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Evolution technologique de la 3G et 3G+

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par BIANDA OUANKOU Giscard et ZIE FOMEKONG Dany Stéphane
Université de Picardie Jules Verne - Master 2 Systèmes d'Information et Informatique Nomade (SIIN) 2009
  

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b. Etat des lieux et perspectives en matière de couverture 3G

Cette section présente l'état des lieux et les perspectives d'évolution de la couverture UMTS dans les bandes de fréquences à 2,1 GHz et à 900 MHz. Sont pris en compte à cet effet les obligations de couverture des opérateurs, les moyens mis à la disposition des opérateurs pour faciliter l'amélioration de leur couverture 3G, et la mise à niveau des réseaux mobiles 2G existants vers la 3G.


· État des lieux de la couverture UMTS

Orange France et SFR ont été autorisés, par arrêté en date du 18 juillet 2001, à établir et exploiter un réseau radioélectrique de troisième génération ouvert au public et à fournir le service téléphonique au public. L'autorisation de la société Bouygues Télécom a été délivrée le 3 décembre 2002, soit seize mois après celles des deux autres opérateurs.

Au titre de leur premier engagement de déploiement, Orange France et SFR devaient couvrir à la fin juillet 2003 respectivement 58% et 75% de la population métropolitaine en

3G. Quant à lui, Bouygues Telecom, devait atteindre une couverture minimale de 20% de la population fin décembre 2004.

Compte-tenu du décalage significatif entre la réalité technico-économique et les prévisions faites lors des procédures d'attribution des autorisations UMTS, l'ARCEP a été conduite à ne pas sanctionner un décalage des premières échéances de couverture des opérateurs 3G. L'ARCEP a ainsi été amenée à prendre en compte un décalage des déploiements des trois opérateurs 3G d'environ 28 mois : Orange France et SFR se sont engagés à lancer leurs services UMTS avant la fin 2004 et à couvrir, au 31 décembre 2005, 58% de la population métropolitaine en 3G. Bouygues Telecom, devait quant à lui ouvrir ses services UMTS sur une couverture minimale de 20% de la population en avril 2007.

SFR et Orange France ont ouvert commercialement leurs réseaux mobiles de troisième génération fin 2004. Début 2006, SFR a atteint une couverture de 60% de la population et

Orange France 58% de la population.

Au delà de cette première phase de déploiement, les opérateurs continuent leurs efforts pour étendre la couverture 3G. SFR a ainsi atteint une couverture de 70% de la population fin

2007. Orange France doit atteindre ce niveau de couverture d'ici fin 2008. Bouygues Telecom, quant à lui, a atteint un taux de couverture de 20% de la population fin 2007, après une mise en demeure de l'ARCEP.

Alors que l'UMTS a désormais pris son essor avec plus de 7,5 millions de clients actifs et qu'est ouverte la possibilité de réutiliser les fréquences 900 MHz1 pour la 3G, les opérateurs doivent atteindre les obligations de déploiement figurant dans leur licence 3G.

La troisième échéance en matière d'engagements de couverture de SFR et Orange France, qui interviendra le 21 août 2009, prévoit une couverture de respectivement 99,3% et 98% de la population, soit un niveau comparable à celui de la 2G. La prochaine échéance de couverture prévue dans la licence 3G de Bouygues Telecom interviendra en décembre 2010 et correspondra à 75% de la population. L'ARCEP procèdera à un contrôle attentif de ces échéances.

Afin de faciliter l'atteinte de leurs engagements de déploiement, les opérateurs ont la possibilité de réutiliser les fréquences 900 MHz, actuellement utilisées par le GSM, et de partager leurs installations de réseaux UMTS.

Les fréquences basses dans la bande 900 MHz, aujourd'hui utilisées pour le GSM, ont des propriétés physiques de propagation (portée et pénétration dans les bâtiments) bien meilleures que les fréquences hautes, en particulier les fréquences de la bande 2,1 GHz.

L'emploi des fréquences à 900 MHz a joué un rôle crucial dans le déploiement sur tout le territoire des services mobiles 2G. Sans ces fréquences basses, il aurait ainsi fallu trois à quatre fois plus de sites pour assurer une couverture équivalente avec des fréquences autour de 2 GHz qu'avec des fréquences inférieures à 1 GHz.

Afin de faciliter la couverture du territoire en UMTS, l'ARCEP a autorisé les opérateurs 3G à réutiliser pour l'UMTS leurs fréquences basses de la bande 900 MHz : le principe de cette réutilisation était en effet prévu depuis 2000 dans les appels à candidatures

3G.

Ainsi, au début de l'année 2008, l'ARCEP a modifié les autorisations d'Orange France et SFR afin de leur permettre de déployer la technologie UMTS dans les fréquences basses de la bande 900 MHz.

Bouygues Telecom s'est vu proposer par l'ARCEP la faculté de réutiliser, comme

Orange France et SFR, la bande 900 MHz pour la 3G. L'opérateur n'a pas, à la date de la présente consultation, demandé à en bénéficier.

Au-delà du simple partage d'installations passives, un partage avancé d'installations 3G, et notamment d'installations actives, est possible pour les opérateurs.

L'ARCEP a en effet précisé les modalités de partage d'installations 3G compatibles avec les conditions de délivrance des autorisations 3G le 10 décembre 2001.

Cette position de l'ARCEP est le résultat d'un travail d'analyse approfondie dans le cadre d'une réflexion que l'ARCEP a pris l'initiative d'engager au sein de la Commission consultative des radiocommunications. Pour plus de détails sur ces travaux, le lecteur est invité à se reporter au rapport du 4 octobre 2001de la CCR [16].

L'ARCEP a analysé les différents niveaux de partage possibles et leur compatibilité réglementaire avec le droit des télécommunications. Ces dispositions confirment la possibilité pour les opérateurs qui le souhaiteraient, de réaliser un partage très étendu pouvant aller de la simple mutualisation d'installations passives jusqu'au partage d'installations actives de réseaux d'accès radioélectriques.

L'ARCEP invitait ainsi les opérateurs à lui communiquer les éventuels accords de partage d'installations qui seraient signés, afin qu'elle puisse s'assurer de la compatibilité avec le développement d'une concurrence effective sur le marché 3G. L'ARCEP doit en effet vérifier que les accords de partage respectent les règles prévues à l'article L.33-1, en application de l'article D.98-11 2a) du code des postes et des communications électroniques.

[16] source : http://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/publications/synt-ccr.doc

De tels accords peuvent être regardés favorablement s'ils représentent in fine un bénéfice pour le consommateur, dans le respect des règles de concurrence et des dispositions des licences, notamment des obligations de déploiement.

En particulier, dans le cas d'un partage géographique ou accord d'itinérance, visant à tirer parti de la complémentarité de la couverture des opérateurs, l'ARCEP devra s'assurer qu'un tel accord ne soit pas contradictoire avec le maintien des conditions nécessaires à l'exercice d'une concurrence loyale1.

Afin de couvrir la grande majorité de la population en 2G les opérateurs ont déjà mis en oeuvre un maillage du territoire métropolitain très étendu. De nombreux sites radioélectriques existent ainsi déjà sur le territoire. Localement, de nouveaux sites pourront toutefois continuer à être nécessaires afin de continuer à améliorer la couverture et la qualité de service 2G.

Ce patrimoine de sites GSM est un atout pour le déploiement de la 3G, car les sites existants peuvent la plupart du temps être réutilisés pour la 3G.

Le déploiement des réseaux de téléphonie mobile requiert la mise à disposition de sites d'émission radioélectrique sur lesquels les opérateurs installent leurs équipements électroniques et leurs antennes, qui sont indispensables pour assurer la couverture du réseau.

En France métropolitaine, les réseaux mobiles GSM des trois opérateurs de réseau couvrent environ 99% de la population. Pour atteindre cette couverture, les opérateurs ont déployé des installations de réseaux mobiles dans les bandes 1800 MHz et 900 MHz. A cet égard, la couverture étendue sur le territoire a pu être réalisée grâce à l'utilisation de la bande de fréquences basses à 900 MHz. Le patrimoine de sites exploités pour les réseaux mobiles 2G, et tout particulièrement ceux conçus selon une ingénierie à 900 MHz, constitue ainsi un maillage essentiel du territoire sur lequel les opérateurs peuvent s'appuyer pour déployer les systèmes mobiles de troisième génération.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard