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Impact de la banque à  distance dans une banque commerciale, cas de la Rawbank

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par Dieudonné Katuala Katuala
Université protestante au Congo  - Licencié en administration des affaires, option: finance, banque et assurance 2011
  

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I.2 HISTOIRE DE LA BANQUES9

L'histoire de la banque suit les grandes étapes de l'histoire de la monnaie bien même certaines opérations financières coutumières des banques, (comme le prêt à intérêt, par exemple les personnes en capacité financière prêtaient aux personnes en besoin financière et les exigeaient de rembourser avec intérêt) ont pu être relevées depuis la plus haute antiquité avant même l'invention de la monnaie.

Déjà dans l'antiquité en Italie, il a existé des spécialistes de changes des billets, appelé « changeurs », qui y circulent. Ces spécialistes, dont les noyaux sont protégés, reçoivent des dépôts et peuvent jouer un rôle d'intermédiaire notamment dans les commandites martines. Ils peuvent à l'occasion les prêter.

A Rome, la même situation était retrouvée avec les monetarii qui sont associés aux ateliers de frappe des monnaies et les argentarii qui sont les financiers de l'époque. Les activités spéculation et de prêt étaient par les ordres supérieurs romains qui disposaient de vastes fortunes.

On peut dire qu'à l'antiquité, il y a existé des banquiers mais pas de banque au sens institutionnel. Mais c'est à partir de ces bases hésitantes que l'expansion économique, politique et commerciale du XIII siècle va voir s'affirmer le rôle des financiers privés et se constituer les premières banques dans la mouvance des pouvoirs religieux, étatiques et commerciaux.

Le mot banque apparait dans la langue française au milieu du XV siècle. Au bas moyen Age, l'activité de changeur de monnaie s'était développée face à la prolifération des devises.

Les premiers établissements bancaires ouvertes dans les grandes villes et
banques sont familiales (les Médicis en Italie, les Fugger en Allemagne). Mais
les grands financiers s'enrichissent de leurs relations avec les pouvoirs.

9 KIYANGA KI N'LOMBI, cours de gestion des institutions financières, 1ère licence FBA, FASE, UPC, 2009-2010, p.8

Les Médicis sont les financiers de l'église de Rome pour le bénéfice de laquelle ils collectent et centralisent la dime ecclésiastique.

Pendant la révolution industrielle. Les banques jouent aussi leur rôle favorisant l'industrialisation grâce aux comptes d'épargnes. Quelques faillites retentissantes, comme celle du système de Law au XVIII siècle, imposent des principes prudentiels essentiels au bon fonctionnement de cette activité fondée sur la confiance. C'est ainsi que les banquiers de la haute du XIX siècle sont convaincus que leur force réside dans de solides fonds propres, qui mettent leur clientèle en confiance et leur permettent d'obtenir des dépôts. Ils les accumulent et les investissent dans le développement du commerce et de l'industrie.

La crise bancaire de 1907, puis deux guerres mondiales et la crise de 1929 ne sont pas favorables à l'expansion du secteur bancaire. L'expérience prouve que la généralisation des banques centrales « préteur de dernier ressort », ne garantit pas la stabilité financière. Aux Etats-Unis, c'est près de 10 000 banques qui font faillites avant 1935. En France, ce sont plusieurs centaines d'entre elles.

Au sortir de la seconde guerre, toutes les banques ne sont pas nationalisées (Comme en France pour les banques de dépôt) mais partout les légalisations sont très contraignantes. La légalisation sépare les différents types d'établissements et encadre strictement le crédit. L'innovation porte sur le développement du compte chèque qui explose en France à partir du moment où la loi impose le versement des salaires dans des comptes bancaires et de la carte de crédit.

Le contrôle des changes est de règle. Les Etats sont responsables de leur taux de change. Le nationalisme bancaire fait le reste : la banque internationale se développe très doucement, essentiellement à partir de la banque américaine et anglaise.

Avec l'arrivée de change flottant et moindre souci de tenir son taux de change, les états relâchent largement leur emprise sur les banques. Un vaste mouvement de déréglementation du secteur bancaire voit le jour à partir des Etats-Unis et Londres.

Cependant, entre 2007 et 2009, la crise financière majeure qui a débuté par la glaciation marché puis par le blocage du marché interbancaire remet largement en cause une économie devenue trop largement financière et spéculative.

La majorité des banques anglo-saxonnes se retrouvent en état de quasi faillite et doivent être pareillement nationalisées ou renforcées par des capitaux publics. La dérégulation est contestée. Par tout « crédit est mort » le commerce international pour la première fois, depuis la fin de la seconde guerre mondiale entre en régression. La chute est extrêmement brutale. La ruée généralisée vers les dépôts est évitée de peu. Les banques les plus frappées sont celles qui ont joué le jeu de la banque universelle : Citibank, UBS, etc.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo