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Annotations collaboratives des documents pédagogiques

( Télécharger le fichier original )
par Ilhem Boukhalfa
Université Ferhat Abbas de Sétif - Master II Génie logiciel 2012
  

Disponible en mode multipage

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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
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MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

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UNIVERSITE FERHAT ABBES --SETIF-

FACULTÉ DES SCIENCES EîàÌß' »ÿàÛ

DÉPARTEMENT D'INFORMATIQUE òß õ' EüËù' â'×

T H È M E

Pour l'obtention d'un diplôme Master II en Informatique
Option : Génie Logiciel

LES ANNOTATIONS COLLABORATIVES

DES DOCUMENTS PÉDAGOGIQUES

Encadré par: Présenté par:

D. Mediani Chahrazed Boukhalfa Ilhem

Promotion Juin 2012

Remerciement

Le processus est un voyage, dont le trajet ne lui préexiste pas. Il creuse son propre lit. Il en est de même pour l'écriture d'une thèse. C'est un voyage marqué de rencontres. Merci &

Je tiens ici à remercier tout particulièrement l'initiatrice de ce voyage Mme Mediani Chahrazed, mon encadreuse, pour sa sympathie, son soutien et son expérience m'ont été particulièrement précieux au cours de la réalisation du thème et de mon master.

Je remercie les membres de jury

Je tiens à remercier les membres de jury pour m'avoir fait l'honneur de juger ce travail et d'en être les rapporteurs.

Je remercie également le président pour avoir accepté d'en être le président.

Je remercie les membres de ma famille

Ce voyage n'aurait pas non plus était possible sans ma famille, qui a participé à sa préparation et à son déroulement, et qui a su accepter mes fréquentes absences mentales que physiques durant cette période, à ma mère, à mon père et mes sSurs Souad, Noujoud, Amina et mon frère Othmane.

Enfin je remercie mes amies

En premier: Halima, Safia, Salima qui ont toujours été à l'écoute, et qui ont ce talent particulier pour dédramatiser toutes les situations, à mes collègues : Ibtissem, Sara, Wafa et tous les autre qui souvent sans le savoir ont rempli mes années avec des souvenirs inoubliables.

Dédicace

Je dédie ce travail à celui qui
partage mes pensées, qui a su se
montrer compréhensif et qui
m'a apporté le réconfort
nécessaire. Il a su trouver les
mots justes pour me soutenir
dans les moments de doute qui
ont ponctué ce travail, et pour
cela je lui en suis infiniment
reconnaissante.

Résumé

L'amélioration de l'enseignement à distance (EAD) pour qu'il soit à la hauteur de l'enseignement présentiel demande un développement et investissement des bonnes idées et de façon constante. Pour cet effet, de nombreuses notions entrent en jeu, comme un point important : la communication entre les apprenants ; EAD informatise les techniques de l'enseignement régulier en imposant des groupes de travail collaboratifs. Il oblige l'apprenant à contacter ses collègues en dehors de l'environnement, car les forums ne préservent pas la confidentialité et par suite la divulgation des informations (exp : solution d'exercice).

C'est dans ce contexte que se situe notre travail, notre objectif est de développer l'annotation comme un support de travail collaboratif, non comme une limite d'échange mais qui facilite la tâche de l'apprenant qui se trouve au centre des préoccupations.

Mot clés: Enseignement à distance, collaboration, document pédagogique, annotation

Abstract

Improvement of distance learning (EAD) so that it is will as worthy as presential teaching request a development and investment of the good idea constantly. For its, many concepts come into play, like an important point: the communication between learners; EAD uses the same techniques of regular teaching by imposing collaborative working groups. It obliges learners to contact their colleagues apart from the environment, because forums do not preserve the confidentiality and consequently the disclosure of information (exp: solution of exercise). It is in this context that our work is, our objective is to develop the annotation as a support of collaborative work not as a limit of exchange but it facilitate the task to the learner which is in the centre concerns.

Keys Word :E-learning, collaboration, educational document, annotation

Liste des tableaux

Tableau 1 . Comparaison de quelques plate forme pour des fonctionnalités spécifiés 24

Tableau 2 . Répertoire de l'ensemble des acteurs. 28

Tableau 3 . Liste des attributs 29

Liste des figures

Figure 1 . Comparaison des architectures du FAD et FP [10] 8

Figure 2 . Exemple d'une annotation d'image 17

Figure 3 . Organisation d'un travail coopératif 19

Figure 4 . Organisation d'un travail collaboratif 20

Figure 5 . Diagramme de cas d'utilisation des acteurs du site FADS 29

Figure 6 . Diagramme de classe de FADS 31

Figure 7 . Diagramme d'activité des acteurs de FADS 32

Figure 8 . Diagramme de séquence pour l'apprenant 33

Figure 9 . Diagramme de séquence de l'enseignant 34

Figure 10 . Page d'accueil de FADS 37

Figure 11 . Page de présentation de FADS 38

Figure 12 . Page de contacts de FADS 39

Figure 13 . Page d'événement de FADS 39

Figure 14 . Boite de connexion 40

Figure 15 . Page de cours pour un apprenant de RSD 41

Figure 16 . Page de cours pour un apprenant de GL 42

Figure 17 . Page de cours pour l'apprenant de IA 42

Figure 18. Page de cours d'un enseignant de RSD 43

Figure 19 . Annotation d'un DP par apprenant de RSD groupe 1 44

Figure 20 . Annotation d'un DP par apprenant de RSD groupe 2 45

Figure 21 . Liste des annotations de groupe 1 RSD 46

Figure 22 . Liste des annotations de groupe 2 RSD 46

Figure 23 . Vue des annotations de tous le module de RSD 47

Figure 24 . Espace d'annotation pour un enseignant 48

Liste des sigles et abréviations

AFNOR Association Française de Normalisation

Alliance and Remote Instructional Authoring and Distribution Networks

ARIADNE

for Europe

BI Brique d'Information

CSS Cascading Style Sheets

DCMI Dublin Core Metadata Initiative

EAD Enseignement à Distance

E-Formation Electronic Formation

E-Learning Electronic Learning (Enseignement en ligne, version anglo-saxonne)

EML Educational Modelling Language

FAD Formation à Distance (Sigle utilisé au Canada, Québec)

FOAD Formation Ouverte et à Distance

HTML HyperText Markup Language

IMS Instructional Management Systems

IMS-LD IMS Learning Design

LO Learning Object

LOM Learning Object Metadata

OOSE Objet Oriented Software Engineering

OTC Outils de Travail Collaboratif

SCORM Sharable Content Object Reference Model

SIU Semantic Information Unit

TIC Technologies de l'Information et de la Communication

Technologies de l'Information et de la Communication pour

TICEs

l'Enseignement

UML Unified modeling Langage

URI Indicateur Universel de Ressource

XML eXtended Markup Language

Sommaire

Remerciement 2

Dédicace 3

Liste des tableaux 6

Liste des figures 7

Liste des sigles et abréviations 8

Sommaire 9

Chapitre I : Le document pédagogique au sein de systèmes d~EAD

g

1.1 Le document pédagogique 3

1.1.1 Définition 3

1.1.2 Structure 4

1.2 Normalisation en pédagogie 5

1.2.1 Pourquoi normaliser ? 5

1.2.2 Normes et standards dans le domaine éducatif 5

1.3 Les environnements d'enseignement à distance (EAD) 5

1.3.1 Définition 6

1.3.2 Caractéristiques 7

1.3.3 Plate forme d'EAD 8

1.3.4 Besoin de systèmes d'EAD 9

1.3.4.1 Besoin en archivage et recherche 9

1.3.4.2 Besoin de partage 9

1.3.4.3 Besoin en réutilisation des objets pédagogiques 10

Chapitre II : L~annotation activité de communication .3.4 soin pe ap

2.1 Définition d'une annotation 11

2.2 Types d'annotation 12

2.2.1 Types d'objet annotation 12

2.2.1.1 L'annotation cognitive 12

2.2.1.2 L'annotation computationnelle 12

2.2.1.3 L'annotation sémantique 13

2.2.2 Types d'activité annotation 13

2.2.2.1 L'annotation manuelle 13

2.2.2.2 L'annotation automatique 13

2.2.2.3 L'annotation semi-automatique 14

2.3 Propriété d'une annotation 14

2.3.1 La cible 14

2.3.2 L'ancre 14

2.3.3 Le contenu 15

2.3.4 La sphère 15

2.3.5 La fonction (ou la finalité) 15

2.4 Exemple d'une annotation 16

2.5 Coopération et collaboration, quelle différence ? 17

2.5.1 Coopération 18

2.5.2 Collaboration 19

2.6 De l'annotation personnel à l'annotation partagé 21

2.7 L'apport des annotations collaboratives pour les systèmes d'EAD 22

2.8 Comparatif des plateformes d'EAD concernant certains fonctionnalités 23

Chapitre III : Conception

3.1 Le langage de modélisation objet UML 26

3.2 Construction des modèles UML de notre application 28

3.2.1 Diagramme de cas d'utilisation 28

3.2.2 Diagramme de classe 29

3.2.2.1 Liste des attributs 29

3.2.3 Diagramme d'activité 31

3.2.4 Diagramme de séquence 32

Chapitre IV : L~implémentation

4.1.1. HTML 35

4.1.2. PHP 35

4.1.3. Java script 35

4.1.4. WampServer2.2a-x32 36

4.1.5. CSS 36

4.1.6. Apache 36

4.1.7. PHPmyAdmin 36

4.1.8. MySQL 36

4.1.9. Serveur web 37

4.2 Implémentation du site 37

4.2.1. La page d'accueil du site 37

4.2.2. La page de présentation 38

4.2.3. La page de contacts 38

4.2.4. Page d'événement 39

4.2.5. La page de connexion 40

4.2.6. Page de cours 40

Conclusion générale 49

Bibliographie et sitographie 50

Introduction générale

Dans un contexte où les échanges en informatique s'accroissent, le document numérique devient central et l'annotation devient un élément incontournable pour contribuer à investir ces documents. L'annotation peut être envisagée différemment en fonction des disciplines qui la traitent et donc la définissent. Ces définitions attribuent un rôle à l'annotation ou à l'activité d'annotation. L'annotation peut être envisagée comme la production d'une partie aidant à expliquer ce document, ou comme un index montrant le chemin vers l'information.

D'une part ou d'une autre elle soutient les activités de communication et d'évaluation d'un document partagé.

Notre ambition n'est pas de soutenir toutes les facettes de l'annotation, ni les annotations sur toutes leurs formes, mais de soutenir l'activité d'annotation collaborative dans le cadre d'un groupe qui manipule des documents numériques, l'environnement du groupe est désormais un espace d'enseignement à distance.

Nous considérons l'annotation comme un moyen d'échange et de négociation, sans négliger sa pertinence pour la compréhension du document, et après que les membres d'un groupe négocient les frontières de leur projet, ils peuvent concevoir un nouveau document (soit une solution d'un exercice) avec des nouveaux concepts.

Produire un texte, c'est aussi construire des idées en échangeant avec l'autre, comme au cours d'une discussion de face à face. C'est ce principe d'échange qui est mis en Suvre en collaboration.

Ces échanges sont matérialisés par des annotations qui sont ancrées dans texte d'origine. Elles relient les différents textes ou fragments de texte. Sur un autre plan, mémoriser ces annotations et les structurer peut-être envisagé comme un moyen pour conserver les concepts de travail: c'est-à-dire l'enseignant observe ses étudiants et contrôles leurs échanges. Intégrer l'activité d'annotation est donc à la fois un moyen de soutenir la discussion autour de textes élaborés ou en cours d'élaboration, mais aussi de concevoir un référentiel commun dans le groupe et de conserver sa logique de conception.

Nous souhaitons soutenir la collaboration dans un groupe grâce à l'activité d'annotation. C'est-à-dire soutenir l'annotation dans un but de communication, de création du document ainsi que la création d'une classification pour organiser les annotations.

Mais objectif principale est de développer l'annotation comme solution qui aide l'apprenant a réserver ses discussions avec ces collègues de groupe discrètes et a ne pas utiliser autre services pour négocier avec eux.

Ce mémoire regroupe 3 parties : la première partie; l'état de l'art qui comporte deux chapitres, le premier est consacré aux généralités relatives aux objets pédagogiques notamment au document pédagogique et à sa normalisation; nous définirons également les systèmes d'enseignement à distance, leurs caractéristiques, leurs objectifs, et leurs besoins, ceux-ci nous seront utiles dans le deuxième chapitre.

Au cours de cette partie, nous présenterons tout d'abord, un éventail d'emplois du terme annotation dans les divers domaines. Ses différentes utilisations relèvent de différentes définitions de l'annotation. Ce panel nous permettra de déduire une classification en objets et en activités. Nous décrirons la collaboration comme type de lien de communication pour limiter notre étude en quatre points principaux fortement liés : les EADs, le DP, l'annotation et la collaboration. Ensuite, pour conclure la partie « état de l'art », l'apport entre les quatre points précédents est indispensable.

Dans la deuxième partie, on entamera la conception de notre application schématisée par quelques diagrammes.

Dans la troisième partie, nous présenterons notre application, les tâches permises et ce qui est validé par la conception.

Enfin, nous terminerons par une conclusion générale, les problèmes soulevés par l'intégration de l'annotation dans les EADs. nous exposerons par la suite les perspectives de recherches envisagées.

Chapitre Un

Le document

Pédagogique

au sein des

systèmes

d~EAD

Introduction

Bien que la formation à distance se voit diversifiée et englobe l'interaction synchrone à l'aide des technologies comme la vidéoconférence ou l'audiographie, elle utilise le plus souvent des supports matériels préparés à l'avance sous forme de documents imprimés, audiovisuels ou informatiques.

Nous nous intéresserons dans ce qui suit aux supports matériels, ceux-ci sont plus rentables s'ils sont placés dans un environnement d'apprentissage ayant des objectifs bien ciblés, un nombre croissant d'environnements destiné à l'apprentissage sont conçus et deviennent de plus en plus performants.

On parlera de ces environnements, mais, avant, nous rappelons quelques définitions fondamentales.

1.1Le document pédagogique 1.1.1 Définition

Un document représente le support matériel dont on a parlé précédemment. Il est considéré comme: « un véhicule d'information intelligible, riche dans le fond comme dans la forme. Il est tout à la fois le message, lui-même, sa présentation et sa forme ainsi que son propre véhicule ». Le document qui nous intéresse est le document électronique qui est défini comme « un ensemble cohérent d'objets numériques (texte, graphique, photo, images animées et sons) stockés dans des machines informatiques interconnectées, ou stockés sur des supports informatiques amovibles. Pour le lire, il est nécessaire, soit de l'imprimer sur du papier, soit de le visualiser sur un écran » [1].

Un document pédagogique est une instanciation de l'objet pédagogique, ou LO (Learning Object). Il peut être défini comme « toute entité, sur un support numérique ou non, pouvant être utilisée pour l'apprentissage, l'enseignement ou la formation».

Pour Yolaine Bourda et Marc Hélier, "les objets pédagogiques peuvent être, par exemple, des transparents, des notes de cours, des pages Web, des logiciels de simulation, des programmes d'enseignement, des objectifs pédagogiques, etc."[2].

Un objet pédagogique peut être réutilisé pour différentes fins. Par exemple, un exercice peut bien servir dans une série de TD (Travaux Dirigé) que dans le cadre d'un examen.

1.1.2 Structure

Un document est caractérisé par sa structure physique et logique. La structure physique s'intéresse à l'association d'un document avec un média de présentation (papier, écran,...). Elle décrit un document en termes de pages qui peuvent être de différents types: pages de titre, de couverture, du corps, des notes, d'index, etc. Quant à la structure logique, elle concerne l'organisation thématique, pédagogique ou hiérarchique de l'information. Très souvent, un document textuel est découpé en volumes, chapitres et paragraphes. Leur numérotation comme leur enrichissement typographique accentue ce découpage et le rendent plus visuel.

D'autres dimensions sont considérées pour la description des documents. La dimension hypertexte [W1] qui définit des liens typés non-hiérarchiques entre éléments, ces liens, appelés références, représentent notamment des renvois (comme le renvoi à une note ou à une bibliographie ) ou des possibilités d'actions des utilisateurs. Quant à la dimension temporelle, elle définit la façon selon laquelle s'organisent les éléments du document dans le temps. Cette dimension est primordiale pour les documents multimédia où les éléments dynamiques qu'elle intègre, dépendent à la définition du temps.

Les informations élémentaires qui entrent dans la composition d'un document pédagogique sont appelées différemment d'un projet à un autre [3]: grains d'informations, modèles, thèmes, item didactique, unités d'informations, brique élémentaire,... nous citons seulement deux dont on a besoin :

Brique élémentaire: Une BI (Brique d'Information) est un fragment de document, disponible sous (au moins) un média, caractérisé par un modèle conceptuel, i.e. une représentation abstraite, et pouvant être insérée dans un document réel. Ces briques peuvent être composites, c'est-à-dire subdivisées en plusieurs sous-briques, sous réserve que les briques ainsi obtenues aient un modèle conceptuel consistant.

Unités d'informations SIU (Semantic Information Unit): pour chacune des unités d'information sémantique est associée une unité d'information contenue dans un hyperlivre et des éléments de connaissance (knowledge items). L'ensemble de ces SIU constitue la modélisation du domaine.

1.2Normalisation en pédagogie 1.2.1 Pourquoi normaliser ?

Les travaux de normalisation concernent plus précisément le schéma de métadonnées, c'est-à- dire: la structure des champs décrivant un document pédagogique, ainsi que leurs définitions et leurs domaines (les valeurs possibles en termes de vocabulaires, taxonomies, classifications et ontologies). Le schéma, dont nous avons parlé, est défini dans la norme « Learning Object Meta data » ou LOM qui est basé sur le travail initial du projet ARIADNE (Alliance and Remote Instructional Authoring and Distribution Networks for Europe).

1.2.2 Normes et standards dans le domaine éducatif

Nous citons dans cette section, les différentes normes et standards (les plus importantes) qui existent dans le domaine pédagogique. Ils existent deux catégories : elle relative aux objets pédagogiques et l'autre qui concerne la caractérisation de l'apprenant. Nous nous intéressons juste à la première catégorie, notons qu'il existe deux approches autour des objets pédagogiques. L'approche documentaliste centrée sur l'objet pédagogique (cours, leçon.) qui s'intéresse à sa production et à son indexation et l'approche centrée sur «activité», initiée par Rob Kopper qui considère que l'activité doit être au centre du processus d'apprentissage et non pas la ressource.

Les normes et les standards de la caractérisation des objets pédagogiques sont :

· DCMI (Dublin Core Metadata Initiative)

· ARIADNE (Alliance and Remote Instructional Authoring and Distribution Networks for Europe)

· LOM (Learning Object Metadata)

· SCORM (Sharable Content Object Reference Model)

· IMS (Instructional Management Systems)

· EML (Educational Modelling Language)

· IMS-LD (IMS Learning Design) [4].

1.3 Les environnements d'enseignement à distance (EAD)

La formation à distance ne date pas d'aujourd'hui. Du support papier au support audio ou vidéo passant par la radio en utilisant les ondes hertziennes jusqu'à l'ordinateur, elle existe depuis 1840. Avec l'arrivée de l'Internet ce type d'enseignement a connu un essor phénoménal [5].

1.3.1 Définition

De nombreux auteurs utilisent les expressions suivantes : E-learning (Electronic Learning), formation à distance, E-formation (Electronic Formation), télé-formation, téléenseignement, télé-universités, FOAD (Formation Ouverte et à Distance), FAD (Formation à Distance), et EAD (Enseignement à Distance): autant d'expressions servant à désigner ce que nous appelons « enseignement en ligne ou/et à distance ».

Le E-learning ou enseignement en ligne, est un ensemble de méthodes basées sur des applications informatiques (ou plate forme qui sera abordée plus loin) qui permettent un enseignement à distance, cette formation repose sur l'utilisation des TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) : Internet et logiciels, (cd-rom, plate-forme etc.).

Alors qu'une formation ouverte et à distance est un dispositif de formation organisé en fonction des besoins individuels ou collectifs (individus, universités, entreprises, territoires). Elle comporte des apprentissages individualisés ,l'accès aux ressources et aux compétences locales ou à distance n'est pas exécutée nécessairement sous le contrôle permanent du formateur.

Or la formation à distance, est un ensemble de méthodes d'apprentissage plus vaste et se repose sur l'utilisation d'un ou plusieurs canaux de transmission du savoir : du support papier jusqu'au numérique. Le mot« distance » est utilisé pour montrer l'absence du formateur ou de l'enseignant, et aussi que le physique (salle de classe) dans ce type d'apprentissage1.

On peut enfin définir l'EAD comme un enseignement impersonnel du fait de l'abolition de la distance spatiotemporelle entre les apprenants et les formateurs. Les auteurs développent des contre-arguments et proposent des méthodes pour concevoir l'enseignement à distance et le rendre collaboratif / actif tout en tenant compte de l'apprenant, de son milieu, de sa culture et de l'objet de sa formation [6].

D'autre part, L'UNESCO définit l'enseignement à distance comme un « mode d'enseignement, dispensé par une institution, qui n'implique pas la présence physique du maître chargé de le donner à l'endroit où il est reçu, ou dans lequel le maître n'est présent qu'à certains moments ou pour des tâches spécifiques. » Pour sa part, l'AFNOR (Association Française de Normalisation) [4] définit cet enseignement comme étant un mode de formation à distance « conçu pour permettre à des individus de se former sans se

1 Définition du ministère de la formation et de l'emploi, 2001.

déplacer sur le lieu de la formation et sans la présence physique d'un formateur. La formation à distance est incluse dans le concept plus général de formation ouverte et à distance. » [7].

1.3.2 Caractéristiques

En plus de la distance spatiale et temporelle comme fondement d'une relation pédagogique particulière qui caractérise l'EAD, certains auteurs comme Deschênes, Devauchelle [W2] et Drissi [W3] s'accordent à donner d'autres caractéristiques à ce mode de formation. On peut les résumer ainsi :

L'accessibilité : la formation à distance est d'utilisation très souple, tant dans l'espace que dans le temps, de ce fait, ce mode de formation facilite l'accès aux publics en proposant des situations d'enseignement-apprentissages qui tiennent compte des contraintes individuelles de chaque apprenant.

La contextualisation : Drissi déclare que la formation à distance permet à l'individu d'apprendre dans son contexte immédiat. Elle maintient ainsi un contact direct, immédiat et permanent avec les différentes composantes de l'environnement, facilitant l'intégration des savoirs scientifiques aux savoirs pratiques et le transfert des connaissances.

La flexibilité : c'est la souplesse dans le mode d'organisation pédagogique permettant à l'apprenant de planifier dans le temps et dans l'espace ses activités d'étude et son rythme d'apprentissage. De plus, elle peut concevoir des activités offrant à l'apprenant des choix des contenus, des méthodes et les interactions et ainsi prendre en compte les caractéristiques individuelles de chacun. En ce sens, Perriault [W4] affirme que la formation à distance offre des degrés de liberté en plus, par rapport à la formation en présentiel.

L'interaction et le travail collaboratif : le processus d'apprentissage repose essentiellement sur l'interaction entre apprenants. Dans ce sens, le processus d'apprentissage est autant individuel que collectif selon une négociation individuelle et sociale [8]. En effet, le contenu des cours nécessite dans un premier temps une compréhension et une assimilation de la part de l'apprenant qui doit revoir et restructurer ses compréhensions individuelles par la suite.

L'usage de ces systèmes est relativement standard, l'enseignant crée des parcours de formation, incorpore des ressources pédagogiques et effectue un suivi des activités des apprenants. L'apprenant, peut consulter en ligne ou télécharger les contenus pédagogiques, effectuer des exercices, s'auto-évaluer et transmettre des

travaux à son enseignant pour les corriger. Les apprenants et les enseignants communiquent individuellement ou en groupe, et peuvent créer des thèmes de discussion. L'administrateur, de son côté, assure l'installation et la maintenance du système [2].

1.3.3 Plate forme d'EAD

Il nous est difficile de parler d'enseignement à distance comme un ensemble de méthodes sans avoir définit en breveté l'âme de ces derniers dite «Plate forme ».

Une plate-forme est un logiciel qui assiste la conduite des systèmes d' EAD. Elle est basée sur des techniques de travail collaboratif et regroupe les outils nécessaires aux trois principaux acteurs de la formation : apprenant, enseignant, administrateur. Une plate forme utilise des moyens de travail et de communication : visioconférence, email, forums, chats, etc. [9].

La plate forme est au niveau de l'environnement d'apprentissage qui englobe les techniques d'enseignement (présentation des ressources d'information, manière de cette présentation, technique d'enseignement, organisation des évaluations), cet architecture est basé sur le déroulement du scénarios pédagogique dans un système présentiel , l'EAD a hérité à la fois de l'enseignement par correspondance et les FP (formation présentiel) traditionnels [10], comme il est présenté dans la figure 1.

Figure 1 . Comparaison des architectures du FAD et FP [10]

L'usage de ces systèmes est relativement standard, l'enseignant crée des parcours de formation, incorpore des ressources pédagogiques et effectue un suivi

des activités des apprenants. L'apprenant, peut consulter en ligne ou télécharger les contenus pédagogiques, effectuer des exercices, s'auto-évaluer et transmettre des travaux à son enseignant pour les corriger. Les apprenants et les enseignant communiquent individuellement ou en groupe, et peuvent créer des thèmes de discussion. L'administrateur, de son côté, assure l'installation et la maintenance du système [11].

Aujourd'hui on compte plus de 250 plates-formes dont une trentaine en open source et gratuites selon l'université de Bourgogne [W5], on peut citer : Moodle, Ganesha, Cartable électronique... etc [9].

1.3.4 Besoin de systèmes d'EAD

1.3.4.1 Besoin en archivage et recherche

Une application d' EAD est mise en ligne via l'utilisation du Web. Compte tenu de la diversité et la croissance exponentielle des ressources pédagogiques utilisées dans le cadre d'une formation de type d'EAD. Il est de plus en plus difficile de trouver des documents pédagogiques pertinents [2]. Une application e-Learning partage donc le même problème de pertinence avec le Web lorsque les apprenants veulent accéder au savoir mis à leur disposition [12].

L'approche basée sur la recherche d'informations dans la ressource même est limitée d'une part, par l'absence de certaines informations qui ne sont pas généralement contenues dans la ressource.

Dans un système d'EAD il convient d'utiliser une fonction qui peut gérer la recherche dans n'importe quelle ressource, ce qui permet aux organisations de décrire, indexer et rechercher leurs ressources [2] .

1.3.4.2 Besoin de partage

Le problème de compréhension commune dans les systèmes EAD survient sur plusieurs niveaux perpendiculaires qui décrivent les différents aspects d'usage des documents :

Lors de la création du contenu : La probabilité que deux auteurs de contenus expriment différemment le même concept est très élevée. En d'autres termes, chacun peut fournir le contenu mais en utilisant des mots clés différents. Par exemple, le premier peut utiliser le mot « auteur » alors que le deuxième utilise le terme « créateur » pour référencer un acteur qui a fourni une ressource d'apprentissage.

Lors de l'accès et la recherche du contenu par un utilisateur : Il existe un problème concernant les mots-clés à employer pour faire la recherche du matériel d'apprentissage [13].

1.3.4.3 Besoin en réutilisation des objets pédagogiques

Devant le volume de plus en plus croissant des documents pédagogiques disponibles sur le net, peu d'objets pédagogiques sont réutilisables. La recherche et la sélection des fragments de texte pertinents, des figures, des exercices, à partir d'un document dans l'objectif de leurs réutilisation dans un nouveau document est devenu presque impossible, de ce fait, il est nécessaire que les concepteurs des documents pédagogiques aient à leurs disposition un moyen d'accès rapide et flexible aux objets pédagogiques pertinents [9].

1.3.4.4 Besoin de personnalisation et d'adaptation

Un système d'EAD est destiné à une communauté d'utilisateurs qui n'ont pas les mêmes attentes, connaissances, compétences, centres d'intérêts, etc. Ils ne sont pas capables de comprendre ou d'accepter que des documents dont l'organisation, le contenu et la présentation, soient adaptées à leurs besoins [14].

Conclusion

Nous avons pu, à travers ce chapitre, avoir une idée sur les systèmes d'enseignement à distance et l'importance du document pédagogique.

Avec l'ouverture de ces systèmes sur les réseaux et le Web, la composition des documents ne peut pas mener les EAD à des résultats intéressants et une domination sur le niveau des outils de gestion des connaissances sans la normalisation.

Malgré que l'EAD présente plusieurs avantages comme la liberté, la facilité de partage par rapport à l'enseignement en mode présentiel, ou formation classique, le manque de communication, la passion et la concurrence entre les apprenants restent des points de faiblesse. Il est nécessaire d'intégrer des concepts qui permettent plus d'interaction afin de pouvoir s'opposer à la popularité des formation traditionnelle et puissent pallier l'ambigüité qui limite sa propagation.

Dans le chapitre qui suit, nous présenterons un concept solutionnaire de ce problème, en clarifiant avec des définitions des termes relatives.

ChapitreDeux

L'annotation :

Activité de

communication

Introduction

Avez-vous une fois lu un livre ou n'importe qu'elle autre forme de matériel imprimé et sentie le besoin à griffonner quelque chose sur le texte ou sur les marges du livre ?

Si vous l'avez fait, vous avez juste annoté un texte passant par les divers aspects des annotations dans les livres. Un fait connu, quand nous sommes encore jeunes, nous sommes découragés par nos gardiens ou éducateurs pour griffonner sur des livres par crainte de les ruiner, alors annoter est une pratique naturelle et très fréquente par les lecteurs pour mettre en valeur les parties importantes d'un document sur support papier et écrire des commentaires personnels sur ses marges. Cette activité permet aux annotateurs d'exprimer leurs points de vue, de se constituer une mémoire écrite et stable des passages qu'ils annotent.

L'annotation sur le Web offre en plus au lecteur la possibilité de partager ses notes. Ainsi le consultant d'un document annoté peut s'approprier les annotations attachées à ce document [15].

2.1 Définition d'une annotation

C'est un mot qui réfère à une note ajoutée à un texte, peut être une mention, apostille, note de fin de chapitre, commentaire, note de bas de page,....etc. C'est l'action qui a pour but d'expliquer ou de commenter [Dictionnaire Larousse].

Pour l'annotation au sens informatique, nous avons trouvé différentes définitions informelles qui dépendent du domaine de recherche. D'abord dans le contexte des Interfaces Homme Machine [16], les auteurs définissent une annotation comme un commentaire sur un objet tel que le commentateur veut qu'il soit perceptiblement distinguable de l'objet lui-même [17]. Selon les psycholinguistes et cogniticiens, Veron [18] définit qu'une annotation est une trace de l'état mental du lecteur et une trace de ses réactions vis-à-vis du document. De point de vue documentaliste, Zacklad [18] dit que l'annotation est le concept utilisé dans des situations où les documents sont considérés comme un média support au travail d'un groupe géographiquement distribué.

Selon les programmes utilisés, les annotations peuvent être ajoutées aux différents types de documents (document ou partie de celui-ci) [W6].

C'est aussi le mécanisme permettant d'ajouter des métadonnées (une métadonnée est une donnée informative sur une donnée existante) dans le code source d'un programme [W7].

Nous retenons des définitions précédentes, que l'annotation est en même temps un objet et une activité :

1) Un objet qu'ajoute l'utilisateur à une cible.

a) Une forme visible placée distinguable de la cible.

b) Un objet en soi, dépendant de sa cible.

c) Qui ne modifie pas la cible annotée.

2) Une activité de création de l'objet annotation : elle vise la réalisation d'un objectif

de l'utilisateur (implicite ou explicite) par rapport au document.

2.2 Types d'annotation

Afin de clarifier les différents types d'annotations, nous identifions dans cette section les catégories des deux constituants de l'annotation : l'objet et l'activité. Nous commençons d'abord par présenter les différentes catégories liées à l'objet annotation, ensuite nous présentons la seule catégorisation disponible pour l'activité annotation.

2.2.1 Types d'objet annotation

2.2.1.1 L'annotation cognitive

Si l'annotation est destinée et créée pour être utilisée et lue par un agent humain, elle doit avoir une forme visuelle visible, perceptible et distinguable du document qui la porte. Dans ce cas, l'annotation nécessite un effort cognitif et intellectuel de la part de cet agent humain pour qu'elle soit interprétée [19].

Dans le cas opposé, il existe une annotation destinée à ne pas être vue et interprétée par des agents humains. Dans ce cas, les annotations n'ont pas de formes graphiques visibles et sont invisibles.

Nous appelons ce type d'annotation « annotation non cognitive ».

2.2.1.2 L'annotation computationnelle

Certains types d'annotations sont destinés à être traitées et manipulées par des agents logiciels. Ces annotations sont appelées souvent des métadonnées. Elles visent à décrire des ressources informatiques, qui peuvent être un simple texte ou des modules informatiques. Ces annotations favorisent l'exploitation de ces ressources.

Elles peuvent être utilisées pour différents usages comme :

Composition dynamique de cours adaptatifs.

· Recherche d'information et création manuelle de cours.

· Automatisation de processus de réservation de voyages.

2.2.1.3 L'annotation sémantique

Annotation sémantique relie un mot ou une largeur de texte à une base de données sémantique ou ontologie où les informations supplémentaires sont stockées. L'annotation sémantique transforme le texte cible en « entité, » qui est un élément d'information spécifique dans l'univers des éléments[20]. Une base de données sémantique codifie des informations supplémentaires au sujet de telles entités, y compris des relations entre les entités, dans un format qui peut être traité par des ordinateurs [21]. L'annotation sémantique fournit également un point d'attache dans un document texte par exemple (ou « exemples ») de telles entités [22]. Documents sémantiquement annotés, donc, peut être reliés à une quantité d'information recherchée utile dans beaucoup d'information de gestion de contextes. Dans l'annotation sémantique, le type traditionnel d'annotation et des caractéristiques peuvent être remplacées par une adresse sous forme d'URI (indicateur universel de ressource) [20].

2.2.2 Types d'activité annotation

2.2.2.1 L'annotation manuelle

Dans le cas de L'annotation manuelle, l'annotateur sélectionne la forme d'annotation, sélectionne ou pose l'annotation et enfin décide de la créer, le processus d'annotation sur papier est manuel. Il s'agit d'un processus fluide et sans effort. C'est le cas aussi des outils d'annotations informatiques qui essaient de reproduire simplement le processus sur papier vers l'outil informatique.

Mais, le processus d'annotation manuel devient pesant dans les trois cas suivants :

· l'annotateur doit créer un nombre important d'annotations cognitives.

· l'annotateur doit créer un nombre important d'annotations computationnelles.

· l'annotation créée est sémantique. Dans ce cas, l'annotateur doit spécifier pour chaque annotation le concept qu'elle représente dans une représentation formelle des connaissances (une ontologie ou un réseau sémantique de concepts).

2.2.2.2 L'annotation automatique

L'annotation automatique signifie que la machine sélectionne elle-même ou pose l'annotation, crée les annotations, les enregistre et les affiche dans le cas ou elles sont cognitives.

Elle vise à alléger la charge de l'utilisateur tandis que ce type baisse la précision de la tâche et augmente sa productivité [23].

2.2.2.3 L'annotation semi-automatique

Afin de faire un compromis entre les deux tâches précédentes, leur combinaison est devenue nécessaire ; c'est ce qui est connu sous le nom « l'annotation semi-automatique », elle nécessite l'intervention de l'utilisateur pour valider les décisions du système [24].

L'annotateur commence à annoter manuellement ; pendant ce temps la machine analyse textuellement ses annotations, et en génère des règles d'annotation (modèles d'annotation). Ensuite l'outil utilise ces modèles pour déduire des passages potentiellement annotables et y crée des annotations candidates. L'annotateur humain peut ensuite valider ou non les annotations proposées par l'outil [23].

2.3 Propriété d'une annotation 2.3.1 La cible

La cible de l'annotation correspond à tout objet en relation avec l'objet à annoter.

Ce dernier peut par exemple être un document (texte, image, vidéo, Page Web, livre&etc.), une partie d'un document (paragraphe, mot, un élément d'une image, etc.), une collection de documents ou une autre annotation.

Ce qui caractérise la relation entre une annotation et sa cible, est que cette dernière fournit le contexte à l'annotation. Autrement dit l'annotation ne se suffit jamais à ellemême, elle ne contient jamais suffisamment d'éléments pour être interprétée. Ce qui implique aussi que la durée de vie de la cible est toujours supérieure ou égale à celle de l'annotation.

En outre, le type de la cible détermine le niveau de granularité de l'information annotée. Ce dernier est particulièrement important dans la communication en conception, pour déterminer le périmètre de la discussion et les modifications éventuelles qui émergent en fonction des décisions prises lors des discussions.

2.3.2 L'ancre

L'ancre est l'identificateur visuel de la liaison entre l'annotation et la cible (un trait ou un passage entouré).

On peut caractériser les différents types d'ancres. D'après Bringay [18] une ancre est dite tacite si elle ne désigne pas précisément la cible de l'annotation.

Fogli dans ce point considère que des annotations «With-In the document » et «Stand-Alone » ; Stand-Alone si elles sont sur un support externe au document, tout en restant en relation forte avec celui-ci, ces annotations sont considérées comme tacites. Alors que les annotations With-In the document sont intégrées au document comme de nouveaux fragments de ce dernier.

2.3.3 Le contenu

Le contenu est l'information que l'annotateur véhicule à travers une annotation. La forme du contenu peut être textuelle, ou graphique (ex. une enquisse). La forme du contenu d'un document peut également être conventionnelle. Le contenu d'une annotation peut se trouver dans différentes localisations. Il peut être à l'extérieur du document (une page web associée à une autre par un hyperlien), dans le document ou fusionné à l'ancre (les soulignages sur un texte).

L'information véhiculée au sein d'une annotation peut avoir différents niveaux de structuration. Les annotations de type texte libre, par exemple, présentent des contenus non structurés. Cependant, dans le cas du Web Sémantique, les annotations ont un contenu très contraint par les ontologies de domaine (où l'annotation est une instance de l'ontologie). La structuration du contenu peut aider à la compréhension de l'annotation par ses utilisateurs et à l'amélioration de son interprétation (par la machine).

2.3.4 La sphère

La « sphère » d'une annotation définit les lecteurs qui vont consulter cette annotation. Cette dernière est souvent déterminée par l'objectif d'usage du document auquel l'annotation est attachée (document privé ou public) et parfois même les annotations privées peuvent être attachées à des documents publics.

Le périmètre de partage d'une annotation a une influence importante sur les formes et structures des annotations. Les annotations privées contiennent souvent des conventions connues seulement par l'annotateur, tandis que les annotations partagées requièrent un effort important de la part de l'annotateur pour rendre l'annotation compréhensible par les lecteurs.

2.3.5 La fonction (ou la finalité)

Les annotations sémantiques sont souvent caractérisées par leur objectif d'utilisation. Cette approche comprend l'annotation comme une activité finalisée. Selon Marchal [18] la fonction d'une annotation peut être :

· « Signaler un traitement future » : L'annotation est créée afin d'attirer l'attention de l'annotateur sur un point particulier pour une utilisation ultérieure du document.

· « Aide mémoire » : L'annotation est créée pour la mémorisation des parties importantes d'un document.

· «Résolution de problème » : Afin d'éviter de reporter une solution sur un autre document et avoir une discontinuité dans la lecture, le lecteur annote sa solution sur le document.

Comme il peut être : interprétation, trace visible de l'attention du lecteur, réflexion fortuite des circonstances matérielles de la lecture.

2.4 Exemple d'une annotation

Nous présentons dans ce qui suit une annotation automatique ou la cible est une image, le contenu est textuelle, la sphère dite privée, et la fonction sert comme un signal de traitement futur.

L'annotation d'image est le procédé par lequel un système informatique assigne automatiquement une légende ou des mots clés à une image numérique. Cette application des techniques issues de la vision par ordinateur est utilisée dans les systèmes de recherche d'images pour organiser et retrouver des images d'intérêts dans une base de données.

Cette méthode peut être considérée comme un type de classification d'images multi-classe avec un très grand nombre de classes - de la taille du vocabulaire utilisé. Typiquement, l'image est d'abord analysée par l'extraction de vecteurs de descripteurs, et les mots pour l'apprentissage de l'annotation sont utilisés avec des techniques d'apprentissage automatique pour pouvoir affecter automatiquement des annotations à de nouvelles images

[W6]

Paris

Marché
de Noel

Tour Eiffel

Figure 2 . Exemple d'une annotation d'image

Dans cet exemple, considérez l'annotation sémantique sur le mot « Paris ». Puisque l'annotation est liée à une ontologie. Elle lie « Paris » au résumé concept « d'une ville » qui lie consécutivement à l'exemple du concept d'un « pays » appelée la « France ».

Ainsi, elle enlève n'importe quelle sorte d'ambiguïtés qui pourrait en résulter

2.5 Coopération et collaboration, quelle différence?

La notion de travail collaboratif n'est pas nouvelle en soi mais a pris une nouvelle dimension avec l'essor des outils informatiques et Internet offrant aux organisations des possibilités nouvelles en matière d'organisation du travail. Cette notion est donc aujourd'hui étroitement liée aux TIC, on parle d'ailleurs souvent d' OTC (outils de travail collaboratif).

Il n'y a actuellement pas, dans le domaine de la recherche scientifique, de véritable consensus sur une définition précise de la collaboration du fait de sa proximité avec d'autres notions. Il règne en effet encore une certaine confusion, ambiguïté autour des notions de coopération et de collaboration permettant de caractériser clairement un collectif de travail. Ces termes sont ainsi parfois utilisés indistinctement malgré le fait qu'ils ne renvoient pas aux mêmes modes d'organisation du travail comme on va le constater.

Réunir des individus autour de la résolution d'un problème, d'une tâche complexe dont la finalité ne pourrait être atteinte par un seul acteur n'est pas nouveau. C'est en effet ici la base même de la constitution des organisations où tout travail collectif est fondé sur le partage d'intérêts communs.

Les démarches d'organisation du travail que l'on qualifie de travail collectif se situent dans un continuum allant de la coopération à la collaboration. Pour les différencier, il est donc important de bien saisir les nuances relatives à la responsabilité individuelle engagée ou non des acteurs, aux moyens utilisés pour atteindre le but et effectuer la tâche, et de bien différencier le niveau d'interdépendance existant entre les individus [25].

2.5.1 Coopération

Elle peut être définie comme une organisation collective du travail dans laquelle la tâche à satisfaire est fragmentée en sous-tâches. Chacune de ces sous-tâches est ensuite affectée à un acteur, soit selon une distribution parfaitement horizontale dans laquelle tâches et acteurs sont équivalents, soit selon une logique d'attribution en fonction des compétences particulières de chacun [26]. Autrement dit, il s'agit d'une division rationalisée (négociée) d'une tâche en actions qui seront réparties (attribuées) entre acteurs agissant de façon autonome.

Alors c'est un travail de groupe hiérarchiquement organisé et planifié implique des délais et un partage des tâches selon une coordination précise. Chaque intervenant sait ainsi ce qu'il doit faire dès le début et communique, échange ou partage des éléments uniquement pour arriver à son objectif individuel. A la fin, le travail de chacun est réuni pour créer un objet unique de travail. En d'autres termes, c'est la succession progressive et coordonnée des actions de chacun qui permet de remplir l'objectif fixé. De cette manière, la responsabilité de chacun est ainsi engagée sur la seule réalisation des tâches qui leur sont propres.

Figure 3 . Organisation d'un travail coopératif

2.5.2 Collaboration

La distinction entre le travail coopératif et le travail collaboratif peut s'effectuer en différenciant les relations existantes entre les membres du groupe (obligation ou liberté), la responsabilité engagée ou non de chacun par rapport aux actions (responsabilité déléguée au coordinateur ou constamment partagée), la capacité de chacun à influer sur la définition et la succession des actions permettant d'atteindre l'objectif assigné au groupe.

Le travail collaboratif ne relève pas d'une répartition a priori des rôles. La collaboration s'entend en fait par une situation de travail collectif où tâches et buts sont communs. Chacun des membres du groupe travaille ainsi sur les mêmes points. Il va en effet plutôt s'agir ici de fusionner les contributions individuelles à l'action. La responsabilité est donc ici collective et incombe au groupe en tant que totalité. Ce mode de travail collectif engage par conséquent une communication régulière entre les membres du groupe et une connaissance précise de la progression de l'action collective. Les interactions interpersonnelles sont donc permanentes afin d'assurer une cohérence globale, condition nécessaire de l'efficience de l'action et donc de l'atteinte de l'objectif fixé.

Figure 4 . Organisation d'un travail collaboratif

La collaboration dans le cadre d'un travail collectif est donc une modalité d'action qui va au delà de l'action individuelle en s'inscrivant explicitement dans une dynamique d'action collective. On dit en effet qu'il y a collaboration quand un groupe organisé d'acteurs oriente et négocie ses interactions collectives vers une finalité dont chacun sait qu'elle ne pourrait être atteinte par un seul acteur. Les apports individuels n'ont donc de sens que par leur intégration, leur fusion à tous les autres et non par leur seule juxtaposition. Autrement dit, il s'agit pour chaque acteur d'un projet d'alimenter ses contributions individuelles par celles des autres. Le travail collaboratif implique de ce fait un engagement mutuel des individus dans un effort coordonné pour effectuer une même tâche, résoudre ensemble un même problème.

Le travail collaboratif nécessite ainsi des membres d'une équipe une plus forte interactivité et requiert plus de motivation et de confiance interpersonnelle. Le facteur humain (confiance, motivation, solidarité, respect, etc.) devenant central dans ce mode de travail collectif, il peut être parfois plus difficile à mettre en Suvre que dans le cadre d'un travail coopératif. Cela étant dit, ce mode d'action collaboratif laisse à penser qu'il permet d'atteindre de meilleures performances en termes de réactivité, d'adaptation à l'inattendu ou encore d'utilisation optimisée des moyens mis à disposition. Par ailleurs, cette capacité d'un groupe à valoriser son capital humain participe d'une intelligence collective. En ce

sens, le travail collaboratif incite les individus à mener des activités orientées vers les autres pour contribuer à un résultat collectif qui est autre chose que la somme des résultats individuels. Une part du succès de la collaboration tiendra notamment à la construction d'une compréhension commune autour des activités menées et donc de connaissances partagées issues des contributions de chacun des membres de l'équipe projet [25].

2.6 De l'annotation personnel à l'annotation partagé

Selon Marshall [23] nous pouvons distinguer dans l'annotation personnelle celle qui est privée, qui concerne une seule personne et qui n'est pas destinée aux autres personnes. Et celle qui est publiée et qui représente une annotation personnelle destinée ou/et accessible aux personnes (par exemple les collègues de travail ou les élèves).

La plupart des annotations ne sont pas strictement privées, ainsi le fait d'emprunter un livre à une autre personne transforme toutes les annotations contenues dedans de privées en publiées même si la plupart des annotateurs n'annotent que des annotations destinées à eux-mêmes sans faire l'effort d'expliciter leurs annotations pour les autres.

Marshall affirme que les annotations des autres personnes ont une grande importance pour les lecteurs. En effet la lecture d'un document annoté par quelqu'un d'autres offre plusieurs avantages parmi eux : d'abord, 1'aide à comprendre le document, car l'annotateur l'interprète et la reformule. Ensuite l'identification de ce qui est important dans le texte. Après, l'annotation favorise la communication (collaboration ou coopération) entre deux personnes. Elle permet le transfert de connaissances non formalisées et enfin l'annotation contribue à la constitution d'une compréhension partagée et mutuelle du document entre plusieurs personnes.

Nejdl [27] a même identifié quatre (4) paramètres dont dépendent la valeur d'une annotation partagée. Ces paramètres sont :

1) le degré d'explicité de l'annotation : une note explicite est meilleure qu'un simple astérisque tacite. Un commentaire est préféré à un astérisque&

2) l'identité de l'annotateur (le prof, l'étudiant doué) et sa qualité.

3) Les notes prises en classe ont plus de valeur.

4) Les annotations négatives ont plus d'influence sur le lecteur que celles positives.

Le problème qui se pose dans le cas du partage des annotations est celui de la compréhension des annotations créées par une autre personne (l'intelligibilité des annotations) [28].Ceci est dû au fait que les annotateurs ne veulent pas faire d'expliciter

leurs annotations. Ce manque d'exp1icitation rend les annotations des autres difficilement interprétables alors que dans le partage la capacité d'interpréter les annotations est un point fondamental [23].

2.7 L'apport des annotations collaboratives pour les systèmes d'EAD

Annotation partagée par plusieurs membres appartenant à un seul (ou plus) groupe et l'activité où ces membres collaborent par annotations, a presque le même sens, ces deux actes sont liés directement à l'intégration de la notion du groupe dans les systèmes d'EAD.

Un groupe rétablit le lien social et permet d'atténuer le sentiment de solitude qui démotive et conduit rapidement non seulement à l'arrêt en cours de route, mais aussi à l'échec pour ceux qui tiennent le coup dans des conditions difficiles.

En bref pour l'EAD, les raisons qui mènent à introduire le « groupe » dans la représentation des processus pédagogiques sont.

à Première raison est d'ordre sociocognitif :

- Le groupe est l'instrument qui rend possible la construction sociale du savoir.

- L'instauration de groupes est facilitée par le caractère virtuel de l'environnement d'apprentissage.

- Le groupe permet de rétablir le lien social nécessaire pour supporter le sentiment de solitude et réduire le taux d'abandon des formations.

à Deuxième raison est directement liée à la formation à distance :

Dès lors que les acteurs de la formation sont éclatés géographiquement, tous les échanges, les interactions dans la communauté sont minimisées [10].

Prenons un exemple où un groupe d'étudiants dans un cours de séminaire écrivent un rapport sur la communication des baleines, ils collaborent en utilisant le Web pour publier le nouveau matériel qu'ils vont créer eux-mêmes et pour partager les liens HyperText aux références existantes du matériel qu'ils trouvent sur le Web.

Ils annotent aussi le matériel qu'ils découvrent sans tenir compte des droits d'accès (lecture seule ou lecture-écriture) puisque ils partagent les mêmes serveurs d'annotation (Meta data) dédié pour le séminaire.

Seuls les utilisateurs souscrivant aux serveurs d'annotations de séminaires peuvent voir les annotations des étudiants. C'est facile pour les utilisateurs de choisir un serveur particulier quand ils veulent travailler sur le matériel de cours.

Comme ils visitent un document annoté leur navigateur présente les icônes d'annotations encastrées dans le document, ils peuvent ouvrir ces annotations et ajouter des réponses à eux s'ils souhaitent.

Comme les étudiants lisent la référence de documents qu'ils trouvent dans le Web, ils utilisent les annotations pour marquer ou questionner un texte peu clair, en répondant à ces questions, l'ajout d'un mot clé ou catégorie, ou même un commentaire général en utilisant un outils d'annotation, ces réponses mènent souvent à des discussions fructueuses dans le contexte des références de documents [29].

Ce qu'on peut conclure et par extraction des résultats d'analyse des deux chapitres précédents nous constatons que l'annotation pour:

Partager et Participer

· S'échanger des idées et des connaissances : la possibilité de poser des questions, de donner des conseils et de discuter la résolution d'un problème en groupe en utilisant les annotations représente un moyen intéressant par rapport à un outil de communication classique.

· Améliorer la coordination de travaux des équipes distribuées.

· Simuler les processus de décision collective autours des documents.

· Développer la conscience collective des utilisateurs sur le contenu de l'environnement de travail: lorsque l'apprenant se connecte à une plate-forme de formation pour suivre son cours, il consulte les nouveaux messages rédigés par les autres acteurs (apprenants) qui sont des annotations dans le but d'enrichir son apprentissage.

Faciiter et améliorer

· Diminuer le temps de lecture de documents: les annotations peuvent se présenté comme des messages pour prévenir les individus non connectés de l'ajout d'une information.

· Améliorer la gestion d'information dans les collections de documents [18]

2.8 Comparatif des plateformes d'EAD concernant certains fonctionnalités

Dans le tableau suivant, nous réalisons la comparaison des plateformes de formation à distance selon quelques fonctionnalité qui nous intéresse et qui sont : l'annotation, la collaboration dans le groupe d'apprenant, l'annotation collaborative, l'annotation collaborative dans un groupe d'apprenants.

On ne va pas citer toutes les plateforme d'enseignement à distance, on va juste citez quelques un , les plus répondu comme : Caroline, Moodle et Ganesha.

Tableau 1 . Comparaison de quelques plate forme pour des fonctionnalités spécifiés

Fonctionnalité

Annotation
Collaborative Dans

Le Groupe Claronext Le futur de Claroline: va disposé de fonctionnalité ( partage et annotations de contenus entre utilisateurs, voire entre plateformes, intégration dans les systèmes

d'informations des organisations, variations des contextes d'usages et d'apprentissages) [W8]

Plate
Forme
D'EAD

Annotation

Notion De
Groupe

Collaboration Dans
Le Groupe

Claroline

On peut créer un texte avec l'éditeur de texte de « Passeport». Le texte n'est lisible que sur « Passeport », sauf à faire un copier/coller du texte dans un traitement de texte. Pour corriger et annoter le texte produit avec un correcteur de texte en ligne.

Créer des groupes de participants ayant des documents en commun et des forums privés [30]

Utiliser le wiki2 pour rédiger des documents collaboratifs [30], c'est aussi un environnement de travail collaboratif pouvant être utilisé dans d'autres contextes que la formation. Le cours devient alors espace de projet ou de collaboration, voire simplement de communication [30]

Que les collègues sont dans la pièce voisine ou sur un autre continent,

A.nnotate peut vous aider à travailler ensemble plus efficacement.

Un index est construit automatiquement énumérant le texte sélectionné dans chaque document. Vous pouvez voir les commentaires répertoriés par l'utilisateur, les étiquettes ou dans l'ordre des pages. Les utilisateurs peuvent basculer

Moodle

Le plug-in A.nnotate peut être utilisé pour fournir un module en ligne pour la plate forme Moodle. Cela permet aux enseignants et élèves d'attacher des notes à certains mots en particulier, des phrases ou des paragraphes, on peut donner en ligne des

commentaires. A.nnotate s'inscrit comme une nouvelle

affectation, qui

La fonctionnalité groupes permet à un enseignant de constituer des groupes d'étudiants à l'intérieur

d'un cours et d'assigner des enseignants voire des tuteurs...à ces groupes. Les participants d'un cours peuvent appartenir à plusieurs groupes (depuis

L'enseignant peut diviser son groupe classe en plusieurs sous-groupes de manière à faciliter la

communication entre les personnes. Les groupes ont des outils dédiés : forum, sondage, chat [30], Rédiger des documents collaboratifs à l'aide d'un Wiki

2 Ou chacun peut écrire et modifier les pages en mode collaborative

 

inclut un point de

Moodle 1.6).

 

sur les notifications

 

vue avec la ligne

On peut ainsi

 

par courrier

 

du document

affecter

 

électronique afin

 

Commentaires et

certaines

 

qu'ils sachent

 

réactions peuvent

activités à

 

quand quelqu'un

 

être attachés au

certains

 

d'autre ajoute un

 

texte., l'étudiant

groupes (en

 

nouveau

 

verra un lien vers

particulier les

 

commentaire ou

 

le même

forums)

 

réponse à quelque

 

document avec tous les

commentaires

[W11]

 

chose qu'ils ont écrit.

 

[W10]

 
 
 
 

Un front-end

Elle est multi-

 
 
 

Java, exécuté comme une application

groupe, multilangue, multi-profil et

propose un ensemble d'outils pour

gérer et suivre un

 
 

autonome ou d'un

intègre

groupe d'élèves :

 

Ganesha

applet web,

fournit une interface

graphique pour naviguer la base de données et pour afficher les annotations. Il ya des installations pour l'importation et l'exportation de données dans le format du

système d'annotation distribuée (DAS)

plusieurs outils collaboratifs (forum, chat, webmail, zone de documents, ...).

un espace pour des formations (cours, exercices, documents à télécharger), des outils de discussion (forum, courrier electronique et chat), des

outils de gestion des élèves, des classes, des enseignants, des formations et des chapitres de

cours, etc [31] .

-

Conclusion

Nous retenons de ce chapitre, la différence entre l'annotation comme objet et activité et l'importance de cette dernière car elle joue le rôle de coordinateurs entre les différents membres (étudiants, lecteurs en bibliothèque, apprenants) d'un groupe. Contrairement à l'objet annotation, on n'insiste pas sur la forme de l'annotation (elle est textuelle généralement), on s'intéresse à l'identité de l'annotateur en premier temps puis du contexte, qui dépend de sa longueur ou du mot clé qu'il contient.

Chapitre Trois

Conception

Introduction

L'activité de conception consiste à façonner le système, et à lui donner une forme répondant à tous les besoins attendus et définis dans l'expression des besoins, et à affiner et structurer dans la partie analyse.

Dans ce présent chapitre nous allons aborder la conception de notre application. Qu'est une conception d'une application d'annotation qui permet à l'utilisateur de voir ou rédiger des annotations sur des documents pédagogique d'une plate forme d'EAD.

a) Expressions de besoin

Pour notre application nous aurons besoins de :

- Un système d'enseignement à distance (site).

- Apprenant adhérent à ce systèmes et ayant le droit d'annoter.

- Un document (au moins) pour l'annoter.

b) Analyse des besoins

Notre application doit permettre de :

- Gérer les annotations d'un document en mode personnel.

- Gérer les annotations d'un document en mode collaboratif (partagé).

- Permettre l'affichage de la liste des annotations en ces deux modes.

3.1 Le langage de modélisation objet UML

UML (Unified modeling Langage), que l'on peut traduire par " langage de modélisation unifié" est une notation permettant de modéliser un problème de façon standard, et est devenu désormais la référence en terme de modélisation objet, à tel point que sa connaissance est souvent nécessaire pour obtenir un poste de développeur objet. Ce langage est né de la fusion de plusieurs méthodes existant auparavant, il est apparu dans le monde de génie logiciel, dans le cadre de la conception orientée objet couramment utilisé dans les projets logiciels, il peut être appliqué à toute sorte de systèmes sans se limiter au domaine informatique.

La modélisation objet consiste à créer une représentation informatique de l'élément du monde réel auquel on s'intéresse, sans nous préoccuper de l'implémentation, ce qui signifie indépendamment d'un langage de programmation. Il s'agit donc de déterminer les objets présents et d'isoler leurs données les fonctions qui les utilisent pour cela les méthodes ont été mises au point. Entre 1970 et 1990, de nombreux analystes ont mis au point des approches orientées objets, il exister 50 méthodes objet en 1994, seules 3 méthodes ont véritablement émergé:

· La méthode OMT de Rumbaugh.

· La méthode BOOCH'93 de Booch.

· La méthode OOSE de Jacobson (Objet Oriented Software Engineering)

A partir de 1994, Rumbaugh et Booch (rejoints en 1995 par Jacobson) ont unis leurs efforts pour mettre au point la méthode unifiée incorporant les avantages de chacune des méthodes précédentes. La méthode unifiée devient UML, une notation universelle pour la modélisation objet [W12].

La modélisation UML

Le méta modèle UML fournit un ensemble d'outils ce qu'on appelle des diagrammes permettant de représenter l'ensemble des éléments du monde objet (classes, objets,&) ainsi que les liens qui les relie. Les 13 diagrammes UML sont dépendants hiérarchiquement et se complètent, de façon à permettre la modélisation d'un projet tout au long de son cycle de vie.

Les diagrammes de modélisation UML

Diagrammes structurels ou statiques:

· Diagramme de classes.

· Diagramme d'objets.

· Diagramme de composants.

· Diagramme de déploiement.

· Diagramme de paquetages.

· Diagramme de structure composite.

Diagrammes comportementaux:

· Diagramme de cas d'utilisation.

· Diagramme états- transitions

· Diagramme d'activité.

Diagrammes d'interaction ou dynamiques:

· Diagramme de séquence.

· Diagramme de communication.

· Diagramme globale d'interaction.

· Diagramme de temps.

Justification de l'utilisation d'UML

· UML est un support de communication performant qui facilite la représentation et la compréhension et l'évaluation des modèles objet grâce à sa

notion graphique qui permet d'exprimer visuellement une solution objet, ce qui facilite la compréhension et l'évaluation des modèles objet.

· L'aspect formel de sa notion limite les ambigüités et les incompréhensions.

· L'indépendance par rapport aux langages de programmation et aux domaines d'application en fait un langage de modélisation universel [W12].

3.2 Construction des modèles UML de notre application

3.2.1 Diagramme de cas d'utiisation

Ces diagrammes sont constitués d'un ensemble d'acteurs qui agissent sur le cas d'utilisation. Les acteurs dans ce diagramme sont : l'apprenant, l'enseignant et pourquoi pas l'administrateur.

Afin de décrire cette application, il nous est indispensable de définir ses acteurs, ainsi que les interactions possibles entre ces derniers.

Tableau 2 . Répertoire de l'ensemble des acteurs.

Acteur

 

Rôle

Apprenant

 

- Se connecter avec un mot de passe et un pseudo

- Naviguer sur les pages permises

Après authentification il peut :

- Consulter un document pédagogique

- Télécharger un document pédagogique

- Annoter le document pédagogique

- Afficher les annotations personnelles ou partagées par le groupe.

Enseignant

 

- Se connecter avec un mot de passe et un pseudo

- Naviguer sur les pages permises

Après authentification il peut :

- Ajouter, modifier, supprimer un document pédagogique

- Ajouter, Supprimer ses annotations

- Contrôler les annotations des apprenants de son groupe

Administrateur

Personne gérant la création, la suppression et la modification des modules pour chaque filière.

Il contrôle les annotations des enseignants et des apprenants
Inscrit les apprenants dans des groupes dans chaque module

 

Voici le diagramme de cas d'utilisation des acteurs de FADS:

Figure 5 . Diagramme de cas d'utilisation des acteurs du site FADS

3.2.2 Diagramme de classe

3.2.2.1 Liste des attributs

Tableau 3 . Liste des attributs

Concepts

Attributs

DP

id _doc: l'identifiant du DP et la clé primaire.

 
 
 
 

Annotation

Id_anno : l'identificateur de l'annotation et clé primaire

 
 
 
 
 

Module

id _mod: identificateur de module

 
 
 

 

Filière : la filière a quelle appartient

Groupe_module

Id_group: identificateur du groupe

 

Apprennant

Id_app : l'identificateur de l'apprenant.

 
 
 
 
 
 

Enseignant

Enseig-id : l'identificateur de l'enseignant.

 
 
 
 
 
 
 
 

Filière

Id_filière: identificateur du filière

 
 

Suivant la liste des attributs, le diagramme de classe sera comme dans la figure suivante :

Figure 6 . Diagramme de classe de FADS

3.2.3 Diagramme d'activité

Les diagrammes d'activités décrivent les opérations entre acteurs et les événements qui les déclenchent ; On s'intéresse plus aux actions qu'aux états, il décrit graphiquement le comportement d'une méthode, ou le déroulement d'un cas d'utilisation.

Dans la figure 7 , on présentera la digramme d'activité de notre application, qui se résume en quelque phases, qui sont les inscriptions des enseignants et des apprenants, l'authentification, l'ajout des modules et documents, annotation et contrôle d'annotation.

Figure 7 . Diagramme d'activité des acteurs de FADS

3.2.4 Diagramme de séquence

· Ils mettent l'accent sur les relations temporelles.

· Ils peuvent être utilisés pour préciser la réalisation des cas d'utilisation ainsi que la dynamique d'un ensemble d'objets.

Voici le diagramme de séquence pour un apprenant pour toutes les activités qu'il puisse faire (Figure 8).

Figure 8 . Diagramme de séquence pour l'apprenant

Dans la figure qui suive (Figure 9) c'est le diagramme de séquence pour l'enseignant , celui qui fait un MAJ des DP, annote et contrôle l'annotation de ses étudiants.

Figure 9 . Diagramme de séquence de l'enseignant

Conclusion

Dans le présent chapitre, nous avons essayé de visualiser et modéliser la conception de notre site en utilisant différents diagrammes du langage de modélisation UML

Donc il nous reste qu'a implémenté et mettre en Suvre ce système.

Dans le chapitre 4 nous allons présenter les différentes étapes de la réalisation de notre application.

ChapitreQuatre

Implémentation

Introduction

Dans ce chapitre nous allons présenter le travail d'implémentation qu'on a fait, qui consiste premièrement a définir les outils utilisés.

4.1 Les outils et les langages utilisés 4.1.1. HTML

C'est le langage de description dont on se sert pour créer des pages Web. En fait, on peut utiliser le Bloc Note de Windows pour créer les pages Web. Il faudrait alors utiliser le HTML. Il existe de plus en plus de logiciels qui nous facilitent la tâche. Pour visualiser les créations, il faudra utiliser un navigateur comme Internet Explorer

4.1.2. PHP

PHP (Hypertext Preprocessor) est un langage interprété exécuté du côté serveur et non du côté client, La syntaxe du langage provient de celles du langage C, du Perl et de Java. Ses principaux atouts sont : Une grande communauté de développeurs partageant des centaines de milliers d'exemples de Script PHP :

La gratuité et la disponibilité du code source (PHP est distribué sous licence GNU GPL (General Public License)) ;

La simplicité d'écriture de scripts ;

La possibilité d'inclure le script PHP au sein d'une page HTML (contrairement aux scripts CGi, pour lesquels il faut écrire des lignes de code pour afficher chaque ligne en langage HTML)

La simplicité d'interfaçage avec des bases de données (de nombreux SGBD (système de gestion de base de données) sont supportés, mais le plus utilisé avec ce langage est MySQL, un SGBD gratuit disponible sur de nombreuses plateformes : Unix, Linux, Windows , etc...) .

4.1.3. Java script

Javascript est un langage de script orienté objet principalement utilisé dans les pages HTML. A l'opposé des langages serveurs (qui s'exécutent sur le site), Javascript est exécuté sur l'ordinateur de l'internaute par le navigateur lui-même. Ainsi, ce langage permet une interaction avec l'utilisateur en fonction de ses actions (lors du passage de la souris au dessus d'un élément, du redimensionnement de la page...) [W13].

4.1.4. WampServer2.2a-x32

Il installe et configure automatiquement un environnement de travail complet permettant de mettre en Suvre toute la puissance et la souplesse qu'offrent le langage dynamique PHP et son support efficace des bases de données. WampServer est une plate-forme de développement Web sous Windows pour des applications Web dynamiques à l'aide du serveur Apache2, du langage de scripts PHP et d'une base de données MySQL. Il possède également PHP MyAdmin pour gérer plus facilement vos bases de données.

Après installation du logiciel, il suffit de démarrer les serveurs Apache et MySQL, par un simple clic, pour que l'environnement soit prêt. Il est alors possible d'accéder aux bases de données par l'intermédiaire de l'excellent PHP MyAdmin et d'accéder au site web local par l'adresse http://localhost.

4.1.5. CSS

(Cascading Style Sheets : feuilles de style en cascade) est un langage informatique qui sert CSS.doc à décrire la présentation des documents HTML et XML. Les standards définissant CSS sont publiés par le World Wide Web Consortium (W3C). Introduit au milieu des années 1990, CSS devient couramment utilisé dans la conception de sites web et bien pris en charge par les navigateurs web dans les années 2000.

4.1.6. Apache

C'est le programme qu'utilisent les serveurs. Il permet au serveur de distribuer des pages web... mais il ne connaît que le HTML !

PHP est comme un "plugin" d'Apache. Il a besoin d'Apache pour fonctionner, et grâce à lui Apache saura travailler sur des pages PHP. En clair, Apache + PHP = un serveur PHP.

4.1.7. PHPmyAdmin

PHPmyAdmin, parfois abrégé PMA, s'installe sur un serveur web pour accéder et gérer de multiples bases de données MySQL via une interface graphique conviviale gratuite réalisée en langage PHP.

4.1.8. MySQL

Est un système de gestion de base de données qui permet d'entreposer des données de manière structurée (Base, Tables, Champs, Enregistrements). Le noyau de ce système permet d'accéder à l'information entreposée via un langage spécifique les SQL.

4.1.9. Serveur web

L'ensemble des matériels, logiciels et liaisons sur lequel sont implémentés les sites WEB et qui permettent de les rendre consultables sur le WEB. De façon plus large il s'agit d'un ordinateur contenant des informations consultables à distance par d'autres ordinateurs et sur lequel le webmaster "Upload" ses fichiers.

4.2 Implémentation du site

Notre objectif n'est pas de créer un site d'enseignement à distance par tous ce qui nécessite (des forums, nombre d'utilisateurs en ligne, gérer des inscriptions automatiques) mais de se focaliser sur l'annotation elle-même et gérer les groupes d'apprenants, et utiliser l'annotation, on essayera dans ce qui suit de présenter notre application

4.2.1. La page d'accueil du site

Voici la première page que voit un visiteur lorsqu'il saisit le nom de notre site:

Figure 10 . Page d'accueil de FADS

Vous remarquez que cette page dispose d'un menu contenant les liens suivants : - Accueil : la page d'accueil (figure 10).

D'une page dite :

4.2.2. La page de présentation

Comme son nom l'indique, il présente un petit aperçu de l'espace de formation dite «FADS ».

Figure 11 . Page de présentation de FADS

Aussi d'une page de renseignement qui est : 4.2.3. La page de contacts

Elle contient la listes des liens (adresse web, numéro de téléphone et email), les deux pages précédentes sont nécessaire pour ce site, car un apprenant a besoin de se renseigner surtout lors des inscriptions ou en cas de problèmes administratives (maladie,

Figure 12 . Page de contacts de FADS

4.2.4. Page d'événement

Cette page contient les nouvelles activités et l'agenda des activités récentes et un calendrier très pratique.

Figure 13 . Page d'événement de FADS

Cette page a une grande importance car elle présente le lien formatif entre l'administrateur d'une part et les enseignants et apprenants d'une autre part.

Les pages ci-dessous sont accessibles par l'invité (utilisateurs non inscrits), alors que les pages suivantes nécessitent l'inscription :

· Connexion: la boite pour se connecté (enseignant, apprenant) qui demande un pseudo et un mot de passe.

4.2.5. La page de connexion

Chaque utilisateur doit choisir s'il est un enseignant ou un apprenant, puis il saisie dans les champs présenté son identifiant et son mot de passe.

Si le mot de passe ou le pseudo sont invalide un message d'alerte sera affiché et l'accès au ressources reste impossible.

Figure 14 . Boite de connexion

· Cours : contient les listes des ressources (documents pédagogiques répartis par modules et filières).

4.2.6. Page de cours

Déjà dit, cette page est invisible par l'invité, pour chaque filière d'utilisateurs le contenu de cette page varie.

Dés que vous connecté, un message s'ajoute à la droite de la tête de page pour identifier l'utilisateur en ligne. Et en dessous se présente la listes des modules et de documents pédagogiques sous forme de liens

Pseudo du
connecté

Figure 15 . Page de cours pour un apprenant de RSD

Pour un apprenant de la filière réseaux et systèmes distribués, il a trois modules a étudiés :

- Algorithmes distribués ( avec un support de cours, un TD, un TP et un examen);

- Sécurité des applications Web ( avec un support de cours, un TD, un TP et un examen);

- Réseau partie II ( avec un support de cours, un TP et un examen);

Alors qu'un apprenant de la filière génie logiciel, a les trois modules suivants : - Ingénierie de besoin ( avec un support de cours et un Examen);

- Bases de donnée avancée ( avec un support de cours, un TD, un TP et un examen); - Méthodes formelles de GL ( avec un support de cours et un examen).

Et enfin un apprenant de la filière intelligence artificielle aussi trois modules : - Ingénierie de connaissance ( avec un support de cours et un Examen);

- Méthodes et outils de IA ( avec un support de cours et un examen);

Figure 16 . Page de cours pour un apprenant de GL

- Systèmes multi agent ( avec un support de cours, un TD et un examen).

Aussi, il existe une petite actualité présenté sous forme d'un « Slide news » et en dessus trois lien présenté avec trois images qui sont les trois filières disponibles, qui sont de gauche a droite :

· Réseaux et systèmes distribué.

· Intelligence artificielle.

· Génie logiciel.

Ces liens ne sont pas accessible par les invités, car il mènent aux ressources de la formation.

Puisque un enseignants n'a pas les mêmes droits qu'un apprenant , l'affichages de la page de cours change, illustré par la figure ci-dessous (figure 18).

Modifier ou supprimer un Document pédagogique

Ajout d'un Document pédagogique

Figure 18. Page de cours d'un enseignant de RSD

Par les icones ajouter « » et modifier « » et supprimer « ».

Pour les interfaces de cours de IA et GL pour un enseignant sont les mêmes que la figure 18.

Au cours de la formation, l'enseignant après qu'il assure le cours aux apprenants, il les évalue, et comme l'autoformation reste la meilleure manière d'acquérir les connaissances, l'enseignant divise les apprenants dans des groupes déjà gérés par l'administrateur pour réaliser le travail voulu, pour cela il faudra que chaque groupe présente un travail différent et nouveau. Limités par la délai permis, les membres d'un seul groupe doivent négocier le problème posé pour arriver à construire un document et le remettre à l'enseignant.

Pour cela ils doivent utiliser un moyen pour se contacter, qui est l'annotation, un apprenant après sa connexion choisit un module et puis consulte le sujet de travail, il

s'adresse a son collègue par l'utilisation du bouton annotation « » : ex.: annotatrice

« Safia » de la filière RSD dans le groupe 1.

Figure 19 . Annotation d'un DP par apprenant de RSD groupe 1

L'apprenante Safia est du premier groupe, avec sa collègue Halima et

Morchida1990, lorsque un apprenant appuie sur l'icône annotation, une fenêtre Pop-up s'ouvre contenant une zone texte et 2 boutons l'un pour effacer la zone, et l'autre pour enregistrer l'annotation dans la base de donnée.

Le même travail est donné au groupe 2, les membres de ce groupe suivent le même scénario que leurs camarades dans le premier groupe.

Sara et Ilhem font partie du groupe 2 dans la même filière RSD, elles annotent le même document que Safia, comme dans la Figure 20.

Figure 20 . Annotation d'un DP par apprenant de RSD groupe 2

Pour enregistrer l'annotation appuyer sue « Publier », jusqu'à ce point rien n'est différent entre les 2 groupes, mais par l'affichage des annotations le contenu diffère, car un apprenant du premier groupe peut juste visualiser ses annotations ou celles des membres de son groupe seulement comme il est illustré dans la figure 21 , Safia ne peut voir que ses annotations et les annotations de Halima et Morchida.

L'apprenant, annote et pour afficher ses annotation il choisit un pseudo de la liste déroulante afin de visualiser ses annotations.

La figure ci-dessous, montre l'affichage de la liste de annotations personnels dans la filière RSD dans le cours du module RSD.

Figure 21 . Liste des annotations de groupe 1 RSD

Alors que l'affichage pour le groupe 2 est :

Figure 22 . Liste des annotations de groupe 2 RSD

Alors que l'enseignant visualise toutes les annotations de tous les groupes, il est

un enseignant dans la filière RSD :

Figure 23 . Vue des annotations de tous le module de RSD

Puisque l'enseignant est considéré comme le responsable de module, il peut supprimer une annotation d'un apprenant si elle n'est pas valide (par l'icône au dessus de chaque annotation) ou encore répondre à la question posée, voici l'espace d'annotation d'un enseignant par l'icône Annoter.

Pour le plus a coté de Support de cours, c'est pour ajouter une paragraphe (une partie) au DP, le X rouge et la clé a coté, c'est pour supprimer ou modifier la partie et l'annotation de cette partie.

L'enseignant lui aussi annote avec l'icône annoter, il peut aussi supprimer ses annotations, comme il est monté sur la dernière figure (Figure 24).

Figure 24 . Espace d'annotation pour un enseignant

Conclusion

Les études pratiques menées pour évaluer nos propositions nous permettent d'obtenir des résultats encourageants et nous orientent vers la nécessité do cerner d'une façon plus optimale, nous avons indiqué des exemples d'utilisation du site pour mettre en évidence toutes les fonctionnalités assurées par notre site.

Conclusion générale

Dans ce mémoire, nous nous somme intéressés à l'une des préoccupations de l'enseignement à distance, nous avons fait le choix d'aborder l'annotation des documents pédagogiques autant qu'une activité de communication dans cc type d'enseignement, en focalisant notre attention sur le groupement collaborative.

Dans le cadre d'activité distribuée, il est important de ne pas publier des documents pour les partager, il faut aussi assister les phases de négociation en facilitant les échanges à propos de ces documents.

La possibilité d'annoter un document en entier ou en partie ouvre de nouvelles perspectives, bien que d'autres affirment que les EAD ont recours à l'utilisation des outils d'annotations comme sollution rapide, mais ils ne sont pas au mesure de la tâche, il est obligatoire de concevoir un outils simple et standard pour tous les systèmes ( toutes les filières).

Enfin nous ne pouvons être exhaustifs sur les possibilités d'utilisation ou d'extension de notre application bien qu'ayant abordé l'utilité de cette activité pour les EADs a savoir la modélisation du domaine d'enseignement.

Il sera utile de poursuivre ce sujet, en comblant nos imperfections causées par le manque de temps, et transférer les acteurs de ces systèmes du physique au virtuel en des agents.

Bibliographie et sitographie

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[W 11] http://docs.moodle.org/19/fr/Group visité le 16/06/2012.

[W 12] http://www.commentcamarche.net/contents/uml/umlcarac.php3 visité le 05/04/2012.

[W 13] http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/internet-2/d/javascript_509/ visité le 16/04/2012.






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