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L'appropriation du réseau social Facebook dans les communications interpersonnelles en milieux universitaires. Cas de l'Université de Kinshasa

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par Prince Lukeso
Université de Kinshasa - Graduat  2011
  

Disponible en mode multipage

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Epigraphe

« Les Réseaux Sociaux sont comme des nouvelles voitures puissantes lancées sur les routes de l'Internet, sans code de conduite, les dérapages et accidents sont évidents ».

Prince LUKESO

A vous Théophile LUKESO MWADY et Philomène MATOKA KANINGA, pour m'avoir montré le chemin de l'école,

A vous Alain MAMPWAY et Véronique LUKESO, pour la vie que vous m'aviez donné,

A vous Agréable Patience, Charles, Marie France, Denise, Gauthier et Germaine LUKESO,

A toi chérie Claudine,

Je dédie ce travail.

REMERCIEMENTS

Le présent travail qui sanctionne la fin de notre premier cycle universitaire est le fruit de nombreux sacrifices, privations et efforts consentis pendant ces trois années d'études.

C'est ainsi, nous tenons à remercier le professeur Joseph Lino PUNGI, Directeur de ce travail et aussi Monsieur Alone MOKE son assistant, qui ont su détecté en nous le besoin d'être encouragé et aussi d'être incité à nous dépasser par le travail. Leur rigueur, leur passion ainsi que leurs conseils ont énormément contribué à l'élaboration de ce travail et sont une grande source d'inspiration.

Nous aimerions aussi remercier toutes les autorités académiques de l'Université de Kinshasa, de la Facultés de Lettres et Sciences Humaines en général et celles du Département de Sciences de l'Information et de la Communication (SIC) en particulier, pour les enseignements et leurs expertises.

Nous exprimons notre gratitude à l'endroit de Denise, Charles et Marie France, abbé Agréable Patience, Germaine LUKESO, Djopold MATOKA, Alice MPUTU et Alain MAMPWAY, pour leur soutien financier, moral et matériel.

A nos frères et soeurs, Jacques, Israël, Jonathan, Michée et Shaddai, Claudine Kafuty, Gloria, Ellody, Jénovie et Amida pour leur azmour fraternel. A nos oncles et tantes, Gauthier, Blaise et Rémy Makasi, Litsho, Patrick, Junior, Bruce et Christian Matoka, Sylvie, Félicité, Ynes, Grâce, Bénie2, Lysette, Patience, Mireille Matoka, Tonton Mungenga, Eugénie Mupudi pour leur présence à nos côté.

A tous les Lukeso, Charles, A. Agréable Patience, Gauthier, Marie France, Véronique, Denise, Germaine, Ruth, Exaucée, Esther, Bébé Créadie, pour votre amour et conseils combien inoubliables.

Nous pensons aussi à toutes les familles : LUKESO, MATOKA, MAKASI, IYEMININGA, SUMBU, MUNGENGA, N'KU, MAMPWAY, MUWAWA.

A tous nos formateurs et amis du Petit Séminaire Saint charles Lwanga de Katende (Kenge), Abbé Chrysostome Tampwo, Abbé Donatien Tampwo, Abbé Serge Ndombe, Abbé Charles Muyolo, Jonsard, Joël, Jude, Jonathan, Carlos, Fiston, Eric, Jean-Luc, Emmanuel, Yannick, Rabbi, Raphael,

Nous exprimons notre gratitude à tous nos compagnons de lutte dans les murs de l'Université de Kinshasa, Patricia Kadiamba, Bruce Kiala, Brunelle Kangunza, Jordan Kabengele Cédrick, Armelle Mabaya, Junior Ilunga, Nathalie Mulenda, Roland Kabasele, Bénie Musuka, Dav Kass Kassimou, Fiston Tsasa, Giress Ilongo, Etienne Lufu, Papy Maluku, Eric Tamukey, Blondelle Lufuankenda, Dieudonné Bisilwala, Audrey Katembwa, Jenny Gitano, Gethou Itenga, Giselle Mobando, Christiane Dipinda, Nancy Yafondo,

Nous pensons plus particulièrement à Papy Maluku et Eric Tamukey, pour leur soutien moral et surtout pour leur sens d'amour et d'humour.

A toi Patricia KADIAMBA D. Chana, pour qui nous gardons attention particulière, pour ton amour et ton affection, ton soutien et tes conseils, et aussi pour ta particularité et présence combien important à nos côté trouve ici l'expression de notre amour.

Enfin, à tous ceux et toutes celles, de près ou de loin dont les noms ne sont pas repris à travers ces lignes et qui ont contribué d'une façon ou d'une autre à la réussite et la réalisation de ce travail, de leur assistance morale, matérielle et financière, trouvent ici l'expression de notre gratitude.

0. INTRODUCTION GENERALE

0.1. Problématique

Aujourd'hui plus qu'avant, nous vivons dans un monde en réseau, rendu possible par le développement sans précédant des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC).

Tout individu possède son propre réseau social qu'il soit connecté à l'Internet ou non. Les réseaux sociaux ont toujours existé, l'Internet n'a fait qu'amplifier le phénomène et perfectionner les pratiques liées à ces derniers.

Depuis quelques années maintenant, nous assistons à une métaphore de l'Internet. Ce changement à un nom : "le Web 2.0". Les réseaux sociaux en ligne s'inscrivent dans ce contexte. Le Web 2.0 est avant tout un changement de comportement social sur l'Internet. L'utilisateur est au centre de ce dernier, il peut, grâce aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) déployées, créer son propre Internet. Les moyens à disposition des utilisateurs n'ont plus des limites pour partager, diffuser ou échanger des informations.1(*)

De plus, les réseaux sociaux s'adaptent à toutes les thématiques possibles ; recherche d'emploi ou de développement de business, rencontre entre individus, échanges d'informations autour d'un centre d'intérêt commun, partage de contenus multimédias ou de la musique, etc.

Mais les réseaux sociaux proposent nombreux enjeux comme la gestion de son identité en ligne ainsi que sa réputation. Les réseaux sociaux offrent une visibilité importante.

De ce fait, il est facilement possible de contrôler les informations circulant sut le Net. Il est également possible d'avoir de nombreuses opportunités par rapport aux ambitions des utilisateurs.

Ainsi, Facebook, le géant américain, grand groupe mondial de communication, une des applications des médias sociaux, site d'interaction hors commun, est devenue très vite indispensable pour les étudiants de l'ère numérique. Il propose plusieurs fonctionnalités identifiables mais ne sont pas pour la plupart basiques. Le design n'est pas forcément agréable, mais est facilement identifiable. L'appartenance et/ou l'appropriation à une communauté aussi grande et la facile communication interpersonnelle sont certainement des caractéristiques de son ampleur.

Ces considérations nous amènent à nous poser des questions suivantes :

Ä Comment les étudiants de l'Université de Kinshasa s'approprient-ils le réseau social "Facebook" dans leur communication interpersonnelle ?

Ä Subsidiairement comment Facebook modifie-t-il les relations interpersonnelles entre étudiants ?

Ä En enfin, quels sont les facteurs qui influencent leur inscription sur Facebook ?

0.2. Hypothèses

L'hypothèse est une proposition à partir de laquelle ou raisonne pour résoudre un problème, pour démontrer un théorème.

Au sens spécifique, le terme hypothèse est une proposition résultant d'une observation et que l'on soumet au contrôle de l'expérience ou que l'on vérifie par déduction.2(*)

A en croire R. Pinto et M. Grawitz, tout chercheur doit en effet présupposer au départ un point de vue lequel constitue ce qu'on appelle le concept opérationnel ou hypothèse de travail.3(*)

Aux questions que nous nous sommes posés dans la problématique, nous formulons les hypothèses selon lesquelles, Facebook est devenu un outil de socialisation qui forge une nouvelle communauté dite « virtuelle » par deux mouvements soit il s'agit d'une transposition des relations déjà entretenues dans des communautés réelles ; soit d'une découverte des autres, susceptibles de déstructurer et restructurer des alliances, basées sur des intérêts divers suivants les rapports dictés par des profils des interactants ou tout simplement au gré des clics aléatoires.

0.3. Annonce du cadre théorique

Le cadre théorique sert principalement à présenter un cadre d'analyse et à généraliser les relations théoriques déjà prouvées dans d'autres contextes pour enfin tenter de les appliquer au problème.

Notre étude s'inscrit dans la logique des théories de l'appropriation des réseaux sociaux telle que développée en milieux universitaires. Méthodes et techniques utilisées

a) Méthodes

La méthode est une procédure qui consiste à observer les phénomènes, à en tirer les hypothèses et à vérifier les conséquences de celles-ci par une expérimentation scientifique.4(*)

En science sociale, la définition de Madeleine GRAWITZ figure parmi la plus couramment exploitée.

A en croire M. GRAWITZ, le concept méthode renvoie à un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, la démontre et la vérifie.5(*)

Ainsi, pour atteindre les objectifs que nous nous sommes assignés dans cette étude, nous avons recouru à la méthode ethnosociologique. Car celle-ci nous permettra d'effectuer une analyse des usages et enjeux sociaux de Facebook et son intégration dans les structures de la vie quotidienne, plus particulièrement de l'Université de Kinshasa, décrivant finement les pratiques qui sont nées au cours du passage des TIC suivant des perspectives de type empirique.((*)5)

b) Techniques

Quant aux techniques, nous les défissons comme un ensemble des procédés exploités par un chercheur dans la phase de collecte de données qui intéressent sont étude.

A ce stade, nous retiendrons avec GOOD J.W. que les techniques sont des outils utilisés dans collecte des informations (chiffrées ou non) qui devront plus tard être soumises à l'interprétation et à l'exploitation grâce aux méthodes.((*)6)

C'est ainsi, dans le cadre de notre étude, nous recourons aux techniques d'enquête par questionnaire écrit, documentaire et à la webographie.

0.4. Choix et Intérêt du sujet

Porter un choix sur un sujet d'investigation passe pour un exercice aussi difficile, surtout dans le domaine de science de société.

En effet, comme d'aucuns le savent, ces disciplines font face à une infinité thématique de recherche aussi vaste que le champ même du comportement social.

Ainsi, de tout ce précède, notre intérêt pour cette étude est triple : sur le plan social, scientifique ainsi que personnel. Sur le plan scientifique, notre étude ouvre une réflexion sur l'appropriation de Facebook, en tant que site, réseau social et aussi média social d'innovation technologique dans les communications interpersonnelles en milieux universitaires et aussi acquérir une bonne appréhension des réseaux sociaux.

Sur le plan social, cette étude permet d'analyser l'interactivité communicationnelle à travers les réseaux sociaux dont Facebook. C'est-à-dire comment ces réseaux sont venus bouleverser le mode traditionnel de communication.

Enfin sur le plan personnel ou pratique, l'intérêt porté sur ce sujet est parti d'une curiosité personnelle dans le domaine de communication entre étudiants à l'Université de Kinshasa. Aussi, elle servira de mémoire et de monument pour les chercheurs en communication et à tout décideur désireux d'approfondir son étude sur les TIC en général et les réseaux (médias) sociaux.

0.5. Objet de l'étude

L'évolution des Technologies de l'Information et de la Communication conduit à une véritable révolution dans la façon de penser les échanges entre individus vivant dans une communauté ou dans des communautés différentes.

Cependant, l'évolution des notions de distance géographique et temporelle induite par les réseaux sociaux, exerce une influence considérable sur la façon dont chacun perçoit le monde.

Ainsi, l'objectif de notre étude qui porte singulièrement sur l'appropriation de Facebook comme réseau social dans les communications interpersonnelles dans les arènes des Techniques de l'Information et de la Communication.

Par la plausibilité des Technologies de l'Information et de la Communication en général et les réseaux sociaux en particulier dont les soulèvements des populations dans le monde arabe (Tunisie, Egypte, Libye, etc.), la campagne électorale à la présidentielle aux Etats-Unis de Barack Obama en 2008 que notre attention a été porté dans le choix de cette thématique.

Tout ceci, dans le but d'atténuer certaines dérives qui accompagnent l'essor de ces réseaux qui sont entrés rapidement dans notre vie et bouleversé notre mode habituel de communiquer.

0.6. Délimitation spatio-temporelle

Restreindre son champ d'investigation ne devrait être interprété comme une attitude de faiblesse ou de fuite de responsabilité, mais bien au contraire, comme une contrainte de la démarche scientifique.

En effet, toute démarche scientifique procède fatalement par un découpage de la réalité. Il n'est pas possible d'étudier, de parcourir tous influents jusqu'aux extrêmes limites de la terre et jusqu'au début de temps.6(*)

Ainsi, dans la tradition de la recherche scientifique en République Démocratique du Congo, quand on aborde le débat sur les dimensions de la délimitation du sujet, on se limite à mettre en évidence les facteurs temps et espace.

Sur le plan temporel, notre étude prend en compte la période de Mars 2008, date à laquelle Facebook a été traduit dans la version française à nos jours.

Cependant sur le plan spatial, notre étude sera menée sur le site (campus) de l'Université de Kinshasa.

0.7. Canevas du travail

Hormis la partie introductive (l'exordium) et la peroratio, notre travail comportera chapitres repartis comme suit :

F Le premier chapitre va définir les concepts de base de l'étude ;

F Le deuxième étudiera les enjeux et perspectives des médias (réseaux) sociaux à l'Unikin et

F Le troisième chapitre présentera les résultats de l'enquête.

0.8. Difficultés rencontrées

Tout travail à caractère scientifique comporte toujours certaines difficultés et imperfections lors de sa rédaction. En ce qui nous concerne, nous pouvons relever quelques unes.

Considérant la conjoncture actuelle que connait notre pays la République Démocratique du Congo, nous étions sans nul doute confrontés à des difficultés d'ordre matériel et financier. Par conséquent, les moyens d'accès à certaines données dans les bibliothèques et sites Internet nous étaient difficiles et limités.

Notre statut d'étudiant régulier ne nous a pas rendu la tâche facile car il nous a fallu faire preuve d'énormes sacrifices pour arriver à combiner au même moment les activités académiques telles que les cours, les travaux pratiques, les interrogations, les examens et le stage avec les contraintes d'élaboration d'un rapport de stage et d'un travail de fin de cycle.

Car, il nous a fallu beaucoup de souplesses pour bien gérer le temps qui nous était imparti et surtout la grève qui a ralenti et fait perdre tout espoir pour cette année académique, mettant en péril tout l'élan d'effort consenti au premier pas.

En plus de tout cela, nous pouvons relever la difficulté à l'immensité du sujet qui nous a obligé de lire des ouvrages non seulement du domaine de la communication mais aussi de la gestion (gestion des ressources humaines) et rendre notre savoir thématique compréhensible.

Premier Chapitre : LE CADRE GENERAL

I.1. LES CONCEPTS DE BASE

Le présent chapitre définit le cadre théorique et tente de circonscrire les concepts opératoires de l'étude. Nous allons considérer en effet que la saisie de ces concepts permettra aux lecteurs de mieux appréhender les grandes questions abordées plus loin.

I.2. CADRE THEORIQUE

Une théorie est avant tout un exposé expliquant le déroulement d'un phénomène qui se produit dans certaines conditions déterminées. Elle est pour ainsi dire une relation établie scientifiquement par un processus d'une observation.

Ainsi, pour mener à bien l'analyse de notre étude scientifique, nous avons opté pour une double théorie dont celle de la communication de McLuhan et de l'appropriation.

1. La théorie de la communication de McLuhan

La notion de communication existe, même sans être revêtue de son actuel intitulé. Depuis que le monde est monde et depuis que les hommes vivent en groupe, le fait même que l'humanité soit divisée en un certain nombre de cellules qu'on appelle hommes suppose qu'il y ait entre ces cellules des relations. Parmi ces relations figurent tous les transferts d'informations, plus ou moins élaborés, qui relèvent inévitablement d'un acte de communication.

Ainsi, l'idée maîtresse que l'on retrouve à travers les ouvrages de McLuhan tient en une seule phrase: «Le message, c'est le médium». Ce n'est pas le contenu qui affecte la société, mais le canal de transmission lui-même. Ce pouvoir magique ou cette puissance sublime des médias vienne de ce qu'ils ne sont pas seulement des moyens de transmission, mais aussi des prolongements de nos organes physiques et de système nerveux, destinés à en accroitre la force et la rapidité. Les médias s'immiscent en nous, ils font partie de nous, et là est l'origine de leur puissance. Il considère que l'apparition de l'électronique bouleverse notre perception de nous-mêmes et du monde. A cet effet, nous façonnons nos outils et ceux-ci, à leur tout, nous façonnent et augmente les possibilités de nos sens.7(*)

La structure sociale est un ensemble de relations sociales non fortuites entre individus liant les parties, entre elles et au tout dans une organisation (au sein des sociétés, d'une entreprise...).

Tout comme Harold Innis, Marshall McLuhan est convaincu que l'introduction de nouvelles technologies dans une société détermine la façon dont elle est organisée, dont ses membres perçoivent le monde qui les environne, et dont le savoir est conservé et partagé. Si les deux chercheurs croient que les médias ont un biais spatial ou temporel, McLuhan s'attache davantage au « sensorium », c'est-à-dire à l'effet des médias sur nos sens. Il pose pour postulat que les médias agissent sur nous, car ils manipulent les proportions dans lesquelles interviennent nos sens. Issues d'un environnement, les technologies modifient aussi cet environnement, et ce qui a lieu là-dedans.

Ainsi, les environnements tout autant que les technologies modifient nos vies. McLuhan affirme que les médias créent des environnements qui influencent nos perceptions à tel point que nous n'en notons plus totalement les conséquences.

A en croire McLuhan, l'influence des médias se joue à un double niveau. Tout d'abord, ils modifient nos relations interpersonnelles : ils nous permettent de nous déplacer plus vite, de transporter plus d'information en un laps de temps plus court, et ce faisant ils modifient notre rapport autres.

2. La théorie d'appropriation sociale des TIC

Etymologiquement, le concept « Appropriation » tire ses origines du latin, appropriare, l'action de rendre sien, de s'approprier. Cette notion prend en compte deux notions dont celle de l'idée d'appropriation d'une chose à un usage défini d'une part, et l'action visant à rendre propre (personnel, individuel) quelque chose d'autre part. C'est-à-dire que l'individu jouit pleinement de l'objet.

A en croire KAGAMA, le repérage des caractéristiques propres d'un média dominant permet d'aborder ses conséquences sur la culture et le fonctionnement de la société. Par ailleurs, l'appropriation est le pouvoir d'user, de personnaliser l'emploi de l'objet à des buts qui paraissent les plus avantageux, indépendamment du destin primordial de l'objet.8(*)

C'est-à-dire que l'usager s'approprie l'objet technique en personnalisant à des buts outre que le fabriquant destinait son sujet. Dans cet ordre d'idées, Serge PROULX souligne qu'il s'agit de la manière par laquelle un individu acquiert, maitrise, transforme ou traduit les codes, les protocoles, les savoir-faire nécessaire pour transiger correctement avec l'outil technique.9(*)

Cette théorie nous aidera à appréhender l'appropriation sociale de Facebook, et aussi comment les techniques s'intègrent à l'Unikin et la nouveauté que ce réseau sociale apporte surtout sur son usage dans le mode de communication interpersonnelle.

I.3. APPROCHE CONCEPTUELLE

La bonne appréhension d'un sujet de recherche scientifique impose en amont une certaine maitrise des concepts de base qui ont constitué le sujet. Par conséquent, nous allons définir les concepts suivants : les TIC, les réseaux sociaux, Facebook et la communication interpersonnelle.

2. De la notion individuelle

Du latin « individuum », « ce qui est indivisible », le mot individu désigne aujourd'hui, selon le dictionnaire de l'Académie française, « une unité organisée ». On trouve aussi comme définition de l individualité « un être qui a une existence distincte de celle des autres êtres ».10(*)

En effet, l'individu s'emploie en sociologie à la fois dans le sens commun d' humain et en tant qu' objet d'analyse sociologique. Il fait référence au processus d' individualisation. En analyse des réseaux sociaux, l'individu désigne une entité sociale spatio-temporellement situable: un acteur social typique des sociétés individualistes. Se considérer comme étant un « individu » n'est pas une réalité qui s'est retrouvée à chaque époque ni dans chaque culture. L'idée d'être un individu inclut une vision de l'humain comme étant autonome et indépendant. C'est ainsi dans certaines cultures les gens se considèrent au contraire comme étant interdépendants et liés les uns aux autres.

Et, un individu est ce qui ne peut être ni partagé ni divisé sans perdre les caractéristiques qui lui sont propres. Dans certaines utilisations, il sous entend "individu isolé" ou "personne individualiste".

3. De la forme collective

De plus, les Nouvelles technologies de l'Information et de la Communication sont en pleine croissance et permettent aux usagers de vivre en communauté dans des liens et aussi des centres d'intérêts. Sociologiquement, nous ne vivons plus dans une société de « consommation de soi » où les individus revendiquent leur individualisme en personnalisant leurs objets quotidiens, leur sonnerie de portable ou leurs baskets, mais plutôt de collectivité.

Repliés sur le présent et les relations de proximité - moi, mes amis, mon groupe - ils ne cherchent plus à s'identifier à des modèles mais à se distinguer par un style, un décorum, une manière d'être... ou plutôt de paraître. Le réseau devient ainsi un outil de mise en vitrine collectif.

Tous ces éléments démontrent à quel point le développement actuel des TIC ne sont pas étonnant : un comportant humain et communautaire toujours plus présent dans ce monde individualiste, avec une technologie de plus en plus accessible.

I.3.1. Les Technologies de l'Information et de la Communication

Définition

Les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) sont un ensemble des sciences, techniques et méthodes relatives, à la transmission et à la présentation de l'information sous toutes ses formes.11(*)

Les Technologies de l'Information et de la Communication à en croire F. ASSOMA recouvre l'ensemble des nouveaux supports et techniques de communication, de production de diffusion et de consommation de l'information basée sur le numérique. Le terme information fait donc référence à des textes, des images fixes ou animées, la vidéo et sont les données informatiques.12(*)

I.3.2. Composantes des TIC

31. Information

L'information est une technique qui permet de connaitre et d'utiliser l'ordinateur et les logiciels qui s'y trouvent.

3.2. Internet

L'Internet est un réseau informatique planétaire qui rend accessible au public des services tel que le courrier électronique, etc.

3.3. Télécommunications

Comme l'indique le nom, elle est un ensemble de moyens de communication à distance.

3.4. Audiovisuel

L'audiovisuel désigne la reproduction simultanée automatique de sons (enregistrés sur la bande magnétique) et usage fixe.12(*)

I.4. CARACTERISTIQUES

Les caractéristiques des TIC sont diversifiées et se regroupent en trois catégories dont13(*) :

F La multicanalité : les TIC utilisent trois canaux, à savoir le canal textuel, le canal son et le canal image ;

F L'hypertexte : c'est un système d'information ouvert qui met en relation le texte avec son contexte. La lecture de ces documents et non linéaire et guidée par une recherche de sens à donner à l'information et confère aux lecteurs, par une activité de réorganisation du texte, autrement dit par une activité de récriture, double statut, de lecteur et de production de texte. Les hypertextes sont des textes dont les mots sont porteurs des informations supplémentaires.

F L'interactivité : elle est transversale aux attributs des médias. Elle est fondée sur la mise en oeuvre d'une médiation technologique d'interface sui structure le processus de communication et la relation entre différents acteurs de la communication.

Les innovations des TIC résident dans le développement de l'interactivité et sa constante évolution qui permet un dialogue entre homme et machine, et une action de l'usage sur les données auxquels il a accès.

I.4.1. Ressources des Techniques de l'information et de la communication (TIC)

Les Techniques de l'Information et de la Communication proposent plusieurs ressources dont le World Wide Web, le Blog, l'Internet, l'Intranet, etc.

4.1.1. Internet

Le concept Internet est un terme composé, "Inter" et "Net" qui signifie lieu entre deux éléments ou plusieurs réseaux informatiques, un réseau des réseaux.14(*)

L'Internet, Interconnected Networks se définit comme le réseau public mondial utilisant le protocole de communication IP (Internet Protocol).15(*)

3.1.2. Le World Wide Web

Le World Wide Web, toile d'araignée mondiale communément www ou encore le Web, est un système hypertexte public fonctionnant sur Internet et qui permet de consulter, avec un navigateur, des pages mises en ligne dans des sites ; l'image de la toile vient des hyperliens qui lient les pages Web entre elles16(*). Le www est donc à l'instar du courrier électronique et des News Group, un des services fournis par Internet.

Le Web est de nos jours l'élément le plus dynamique de l'Internet, celui qui assure sa popularité et sa croissance, en offrant la possibilité de consulter les milliers des serveurs. Sous une forme agréable et conviviale, ce système qui met les textes, images et sons, a été immédiatement adapté par les entreprises, les administrations, les associations et aussi les particuliers.17(*)

3.1.4. Le Blog

Le Blog est issu de l'aphérèse d'un mot composé né de la contraction de « Web log » (c'est-à-dire carnet de bord Web). Un Blog ou Blogue est un site Web constitué par la réunion des billets classée par ordre chronologique. Chaque billet appelé aussi note ou article est o l'image d'un journal de bord ou d'un journal intime, un ajout au blog.18(*)

De nos jours, il est devenu un support pertinent par la communication et la gestion des ressources humaines à l'interne tout comme à l'externe. C'est ainsi, on se trouve devant plusieurs types des blogs, entre autre : le blog d'information, le blog de discussion et le blog collaboratif.

3.1.5. Intranet

L'Intranet est un réseau à caractère interne ou privé qui n'intéresse que les membres d'une entreprise.

I.5. LES RESEAUX SOCIAUX (RS)

Les Réseaux Sociaux sont un ensemble d'identités sociales telles que des individus ou encore des organisations reliées entre elles par des liens crées lors des interactions sociales. Ils se présentent par une structure ou une forme dynamique d'un groupement social.19(*)

L'analyse des réseaux sociaux basée sur la théorie des réseaux, l'usage des graphes et analyse sociologique représente le domaine étudiant des réseaux sociaux. Les réseaux sociaux peuvent être crées stratégiquement pour agrandir ou rendre plus efficient son propre réseau social professionnel ou social.

Les réseaux sociaux sont des sites sur lesquels les membres d'un même réseau peuvent rester en contact. Ils doivent avoir un « profil d'utilisation » sur lequel ils peuvent partager différentes informations avec les autres. Ces informations sont accessibles à tous membres du réseau.20(*)

Les réseaux sociaux représentent des structures sociales dynamiques se modélisant par des sommets et arêtes. Les sommets désignent généralement des gens et/ou des organisations et sont reliées entres elles par des interactions sociales.

Des aspects se côtoient quand on parle des réseaux sociaux : d'un coté l'aspect sociologique et communautaire et d'autre part technologique et Internet.

Du point vu sociologique, selon WASSERMAN et FAUST, un réseau social est un ensemble de relations entre entités sociales (individus). Les contacts entre individus peuvent être des relations de collaborations, d'amitié ou des citations bibliographiques.21(*) Ils distinguent trois concepts en analyse des réseaux sociaux qui sont les suivants :

1. Les acteurs et leurs actions sont considérés comme des entités indépendantes ;

2. L'environnement des acteurs procure des opportunités et exerce des contraintes sur leurs relations individuelles ;

3. Les structures sociales, politiques, économiques, etc. ont influence sur les formes des relations entre acteurs.

D'un point de vue technologique, le réseau définit un ensemble d'équipement interconnecté qui sert à acheminer un flux d'informations.

Ainsi, les réseaux sociaux sur Internet peuvent être définit de la façon suivante et reprenant les aspects technologiques et sociaux, par les « réseaux sociaux fournissent des outils qui facilitent le processus de mise en relation autour d'un centre d'intérêt commun et permettent la prise de contact en ligne ».22(*)

C'est précisément ce réseau qui nous intéresse dans ce cas ci. Il permet de mettre en relation des milliers d'individus autours de mêmes centres d'intérêts ou non, de les faire participer à des événements le font à distance et sans contacts réels.

A cette définition, il convient d'ajouter certains critères comme l'enregistrement et la recherche de profil d'utilisation afin d'obtenir toutes les facettes d'un réseau social.

I.5.1. Typologies

Les réseaux sociaux en ligne peuvent être classés selon différentes typologies 23(*):

Ä Les réseaux plate-forme de partage permettent de diffuser du contenu, souvent multimédia (vidéos et sons aux internautes. La mise en ligne et le partage des vidéos par exemple deviennent plus faciles car accessibles par tous les internautes de la communauté. (exemple de YouTube) ;

Ä Les réseaux personnels et généralistes, souvent orientés autour d'un centre d'intérêt (musique, lecture, etc.).le but de ce type de réseaux n'est autre que de faire partager ses passions au reste de la communauté. Les mises en relation directes sont rares sur ce type de réseau. Exemple de MySpace, FriendSter, etc.

Ä Les réseaux personnels thématiques, ils fonctionnement souvent sur le même principe que les réseaux généralistes mais sont orientés autour d'une thématique : voitures, musiques, etc. (Boompa, EonsCom, etc.) ;

Ä Les réseaux professionnels, ils sont les réseaux les plus aboutis dans le sens réel du terme. Ils offrent la possibilité de mise en relation ainsi que le partage d'informations (LinkedIn, OpenBC) ;

Toutefois, il existe une autre classification proposée par Alain LEFEBVRE24(*). Cette classification plus claire et plus pertinente, organise les réseaux sociaux explicites. Le premier reprend le site qui n'est pas à la base, construit des contenus (notamment les réseaux plate-forme). Le second groupe définit les réseaux explicites en tant que sites dont le contenu premier est concrètement orienté vers les utilisateurs.

I.5.2. Contexte actuel et développement

Le contexte actuel est assurément favorable au développement des réseaux sociaux d'un point de vue sociologique. Du coté sociologique, nous vivons dans une société de « consommation de soi » où les individus revendiquent leur individualisme en personnalisant leurs objets quotidiens. Le sociologue Michel MAFFESOLI développe cette thèse en affirmant que « nous sommes passés d'une société collective à une société individuelle où la nécessité de se distinguer des autres et de faire ses propres choix est la norme » en continuant par « le moi n'est plus haïssable, il est en avant sans vergogne »25(*).

Technologiquement parlant, le Web 2.0 et les technologies associées sont l'une des clés de ce développement éclair. Rendre les pages accessibles, plus rapidement et plus facilement, notamment grâce à la technologie Ajax rend l'accessibilité au contenu bien plus aisé. De plus, le développement de l'Internet Haut-Débit a permis de rendre accessible la plus part des contenus partageables en ligne. Les réseaux sociaux offrent notamment la possibilité de diffuser ses propres créations vidéos ou audio, ce qui permet de se mettre en avant par rapport à la communauté.

Dans un environnement en perpétuelle évolution comme le Web, tous les acteurs ont besoin de s'adapter et de se trouver le bon compromis entre un modèle économique rentable et une communauté toujours avide de nouveaux services : communauté, modèle économique, technologique et fonctionnalités.

4. Communauté

Le développement des réseaux sociaux ne peut se faire sans une communauté solide et grandissante. Il faut qu'ils évoluent en même temps que les utilisateurs ; comme pour Facebook, rien ne promet que demain les étudiants aient d'autres modes et, par conséquent changeront de support.

Ainsi, il est important qu'un réseau social en ligne soit « Ouvert » et « Multi-culturel ». Il se doit de refléter la société ; des origines culturelles, des longueurs et intérêts divergents. Avec ses caractéristiques premières, les réseaux sociaux peuvent ainsi regrouper un public plus large.

5. Le mode économique

S'il est un point important lorsque l'on crée un nouveau service ou une nouvelle entreprise, c'est bien celui de réflexion sur le modèle économique. Cependant, dans le domaine de Web actuel, ce point vient souvent à la fin de l création mais comme le dit Google « les services d'abord, la monnération viendra ensuite... ». Actuellement, il existe deux grands modèles économiques dans le monde des réseaux sociaux : la publicité et les services premium. La publicité a besoin de nombreux affichages ainsi elle est essentiellement utilisés sur les réseaux sociaux généralistes ; tandis que les services premium sont essentiellement utilisés dans le cadre des réseaux sociaux thématiques (Vianduc) et proposent des fonctionnalités supplémentaires.

6. La technologie

Le système d'un réseau social est bien plus complexe que n'importe quels autres sites, forum ou blog. Dès lors, il est essentiel de bien dimensionner la puissance de son public de serveurs et d'estimer correctement la bande passante nécessaire.

7. Les fonctionnalités

Les fonctionnalités est la spécificité d'un utilisateur sont primordiales dans le succès d'un réseau social.

I.6. FONCTIONNEMENTS ET DYSFONCTIONNEMENTS D'UN RESEAU SOCIAL

Le fonctionnement d'un réseau est souvent caractérisé par un même et unique procédure ; création d'un profil, recherche d'autres profils en relation avec un centre d'intérêt et enfin de mise en relation (direct ou non).

D'un coté, les réseaux sociaux de type plate-forme, mettent à la disposition des contenus sans création de profil, sans qu'il y a besoin d'avoir une appartenance à la communauté, en diffusant ses propres vidéos par exemple, il doit obligatoirement se créer une fiche d'identité (profil)26(*).

Ainsi, l'internaute est reconnu en tant que membre de la dite communauté et capable de rechercher des profils, de diffuser et de partager des contenus.

Par contre, il n'y a pas de mise en relation à proprement parler. Les membres du réseau ne peuvent interagir entre eux qu'en vertu des réactions, sous forme de commentaire, à des contenus publiés.

De l'autre coté, nous avons les réseaux sociaux personnels (généralistes ou thématiques) qui rapprochent réellement plus de l'univers social et partage de contenu. Les réseaux sociaux professionnels sont les plus avancés d'un point de vue fonctionnalités proposées pour la gestion de sa communauté. La création de son profil est objectif primordial pour pouvoir profiter de tous les services associés aux réseaux le plus grand et pertinent possibles.

De ce fait, la création de sa fiche personnelle (son Curriculum Vitae) est vitale, et la création de son réseau n'est plus compliquée que cela et permet d'être rapidement en relation avec le « monde entier ».

En effet, selon plusieurs théories dont celle de 6 degrés27(*) « le monde entier est à portée de mains ». Cette théorie explique qu'il existe rarement plus de 5 maillons, soit 6 personnes, entre n'importe quel individu se trouve sur terre.

D'après l'anthropologiste Robin DUNBAR et Melcon GLADWELL, le cerveau de l'homme n'est pas équipé pour entretenir plus de 150 connexions sociales actives à un instant. Et une dernière théorie dans le même sens que la précédente, est celle « des liens forts et des liens faibles » développé par Alain LEFEBVRE dans le livre blanc (les réseaux sociaux professionnels). Les liens forts sont des liens quasi naturels (familles, amis, collègues, proches) et facilement entreténables. Tandis que les liens faibles, quant à eux, court terme et très contextuels, voire occasionnels ou uniques.28(*)

Le dysfonctionnement est essentiellement humain et d'ordre technique. Les utilisateurs des réseaux sociaux sont de plus en plus soumis à du « Spam Social », c'est-à-dire que nombre d'utilisateurs qui reçoivent des invitations des personnalités qu'ils ne connaissent pas. Les membres se retrouvent ainsi polluer et doivent effectuer un « tri de gros » au risque de rater un contact pertinent.

I.7. CARACTERISTIQUES DES RESEAUX SOCIAUX

Certains éléments font la spécificité des réseaux sociaux, les rendant différents des autres : le Règle de 150, le réseautage social, du Web au Web 4.0, les applications en sciences sociales29(*), etc.

Règle de 150 : la prétendue « Règle de 150 » est aussi appelée « Nombre de Dunbar », qui soutient que la taille d'un réseau social original est limitée à environ 150 membres. Cette règle résulte des études transculturelles en sociologie et plus spécifiquement en anthropologie sur taille maximale du village ;

Réseautage social : se rapporte à l'ensemble des moyens mis en oeuvre pour relier des personnes physiques ou morales entre elles, avec l'appropriation connues sous le nom de « Service de réseautage » ;

Du Web au Web 4.0 : l'émergence des réseaux sociaux est liée aux révolutions technologiques et techniques dont l'application de la technologie Ajax. D'une part les interactions étant plus rapide, consulter est devenu plus confortable, les utilisateurs prennent conscience de leur pouvoir d'interagir sur la toile. C'est le Web 2.0 d'autre part. Les inconvénients de ces multiples interactions sont la désorganisation des données, intervient alors le concept des métadonnées (structuration des interactions, c'est le Web sémantique, le Web 3.0. et le Web 4.0 serait la synchronisation de tous les Web services et technologies ;

Applications en sciences sociales : la théorie des réseaux sociaux est un champ extrêmement actif dans les milieux universitaires et plusieurs outils de recherche d'analyse des réseaux sociaux. Les systèmes-techniques sont vaguement liés à l'analyse des réseaux sociaux et se concentrent sur les relations parmi les individus, les institutions, les objets et les technologies.

I.8. FACEBOOK

Facebook est un réseau social sur Internet, permettant à toute personne possédant un compte de créer son profil et d'y publier des informations dont elle peut contrôler la visibilité par les autres personnes, possédant ou non un compte. 30(*)

Selon Lino PUNGI, Facebook est un réseau social crée par Mark ZUCKERBERG, est destiné à rassembler des personnes proches ou inconnues.31(*) Il est un des applications des médias sociaux dans la gestion du réseau social.

Facebook est site communautaire, permettant de se maintenir et de tisser les liens entre individus. Il s'agit d'une boite à outil social, en quelque sorte, qui peut servir à la fois personnellement (jouer, se divertir, faire de rencontre, trouver de l'emploi, etc.) et professionnellement (acheter, vendre, collaborer, organiser des événements, se former, se faire de la publicité, etc.).

Fondé sur la théorie de 6 degrés de séparation de Frigys KARINTHY et sur celle des réseaux sociaux du Dunbar et MAYFIELD, Facebook rassemble de nos jours, plus de soixante millions d'individus regroupés par établissements, entreprises, lieux d'habitation ou encore centre d'intérêts.32(*)

I.9.1. CARACTERISTIQUES ET FONCTIONNEMENT

I.9.1.1. Caractéristiques

Les caractéristiques de Facebook sont diverses et diversifiées. Tout d'abord l'image que donne celui-ci, via son identité visuelle et textuelle est très simple et directe : un nom court et significatif qu'il est facile de s'en approprié.

En plus de la gratuité et facilité d'utilisation du service (un simple formulaire), c'est le nombre de fonctionnalités qui est un atout. La création d'un espace personnel est la fonction de base à laquelle Facebook propose d'y modifier son apparence et son engagement pour le souhait de son utilisateur. Il a l'impression d'être chez soi, dans son environnement qu'il se sera crée.

Les services sont donc multiples. Voici alors quelques uns :

F La messagerie (e-mail et instantané) ;

F La gestion des groupes d'amis ;

F La mise en relation et la création d'un réseau ;

F Le partage des fichiers (photos ou vidéos) ;

F Etc.

I.9.1.2. Fonctionnements et usages

Comme application des médias sociaux, Facebook permet à ses utilisateurs d'entrer des informations personnelles et d'interagir avec les autres utilisateurs. Les informations susceptibles d'être mises à disposition du réseau concernent l'état civil, les études et les centres d'intérêts. Ces informations permettent de retrouver des utilisateurs partageant les mêmes intérêts. Ces derniers peuvent former des groupes et y inviter d'autres personnes. Les interactions entre membres incluent le partage de correspondance et de documents multimédias.33(*)

Pour ce qui de ses usages, Facebook propose à ses utilisateurs des fonctionnalités optionnelles appelées « applications », représentées par de petites boites superposées sur plusieurs colonnes qui apparaissent au moment de l'affichage de la page du profil. Ces applications modifient la page de l'utilisateur et lui permettent de présenter ou échanger des informations aux personnes qui visiteraient sa page34(*). L'utilisateur trouvera par exemple :

Ä Une liste de ses amis ;

Ä Une liste des réseaux auxquels l'utilisateur et ses amis appartiennent ;

Ä Un « mur » (wall, en anglais) permettant aux amis de l'utilisateur de laisser de petits messages auxquels l'utilisateur peut répondre ;

Ä Une boite pour accéder aux photos ;

Ä Une liste des groupes auxquels l'utilisateur appartient ;

Ä Etc.

Par ailleurs, une fonction « Chat », disponible depuis avril 2008, permet de signaler à ses amis sa présence en ligne afin de discuter dans un salon virtuel.

Ainsi, le choix des applications à afficher est laissé à l'utilisateur qui peut, après consulter, ajouter ou supprimer, changer certaines informations. Et enfin, ces applications permettent aux utilisateurs de jouer gratuitement à des jeux.

I.10. COMMUNICATION INTERPERSONNELLE

La communication est issue d'un verbe latin « Communicare », qui signifie mettre en commun, être en relation et de « Communis » qui lui signifie, commun, ensemble. Et donc, la communication est l'action de communiquer, de transmettre des informations ou des connaissances à quelqu'un pour échanger des informations.35(*)

Ray BIRDWHISTELL souligne qu'un individu ne communique pas, il prend part à la communication. Il y a un rapport étroit entre interaction et communication car il n'y a pas d'interaction sans communication. La communication engendre les interactions, en détermine sa dynamique et en est la résultante. La communication ne se limite pas qu'au message transmis, ni même à l'échange, à l'interaction, elle inclut aussi le système, le contexte qui rend possible et qui peut changer la non occurrence d'une valeur informative équivalente à un message explicitement délivré. 36(*)

La communication interpersonnelle est fondée sur l' échange entre un Emetteur et un Récepteur. Entre humains, c'est la base de la vie en société. C'est là en général que la compréhension est la meilleure, mais le nombre de récepteurs est limité à une seule personne. La rétroaction est quasi systématique. Il y a notamment le téléphone, la conversation orale... Mais la communication n'est pas qu'orale. Elle est aussi non verbale. On dit parfois que la communication est holistique ; c'est-à-dire qu'elle fait intervenir le tout de l'homme. Pour souligner l'importance de l'environnement, des interférences environnementales dans la communication.

Pour l'école de Palo Alto, « On ne peut pas ne pas communiquer ». Que l'on se taise ou que l'on parle, tout est communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon d'être, notre façon de dire, notre façon de ne pas dire, toutes ces choses « parlent » à notre récepteur. La communication est aussi une forme de manipulation.

En effet, nous communiquons souvent pour manipuler, modifier l'environnement ou le comportement d'autrui. Elle n'a été formalisée qu'aux cours des deux derniers siècles. C'est pourquoi Ngabou Mimeck's a mis au point la technique de communication inter-élèves. Elle est pour ainsi dire l'action, d'établir une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à quelqu'un, l'ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d'un message auprès d'une audience plus au moins vaste et hétérogène et l'action pour quelqu'un, une entreprise d'informer et de promouvoir son activité au public, d'entretenir son image par tout procédé médiatique.

Cependant, si le monde s'accorde pour définir la communication comme étant « processus », les points de vue divergent lorsqu'il s'agit de qualifier ce processus37(*) :

Un premier courant de pensée regroupe derrière les sciences de l'information et de la communication qui propose une approche de la communication centrée sur la transmission de l'information ;

Un second courant, parfois la psychosociologie s'intéresse essentiellement à la consommation interpersonnelle (duelle, triade, groupale). La communication est alors considérée comme un système complexe qui prend en compte tout se passe lorsque les individus entrent en interaction et font intervenir à la fois de processus cognitif et affectif et inconscient.

I.11. FACEBOOK ET LA COMMUNICATION INTERPERSONNELLE

Le réseau social Facebook de nos jours a terriblement bouleversé notre mode habituel cogité avec nos proches. Et, de plus en plus, le marché de cette icône mondiale de communication interpersonnelle de Zuckerberg est en pleine croissance et permet aux usagers dont les universitaires de se lancer dans de nouveaux projets.

C'est ainsi qu'une communication est gravée dans un contexte. Elle peut avoir lieu à un instant donné, dans un lieu donné, et vis à vis d'une situation, d'un évènement donné. Et tout cet environnement, qui ne fait pas partie de la communication à proprement parler, mais qui accompagne cette communication, est appelé contexte. L' environnement peut générer du bruit, ou être source d' interférences. Alors pour ce cas, l'Université de Kinshasa constitue cet environnement qui favorise et/ou s'effectue cette interaction communicationnelle.

Une université est ainsi pour noter un établissement qui fédère en son sein la production ( recherche), la conservation (publications et bibliothèques) et la transmission ( études supérieures) de différents domaines de la connaissance. Elle se distingue en cela des écoles et des grandes écoles, qui sont centrées sur la seule transmission d'un domaine bien défini de la connaissance.

Cependant, quelle que soit la situation, quoi que l'on fasse, cela passe en permanence par une communication interpersonnelle. C'est la base de toute relation humaine. Lorsque que l'on aborde la communication interpersonnelle, on ne peut pas ne pas faire le lien avec Paul Watzlawick et l'Ecole de Palo-Alto, références incontournable en matière de sciences de l'information et de la communication. Ils ont étudié et modélisé la communication interpersonnelle pour en dégager cinq vérités incontournables38(*) :

1° On ne peut pas ne pas communiquer

La communication n'est pas uniquement verbale, elle est tout autant non-verbale, c'est à dire que l'on communique que l'on parle ou que l'on ne parle pas. Les gestes, les mimiques, les comportements, la posture ou la façon de ne pas dire les choses communiquent vers le récepteur. Le postulat de Palo Alto est que le comportement humain est une forme de communication et que le comportement n'a pas de contraire ce qui implique, dès lors, que l'on ne peut pas ne pas communiquer puisque l'on ne peut pas ne pas avoir de comportement.

2° Toute communication présente deux aspects : le contenu et la relation

L'axiome que l'on ne peut pas ne pas communiquer est posé; tout message transmet une information et induit un comportement. Pour l'Ecole de Palo Alto, l'information est le contenu de la communication tandis que la relation est la manière dont on doit entendre la communication.

3° La nature de la relation dépend de la ponctuation des séquences de communication

Lorsqu'on la regarde de l'extérieur, une communication interpersonnelle peut être vue comme un simple échange de messages mais c'est moins évident qu'il n'y parait. Chacun des interlocuteurs ponctue ses messages à sa façon. Dès lors, la communication est intimement liée aux conventions culturelles qui régissent la vie sociale. La vie en société repose sur des relations de prééminence, de supériorité, de dépendance, d'égalité ou d'initiative, on distingue dans tout groupe social les leaders et les suiveurs.

4° La communication est simultanément digitale et analogique

La communication peut être digitale ou analogique. Digitale, elle repose sur les conventions sémantiques d'une langue; les mots désignent les choses. Analogique, elle repose sur des comportements primitifs et animaux; les gestes, les comportements désignent les sentiments. La communication digitale repose sur une syntaxe. La communication analogique est riche de sens compréhensibles par des espèces différentes. 

5° Tout échange de communication est symétrique ou complémentaire selon qu'il repose sur l'égalité ou la différence

La relation symétrique est égalitaire et minimise les différences; la relation complémentaire, au contraire, maximise les différences, elle renforce la position haute d'un interlocuteur et la position basse de l'autre. Dans une relation complémentaire les échanges reposent sur le fait que chacun admet et justifie la position de l'autre.

La communication est un processus complexe ! L'être humain a besoin de communiquer avec ses semblables c'est une façon de préserver sa stabilité. Dans toute communication interpersonnelle chaque intervenant propose, de façon implicite ou non, une définition de soi mais aussi une définition de l'autre.

Les Sciences de la communication englobent un champ très vaste que l'on peut diviser en plusieurs niveaux. Chaque niveau englobe ceux qui se situent en dessous de lui. Ainsi la communication de masse est le niveau qui se situe au sommet de cette pyramide et concerne donc tous les autres niveaux. Elle se rapporte à plus de personnes dans le temps et l'espace que les autres et traite tous les niveaux inférieurs.

En effet, la communication interpersonnelle c'est la base de la communication ! Il s'agit d'une relation humaine qui implique, au moins, deux personnes; c'est la base de toute vie en société.

Figure : Illustre la communication interpersonnelle39(*)

La communication interpersonnelle est fondée sur l' échange entre un Emetteur - un Récepteur ; entre humains, c'est la base de la vie en société. C'est là en général que la compréhension est la meilleure, mais le nombre de récepteurs est limité à une seule personne. La rétroaction est quasi systématique. Il y a notamment le téléphone, la conversation orale... Mais la communication n'est pas qu'orale. Elle est aussi non verbale.

Chapitre Deuxième : LES ENJEUX ET PERSPECTIVES DES MEDIAS SOCIAUX A L'UNIKIN

Dans ce deuxième chapitre de notre travail, nous allons relever les enjeux et les perspectives d'avenir des médias sociaux et leurs applications comme des réseaux interconnectés, tel Facebook pour le cas échéant à l'Université de Kinshasa.

En effet, ceux-ci, entrer dans nos sociétés et venus bouleverser notre mode traditionnel de communiquer, vont être analysé dans deux sections, explicitant les différentes fonctionnalités et dérives qu'ils présentent pour la bonne et simple raison de leur appropriation par les étudiants de l'ère numérique.

II.1. LES MEDIAS SOCIAUX

L'expression des médias sociaux recouvre les différentes activités qui intègrent la technologie, l'interaction sociale et la création de contenu.

Les médias sociaux sont un groupe d'applications en ligne qui se fondent sur l'idéologie et la technologie du Web 2.0 et permettent la création et ainsi que l'échange du contenu généré par les utilisateurs40(*).

En d'autres termes, il importe aussi de cerner que les médiaux utilisent l'intelligence collective dans un esprit de collaboration en ligne. A travers les moyens de communication sociale, des individus ou des groupes d'individus collaborent entre eux et créent ensemble un ensemble du contenu, organisent, indexent, modifient ou font des commentaires et aussi combinent avec des créations personnelles.41(*)

Section 1. LES ENJEUX DES RESEAUX SOCIAUX

Ces deux dernières années (2009 et 2010) ont été marquées par l'explosion des réseaux sociaux. Face à l'augmentation exponentielle du nombre de membres et au nouveau paysage informationnel induit par ces réseaux, nombreux sont ceux qui ont souhaité y développer une présence dans un but professionnel : entreprises, bibliothèques, associations, chaînes de télévision, journaux etc. Un mot d'ordre : aller à la rencontre des internautes, clients, usagers.

L'argument le plus souvent invoqué étant qu'être absent des réseaux sociaux permettent aux autres de parler de vous, en termes positifs comme négatifs, sans que vous soyez en mesure de réagir. De fait, en raison de leur capacité à faire naître des conversations, le Web 2.0 et les réseaux sociaux sont devenus un élément central de la relation de ses usagers.

En effet, les réseaux sociaux sont multiples tant pour les utilisateurs que pour les acteurs. Du coté des utilisateurs, les réseaux sociaux regroupent toutes sortes d'individus provenant de tous les secteurs. De ce fait, il est possible de retrouver quasiment n'importe quelle personne quelque soit sa situation géographique ou son poste au sein de la société.

En visualisant les informations sur les personnes, les réseaux sociaux offrent l'opportunité d'entrer en contact avec toutes ces personnes. Aussi, ceux-ci permettent de gérer son identité numérique ainsi que sa réputation en ligne. Et, plus l'internaute arrive à se mettre en avant et se rendre visible sur la toile, moins les problèmes de vie privée apparaissent car les informations visibles seront choisies.

Ainsi, pour ce qui est des acteurs, il existe également de nombreux enjeux. Il s'agit essentiellement là, des enjeux économiques, une source importante de revenue. Les réseaux sociaux grâce à leurs nombres importants d'utilisateurs, offrent aux groupes un beau support de diffusion avec un large public.

II.1.1. Faits saillants

En un peu moins de cinq ans, les médias sociaux ont connu une évolution fulgurante. En 2010, ils sont résolument implantés dans les habitudes Web des étudiants internautes : ils ont atteint près de 500 millions d'utilisateurs de Facebook, plus de 141 millions de blogueurs et quelque 25 millions d'utilisateurs de Twitter, en plus de faire l'objet de près de 10 millions d'articles publiés sur Wikipédia. 42(*)

Face à un tel engouement, nous avons jugé bon de consacrer l'étude de ce deuxième chapitre de notre travail à l'utilisation, usages, enjeux été perspectives des médiaux sociaux. De façon générale, on constate que les étudiants de l'ère numérique semblent de plus en plus engagés dans les médias sociaux et sont plus actifs sur les plateformes collaboratives, notamment les blogues et les réseaux sociaux.

II.2.2. Les médias sociaux : une croissance significative comparativement à 2009-2010

Les deux dernières années, l'utilisation des médias sociaux s'est intensifiée. En effet, plus des trois quarts (78 %) des étudiants internautes ont fréquenté ou ont contribué au contenu d'au moins un média social, qu'il s'agisse de réseaux sociaux (sites de réseautage tels Facebook), de blogues ou de microblogues.43(*)

Ce sont d'ailleurs les réseaux sociaux qui ont enregistré les plus forts taux de croissance, malgré les préoccupations liées à la protection de la vie privée, dont se soucie un nombre de plus en plus grand d'utilisateurs.

II.2.3. Vers un changement de comportement des plus jeunes

Fait notoire, les étudiants internautes de 18 à 24 ans font une utilisation intense des réseaux sociaux. Ont-ils été touchés par les différentes polémiques entourant la gestion que Facebook fait de la vie privée des internautes ? Il s'agit là d'un phénomène qu'il faudra surveiller au cours de ces dernières années avenirs.

II.2.4. La généralisation des blogues

Les étudiants internautes de l'Université de Kinshasa sont de plus en plus nombreux à consulter des blogues, et à y contribuer. On constate une généralisation de l'utilisation des blogues. De manière générale, l'utilisation et le consultation de ces blogues ainsi que l'expression de commentaires sur ceux-ci reste l'apanage des jeunes internautes de 18 à 24 ans.

II.2.5. L'utilisation des microblogues reste marginale

Malgré la popularité médiatique de Facebook, l'utilisation de cette plateforme demeure encore marginale sur le campus de l'Unikin. IL sera donc pertinent de s'interroger sur l'avenir du microblogage : est-ce une mode passagère ou une tendance de fond ?

II.2.6. Les consommateurs subissent l'influence des médias sociaux

L'on constate aussi que les étudiants internautes sont très sensibles aux messages (service de messagerie instantanée et mobile) que les médias sociaux diffusent au sujet de certaines informations. Ils les utilisent pour consulter des pages Facebook, pour visionner les vidéos, les photos ou encore pour s'exprimer dans les blogues interactifs.

II.2.7. Une généralisation progressive de l'utilisation des réseaux sociaux

De toute évidence, les plus jeunes c'est-à-dire la première tranche allant de 19 à 25 occupent encore la plus haute marche du podium sur le plan de la fréquentation des réseaux sociaux. Toutefois, on certifiera qu'une tendance à la généralisation de l'utilisation des réseaux sociaux qui touche les internautes les étudiants de tout âge.

Ainsi, au cours de la dernière année, on observe un phénomène de rattrapage très important chez les internautes de la deuxième tranche d'âge allant de 25 à 30 ans, ceux-ci ayant d'ailleurs enregistré la plus forte croissance.

II.2.8. Un usage plus intense des réseaux sociaux

L'usage des réseaux sociaux s'est intensifié. En effet, la grande majorité des utilisateurs y sont « accros », car ils y participent régulièrement. Pour être plus précis, des usagers de réseaux sociaux y sont actifs tous les jours et plus du tiers y participent au moins une fois par semaine.

II.2.9. L'utilisateur au coeur de l'évolution

L'évolution des pratiques de l'internaute qui a mené à bien ce que d'aucuns appelleraient ce « nouveau paradigme ». La première chose à retenir du web 2.0 est qu'il est centré sur l'utilisateur. Le web devient plate-forme, il n'est plus nécessaire d'être outillé de multiples programmes, compatibles ou non les uns avec les autres. L'information, les services deviennent faciles d'accès, directement en ligne et bien souvent sur une seule et même page. Il n'est alors plus question de logiciel mais d'application web.44(*)

Autres concepts associés au web 2.0, la participation et la collaboration. Le principe central du succès des géants nés du « web 1 » semble être qu'ils ont su exploiter de manière efficace la force de l'intelligence collective que recèle potentiellement le web. L'implication des utilisateurs dans le réseau est le facteur clé de la réussite. L'un de ses traits les plus remarquables est dû à l'avènement des blogs et des flux RSS. L'organisation chronologique des blogs « a conduit à un processus de création, à un système de signalement et à une chaîne de valeur radicalement transformés. La technologie RSS a permis, au-delà du simple lien, d'amorcer le web en temps réel.

C'est bien la facilité de lier, de pointer et d'interagir entre les différents blogs, bien plus que la facilité de publication et communication à temps réel, la libre expression, qui ont provoqué cet engouement. Alors si le web 2.0 est essentiellement une affaire d'intelligence collective, la blogosphère reflète désormais le « dialogue mental», la pensée et l'attention avec des répercussions puissantes. La blogosphère est le fournisseur de liens le plus prolifique dans les moteurs de recherche. Elle devient « caisse de résonance » et « amplificateur»45(*).

II.2.10. Chronique d'un succès annoncé

Nul ne peut présager l'avenir du blog territorial, sauf à être, comme le dit avec beaucoup d'humour Jean-François Legat, « le nouveau gourou de la communication électronique ». « Si nous arrivons à dépasser ces limites expliquées plus haut, alors l'avenir des blogs territoriaux sera radieux, poursuit-il. Je crois toutefois que nous ne pourrons pas échapper à cet engouement pour ces nouvelles discussions. Nous devrons les intégrer, de gré ou de force, dans nos stratégies. Pour que cela soit positif, mieux vaut donc le faire de gré.

II.2.11. Les enjeux de l'Internet social

Les réseaux actuels influencent non seulement les transformations des pratiques communicationnelles et productives, mais également l'émergence de nouvelles définitions de soi, de nouvelles occasions d'interaction sociale et de phénomènes politiques inédits. Si la notion de « société en réseau » ne va pas sans poser problèmes, il apparaît néanmoins indispensable de proposer un état des lieux des approches et des expériences de recherche ayant mis les réseaux sociaux en ligne et hors-ligne au centre d'un changement épistémique dont les retombées sociales ne sauront se faire attendre. Le développement exponentiel des technologies de l'information et de la communication fait surgir de nouveaux enjeux pour la recherche en sciences sociales, dans ses articulations croissantes avec les sciences de l'ingénieur et de l'informatique.

Pour permettre une meilleure insertion des outils de l'analyse des réseaux dans le contexte plus ample d'une réflexion sur leurs divers enjeux sociétaux, ainsi qu'une meilleure compréhension des mutations socio-anthropologiques en cours, l'on se penchera aussi bien sur les idéaux et les utopies qui ont historiquement façonné le mode d'organisation de nos sociétés connectées que sur la multipléxité sociale (variété des pratiques relationnelles) et technique (divers outils de communication) des modes de relation en réseaux. En circonscrivant l'analyse à des objets précis (tels que la santé, les flux migratoires, le monde des organisations, l'espace public, le politique), il s'agira de mettre en évidence les occasions de renouvellement théorique, méthodologique et empirique de l'analyse des réseaux. L'élargissement de ce champ de réflexion incitera à aborder les phénomènes sociaux en question en convoquant les apports d'un large éventail de disciplines (sociologie, anthropologie, philosophie, sciences politiques, sciences du management, sciences de l'ingénieur).46(*)

II.2.12. La contribution des réseaux personnels à l'appropriation de l'innovation

Le contexte dans lequel l'ordinateur a été « découvert » et les personnes clés à ce moment orientent le parcours des répondants vers une plus grande appropriation, un refus ou une indifférence à l'égard de l'ordinateur et d'Internet.

F La famille ;

F Les amis ;

F Les professeurs ;

F Les sociabilités virtuelles.

Section 2. LES PERSPECTIVES DES RESEAUX SOCIAUX

Cela fait quelques années maintenant que des sites à caractère communautaire ou social sont et existent sur la toile. Le phénomène n'est pas à proprement parler nouveaux. Nombres sont les perspectives et les évolutions à venir dans le monde des réseaux sociaux. Certains spécialistes sont d'avis que le nombre grandissant des réseaux sociaux est un réel problème pour les utilisateurs.

Ainsi, l'une des évolutions possibles serait d'avoir un service unique, un agrégateur des profils, d'une utopie bien évidement ; car il existe des services dans la même optique. Et d'autres perspectives sont ouvertes au niveau de la niche notamment pour les réseaux sociaux.

En effet, notons à propos que si l'avenir est aux médias sociaux est dans cinq ans, tout sera mobile. Nous nous en tenons à la formule originale de Yahoo ! Qui consiste à faire travailler ensemble, machine et humain, déclarait Braddey HOROWITZ, responsable des développements technologiques de Yahoo !

II.2.1. Le développement des réseaux sociaux

Dans un environnement en perpétuelle évolution comme le Web, tous les acteurs ont besoin de s'adapter et de trouver le bon compromis entre un modèle économique rentable mais non contraignant pour les utilisateurs et une communauté toujours avide de nouveaux services. Cette partie propose une étude des points clés et primordiaux pour un bon développement d'un réseau social : communauté, modèle économique, technologie et fonctionnalités.

II.2.2. De La communauté

Le développement des réseaux sociaux ne peut se faire sans une communauté solide et grandissante. Il faut qu'ils évoluent en même temps que leurs utilisateurs. Comme pour Facebook, à la mode aujourd'hui, rien ne dit que demain, les adolescents auront d'autres modes et, par conséquent, changeront de supports.

Ainsi, il est important qu'un réseau social en ligne soit « ouvert » et « multi-culturel ». Il se doit de refléter la société : des origines, des cultures, des langues et des intérêts différents. Avec ces caractéristiques premières, le réseau social peut ainsi regrouper un public bien plus large. N'est-ce pas là, le but de tous réseaux sociaux que de rassembler un maximum d'utilisateurs.47(*)

En effet, il est également essentiel, tout comme sur le marché classique, de répondre aux besoins des utilisateurs. C'est pourquoi, dès lors que les réseaux sociaux répondent à un besoin tant de l'individu (aspiration à exister, communiquer, échanger) que de l'entreprise (créer du lien, favoriser le partage et la collaboration)», il y a de fortes chances pour qu'ils réussissent à s'imposer. En effet, un nouveau système est plus facilement assimilé s'il correspond à un besoin plutôt qu'à un simple service supplémentaire. Un utilisateur adoptera ainsi plus rapidement un outil répondant à ses attentes. C'est notamment ainsi que beaucoup de réseaux sociaux de niche ont réussi à se faire une place contre les géants généralistes.

II.2.3. Les évolutions des réseaux sociaux

Nombreuses sont les évolutions à venir dans le monde des réseaux sociaux. Certains spécialistes sont d'avis que le nombre grandissant de réseaux sociaux est un réel problème pour les utilisateurs. Chaque internaute, s'il veut être visible sur la majorité des réseaux doit créer un profil différent à chaque fois. Ils se retrouvent vite à devoir gérer plus d'une dizaine de réseaux et donc de contacts et autant de profils.48(*)

1. Apports

1.1. Développement de l'identité numérique

Les réseaux sociaux sont devenus une composante de l'identité numérique, au même titre qu'un site Internet. Ils constituent un moyen de développer sa présence en ligne et de montrer sa maîtrise des nouveaux outils de communication. En d'autres termes, une présence sur les réseaux sociaux peut être perçue comme un gage de modernité (nous verrons cependant que tout dépend des modalités de développement de cette présence).

1.2. Prise de contact avec un public plus large

Les réseaux sociaux permettent de toucher un public nouveau qui n'aurait jamais été accessible auparavant, et ainsi de diffuser de l'information auprès d'un plus grand nombre.

Il peut d'agir d'un public plus jeune qui ne prendrait pas forcément le temps de se rendre tous les jours sur un site et qui préfère suivre l'actualité d'une institution ou d'une marque via le réseau social sur lequel il discute avec ses amis.

II.2.4. Les dérives

Cela fait maintenant quelques années que des sites à caractère communautaire ou social existent sur la toile. Le phénomène n'est donc pas nouveau. Cependant, les vrais réseaux sociaux en ligne commencent seulement à être reconnus par le grand public. Quand un service arrive aux oreilles du grand public, il est possible d'imaginer autant de perspectives que de dérives.

II.2.5. Les enjeux futurs

En 2010, les médias sociaux ont connu une forte croissance : la proportion des étudiants internautes qui participent à des réseaux sociaux a augmenté et aussi à ceux qui contribuent à un blogue. Cette année, les médias sociaux ont franchi une nouvelle étape en s'étendant à l'ensemble de la population internaute.

On note d'ailleurs qu'au chapitre de la fréquentation de réseaux sociaux et de blogues, ce sont les internautes dont l'âge varie entre 18 et 25 ans affichent les taux de croissance les plus élevés. Malgré tout, l'utilisation des médias sociaux demeure aussi leur l'apanage. Ainsi, certains faits rapportés récemment dans l'actualité ont démontré que les étudiants internautes prennent de plus en plus conscience des risques associés à l'atteinte à la vie privée.

Cette préoccupation citoyenne sera certainement appelée à prendre de l'ampleur au cours des prochaines années. De plus, on remarque qu'ils semblent très sensibles aux messages véhiculés dans les médias sociaux au sujet de certaines entreprises. Les internautes ont de plus en plus recours à ceux-ci pour se renseigner sur une marque ou sur une organisation.

Troisième Chapitre : USAGES DE FACEBOOK A L'UNIKIN (RESULTATS DE L'ENQUETE)

Dans ce troisième et dernier chapitre de notre travail, nous allons présenter les résultats de l'enquête menée auprès des étudiants de l'Université de Kinshasa. C'est-à-dire que nous allons sous forme pratique, dressez quelques tableaux et graphiques en vue de les interpréter.

C'est une enquête d'un échantillonnage de 72 étudiants de l'Université de Kinshasa. Les résultats que nous interprétons, vont nous permettre de comprendre comment les étudiants de l'ère numérique se sont approprié des réseaux sociaux en général et Facebook en particulier, partant de ses applications et fonctionnalités et aussi de ses usages.

III.1. Rappel méthodologique et échantillonnage

La notion de probabilité fait partie de notre vécu quotidien. Ainsi, nous évacuons chaque jour la probabilité des événements non encore accomplis en les appréciant sous forme d'estimations telles qu'incertain ou douteux. C'est donc sur de ces appréciations quotidiennes que s'effectue le calcul des probabilités qui fournit des données chiffrées dans un langage algébrique avec une syntaxe propre.

L'enquête par échantillonnage aléatoire consacre le mode d'investigation privilégie. L'échantillon est un sous-ensemble d'unités statiques prélevées dans un univers dont on veut connaitre certaines caractéristiques.

Un échantillon doit être représentatif de la population mère pour être valable. Cette exigence pose d'un part, le problème de la taille de l'échantillon et, d'autre part, celui du choix des individus faisant partie de l'échantillon.

A en croire Claude JAVEAU, la théorie des échantillons repose sur la théorie mathématique des probabilités. Elle consiste à tirer d'une population déterminée une fraction dans laquelle les différents caractères dont on connait la fréquence dans la population se retrouvent avec fréquence identique.49(*)

III.2. Présentation des résultats de l'enquête

Les résultats ci-dessous révèlent que la taille de l'échantillon est dans ces conditions de 72 étudiants. Les chiffres disponibles sur la fréquentation et l'utilisation de ce réseau social montrent qu'un grand nombre des personnes enquêtées sont inscrit.

Ainsi, le public des réseaux sociaux professionnels est majoritairement composé d'hommes appartenant à une catégorie socioprofessionnelle élevée. Le géant américain des réseaux sociaux, grands publics sont eux majoritairement fréquentés par des femmes. La catégorie socioprofessionnelle influe peu sur leur fréquentation pour ce dernier, comme nous l'avons dit plus haut, est surtout fréquenté par des « utilisateurs ».

2.1. Identité des enquêtés

Notons à ce stade, disons nous que notre d'enquête a été mené sur un échantillon aléatoire de 72 étudiants de l'Université de Kinshasa avec 47 étudiants de sexe masculin contre 25 de sexe féminin, soit avec un pourcentage de 65% pour les hommes et 35% pur les femmes.

Tableau sur l'identité des enquêtés

Sexe

Nombres

Pourcentage

Masculin

47

65%

Féminin

25

35%

Total

72

100

Source : Questionnaire d'enquête

Commentaire

La lecture de ce tableau nous révèle que 65% des étudiants enquêtés sont de sexe masculin contre 35% chez les femmes de l'Université de Kinshasa, lieu où a été menée notre étude.

2.2. Les données de l'enquête proprement dite

Les Sciences de l'Information et de la Communication constituent un domaine interdisciplinaire, un champ de rencontre privilégié entre spécialistes des sciences du langage, des sciences sociales, psychologiques et cognitives.

Ainsi, considérant un ensemble d'objets soumis à des observations identiques, il faudrait fournir des données systématiques afin de rendre comparable et de créer un ensemble d'objets observables différents dans une population sous-examen.

Question n°1 : A quelle tranche d'âge appartenez-vous ?

Tableau n°1. Répartition des enquêtés selon l'âge et le sexe

Age Sexe

Masculin

Féminin

Total

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

De 19 à 25 ans

28

59%

22

88%

50

69%

De 25 à 30 ans

13

27%

2

8%

15

20%

De 30 à 35 ans

5

10%

1

4%

6

8%

De 35 à 40 ans

1

2%

0

0%

1

1%

De 40 à 45 ans

0

0%

0

0%

0

0%

De 45 et plus

0

0%

0

0%

0

0%

Total

47

100

25

100

72

100

Source : Notre enquête

Commentaire

Pour ainsi faire parler les chiffres du tableau ci-haut, il importe de relever cet état de lieu : 69% d'étudiants de sexe masculin enquêtés appartiennent à la tranche d'âge allant de 19 à 25 ans. Première classe soit 59% des enquêtés de sexe masculin et 88% des femmes. Et dans la deuxième classe. Dans cette classe on aura, 21% d'enquêtés appartiennent à la deuxième tranche d'âge (25 à 30 ans), soit encore 28% et 8% entre les hommes et les femmes sur leurs totaux respectifs.

Les trois dernières tranches d'âge, de 35 ans et plus, on trouve une proportion de 1% sur le 100%, soit 0% chez les femmes. En moyenne 59% d'enquêtés ont moins de 25 ans.

III.4. Questions relatives au travail

Question n°2 : Connaissez-vous Facebook ?

Tableau n°2. Connaissance de Facebook

 

Masculin

Féminin

Total

Sexe

Connaissance

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Connaissent

42

89%

20

80%

62

86%

Ne connaissent pas

5

10,6%

5

20%

10

13,8%

Total

47

100

25

100

72

100

Source : Notre enquête

Considération

Sur 72 enquêtés, 62 connaissent Facebook, soit 86% d'enquêtés. Cette proportion est repartie de la manière suivante d'hommes, contre des femmes ne connaissent pas Facebook, 10% chez les hommes, contre 20% chez les femmes.

Question n°3 : Etes-vous inscrit sur Facebook ?

Tableau n°3. Inscription sur Facebook

 

Masculin

Féminin

Total

 

Sexe

Inscrits

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Oui

35

74%

19

76%

55

76%

Non

11

23%

6

24%

17

26%

Total

47%

100

25%

100

72

100

Source : Notre enquête

Commentaire

Les hommes sont sur Facebook dans une proportion de 77%, soit contre 23% de personnes enquêtées non encore inscrites sur Facebook. Chez les femmes 76% sont inscrites sur Facebook contre 24% non encore inscrites. En moyenne, 76% d'enquêtés sont sur Facebook.

Question n°4 : Depuis combien de temps ?

Tableau n°4. La durée d'utilisation de Facebook

 

Masculin

Féminin

Total

Sexe

Durée

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

1 mois

5

10%

6

24%

11

15

Plus de 6 mois

12

25%

10

40%

22

30%

1 année

7

14%

2

8%

9

12%

Plus d'une année

12

25%

4

16%

16

22%

Autres détails

11

23%

3

12%

14

19%

Total

47

100

25

100

72

100

Source : Notre enquête

Considération

Ici nous notons que 58% d'enquêtés utilisent Facebook depuis au plus une année contre 42% qui totalisent tous plus d'une année de connexion sur le réseau social Facebook.

Ce qui veut dire que 72% des femmes sont inscrites sur Facebook ; il y a de cela une année ou moins, contre 28% qui sont sur Facebook depuis plus d'une année.

Chez les hommes 51% sont inscrits sur le réseau social Facebook depuis au plus une année, contre 49% qui sont des anciens, c'est-à-dire qui ont déjà dépassé une année.

Question n°5 : Pourquoi utilisez-vous Facebook ?

Tableau n°5. Justification de l'utilisation de Facebook

 

Masculin

Féminin

Total

Sexe

Justification

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Viabiliser son profil

5

10%

9

36%

14

19%

Se faire des amis sur le Web

12

25%

8

32%

20

27,8%

Identifier des collègues

10

21%

4

16%

14

19%

Rechercher un emploi

3

6%

4

16%

7

9,8%

Créer son propre Blog

4

8%

0

0%

4

5%

Autres détails

13

27,7%

0

0%

13

18%

Total

47

100

25

100

72

100

Source : Notre enquête

Commentaire

A la question de savoir pourquoi l'utilisation de Facebook, 19% utilisent le réseau social de Zuckerberg pour visibiliser leurs profils, 28% pour se faire des amis, 19% pour identifier des collègues, 9% pour des raisons de recherches d'emplois, 5% pour gréer leurs propres blogs et 18% pour des raisons autres que celles précitées.

C'est-à-dire, 26% d'hommes pour objectifs, les recherche des nouveaux amis, contre 32% des femmes pour la même raison.

Pour ce qui est de la recherche d'emploi, chez les hommes, il y a 6% contre 16% des femmes qui recherchent un emploi sur Facebook.

Question n°6 : Quel usage faites-vous de Facebook ?

Tableau n°6. L'usage de Facebook

 

Masculin

Féminin

Total

Sexe

Usage

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Partage des fichiers (photos)

2

4%

5

20%

7

9,8%

Discuter en ligne

12

25%

9

36%

21

29%

Se donner des rendez-vous

1

2%

1

4%

2

2,8%

Découvertes

14

29,8%

6

24%

20

27,8%

Communiquer en temps réel

11

23%

4

16%

15

20,9%

Autres détails

7

14,9%

0

0%

7

9,8%

Total

47

100

25

100

72

100

Source : Notre enquête

Commentaire

Nous dirons que 29% d'étudiants enquêtés utilisent le réseau social Facebook pour discuter en ligne, soit un pourcentage de 26% d'hommes, contre 36% des femmes.

Par contre, 28% utilisent Facebook pour faire des découvertes. Chez les hommes, il y a une proportion de 30% contre 24% des femmes.

La communication en temps réel sur le réseau social Facebook est utilisée dans une proportion de 30% repartie sexuellement de cette manière 23% chez les hommes sur leur total contre 16% sur le total des femmes.

Curieusement, l'usage qui parait intéresser le plus au moins la jeunesse, n'est pas bien représenté ici, la posture des photos : 10% d'enquêtés, soit 4% des hommes, contre 20% des femmes sur leur total respectifs.

Question n°7 : Selon vous, sur quel élément repose l'efficace de Facebook ?

Tableau n°7. L'efficacité de Facebook

 

Masculin

Féminin

Total

Sexe

Efficacité

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Facilité d'accès

4

8%

5

20%

9

12,5%

Partager les informations

11

23%

5

20%

16

22%

Messagerie instantanée

7

14,9%

1

4%

8

11%

Communication facile et réelle

11

23%

3

12%

14

19%

Service mobile

0

0%

1

4%

1

1%

Facilité à retrouver des amis

9

19%

8

32%

17

23,6%

Autres

5

10,6%

2

8%

7

9,7%

Total

47

100

25

100

72

100

Source : Notre enquêté

Considération

La plus grande proportion sur ce point est détenue par la facilité à retrouver des amis, soit 24% des personnes d'enquêtés.

Sur le réseau social Facebook, nos enquêtés disent qu'il y a facilité de partager les informations et de communiquer, soit respectivement 22% et 19% le reconnaissent.

Le service mobile de Facebook (voir Réseau téléphonique Tigo), son efficacité est reconnue seulement par 1%.

L'efficacité des services de Facebook est reconnue de façon disproportionnée par les enquêtés, selon l'usage qu'ils font de ce réseau social ou selon les services de Facebook qu'ils aiment exploiter.

Question n°8 : Comment avez-connu Facebook pour la toute première fois ?

Tableau n°8. Voie de connaissance de Facebook

 

Masculin

Féminin

Total

Sexe

Voie

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

A travers un ami

24

51%

19

76%

43

59,8%

Membre de famille

2

4%

1

4%

3

4%

Par affichage

1

2%

0

0%

1

1%

Par un camarade

2

4%

1

4%

3

4%

Par le Net

11

23%

3

12%

14

19%

Par la radio

2

4%

0

0%

2

2,8%

Par la télévision

2

4%

0

0%

2

2,8%

Autres

3

6%

1

4%

4

5%

Total

47

100

25

100

72

100

Source : Notre enquête

Commentaire

Il est vrai qu'il y a plusieurs voies pour connaitre le réseau social de Zuckerberg, Facebook. Cependant, les voies les plus reconnues sont celles que nous avons retenues dans ce questionnaire ont été approuvée par les enquêtés de cette manière : 59% C'est la voie la plus répandue car Facebook lui-même a aussi l'objectif de rapprocher les gens. Et 19% ont connu Facebook en trouvant sa publicité sur le Net.

Les autres voies reçoivent des proportions faibles, soit 4% d'enquêtés disent avoir connu Facebook par les membres de famille, 1% à travers les affiches, 2% à travers les ondes radiodiffusion et la télévisuelles.

Question n°9 : Vous arrive-t-il de changer votre avis ou comportement après un échange virtuel sur Facebook ?

Tableau n°9. Changement d'avis après échange sur Facebook

 

Masculin

Féminin

Total

Sexe

Changement

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Oui

31

65,96%

17

68%

48

66,7%

Non

16

34%

8

32%

24

33%

Total

47

100

25

100

72

100

Source : Notre enquête

Commentaire

Le réseau social Facebook est un réseau qui est essentiellement tourné vers les échanges entre des individus qui se connaissent ou des centres de ceux qui désirent se connaitre.

C'est donc 66% des personnes enquêtées avouent avoir déjà changé leurs avis après une discussion sur le réseau social Facebook, soit 65% d'hommes contre 68% des femmes et enfin 33% disent n'avoir pas changé d'avis après une discuter sur le salon de Facebook.

Question n°10 : Quels sont les sujets que vous discutez (débâtez) le plus sur Facebook ?

Tableau n°10. Les sujets à débat sur Facebook

 

Masculin

Féminin

Total

Sexe

Sujets

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Relatifs à la citoyenneté

5

10,7%

1

4%

6

8%

Relatifs à l'amour

7

14,9%

0

0%

7

9,8%

Relatif au mariage

2

4%

5

20%

7

9,8%

Relatifs aux débouchés

3

6%

0

0%

3

4%

Relatifs aux différents domaines de recherche

21

44,7%

15

60%

36

50%

Autres

8

17%

4

16%

12

16,7%

Total

47

100

25

100

72

100

Source : Notre enquête

Commentaire

Pour ce qui est des sujets de discussion sur Facebook, les hommes et femmes affirment à grande majorité qu'ils discutent souvent sur des sujets relatifs aux différents domaines de recherche soit 50%.

Cette reconnaissance est faite chez les femmes avec 60% contre 44% chez les hommes. Les autres sujets non précisés requièrent une proportion de 16%.

Question n°11 : Comment représentez-vous Facebook ?

Tableau n°11. L'image que l'on se fait de Facebook

 

Masculin

Féminin

Total

Sexe

Images

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Un monde à part

3

6%

0

0%

3

4%

Un univers d'échange

16

34%

9

36%

25

34,8%

Une fenêtre ouverte sur le monde

11

23%

6

24%

17

23,7%

Une porte d'accès à la modernité

3

6%

2

8%

5

6,91%

Une école

1

2%

0

0%

1

1%

Un lieu d'autoformation

0

0%

0

0%

0

0%

Un lieu de confrontation

1

2%

4

16%

5

6,91%

Un lieu d'amitié

9

19%

3

12%

12

16,7%

Autres

3

6%

1

4%

4

5%

Total

47

100

25

100

72

100

Source : Notre enquête

Commentaire

Les gens se font plusieurs images ou se représentent chacun de sa manière une image de Facebook.

Les réponses obtenues sur cette question donnent les proportions ci-après : Facebook comme une fenêtre ouverte sur le monde est l'image que l'on en fait est de 35%.

24% d'étudiants enquêtés disent que Facebook est une fenêtre ouverte à travers le monde qui permet de garder contact avec les autres et apprendre ce qui se passe dans l'autre bout du monde.

Et 17% d'enquêtés se disent que Facebook est un centre une idiocosmogniosie d'un lieu d'amitié. Cependant, aucun enquêté ne se fait de Facebook une image d'un lieu d'autoformation.

Question n°12 : Quels sont les aspects de votre comportement qui ont déjà changé après échange sur Facebook ?

Tableau n°12. Aspect de la vie touchée par Facebook

 

Masculin

Féminin

Total

sexe

Aspect

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Ma vision de la vie

16

34%

7

28%

23

31,91%

Ma vision sur les autres

5

10,7%

8

32%

13

18%

Mon habillement

0

0%

2

8%

2

2,8%

Mon éducation

0

0%

0

0%

0

0%

Mes relations interpersonnelles

14

29,8%

5

20%

19

26%

Autres

12

25%

3

12%

15

20,9%

Total

47

100

25

100

72

100

Source : Notre enquête

Commentaire

La vie d'une personne en société peut-être influencée par des rencontres que cette dernière s'offre durant son processus vital, surtout dans les périodes déterminantes de sa vie.

Ainsi, avec la mondialisation, l'influence de l'Internet sur les humains est grande. Voici les aspects touchés de la vie par l'influence de Facebook.

La vision de la vie des enquêtés à été touchée pour 31% des enquêtés. En moyenne 26% d'enquêtés ont vus changer leurs relations interpersonnelles avec l'arrivée du réseau social Facebook.

La vision que l'on se faisait des autres à changé pour 19% d'enquêtés. Cependant aucun enquêté ne reconnait que son éducation n'a été touché par l'influence de Facebook, des hommes et femmes y comprises.

III.5. Appréciations critiques et perspectives

A ce stade d'appréciations critiques et perspectives de cet échantillon aléatoire révèle que l'estimation sur les 72 étudiants enquêtés, nombre aléatoire et fictif de la population mère de l'Université de Kinshasa dont l'âge varie entre 18 et 45 ans, pour 47 d'hommes contre 25 des femmes.

En fait, après l'identification de l'échantillon et la collecte des données portant sur l'appropriation du réseau de Zuckerberg Facebook, l'interprétation et l'explication de ces données recueillies auprès de nos enquêtés s'est inspirée de la méthode ethnosociologique de Georges LAPASSADE.50(*)

En effet, l'appropriation du réseau social Facebook reste incontournable pour les étudiants de l'ère numérique. Les services qu'offre ce dernier en ces deux dernières années on tellement modifié la façon de communiquer des enquêtés. Nous savons cependant que l'intérêt éprouvé les enquêtés dans l'inscription a été relative dans la mesure où chacun sa lecture personnelle et particulière du réseau social Facebook. Très souvent, ce sont les facteurs de proximité, d'affinité, etc. qui ont influencé la plupart des réponses reçues auprès de nos enquêtés.

Quoiqu'il en soit, la qualité de notre échantillon reste valable et aussi représentative par rapport à la vision des usagers surtout mieux à l'Université de Kinshasa. Ainsi, le premier constat réalisé était de la popularité et d'une connaissance élargie des enjeux communicationnels que présent ce réseau. Cela a posé un problème de performance dans la communication interpersonnelle et du secret de la vie privée ; ceci représente un aspect majeur des usagers interactant sur de réseau en référence à l'expérience d'autres réseaux.

A cela, il faut épingler le défi majeur et intérêt de l'interaction des étudiants usagers dans la plupart sont exposés. Voilà ce à quoi repose la question épineuse de l'image de ce médium dans la relation intra personae.

En effet, ajoutons que nos enquêtés ont en commun de caractère de facilité et de la gratuité. D'une part, les uns gardent une position de grand optimiste par rapport à l'usage et l'inscription future sur le réseau, d'autres par contre sont sceptiques et considèrent que s'inscrire à ce réseau n'a rien de profitable ou de bénéfique. Car cela est justifié par le nom respect à la vie privée et le dérapage de l'attention particulière et aussi la question majeure qui est celle de la qualité des services et aussi le degré de crédibilité.

Suggestions

v Pour que l'appropriation du réseau soit crédible, il faudrait un usage responsable du réseau. Cela permettrait aux étudiants non encore inscrits de comprendre les enjeux et les perspectives des réseaux sociaux en général et de celui de Zuckerberg en particulier.

v L'ingérence et le non respect à la vie privée excessive des interactants dans le processus de communication interpersonnelle donneraient une autonomisation et une sécurité dans le fonctionnement.

v Dans la proposition de ses nombreux enjeux, les réseaux sociaux devraient atténuer certaines dérives qui accompagnent l'éclosion vertigineuse sur le chemin du web.

v De la modification des relations interpersonnelles entre étudiants usagers, des facteurs qui influencent les réseaux sociaux dont l'objectivité et l'intérêt personnel garantisseraient le respect de la vie.

CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre étude sur « l'Appropriation du Réseau Social Facebook dans les Communications Interpersonnelles en milieux université » dont l'Université de Kinshasa avait été pris pour cible d'enquête, il s'avère important de souligner que les réseaux sociaux ont toujours été présents dans la vie sociale de l'être humain. Ils n'attendaient plus qu'un moyen pour prendre de l'ampleur. Ce moyen est Internet et les Nouvelles Technologies de l'Information.

Ainsi, la puissance des réseaux sociaux est donc décuplée grâce au média Internet. Il s'agit là, d'un phénomène que nul ne pouvait prévoir, il y a encore quelques années. La technologie a mis à la portée de tout un chacun, ou presque tous, un outil possédant un très fort potentiel social, qui est le réseau social Facebook.

Cependant, nous ne sommes qu'aux prémices de l'utilisation de ces réseaux sociaux en ligne. De ce fait, les enjeux sont nombreux et, d'ores et déjà, de nouvelles perspectives apparaissent.

Tout d'abord, les réseaux sociaux sont de merveilleux outils de gestion de réputation en ligne qui offrent une forte visibilité sur Net. Cette visibilité et cette réputation maîtrisées permettent, dans la plupart des cas, des relations de qualités et pertinentes. Ainsi, cette notoriété acquise, offre du soutien, de la motivation tout en donnant de la confiance pour ses futurs projets ou rencontres. Et, les perspectives concernant les réseaux sociaux sont tant sociales que technologiques.

Nous assistons donc à une métaphore dans le domaine de communication réputé d'archaïsme des réseaux sociaux partout dans notre vie : téléphone, ordinateur, GPS... La convergence de tous les réseaux sociaux en un seul lieu est un objectif à atteindre sur un plus long terme. Malgré cet enthousiasme général autour des réseaux sociaux, les critiques de ces outils se font de plus en plus nombreuses : contacts réels moins nombreux au détriment des relations en ligne, pollution de son environnement virtuel et impacts sur la vie réelle parfois très grave.

Néanmoins, si les réseaux sociaux sont bien utilisés, ils peuvent être très performants. Cela dépend bien entendu des individus eux-mêmes car plus que les fonctionnalités ou les services, ce sont les utilisateurs qui font la qualité d'un réseau social.

Enfin, il est intéressant de mettre en étroite relation les réseaux sociaux et le monde des universités. C'est en effet, un ensemble sous-estimé du domaine social sur Internet.

BIBLIOGRAPHIE

I. Dictionnaires

1. Dictionnaire Robert Malesherbes, 2003 ;

2. GUALINO J., Dictionnaire pratique: information, Internet et TIC, Gualino éditeur, Eja, Paris, 2005 ;

II. Ouvrages

3. ALBAN M. et DELCROIX E., Facebook, On s'y retrouve !, Paris, Person Edition, 2008 ;

4. ASSOMA F., Les NTIC, enjeux d'Afrique subsaharienne, Paris, L'Harmattan, 2004 ;

5. GOOD J.W., Méthods in social Reseach, N.Y, Mc Graw-Hill Book Compagny, 1952;

6. GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1970 ;

7. LAPASSADE, G., Ethnosociologie. Les sources anglo-saxonnes, Ed., Klincksick, Paris, 1991

8. LEFEBVRE A., Les réseaux sociaux, Pivot de l'Internet 2.0, M2 Editions, Paris, 2005 ;

9. MUCCHIELLI A., Le nouvelle communication, épistémologie des sciences de l'information-communication, Paris, Armand Colin, 2002 ;

10. PINTO R. et GRAWITZ M., Méthodes des sociales, Tome II, Paris, Dalloz, 1964 ;

11. REZSOHAZY R., Théorie et critique des faits sociaux, la connaissance du livre,

12. ROBERT A., Monsieur Bluff et Internet, Paris, Carrière Anne, 1997 ;

13. THOMAS A. et alii, Les métiers du multimédia et Internet, Paris, 8ème édition, Corlet, 2009 ;

14. WASSEMAN S., FAUST K., et alii, Social Network Analysis : Methods and Application (Structural Analysis in the social sciences), Cambridge, University Press Cambridge, 1994;

15. WESTPHALEN M.H., Communication: pratique de la communication d'entreprise, 4ème édition, Dunod, Paris, 2004

III. Webographie

16. http://www.wikipedia.org/Wiki/R%9seau_Social

17. http://www.Phive-online.com/divers/réseau_social/Mémoire_Réseaux_Sociaux_Philippe_Tortoling.pdf

18. http://www.er.uurgan.nobe/d3.61/develop/html

19. http://www.wiki_Laomédia.org/index/php/accueil

20. http://www.creg.ac-versailles.fr/IMG/siteonO.jpg,1286181146

21. http://www.fr.wikipédia.org/wiki/R%C3Aseau_Social

22. http://www.e-enfance.org/enfant_ineternet.php?page=p4&article=118

23. http://www.alain_lefebvre.com/

24. http://www.6nergie.net/

25. http://www.cefrio.qc.ca//fileadmin/documents.Publications/NETendances-Vol1-1.pdf

26. http://fr.wikipedia.org/wiki/facebook

27. http://www.toupie.org.dictionnaire.html

28. http://www.wikipédia.org/wiki/communication_interpersonnelle

29. http://www.composite.org/

IV. Notes des cours

30. ABE PANGULU Macaire, Tableau de la Presse Contemporaine, G3 SIC, Unikin, inédit, 2010 ;

31. KAYEMBE Aimé, Méthodologie de l'Information I, G1 SIC, Unikin, inédit, 2009 ;

32. KASONGO IBANDA, Théories de la communication, G3 SIC, Unikin, inédit, 2010 ;

33. MUBANGI BET'UKANY Gilbert, Information et Communication, G2 SIC, Unikin, inédit, 2009

V. TFC et Mémoires

34. NDAVA MASUNGULU Arlette, « Indicateurs d'appropriation d'une innovation technologique : La Backbone de l'Unikin », Mémoire, 2009-2010 ;

35. NGOMA Jérémie, « Appropriation des TIC et de la communication interne et la gestion des ressources humaines de la BCC », Mémoire, Unikin, 2009-2010 ;

36. TORTOLING Philippe, « Enjeux et perspectives des réseaux sociaux », Mémoire, Institut Supérieur du Commerce de Paris, 2006 ;

37. LEBIKA Thierry, « Le Management Stratégique de l'innovation : passage de l'analogie au numérique chez canal Kin Télévision », Mémoire, Unikin, 2005

TABLE DES MATIERES

Epigraphe I

Dédicace II

REMERCIEMENTS III

0. INTRODUCTION GENERALE 1

0.1. Problématique 1

0.2. Hypothèses 3

0.3. Annonce du cadre théorique 3

0.4. Choix et Intérêt du sujet 5

0.5. Objet de l'étude 6

0.6. Délimitation spatio-temporelle 7

0.7. Canevas du travail 8

0.8. Difficultés rencontrées 8

Premier Chapitre : LE CADRE GENERAL 10

I.1. LES CONCEPTS DE BASE 10

I.2. CADRE THEORIQUE 10

1. La théorie de la communication de McLuhan 10

2. La théorie d'appropriation sociale des TIC 12

I.3. APPROCHE CONCEPTUELLE 13

I.3.1. Les Technologies de l'Information et de la Communication 15

I.3.2. Composantes des TIC 16

I.4. CARACTERISTIQUES 16

I.4.1. Ressources des Techniques de l'information et de la communication (TIC) 17

I.5. LES RESEAUX SOCIAUX (RS) 19

I.5.1. Typologies 21

I.5.2. Contexte actuel et développement 22

I.6. FONCTIONNEMENTS ET DYSFONCTIONNEMENTS D'UN RESEAU SOCIAL 25

I.7. CARACTERISTIQUES DES RESEAUX SOCIAUX 27

I.8. FACEBOOK 28

I.9.1. CARACTERISTIQUES ET FONCTIONNEMENT 29

I.9.1.1. Caractéristiques 29

I.9.1.2. Fonctionnements et usages 30

I.10. COMMUNICATION INTERPERSONNELLE 31

I.11. FACEBOOK ET LA COMMUNICATION INTERPERSONNELLE 34

Chapitre Deuxième : LES ENJEUX ET PERSPECTIVES DES MEDIAS SOCIAUX A L'UNIKIN 39

II.1. LES MEDIAS SOCIAUX 39

Section 1. LES ENJEUX DES RESEAUX SOCIAUX 40

II.1.1. Faits saillants 41

II.2.2. Les médias sociaux : une croissance significative comparativement à 2009-2010 42

II.2.3. Vers un changement de comportement des plus jeunes 42

II.2.4. La généralisation des blogues 42

II.2.5. L'utilisation des microblogues reste marginale 43

II.2.6. Les consommateurs subissent l'influence des médias sociaux 43

II.2.7. Une généralisation progressive de l'utilisation des réseaux sociaux 43

II.2.8. Un usage plus intense des réseaux sociaux 44

II.2.9. L'utilisateur au coeur de l'évolution 44

II.2.10. Chronique d'un succès annoncé 45

II.2.11. Les enjeux de l'Internet social 46

II.2.12. La contribution des réseaux personnels à l'appropriation de l'innovation 47

Section 2. LES PERSPECTIVES DES RESEAUX SOCIAUX 48

II.2.1. Le développement des réseaux sociaux 48

II.2.2. De La communauté 49

II.2.3. Les évolutions des réseaux sociaux 50

II.2.4. Les dérives 51

II.2.5. Les enjeux futurs 51

Troisième Chapitre : USAGES DE FACEBOOK A L'UNIKIN (RESULTATS DE L'ENQUETE) 53

III.1. Rappel méthodologique et échantillonnage 53

III.2. Présentation des résultats de l'enquête 54

2.1. Identité des enquêtés 54

2.2. Les données de l'enquête proprement dite 55

III.4. Questions relatives au travail 57

III.5. Appréciations critiques et perspectives 69

CONCLUSION GENERALE 72

BIBLIOGRAPHIE 74

TABLE DES MATIERES 77

* 1 Philippe TORTOLING, Enjeux et perspectives des réseaux sociaux, Institut Supérieur du Commerce de Paris, Mémoire 2006, p.5 in http://www.Phive-online.com/divers/réseau_social/Mémoire_Réseaux_Sociaux_Philippe_Tortoling.pdf, (Consulté, Avril 2011)

* 2 Dictionnaire Robert, Malesherbes, 2003, p.522

* 3 PINTO R. et GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales, Tome I, Paris, Dalloz, 1964, p.338-339

* 4 Dictionnaire Robert, 2003, p.649

* 5 GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1970, p.20

* (5) LEBIKA T., Le management stratégique de l'innovation : passage de l'analogie au numérique chez Canal Kin TV, mémoire, Unikin, 2005, in http://www.MémoireOnline.com

* (6) GOOD J.W., Methods in social reseach, New York, Mc Graw-Hill Book Company, 1952, p.5

* 6 REZSOHAZY R., Théorie et critique des faits sociaux, Bruxelles, La reconnaissance du Livre, 1971, p.68

* 7 McLUHAN MARSHALL H., Pour comprendre les médias, 1968, p.114 cité par MUBANGI BET'UKANY G., Notes de l'Information et communication, G2 SIC, Unikin, inédit, 2009, p.54

* 8 KAGAMA, L'appropriation des TIC et de développement, in http://www.er.URGAN.Ca/NOBE/D3.61/DEVELOP:html , (Consultation, Mai 2011)

* 9 PROULX S., cité par MILLERAND Florence et alii, La culture technique dans l'appropriation cognitive des TIC. Une étude des usages du courrier électronique, Acte du colloque international ICUST, 2001, Paris, p.408

* 10 http://fr.wikipedia.org/wiki/Individu#L.27individu_en_sociologie, (Consulté, 21 septembre 2011)

* 11 GUALINO J., Dictionnaire pratique : information, Internet et NTIC, Gualino éditeur, EJA, Paris, 2005, p.466

* 12 LAMIZET B. et SILEMA A., Dictionnaire encyclopédique des sciences de l'information et de la communication, Paris, Ellipses, 1997, p.40

* 13 http://www.wiki.labomédia.org/index.php/accueil, (Consultation, Mars 2011)

* 14 THOMAS A. et alii, Les métiers du multimédia et de l'Internet, 8ème édition, Corlet, 2099, p.14

* 15 ABE PANGULU Macaire, Notes de cours Tableau de la Presse Contemporaine, G3SIC, Unikin, inédit, 2010, p.33

* 16 LINO PUNGI, Notes de Cours Nouveaux Médias, L1 SIC, Unikin, inédit, 2010, p.14

* 17 THOMAS A. et alii, Op. Cit., p.15

* 18 LINO PUNGI, Op. Cit., p.37

* 19 http://fr.wikipédia.org/wiki/R%A9seau_socail , (Consultation, Mars 2011)

* 20 http:/ /www.e-enfance.org/enfant_Internet.php ?page=4&article=118, (Consultation Avril 2011)

* 21 WASSERMAN S., FAUST K., et alii, Social network Analysis: Methods and Applications (Structural Analysis in social sciences, Cambridge university, Press, Cambridge, 1999, p.

* 22 DYSON E., Editrice de la News Letter Release 1.0, cité par Philippe TORTOLING, Enjeux et perspectives des réseaux sociaux, Mémoire Online, 2006, Institut Supérieur du Commerce de Paris

* 23 Philippe TORTOLING, Op. Cit, p.21

* 24 LEFEBVRE A., Online, www.6ergies.com, (Consultation, Avril 2011)

* 25 Philippe Tortoling, Op. Cit. p.12

* 26 Idem, p.13

* 27 Théorie de 6 degrés élaboré par l'écrivain Frigyes KARINTHY puis repris par le psychologue Stanley MILGRAN à travers « l'expérience du petit monde » (An experimental Study of the small world) publié en 1969

* 28 http://www.alain_lefebvre.com/; http://www.6nergies.net/, (Consulté, Avril 2011)

* 29 MAZZONI, E., Du simple tracement des intéractions à l'évolution des rôles et des fonctions des membres d'une communauté en réserau : une proposition dérivée de l'analyse des réseaux sociaux, ISDM-Information Sciences for Decision marketing, 2006, pdf

* 30 http://fr.Wikipédia.org/wiki/Facebook, (Consulté, Avril 2011)

* 31 LINO PUNGI, Op.cit., p.71

* 32 ALBAN M. et DELCROIX E., Facebook, On s'y retrouve !, Paris, Person Edition, 2008, p.5

* 33 LINO PUNGI, Op. Cit., p.72

* 34 http://fr.Wikipédia.org/wiki/Facebook, mai 2011

* 35 http://www.toupie.org/Dictionnaire.htm

* 36 BIRDWHISTELL R., cité par MUBANGI BET'UKANY Gilbert, Notes de l'Information et Communication, G2 SIC, Unikin, 2009, inédit, p.9

* 37 MUBANGI BET'UKANY, G., Notes de cours Information et Communication, G2 SIC, Unikin, inédit, 2009-2010

* 38 MUBANGI BET'UKANY, G., Op. Cit., p.89

* 39 http://wikipedia.org/wiki/Fichier: Communication_sender-message-reciev, 21 septembre 2011

* 40 KAPLAN, A. et HAENLEIN, M., sur www.afm-marketing.org, Numéro Spécial RAM 2011 - Thèmes : Les Médias Sociaux, consulté mars 2011

* 41 http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_social, (Consulté, le 14 juillet 2011)

* 42 http://www.cefrio.qc.ca//fileadmin/documents.Publications/NETendances-Vol1-1.pdf, (Consulté, le 16 Août 2011)

* 43 http://www.cefrio.qc.ca//fileadmin/documents.Publications/NETendances-Vol1-1.pdf, (Consulté, le 16 Août 2011)

* 44 http://www.cefrio.qc.ca//fileadmin/documents.Publications/NETendances-Vol1-1.pdf, (Consulté, le 16 Août 2011)

* 45 http://www.cefrio.qc.ca//fileadmin/documents.Publications/NETendances-Vol1-1.pdf, (Consulté, le 16 Août 2011)

* 46 http://www.pluslonguelavie.net/Les-liens-faibes, (Consulté, le 17 juillet 2011)

* 47 http://www.pluslonguelavie.net/Les-liens-faibes, (Consulté, le 17 juillet 2011)

* 48 http://www.pluslonguelavie.net/Les-liens-faibes, (Consulté, le 17 juillet 2011)

* 49 JAVEAU, CL., L'enquête par questionnaire manuel à l'usage du praticien, Bruxelles, Presses Universitaires de Bruxelles, 1971

* 50 LAPASSADE, G., Ethnosociologie. Les sources anglo-saxonnes, Ed., Klincksick, Paris, 1991, p.1






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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille