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Evaluation des actifs financiers par le MEDAF: validation empirique de la relation risque-rendement par les modèles économétriques

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par Franck Fabrice NGOMA
Université Centrale d'Administration des Affaires et de Technologie de Tunis - Maitrise en Comptabilité et Finance 2009
  

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Section II /- le couple rendement risque

La contrepartie de tout gain financier est l'acceptation d'un certain degré de risque ou d'incertitude quant à la réalisation effective de ce gain. En pratique, il existe une relation très étroite entre l'espérance de gain d'un investissement et son niveau de risque, d'ou le terme de «couple rendement-risque» ou celui de rendement ajusté du risque. Ceci signifie qu'il ne faut jamais raisonner uniquement en termes de gains potentiels mais qu'il faut aussi toujours considérer la contrepartie en termes de risque ou de pertes potentielles.

Avant d'entreprendre tout investissement financier, il est donc indispensable de définir clairement ses objectifs. Plus l'on souhaite réaliser des retours sur investissements importants, plus le niveau de risque nécessaire pour atteindre celui-ci devra nécessairement s'accroître. A contrario, refuser toute prise de risque, revient à accepter des rendements faibles.

Pourquoi ce couple ?

Parce que les investisseurs, qui ont une aversion au risque, ne sont prêts à prendre plus de risques qu'en échange d'un rendement attendu supérieur. Symétriquement, un investisseur souhaitant améliorer la rentabilité de son portefeuille doit accepter de prendre plus de risques. Au total, chaque investisseur étant plus ou moins « risquophobe » a sa propre appréciation de l'équilibre « optimal » risque/rendement. Le détenteur d'un gros portefeuille acceptera peut-être facilement un risque élevé pour une partie de ses avoirs. Le placement sans risque par excellence est représenté par les emprunts d'État. On est sûr, à presque 100%, au moins s'agissant de l'État tunisien ou de tout État d'une économie développée, que l'État remboursera ses dettes. C'est l'État qui trouve les ressources les moins chères et, du point de vue de l'investisseur, c'est le placement qui est le moins rémunérateur.

II-1-Le risque

Lorsque l'on débute, surtout si le marché est en période haussière, on perçoit très bien les possibilités de gain, mais plutôt mal les risques. Avec l'expérience, on comprend qu'il faut s'intéresser au couple rendement/risque plutôt qu'au rendement seul. On est alors confronté à un triple problème : celui de la nature du risque, celui de sa mesure ou de sa quantification et celui de sa gestion. Le risque est la pierre maîtresse de l'édifice. L'ignorer revient à courir à une ruine quasi certaine ou à limiter sérieusement ses plus-values. La différence principale entre un particulier et un professionnel, ou au moins un amateur éclairé, réside probablement dans le rapport au risque.

On peut assimiler le risque d'un investissement tout comme celui d'un actif financier à la variation de leurs rendements par période autour de leur moyenne.

Cette variation a deux sources : une est exogène liée aux mouvements du marché dans son ensemble et l'autre exogène propre au titre ; le risque total du titre est donc composé d'un risque dû à des événements propres au titre et d'un risque dû au marché. Le risque dû au marché encore appelé risque systématique s'impose à tous les investisseurs tandis que celui dû aux caractéristiques propres titre encore appelé risque spécifique ou diversifiable peut être éliminé par diversification (MARKWITZ H, 1959).

Le risque systématique est estimable à partir du modèle de marché de Sharpe. Il est représenté par le coefficient bêta sa valeur est le rapport de la covariance du titre i avec le marché M et la variance du marché.

Dans le cas d'un portefeuille composé de n titres le risque systématique ou le coefficient de sensibilité est la moyenne pondéré de bêtas des titres qui le composent. Cette mesure du risque relative reste un apport très majeur pour apprécier ce concept important. Toute fois, certaines études montrent la non-stabilité du bêta dans le temps, ce qui plus ou moins expose à des critiques quant à la validité des modèles dans lesquels il sont utilisés. Notamment Altman, Jacquillat et Lecusseur(1974) cité par Broquet C. et Cobbaut (1997).

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