WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les formations néoprotérozoiques du Katanguien et de l'Ouest Congolien: caractéristiques communes et dissemblances

( Télécharger le fichier original )
par Kapel KAPAPA ELEAZARD
Université de Lubumbashi - Graduat en sciences géologiques 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

RESUME

Ce travail concerne les formations Néoprotérozoïques, affleurantes au Katanga compris entre 5° et 14° de latitude sud et 23° et 30° de longitude est ainsi que au Bas-Congo, entre 4° et 6° de latitude sud et entre 12° et 16° de longitude est, respectivement rapportées au Katanguien et à l'Ouest Congolien.

Pour la stratigraphie, ces deux formations ont des histoires sédimentologiques presque analogues mais distinctes dans leurs évolutions. Toutefois, deux mixtites divise le Supergroupe du Katanguien en trois Groupes : le Kundelungu (Ku), le Nguba (Ng) et le Roan (R). Dans l'Ouest Congolien, les mixtites (Mixtites supérieure et inférieure du Bas-Congo) forment avec le SchistoCalcaire au sommet, le Haut Shiloango qui les intercale et le Sansikwa à la base un ensemble unique. Certaines ressemblances sont très marquées sur ce point, surtout sur le raccord SchistoCalcaire et Roan.

L'orogénèse Ouest congolienne et l'orogénèse Katanguienne, qui concernent l'Afrique centrale, sinon toute l'Afrique, ont produit respectivement au Bas-Congo de forts plissements NW-SE et au Katanga, une orogénèse complexe marquée par plusieurs phases de plissements (Kolwezienne suivi de Kundelunguienne).

Pour ce qui est de la minéralisation, les gisements et occurrences Cu-Pb-Zn semblent liés à l'orogénèse panafricaine et se rencontrent dans le Katanguien et dans l'Ouest Congolien. Au Katanga, l'association minéralogique Cu-Co-U est très importante tandis qu'aucune trace n'est signalée au Bas-Congo.

CHAPITRE I. GENERALITES I.0. INTRODUCTION

Ce travail qui s'inscrit dans le cadre des épreuves de finde cycle, porte sur une étude comparative entre les formations du Katanguien et de l'Ouest Congolien. Son objectif est de mettre en évidence leurs caractéristiques communes, leurs dissemblances en s'appuyant sur les contextes lithostratigraphique, structural et métallogénique.

Le choix de ce sujet est motivé par le souci d'apporter les réponses sur certaines questions sur les corrélations des formations du protérozoïque et d'enrichirla bibliographie de la République Démocratique du Congo (R.D.C) par des données géologiques pouvant servir comme guide aux recherches ultérieures et surtout un canevas à la prospection minière.

Pour atteindre ce but, la méthode sera exclusivement bibliographique et basée sur l'exploitation des articles, des ouvrages et travaux dirigés notamment les T.F.E et les T.F.C et aussi une visite sur internet.

Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail est axé sur trois chapitres, à savoir : Chapitre I. Généralités ;

Chapitre II. Contexte géologique ;

Chapitre III. Comparaison.

I.1. DEFINITIONS

> Le Néoprotérozoïque est la troisième et dernière ère du Protérozoïque. Elle

s'étend de 1000 Ma à 542 #177;1 Ma. Les limites exactes peuvent varier quelque peu suivant les auteurs et l'ancienneté des publications. Sur le plan paléontologique, il couvre une période de temps pendant laquelle on trouve des fossiles de métazoaires, mais seules les algues et éponges peuvent être reconnues à partir de leurs formes modernes.

Il peut être subdivisé en trois périodes :

? Ediacarien (630 à 542 Ma) ;


· Cryogénien(850 à 630 Ma) ;
· Tonien (1000 à 850 Ma).

Les données paléogéographiques de cette ère restent imprécises mais on considère qu'elle l'objet des déplacements continentaux complexes et, deux glaciations sévères qui se sont produites, une vers 750 Ma et l'autre vers 600 Ma.

Selon Poidevin (2007), le Néoprotérozoïque est également caractérisé par d'importantes variations du rapport isotopique 87Sr/ 86Sr de l'eau de mer. Ces changements du rapport 87Sr/86Sr de l'océan mondial sont interprétés en termes de variation de taux d'érosion continentale, de la composition isotopique des roches continentales et du flux hydrothermal provenant des rides océaniques.

> Une formation : est un ensemble de terrains possédant des caractères communs, et constituant un ensemble que l'on juge utile de distinguer ou encore, ensemble de strates formant une unité lithologique à laquelle on associe généralement un nom de lieu (Dictionnaire de géologie, 2000). Cahen (1954) aborde dans le deuxième sens, en définissant une formation comme un ensemble mal connu dont ni la stratigraphie, ni la subdivision ne sont établies et qui ne peuvent être classé dans un des groupes reconnus dans la région.

On comprend qu'une formation est l'ensemble de strates connues ou pas formant une unité lithologique structurée. Une formation peut comporter les éléments d'un ou de plusieurs groupes.

Les groupes, en R.D.C, sont des ensembles de couches suffisamment concordantes entre elles, mais séparées des couches plus anciennes et plus récentes par des discordances angulaires bien marquées ; en d'autres termes les ensembles sédimentaires marqués par l'orogénèse qui produit la discordance prise comme limite du groupe (Cahen, 1954).

> Le Katanguien et l'Z XesI Congolien sont des formations Néoprotérozoïques tout comme le Lindien, le Bushimay et l'Oubanguien qui affleurent respectivement au Katanga et au Bas-Congo.

Ces formations sédimentaires contiennent des diamectites et des lithofaciès associés, qui ont été interprétés comme des marqueurs d'événements glaciaires majeurs. La large distribution géographique de ces unités glaciaires, présentes sur tous les continents (Hambrey et Harland,

1981), l'association avec des gaps carbonatés, ainsi que les arguments paléomagnétiques en faveur d'une sédimentation glaciomarine à basse altitude (Schmidt et Williams, 1995), ont été interprétés comme des preuves de période extrémement froides, avec l'englacement total des océans mondiaux selon l'hypothèse de snowball Earth.

Fig.1. Carte des formations Néoprotérozoïques de la R.D.C. (Source : Logiciel ArcGIS9).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle