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Mortalité maternelle: cause et facteurs favorisants déterminés par l'autopsie verbale dans le département de Bakel.

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par Boubacar BARRY
Université cheikh Anta Diop de Daklar - Master de recherche 2008
  

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2.2.2 TECHNIQUE DE L'AUTOPSIE VERBALE

2.2.2.1 Historique 

Les médecins arabes furent les premiers à s'aventurer à autopsier pour tenter de comprendre les causes de décès [22].

En 1954, Biraud a proposé d'utiliser les symptômes afin de faciliter l'enregistrement et l'estimation des causes possibles de décès. Il avait suggéré de former un personnel non médical pour enregistrer au moins :

- le sexe et l'âge de la personne décédée ;

- les circonstances du décès (accident, mort violente, maladie) ;

- les principaux symptômes, leurs sièges et leur durée ;

- les affections épidémiques prévalentes [4].

Le but de Biraud était d'obtenir des « diagnostiques communautaires » que pourraient recueillir les fonctionnaires en place avec une connaissance préalable du pays, de ses coutumes et de ses pathologies. Il estimait que d'importantes informations sur les causes de décès pourraient être collectées par cette voie.

Les premières études de démographie médicale visant à collecter de l'information sur les causes de décès auprès de la population aient été celles de Khanna en Inde du Nord en 1955-1960 [65].

En 1978 l'OMS a repris l'idée d'un système simplifié de collecte de données sur la mortalité, en proposant de classer les décès selon une cause unique, à partir des informations obtenues sur les symptômes de la maladie au cours d'un entretien non directif avec l'entourage de la personne décédée. Une expérience d'enregistrement des causes de décès par des non médecins selon ce principe a été conduite à MATLAB au Bengladesh en 1975 [43]. Il s'agissait de pouvoir recueillir des informations sur les causes de décès au moyen d'enquête effectuée par des non médecins directement auprès des proches de la personne décédée.

Un interrogatoire convenablement mené permettait alors de fournir les éléments nécessaires à un médecin pour diagnostiquer la cause du décès, d'où le nom d'Autopsie Verbale (A V) donné à la méthode [51].

Arnold Kielmann et al. (1983) ont été les premiers à utiliser l'expression « verbal autopsy », directement traduite en français par « autopsie verbale » maintenant utilisée universellement [33].

2.2.2.2 Définition

L'autopsie verbale peut se définir selon Fauveau comme « une technique d'utilisation de l'information acquise auprès des parents d'une personne récemment décédée pour reconstruire les événements ayant précédé le décès et en déduire une ou des cause(s) de décès médicalement acceptable(s) » [22].

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