WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Du conventionnel au numérique, l'e-communication mode de vie moderne des entreprises (cas PME algériennes)

( Télécharger le fichier original )
par Achour Bouankoud & Zahira Kaci Moussa
ESG Ecole Supérieur de Gestion de Paris, Groupe PGSM France - MBA Gestion d'entreprise "Marketing & Management" 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2.2. Les contraintes :

L'absence d'une vision stratégique globale quant au développement des technologies de l'Internet impliquant la fixation d'objectifs clairs et le développement des sites Internet a contenu numérique local accessible.

· L'inexistence d'une industrie de contenu Internet en Algérie.

· La faiblesse relative des débits offerts qui retentissent négativement sur la qualité des connections au niveau des consommateurs finaux à l'instar des ménages, des cybercafés, des universités, des entreprises et des institutions publiques.

· Le coût relativement élevé des communications téléphoniques qui grèvent

significativement le coût des connections Internet.

· La faible croissance du réseau de téléphonie fixe et le coût encore élevé, comparativement au pouvoir d'achat, du matériel informatique.

? Quant est-il alors du plan E-Algérie 2013 ? Et bien Le projet se heurte à la réalité du terrain!

Les opérateurs spécialisés dans le domaine des TIC, regroupés en associations ou pas, avaient favorablement accueilli ce projet supposé mettre en place, et de façon durable, les bases d'une société de l'information.

E-Algérie 2013, projet fort ambitieux, couché sur un document mis au point avec minutie risque pourtant de n'avoir que le mérite des voeux pieux mais irréalisables. Les professionnels du secteur semblent avoir perdu espoir quant à la concrétisation de ce projet national pour de multiples raisons mais dont la principale est, bien évidemment, le retard accusé dans sa mise en application. Les actions prévues par ce programme devaient être palpables sur le terrain durant une période s'étalant entre les années 2009 et 2013. Or, l'étude de ce projet d'abord par le gouvernement puis par le Conseil National Economique et Social (CNES) aura nécessité toute l'année 2009. M. Ali Kahlane, président de l'AAFSI (l'Association Algérienne des Fournisseurs de Services Internet) ne cache pas sa déception quant aux changements survenus en cours de route, et dit clairement que Le projet E-Algérie 2013 a été dévoyé ! « En effet Le plan E-Algérie 2013 a été mis au point avec la participation de notre association ainsi que d'autres professionnels dont l'activité est liée au domaine des TIC.

L'élaboration d'un tel plan ne pouvait que nous réjouir. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme nous le souhaitions. Après avoir été finalisé, le document a été envoyé à une institution de l'Etat pour étude et avis. Je pense que cela a retardé l'application du plan d'au moins une année. C'est vraiment dommage car le secteur des TIC ne doit souffrir d'aucun délai. D'autre part, l'étude et les avis en rapport avec ce plan ont été publiés dans le Journal Officiel alors que le document lui même n'a pas été publié. Il semblerait que certains ministères et institutions appliquent certaines actions dont la réalisation est la moins problématique du point de vue budget ou temps. En fait, j'ai peur que nous soyons quelque peu revenus à la case départ. » Déclarait M.Kahlan25.

25 N'TIC magazine « E-Algérie 2013 » ; mars 2010, pp 30

L'absence d'une structure, chargée de piloter ce plan et de s'assurer de sa mise en application, a achevé d'anéantir les derniers espoirs des opérateurs privés du secteur des TIC pour lesquels une telle entité était plus que nécessaire, « Nous aurions aimé voir créer une structure indépendante, relevant du Président de la République ou du Chef du Gouvernement, qui serait chargée de piloter et de faire le suivi de l'application du programme.>> déclarait toujours M.ALI Kahlane.

Les responsables d'entreprises et représentants d'associations professionnelles, n'ont pas caché leur frustration d'abord en raison de leur implication très limitée dans la mise au point de ce document et ensuite à cause du peu d'intérêt accordé aujourd'hui à E-Algérie 2013, projet qui devait pourtant être une priorité absolue, selon M. Mokhtar Aiad, président de l'AASSEL (l'Association Algérienne des Sociétés de Services et des Editeurs de logiciels) « E-Algérie 2013 n'a pas été pris au sérieux ! >>26.

D'un autre côté, ce programme pèche par sa richesse, à en croire les professionnels du secteur qui estiment que l'abondance de détails dans le document E-Algérie 2013 qui compte, environ 1010 points, représente un véritable handicap.

Pour les opérateurs du domaine des TIC, il aurait mieux valu avoir un projet avec peu d'objectifs mais avec des priorités précises. Il y a lieu de signaler que les associations professionnelles estiment que le Ministère de la Poste et des TIC a fait preuve de bonne volonté et a fait le nécessaire pour que ce programme soit pris au sérieux. Des efforts qui n'ont manifestement pas abouti puisque, jusqu'aujourd'hui, aucune action entrant dans le cadre de ce programme n'a été engagée. Le projet E-Algérie 2013 est censé être réalisé avec l'implication de l'ensemble des ministères et des institutions publiques. Toutefois, en l'absence d'une structure plénipotentiaire, aucune injonction ne peut être imposée aux ministères.

26 N'TIC magazine « E-Algérie 2013 >> ; mars 2010, pp 31

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway