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L'armée dans la stabilisation politique d'un état: cas de la RDC

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par Anicet BOLONGI EKOTO NZOWU
Université pédagogique nationale - Licence en sciences politiques  2009
  

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CONCLUSION GENERALE

La thématique que nous avons développée a une importance capitale, car l'Armée a un rôle à jouer dans la stabilité politique et la consolidation de la paix pour la République Démocratique du Congo.

Certes, existe-t-il une doctrine congolaise de sécurité et de stabilité régionales prenant en charge les nouveaux défis et menaces de peur et de sécurité post-guerre froide et post MOBUTU ? Doctrine prenant en compte les nécessités géopolitiques.

Le pays aux multiples frontières ne pouvait et ne peut pouvoir à sa sécurité nationale et assurer son intégrité territoriale que la régionalisation de sa stratégie de sécurité et de défense nationale à travers une diplomatie régionale de proximité.

Toutefois, le gouvernement de la République Démocratique du Congo devrait être avant tout une remise en question des rôles que les militaires se sont donnés au lendemain des indépendances. A ce titre, le processus actuel aurait pour fonction principale la normalisation de la vie politique congolaise grâce à un reclassement fonctionnel des différentes forces politiques.

L'Armée est une société « aristocratique », elle constitue un monde où les valeurs démocratiques (liberté et égalité) n'entrent pas facilement. La démocratie à donc fondement la liberté et l'égalité des citoyens. Tous ce qui n'y est pas expressément défendu est permis ; nul ne peut être puni sans raison valable, et toute personne y peut librement parler, écrire... dans l'Armée par contre, la liberté n'y est pas la règle mais l'obéissance car la société militaire est gouverné aristocratiquement, le principe n'y est pas l'égalité mais la hiérarchie.

L'Armée constitue un univers clos. Pour atteindre cette autonomie, la société militaire devait donc se doter des infrastructures matérielles capables de la dispense au maximum de faire appel aux institutions de la société civile.

C'est ainsi que l'Armée a crée ses propres hôpitaux et dispensaires avec ses propres médecins et infirmiers, ses propres usines, ses propres écoles pour les cadres militaires et leurs enfants ; sur le plan spirituel l'Armée a eu ses propres chapelles et ses prêtres, et même son propre droit pénal, sa police et ses tribunaux répressifs.

Dans d'autres domaines, l'Armée a eu, dans certains pays, ses propres fournisseurs, son journal et ses émissions radio-télévisées ; elle a eu même son propre drapeau comme en ex-URSS. Ainsi s'est formé, en marge de la société civile un univers militaire clos et complet.

Nous pouvons ajouter que tout au long de l'histoire de la RDC l'Armée a toujours été du côté du pouvoir. Nous l'avons vu du temps de la période coloniale où la Force Publique oeuvrait pour le compte de la politique.

La mentalité de l'Armée n'a souvent pas été observée même en temps de paix par rapport à la politique. Ce fait se relevé même après l'indépendance. La Division Spéciale Présidentielle (DSP) servait plus le Chef de l'Etat, le Maréchal MOBUTU que l'ensemble du peuple zaïrois (l'Etat) de l'époque il en ait de même pour le Groupement Spécial de Sécurité Présidentielle (GSSP) qui fut aussi qu'au service personnel du Chef de l'Etat, le feu Président L.D. KABILA et ne répond que de lui seul.

Après la promulgation de la nouvelle constitution de la 3ème République, contrairement à celle de 1+4, c'est-à-dire un Président plus quatre Vice-Présidents où les groupes armées continuées à obtempérées qu'à leurs leaders charismatiques. Entre autres :

- La garde de l'ex-Vice-Président Jean-Pierre BEMBA affrontât avec la troupe des FARDC après la publication des élections présidentielles 2006 ;

- Et les troupes de CNPD du dissident Laurent KUNDA issu de la RCD.

Pour ne cité que ceux-là. L'actuelle Garde Républicaine qui ne dépend pas directement du Chef de l'Etat, le Président Joseph KABILA KABANGE, mais plus tôt de la Force Terrestre (voir organigramme commandement des FARDC).

En effet, dans ce travail, nous avons cherché à comprendre le rôle que joue les FARDC dans la stabilité politique nationale et régionale en appuie des efforts diplomatiques des unes et des autres.

Nous avons émis l'hypothèse globale selon laquelle aucun Etat ne peut jouer un rôle important dans les Relations Internationales que s'ils avaient les moyens de sa volonté, de puissance et que celui-ci par excellence (l'Armée) auxiliaire indispensable de la diplomatie.

En nous référant de l'histoire politique de la République Démocratique du Congo et à celle de relations entre l'Armée et le pouvoir. Nous estimons que le gouvernement congolais a aujourd'hui le devoir d'instrumentaliser politiquement l'Armée, pour elle, de remplir ses missions classiques et traditionnelles (de la défense de la nation).

Outre cela, la formation d'une Armée Nationale, républicaine, brassée, intégrée et restructurée pour la défense nationale et régionale. La République Démocratique du Congo est dans l'obligation d'en envisager une structure militaire régionale pouvant garantir la stabilité politique, sécurité, paix efficace et durable dans la Région des Grands Lacs en particulier et en Afrique Centrale en général à cause de sa situation géopolitique et géostratégique.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius