sr

sc

2

-

0

Re

0 0 0

R s - ùL 0

sc

0 0 S 1 S 2 0

0 0 S 3 S 4 0

1 ? ? ? ? ?

? ?

Vds
Vqs

0

0

0

Avec:

S 1 = 12 6 [(2 NR e r + R b 0 + Rb15 )cos2 0 a + (2 N Re r + Rb1 +Rb0 )cos2 la +
·
·
·
+ (2 NRe r + R b15 Rb )coS2

? ()?

15á

?

1 rf \\ \\

- RR b° cos0á ) cosOá p+ ( Rb1 cos0á ) coR2á p+
·
· + (R615(R615cos0 5á ) coR \\-1 0a (III.2)

4 6

i
i

S2 = - 2 6 [(2 R e r + A0 +g15 jcos0 ásin0 á -(2 R e r +R +g0 jcos1 á sin1 á (2 R e + A15 +Rbdcos1 5ásin1

N Nr

+ 2 6 [ ( R b 0 sin( 0á ) cos( 1á)) + ( Rb1 sin( 1 á ) cos( 2á)) +
·
·
· + ( Rb15 sin( 1 5á ) cos( 0á ))]

+ 6 [(R cos( 0á ) sin( 1á)) + ( Rb1 cos( 1á ) sin( 2á))+
·
·
· + ( Rb15 cos( 1 5á ) sin( 0á ))] (III.3)

1

i
i

2 R e Re

S

3 = - 42 Re + A0 +k5 jcos0 á sin0 á -(2 +R +R }oslá sinlá - -
· '-(2 + Rb15 + k4 jcos1 5ásin1

Nr

r r

+ 2 6 [(R b 0 sin( 0á ) cos( 1á)) + ( Rb1 sin( 1 á ) cos( 2á)) +
·
·
· + ( Rb15 sin( 1 5á ) cos( 0á ))]

+ 6 [(R cos( 0á ) sin( 1á)) + ( Rb1 cos( 1á ) sin( 2á))+
·
·
· + ( Rb15 cos( 1 5á ) sin( 0á ))] (III.4)

1

S = 12 6 ft R r bo bo) ( R r ) ( R r )

2 e + R + R cos2 0 á + 2 e + RbI + Rb0 cos2 1á +
·
·
· + 2 e + R A1 5 + R cos2 15á

4 4," b14

1 1

i

4 rf , \ , \\ , , \ , \\ , , \cos(0a ))] (III.5)

- RR cos0á )cosOáD+ Ob1 cos0á )coR2áp+
·
·
· + Ob15 cos(15a)cos(0a 5a ) 1 6 b 0

Dans le cas oil on veut simuler la rupture d'une barre ou de deux barres les seules valeurs qui vont changer sont celles de: S1, S2, S3 et S4

III.2.1. Cassures de barres

La cassure de barres est un des defauts les plus frequents au rotor. Nos simulations nous permettrons d'identifier les signatures de ce defaut et de prevoir les deteriorations generees dans le moteur.

Pour illustrer la cassure totale de barre dans le modèle de la machine, nous augmentons la valeur de la barre cassee de 11 fois [7].

III.2.2 Simulation des défauts rotoriques à vide et en présence d'une charge sur l'arbre du

moteur

III.2.2.1 Machine à vide

a. Cas d'une cassure d'une barre

. Alimentation sans onduleur

On n'impose tout d'abord aucun couple de charge. La figure III.1 illustre l'evolution temporelle

en regime transitoire et en regime permanent de la vitesse de rotation en presence d'une rupture de barre (rb0) a t=1s, Apres une phase transitoire, celle-ci se stabilise a une valeur proche de la vitesse de synchronisme a cause de l'absence d'un couple de charge. La figure illustre aussi l'evolution temporelle en regime transitoire et en regime permanent du couple electromagnetique

Cem en présence d'une rupture de barre (rb0). Après une phase transitoire, celui-ci se stabilise a une valeur proche de zéro a cause de l'absence d'un couple de charge.

La figure III.2 illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent du courant statorique , en présence d'une rupture d'une barre (rb0) à t=1s

La figure III.3 illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent des courants de barres Irb0 , Irb1 , Irb2 , Irb3 , en présence d'une rupture des barres (rb0) à t=1s .

On remarque dans l'essai à vide, les signatures des défauts rotoriques sont très minimes.

3500

3000

2500

2000

500

1

n(trLm n)

1000

500

0

-500

0 0.5 t(s) 1 1.5

0 0.5 1 1.5

t(s)

1

Cem (N.rn)

18

16

14

12

-2

6

4

2

0

0 0.5 1 1.5

t(s)

ia s (A )

-10

-15

-20

-25

25

20

15

10

-5

5

0

Figure III.1 : vitesse de rotation, couple électromagnétique ( simulation avec le
modèle réduit, machine en défaut à vide)

0 0 .5 1 1 .5

t(s)

irb 0 (A

· 1 0 0 0

· 1 5 0 0

1 5 0 0

1 0 0 0

· 5 0 0

5 0 0

0

0 0.5 1 1.5

t(s)

irb (A

· 1000

· 1500

1500

1000

· 500

500

0

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

1

1

k(trim n )

3 5 0 0

3 0 0 0

2 5 0 0

· 500

0 0 0

5 0 0

0 0 0

500

0

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

Cem(N.m

12

10


·

Figure III.3 :courants dans les barres rotoriques, Irb0,Irb1,Irb2,Irb3,
simulation avec modèle global, machine en défaut à vide.

. Alimentation avec onduleur

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

ias(A )

-10

-15

15

10

-5

5

0

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

irbO(A )

-1000

-1500

1500

1000

-500

500

0

Figure III.4 : Simulation avec le modèle réduit, machine en défaut à vide, alimentation avec
onduleur

b- Cas d'une cassure de deux barres

. Alimentation sans onduleur

La figure III.5 illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent de la vitesse de rotation en présence d'une rupture de deux barres (rb0) à t=1s et (rb1) à t=2s, Aprés une phase transitoire, celle-ci se stabilise à une valeur proche de la vitesse de synchronisme à cause de l'absence d'un couple de charge. La figure illustre aussi l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent du couple électromagnétique Cem en présence d'une rupture des barres (rb0) à t=1s et (rb1) à t=2s. Après une phase transitoire, celui-ci se stabilise à une valeur proche de zéro à cause de l'absence d'un couple de charge. La figure III.6 illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent du courant statorique , en présence d'une rupture d'une barre (rb0) à t=1s et (rb1) à t=2s.

La figure III.7 illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent des courants de barres Irb0 , Irb1 , Irb2 , Irb3 , en présence d'une rupture des barres (rb0) à t=1s et (rb1) à t=2s.

500

0

irb 0 (A )

-500

2 2.5 3

0 0.5 1 1.5

3500

3000

2500

2000

500

1

n(trLm n )

1000

500

0

-500

18

16

14

12

6

1

Cem (N.rn)

4

2

0

-2

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

)

Figure III.5 : vitesse de rotation, couple électromagnétique ,

t(s )

t(s

simulation avec le modèle réduit, machine en défaut à vide

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

ia s (A )

-10

-15

-20

-25

25

20

15

10

-5

5

0

t(s)

Figure III.6 : courant statorique, simulation avec le
modèle réduit, machine en défaut à vide

t(s)

0 0.5 1 t(s) 1.5 2 2.5 3

irb (A )

-1000

-1500

1500

1000

-500

500

0

1500

1000

-1000

-1500

Figure III.7 :courants dans les barres rotoriques Irb0 , Irb1 , Irb2 , Irb3,
simulation avec modèle global, machine en défaut à vide

2. Alimentation avec onduleur

1500

1000

500

0

irbo IA I

-500

-1000

-1500

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s )

k(trim n )

1

1

3500

3000

2500

-500

000

500

000

500

0

15

10

5

0

ia s (A )

-5

-10

-15

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

Cem(N.m

12

10

-2

8

6

4

2

0

Figure III.8 : Simulation avec le modèle réduit, machine en défaut à vide, alimentation avec
onduleur

2. Machine en charge

a. Cas d'une cassure d'une barre 2. Alimentation sans onduleur

On impose maintenant un couple de charge de 3.5 N.m à t=0.6s et la machine opère alors en charge.

La figure III.9 illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent de la vitesse de rotation, celle-ci se stabilise a une valeur de 2219 tr/mn. La figure illustre aussi du couple électromagnétique Cem en présence d'une rupture des barres rb0 à t=1s. Aprés une phase transitoire, celui-ci se stabilise a une valeur proche de 3.5 N. m a cause de la présence du couple de charge.

La figure III.10 illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent du courant statorique , en présence d'une rupture de barre rb0 à t=1s .

La figure III.11 illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent des courants de barres Irb0 , Irb1 , Irb2 , Irb3, en présence d'une rupture de barre rb1 à t=1s. Les courants circulant dans les barres adjacentes aux barres cassées sont très supérieurs a leur valeur nominale. On conclut donc qu'il y a un risque de défaillances en chacune dans la mesure ou les contraintes électriques et thermiques sont redistribuées sur les conducteurs adjacents.

Nous observons se qui suit:

- La vitesse chute à 2917 tr/mn, et le couple électromagnétique vient équilibrer le couple résistant .

- La détérioration de la barre réduit la valeur moyenne du couple électromagnétique et fait apparaître les oscillations .

- L'oscillation sur la vitesse .

- Les courants des phases statoriques sont toujours déphasés entre eux de 120°,

Cependant une ondulation de l'amplitude des courants apparaît avec la cassure de la barre, la figure III.9 illustre cette ondulation.

- Le rotor avec ce défaut de la structure crée en plus de champ rotorique direct qui tourne à g*ùs par rapport au rotor , un champ inverse qui lui tourne à -g*ùs dans le repère rotorique. L'interaction de ces champs avec celui issu du bobinage statorique donne naissance à un couple électromagnétique (somme d'une composante directe constante et d'une composante inverse sinusoïdale), de pulsation 2g ùs .Elle sera la cause d'oscillations sur la vitesse [3].

18

16

14

12

10

8

6

Cem(N.m

4

2

0

-2

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

3 5 0 0

3 0 0 0

2 5 0 0

0 0 0

5 0 0

0 0 0

1

1

k(trim n )

500

0

-500

Figure III.9 : vitesse de rotation, couple électromagnétique et le courant statorique, simulation
avec le modèle réduit, machine en défaut en charge, Cr=3.5 N.m

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

ia s(A )

-10

-15

-20

-25

25

20

15

10

-5

5

0

t(s)

Figure III.10 : courant statorique, simulation avec le modèle réduit, machine avec défaut en
charge,Cr=3.5 N.m

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

0

irb o(A )

-1000

-1500

-2000

1500

1000

500

-500

2000

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

irb (A )

-1000

-1500

-2000

2000

1500

1000

-500

500

0

Figure III.11 :courants dans les barres rotoriques Irb0 , Irb1 , Irb2 , Irb3,
simulation avec modèle global, machine en défaut en charge, Cr=3.5N.m

2. Alimentation avec onduleur

12

10

8

6

4

Cem(N.m)

2

0

-2

15

10

5

ia s(A )

-5

-10

-15

1500

1000

500

0

irb o IA )

-500

-1000

-1500

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s )

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s )

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s )

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s )

3500

3000

2500

000

500

000

k(trim n )

1

1

500

0

-500

Figure III.12 : Simulation avec le modèle réduit, machine en défaut en charge , alimentation avec
onduleur

a- Cas d'une cassure de deux barres

1. Alimentation sans onduleur

On impose maintenant un couple de charge de 3.5 N.m à t=0.6s et la machine opère alors en charge.

La figure III.13 illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent du couple électromagnétique Cem en présence d'une rupture de barre rb0 a t=1s et rb1 a t=2s. Aprés une phase transitoire, celui-ci se stabilise a une valeur proche de 3.5 N. m a cause de la présence du couple de charge. On constate des oscillations du couple électromagnétique a la fréquence 2gfs0 en régime permanent.

La figure III.14 illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent du courant statorique, en présence d'une rupture de barre rb0 à t=1s et rb1 a t=2s.

La figure III.1 5 illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent des courants de barres Irb0 , Irb1 , Irb2 , Irb3 en présence d'une rupture de barre rb1 à t=1 s. Les courants circulant dans les barres adjacentes aux ban-es cassées sont très supérieurs a leur valeur nominale. On conclut donc qu'il y a un risque de défaillances en chacune dans la mesure ou les contraintes électriques et thermiques sont redistribuées sur les conducteurs adjacents.

Les effets de la cassure de barre (oscillation de ù et Cem) croit rapidement avec le nombre de ban-es cassé ; d'où on observe:

- Augmentation de l'amplitude des oscillations. La grande amplitude des oscillations accélère la détérioration de la machine.

- L'amplitude des courants des phases statoriques. est proportionnelle au nombre de barres cassées.

- Lors des défauts rotoriques, les courants dans les barres cassées chutent pratiquement zéro, tandis que les courants dans les barres voisines deviennent déséquilibrés. Les courants qui conduisaient les barres cassées se répartit alors dans les barres voisines

18

16

14

12

10

8

6

C em (11 .m )

4

2

0

-2

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s )

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s )

3500

3000

2500

000

500

000

II (trim II)

1

1

500

0

-500

Figure III.13 : vitesse de rotation, couple électromagnétique, simulation avec le

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s )

ias(A )

-10

-15

-20

-25

25

20

15

10

-5

5

0

modèle réduit, machine en défaut en charge, Cr=3.5 N.m

Figure III.14 : courant statorique, simulation avec le modèle réduit, machine avec défaut en
charge,Cr=3.54N.m

2000

1500

1000

500

0

irb (A )

-500

-1000

-1500

-2000

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s )

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s )

2000

1500

1000

500

-500

0

!rbotA

-1000

-1500

2000

Figure III.15 :courants dans les barres rotoriques Irb0 , Irb1 , Irb2 , Irb3 simulation avec modèle global, machine en défaut en charge, Cr=3.5N.m

12

10

8

6

4

Cem(N.m )

2

0

-2

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s )

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

1

t(s )

3500

3000

2500

000

500

(trim n )

1

000

500

0

-500

2. Alimentation avec onduleur

15

10

5

0

ias(A )

-5

-10

-15

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

irb1(A)

-1000

-1500

1500

1000

-500

500

0

1500

1000

500

0

irboIA )

-500

-1000

-1500

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

irb3(A

-1000

-1500

1500

1000

-500

500

0

Figure III.16 : Simulation avec le modèle réduit, machine en défaut et en charge ,
alimentation avec onduleur

III.3. Analyse spectrale de la signature du courant en présence des défauts rotoriques [2]

[3]

Lors de la rupture de barre, il est difficile d'analyser directement le courant statorique. Ce dernier ne présente en effet qu'une petite modulation (figure III.3).

L'analyse par FFT permet de mettre en évidence les raies présentées dans le spectre de signal. Nous présentons les résultats de simulation relatifs à l'analyse par FFT en régime permanent à charge nominal, dans les figures qui suivent :

Frequency content of y

300

250

200

150

100

50

0

0 50 100 150

frequency (Hz>

0 50 100 150

300

250

200

150

100

50

0

Frequency content of y

frequency (Hz>

Figure III.17 : Moteur sain à vide Figure III.18 : Moteur sain en charge

Frequency content of y

60 50 40 30 20 10 0

 

25 30 35 40 45 50 55 60 65 70

frequency (Hz>

Frequency content of y

200

150

100

50

0 10 20 30 40 60 70 80

50

frequency (Hz>

Figure III.19 : Moteur avec une barre cassée Figure III.20 : Moteur avec deux barre

cassées

Les figures III.17 à III.20 présentent le spectre de fréquence du courant autour de 50Hz.

Lors de la simulation du moteur sain, à vide et en charge, nous n'observons aucune raie latérale figure III.17 et III.18.

Lorsqu'une barre est rompue, on remarque l'apparition des raies latérales à 46 Hz et 54 Hz au voisinage du fondamental fs = 50Hz, figure III.19.

Si on augmente le nombre de barres casées (K=0 ; K=1), on obtient des valeurs importantes de l'amplitude des raies figure III.20.

Donc une analyse spectrale du courant statorique fait apparaître les composantes latérales par rapport au fondamentale à 46 Hz et 54 Hz correspondantes à la fréquence de Deleroi fs (1 #177; 2.g) [10].

Ce résultat très important constitue une signature fiable du défaut.

III.4 Conclusion

Dans ce chapitre, on a donc exploite la flexibilité du modèle initial pour prendre en compte les défaillances rotoriques pouvant affecter la machine asynchrone triphasée a cage d'écureuil.

Nous avons simulé la machine asynchrone en premier lieu, avec des défauts au rotor puis on a fait une analyse harmonique des courants statoriques.

Nos simulations nous permettrons de conclure, que la cassure de barres fait apparaître des oscillations sur le courant, le couple et la vitesse. D'autre part ce défaut connaît un effet cumulatif lors de la rupture de barre.

Une analyse harmonique des courants statorique permet de voir une corrélation entre le défaut et les amplitudes des composantes à fs (1 #177; 2 . g) .

On a montré que ce modèle pouvait répondre aux objectifs fixés :

compréhension des phénomènes physiques mis en jeu et prédiction de la dégradation des performances lors de l'occurrence de défaillances, extraction et analyse des signatures de défaillances.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille