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Aperçu de la déforestation de la réserve de biosphère de Luki et projet de remédiation

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par Richard TSOMIKINA ILUNGA
Université de Kinshasa - Graduat en sciences agronomiques 2010
  

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1.3. Reforestation

Une plantation d'arbres aux endroits où la forêt a été remplacée par d'autres usages qui ont souvent conduit à la dégradation du sol, constitue la reforestation (Plamondon, 2009).

Synonyme du reboisement, la création d'une forêt sur un terrain antérieurement boisé ou sur le domaine forestier existant est constituée des opérations de restauration ou de reconstitution forestière (boisement). La création d'une forêt hors des forêts existantes, ce qui augmente l'aire forestière comprend des opérations d'extension forestière (Plamondon, 2009).

La notion de « reforestation » laisse supposer un objectif plus ambitieux en termes de surface et de qualité écologique ou paysagère que celle de reboisement. L'objectif étant alors généralement de restaurer un écosystème de type forestier, atteignant donc une superficie assez significative pour justifier le qualificatif de forêt.

Les forêts présentent un intérêt écologique indéniable, mais en raison de l'exploitation forestière et de la demande croissante en zones naturelles, la richesse biologique diminue.

Il faut donc permettre aux forêts d'évoluer vers un état naturel, en contrôlant ou excluant les activités humaines. D'où la notion des aires protégées.

1.4. Aires protégées

Une aire protégée est une portion de terre ou de mer vouée spécialement à la protection et au maintien de la diversité biologique ; ainsi que des ressources naturelles et culturelles associées, et gérées par des moyens efficaces juridiques et autres (Kankolongo, 1999).

Cette définition recouvre toutes les catégories d'aires protégées, mais leurs objectifs de gestion peuvent différer dans de fortes proportions. C'est ainsi, que l'on considère comme aires protégées « les zones qui sont aménagées de façon à répondre à des objectifs de conservation spécifiques et compatibles (Kankolongo, 1999).

1.4.1. Rôle des aires protégées

Les aires protégées contribuent à la conservation des ressources biologiques et au développement durable (Kankolongo, 1999) de manière variée:

- Elles maintiennent la stabilité du milieu naturel de la région environnante et, ce faisant, réduisent l'intensité des inondations et des sécheresses, protègent le sol contre l'érosion et atténuent les extrêmes climatiques locaux ;

- Elles maintiennent la capacité reproductive des écosystèmes et garantissent ainsi la disponibilité continue de l'eau, des plantes et des produits animaux ;

- Elles offrent des possibilités d'étudier et de surveiller les espèces sauvages et les écosystèmes et leurs apports au développement ;

- Elles fournissent des possibilités d'éducation à la conservation pour le grand public et les décideurs ;

- Elles offrent l'occasion de contribuer au développement rural et d'utiliser des terres marginales de façon rationnelle ;

- Elles offrent des possibilités de loisirs et de tourisme ;

- Elles créent des emplois et des infrastructures diverses ;

- Elles constituent une fierté régionale et un patrimoine.

1.4.2. Problèmes des aires protégées en RDC

D'une manière générale, le réseau d'aires protégées connait d'énormes problèmes notamment (Kankolongo, 1999):

- Braconnage intense faisant peser des menaces d'extinction d'un certain nombre d'espèces ;

- Petit braconnage de subsistance ;

- Déboisement important (essentiellement du fait des techniques agricoles traditionnelles et du prélèvement incontrôlé du bois de chauffe ;

- Faible protection (activités agricoles, feux de brousse et déboisement au sein des parcs et réserves) ;

- Destruction massive de plusieurs habitats protégés fragiles, proches des frontières ;

- Sensibilisation insuffisante des populations aux problèmes environnementaux ;

- Explosion démographique;

- Manque de planification et de contrôle de l'utilisation des terres ;

- Raisons culturelles tel que les droits de chasse ancestraux ;

- Conflits d'intérêt (convoitise des territoires) ;

- Faiblesse des moyens mis à la disposition des responsables de contrôle des parcs et réserves ;

- Ordre de priorité relativement faible accordé à la protection des milieux naturels dans le cadre des politiques de développement.

Néanmoins, la stratégie mondiale de la conservation définit clairement ces obstacles (UICN, PNUE, WWF, 1980) :

a) La croyance selon laquelle la conservation des ressources vivantes est un secteur limité plutôt qu'un processus qui recouvre tous les secteurs et qui devrait être pris en compte par tous les secteurs ;

b) La non-intégration de la conservation au développement ;

c) Un développement souvent rigide et inutilement destructeur dû aux faiblesses de la planification environnementale, à l'absence de l'aménagement du territoire et à l'accent qui est indûment mis sur des intérêts à court terme au détriment d'intérêts plus vastes à long terme ;

d) La carence de la capacité de conserver due à une législation inadéquate ou non appliquée, à une mauvaise organisation (surtout dans le cas d'organismes de droit public dont les mandats sont insuffisants et mal coordonnés), à un manque de personnel ou au manque d'information de base sur les priorités, sur les capacités de régénération des ressources vivantes et sur les avantages et désavantages des diverses options de gestion ;

e) L'absence de soutien à la conservation par la suite d'un manque de sensibilisation (sauf à des niveaux très superficiels) en ce qui concerne les ressources vivantes ; cette sensibilisation est importante à tous ceux qui utilisent ces ressources ou qui ont un impact sur elles, y compris les gouvernements ;

f) L'absence d'un développement fondé sur la conservation, là où il est plus nécessaire, en particulier dans les régions rurales des pays en développement.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore