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Implémentation de nouvelles méthodes dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de service radio GSM: cas du réseau GLO Mobile Bénin

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par Nancy Lee YIMBERE
Université Africaine de technologie et de management - Master professionnel en génie électrique 2009
  

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2. Généralités sur la signalisation sémaphore 7

a. Définition et caractéristiques

La signalisation est l'ensemble des signaux nécessaires à l'établissement, à la supervision, à la rupture des communications de méme qu'à la gestion de tous les services télécoms. C'est un type de signalisation purement téléinformatique et les messages sont véhiculés sous forme de trames sémaphores. Ces trames sémaphores sont transférées sur des supports appelés canaux sémaphores ou SL (Signaling Link). L'ensemble des canaux sémaphores forme le réseau sémaphore. Les messages sémaphores sont générés par des équipements ou centraux téléphoniques qu'on appelle PS (Point Sémaphore) et au besoin, routés vers d'autres PS par le

biais de PTS (Point de Transfert Sémaphore). Entre PS et PTS trois modes d'acheminement sont définis pour faire véhiculer les messages. Il s'agit du :

- mode associé, dans lequel les PS sont directement reliés entre eux, et où la voix et la signalisation empruntent le même chemin,

- mode quasi-associé, où les PS sont reliés entre eux par au plus deux PTS. Les chemins de la voix et de la signalisation sont donc différents,

- mode non-associé ou autonome caractérisé par la présence de plus de deux PTS entre les PS.

Comme nous l'avions dit dans les lignes précédentes, dans le réseau sémaphore, les messages sont transférés sous forme de trames sémaphores. Différents types de trames sémaphores sont définies :

- Trame Sémaphore de Remplissage TSR ou FISU (Fill-In Signal Unit). Elle permet d'envoyer des informations systèmes entre PS en l'absence de messages usagers à transmettre,

- Trame Sémaphore d'Etat TSE ou LSSU (Link Status Signal Unit). Elle renseigne sur

l'état des canaux sémaphores entre les PS. On parle d'alignement des canaux,

- Trame Sémaphore de Message TSM ou MSU (Message Signal Unit). Elle contient les informations usagers à transmettre entre les PS.

Les deux premières trames sont échangées sur des liaisons semi-permanentes. Alors que la dernière n'est échangée que s'il y a des informations utiles à envoyer.

b. Architecture de la signalisation sémaphore 7

L'architecture du réseau sémaphore 7 s'est inspirée de celle du modèle OSI (Open Systems Interconnections). Cependant, le réseau sémaphore lui est divisé en quatre (4) niveaux à savoir :

- niveau 1 ou MTP 1 (Message Transfert Part Level 1). C'est la LSD (Liaison Sémaphore de Données), qui se traduit par une paire de canaux de transmission numérique à 64 Kbits/s. La MTP 1 constitue le support de transmission entre deux PS,

- niveau 2 ou MTP 2 (MTP Level 2). A ce niveau, il s'agit de la gestion des trames sémaphores avec toutes les fonctions que cela implique telles que, la délimitation des trames, l'alignement des canaux sémaphores, la détection et correction des erreurs,

- niveau 3 ou MTP 3 (MTP Level 3). Son rôle essentiel est l'acheminement et le routage des messages en réalisant les fonctions de discrimination des messages ou MDC (Message DisCrimination), de distribution des messages ou MDT (Message DisTribution), et enfin de routage des messages ou MRT (Message RouTing).

- niveau 4 ou partie (s) utilisateurs. Ce niveau concerne les services de la signalisation qui correspondent à des applications spécifiques. Il s'agit du :

· TCAP (Transactions Capabilities Application Part) qui offre des services d'invocation à distance,

· MAP (Mobile Application Part) qui gère tout ce qui est relatif à la mobilité dans un réseau,

· INAP (Intelligent Network Application Part) qui permet d'adresser les réseaux intelligents,

· OMAP (Operation Maintenance Application Part) qui offre un service de gestion du réseau sémaphore,

· ISUP (ISDN User Part) qui offre le service de base d'établissement et de libération de circuits ainsi que des services complémentaires tels que, identification de la ligne de l'abonné, conférence à trois, ... Il est surtout utilisé dans le réseau de téléphonie fixe.

Entre les niveaux des couches MTP qu'on appelle encore SSTM (Sous-Système de Transfert de Message) et le niveau des utilisateurs appelé SSU (Sous-Système Utilisateur) se trouve un protocole très important qui est le SCCP (Signaling Connection Control Part).

Le SCCP, est un protocole de routage qui fournit (en mode connexion et non connexion) des services de réseau orienté au-dessus de la couche MTP 3. Cette dernière fournit les codes de points pour permettre aux messages d'être adressés à des points spécifiques de signalisation, alors que le SCCP fournit les numéros des sous-systèmes pour permettre aux messages d'être adressés aux sous-systèmes ou à des applications spécifiques à ces points de signalisation.

c. La signalisation sémaphore 7 et le GSM

Dans le réseau GSM, le mode associé est utilisé entre les BSC et les MSC. Le protocole de signalisation utilisé est le BSSAP (BSS Application Part). Le BSSAP est composé du BSSMAP (BSS Mobile Application Part) et du DTAP (Data Transfert Application Part). Il permet de gérer les messages de gestion de mobilité BSC-MSC et de rendre le BSC transparent aux messages échangés entre le terminal mobile et le MSC.

Le mode quasi-associé s'applique au sous-système réseau NSS. Les VLR, HLR, et EIR sont des PS rattachés au MSC qui lui est considéré comme un PTS. Cependant quand il s'agira d'établir des communications entre différents réseaux, ou encore en cas de présence d'au moins deux (2) MSC dans un même réseau, le MSC sera considéré comme PS vers cet autre commutateur. Finalement le MSC est défini comme étant un PTS intégré (à la fois PS et PTS). Le HLR et le VLR échangent avec le MSC via le sous-protocole MAP. L'EIR dialogue avec le MSC grace à l'INAP (Intelligent Network Application Part).

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus